Toi suis moi : Déroulez pour lire.
[section]
[row]
[col span__sm= »12″]
[/col]
[/row]
[row]
[col span__sm= »12″]
- George Muller, père des orphelins
- Handicapée et heureuse
- La Bible a raison
- La gestion de l’argent de poche
- Les contrebandiers modernes de la Bible
- L’honneteté recompensée
- Qui est Jésus Christ pour toi
- Sadhu Sundar Singh Décidé de suivre Jésus Christ
- Une decision importante
- J’ai assuré mon avenire
[/col]
[/row]
[/section]
George Muller, père des orphelins
George Müller (1805-1898), père des orphelins
George arpentait la pièce. Dans sa colère, il devait faire attention de ne pas se cogner le pied à la table. Il était de mauvaise humeur et ça lui était bien égal que son entourage le remarque. « Je veux sortir et jouer au foot » se lamenta-t-il. Le père de George resta ferme. « Tu ne sortiras pas avant d’avoir terminé ta comptabilité. »
Son fils tapa du pied sur le sol. « C’est injuste ! » se plaignit-il, « aucun de mes amis ne doit noter comment il dépense son argent de poche. »
Monsieur Müller se fâcha sérieusement. « Assieds-toi et fais ce que je t’ai dit. Note comment tu as dépensé chacun de tes sous. Je reviens dans cinq minutes et tu me montreras ce que tu as écrit. » Monsieur Müller sortit de la pièce et ferma la porte derrière lui. D’un air maussade, George prit son cahier et écrivit qu’il avait utilisé son argent de poche de la semaine pour un crayon, une gomme et un cahier d’école. Le jeune garçon recula et sourit, satisfait. « Il ne saura jamais que j’ai perdu l’argent dans un pari. »
La porte s’ouvrit et Monsieur Müller entra dans la pièce. George tendit le cahier à son père. « Voilà c’est bien » le félicita-t-il. « Je suis content que tu n’aies pas gaspillé ton argent. Tu sais, » continua-t-il, « même si je suis un simple percepteur d’impôts du gouvernement prussien, j’ai déjà souvent vu comment des personnes haut placées jettent l’argent par la fenêtre ». « Est-ce que je peux y aller maintenant ? » demanda le garçon. Il ne voulait surtout plus écouter d’autres histoires du travail de son père et encore moins parler d’argent de poche.
« Je mangerais bien une sucrerie », pensa George le jour suivant, « mais je n’ai plus de sous. Tout mon argent de poche s’est envolé dans ce pari ! »
Son regard tomba alors sur le coffre où son père rangeait ses économies. La clé était restée dans la serrure. Il regarda autour de lui pour s’assurer que personne ne le voyait, ouvrit le coffre et prit un peu d’argent.
« Où pourrais-je le cacher ? » se demanda le garçon. Il eut une idée. Il ôta vite sa chaussure, y dissimula les sous et la remit juste au moment où son père entrait dans la pièce.
Monsieur Müller s’assit à son bureau, ouvrit le coffre et commença à compter l’argent. Sans faire de bruit, George se dirigea vers la porte.
« Viens ici ! », lui ordonna son père. Le garçon obéit. « As-tu pris quelque chose dans le coffre ? » George prit un air consterné. « Moi ? » répondit-il, « je ne l’ai jamais touché ! »
« Ôte ta veste », lui ordonna sévèrement Monsieur Müller. George l’ôta.
Son père fouilla les poches, mais ne trouva pas d’argent. Ensuite il fouilla George, mais ne trouva rien non plus.
« Et maintenant, enlève tes chaussures » exigea-t-il. George les enleva très, très précautionneusement.
« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Monsieur Müller en entendant du bruit dans la chaussure. Le garçon se baissa pour esquiver le coup de son père, mais il ne fut pas assez rapide.
« J’avais fait exprès de laisser la clé dans la serrure parce que soupçonnais que tu me volais de l’argent » reprit le percepteur d’impôts. « Je voulais te prendre la main dans le sac. Ne fais plus jamais cela ! C’est affreux quand un père ne peut plus faire confiance à son fils ! »
Au lieu de s’améliorer, George se mit à faire encore pire. Dès qu’il le put, il quitta la maison. Il fréquenta de mauvaises compagnies et à 16 ans, en 1821, il fut emprisonné pour fraude. Ses tentatives de s’en sortir échouaient inévitablement, et George s’enfonçait toujours plus. Puis un de ses amis devint chrétien. En proie au désespoir, George lui demanda s’il pouvait l’accompagner à une rencontre de chrétiens qui avait lieu dans la maison d’un certain Monsieur Wagner.
« Entrez seulement » invita Monsieur Wagner en ouvrant tout grand la porte pour laisser passer les jeunes hommes. « Bienvenue dans mon foyer et dans mon cœur. »
Connaissant bien la maison, l’ami de George le précéda. « Quelle salutation chaleureuse ! » pensa George en enlevant son manteau. Il se sentit rapidement à l’aise dans cette salle remplie d’hommes.
« Mais que va-t-il se passer maintenant ? » se demanda bientôt George.
Ils venaient de chanter un cantique, puis un homme s’agenouilla et pria. George n’avait encore jamais vécu quelque chose de semblable ! En Prusse, à cette époque, on ne lisait que des prières tirées d’un recueil de prières. Personne ne faisait de prière personnelle, et surtout pas en public ! Ce n’était tout simplement pas l’habitude !
Après avoir prié, l’homme se leva, lut dans la Bible et se mit à expliquer le texte. George n’en revenait pas ! Cet homme enfreignait la loi ! Les hommes n’avaient le droit de prêcher qu’à l’église ! George Müller était tellement impressionné qu’il ne perdit pas un mot de la prédication.
Pendant cette réunion, quelque chose changea dans le cœur de George. Il n’avait pas seulement rencontré des hommes et des femmes qui suivaient Jésus, mais Jésus Christ lui-même. Lorsque George quitta la maison de Monsieur Wagner tard ce soir-là, il avait demandé à Dieu le pardon de ses péchés.
« Je parie que je peux supporter plus que toi », le défia un ami quelques jours plus tard à l’occasion d’une beuverie. George observa le groupe d’étudiants. Tous buvaient et jouaient. Jusqu’à ce jour, il avait aussi fait partie du groupe. « Non » dit-il, « je ne joue pas. Je suis chrétien maintenant. » Les jeunes hommes le regardèrent perplexes. Puis l’un d’eux sourit : « Un chrétien ? Attends seulement ! Je parie que demain, on te voit de nouveau au bar. »
Ils se tournèrent et continuèrent à boire. George ne sortit plus jamais avec eux, ni ce soir-là, ni les suivants.
« Nous avons besoin de missionnaires », annonça un prédicateur un jour où George Müller était chez Monsieur Wagner. « Nous avons besoin de personnes qui parlent du Seigneur Jésus à d’autres. » George fixa l’homme. « Missionnaire » réfléchit-il, « peut-être que je devrais… ».
C’est ainsi que Dieu appela George Müller à être missionnaire. Il partit à Londres où il travailla pendant quelque temps parmi les Juifs. Et c’est en Angleterre qu’il rencontra une jeune femme qu’il épousa. Plus tard, les époux Müller et Henry Craik, un ami de George, s’établirent à Bristol pour y servir comme pasteurs. Mais peu après leur arrivée, la ville fut ravagée par le choléra et beaucoup de personnes moururent. Des centaines d’enfants restèrent orphelins, sans domicile et affamés. Touchés par leur misère, George et Henry ouvrirent un orphelinat.
Quelques années plus tard, ils se sentirent dirigés par Dieu à construire une maison en dehors de la ville, à Ashley Down. Puis, d’une manière miraculeuse, ils purent bâtir un deuxième, puis un troisième orphelinat ! Durant toutes ces années où les époux Müller et Craik travaillèrent ensemble, ils offrirent à plus de deux mille enfants un foyer, de la nourriture, des habits et une éducation scolaire. Ils ne demandèrent jamais de soutien financier. Ils apportaient tous leurs besoins à Dieu et reçurent d’incroyables réponses à leurs prières.
L’infirmière de la pouponnière vint un jour vers George Müller. « Je n’ai pas d’argent pour acheter du lait pour les bébés » lui expliqua-t-elle.
George sortit de son bureau le coffre où il rangeait l’argent et compta le contenu. Il manquait deux pence pour pouvoir acheter le lait nécessaire.
« Prions pour ce besoin » lui proposa-t-il.
Ils prièrent pour que le Seigneur fournisse l’argent nécessaire pour le lait des nourrissons. Au moment où George ouvrait la porte pour laisser partir l’infirmière, ils aperçurent une femme pauvre qui attendait dehors.
« Je n’ai pas beaucoup d’argent » s’excusa-t-elle « mais le Seigneur m’a montré que je devais vous l’apporter. » Elle posa dans la main de George Müller deux pence, la somme exacte qui leur manquait pour payer le lait.
Quelque temps plus tard, les enfants pensaient passer une journée tout à fait habituelle. Ce n’était pourtant pas le cas. Ils ne savaient pas qu’il n’y avait pas assez de nourriture pour le repas du soir. Le personnel le savait, et ils savaient aussi qu’il n’y n’avait pas assez d’argent pour acheter quoi que ce soit.
L’heure du souper approchait. Les enfants avaient faim et les employés priaient de tout leur cœur. Et Dieu répondit à leurs prières. Alors qu’ils s’asseyaient pour prier avant le repas, le boulanger sonna à la porte et demanda s’ils voulaient du pain ! Il en avait cuit plus que d’habitude et ne savait que faire du surplus ! Les enfants remercièrent Dieu et mangèrent leur repas, comme d’habitude. Durant toutes ces années, aucun des enfants n’a souffert de la faim.
« D’où prenez-vous l’argent pour rassasier cette immense foule d’enfants ? » demanda un jour un visiteur.
« Nous le recevons du Seigneur » répondit George Müller.
Le visiteur fronça les sourcils : « Que voulez-vous dire par là ? »
George se leva, s’approcha de la fenêtre et regarda dehors. Des centaines d’enfants jouaient. Chacun portait des habits propres et des chaussures de bonne qualité. Les filles étaient bien coiffées. Elles avaient des poupées et les garçons avaient un ballon pour jouer au football.
« Ce que je veux dire, c’est que le Seigneur s’occupe d’une manière miraculeuse de chaque centime. Nous ne recevons pas de subvention de l’État et nous n’avons jamais de dettes. Nous n’envoyons pas de demandes de soutien et nous ne nous reposons pas sur des fonds publics. »
Le visiteur observait très attentivement Monsieur Müller. Malgré ses quatre-vingts ans passés, il manifestait une joyeuse excitation, comme celle d’un jeune écolier.
« Nous faisons ainsi : Nous nous mettons à genoux et disons au Seigneur tout ce dont nous avons besoin. Il ne nous a encore jamais abandonnés. Nous recevons de la nourriture en cadeau et du tissu pour les habits des enfants. Certaines personnes viennent à la porte et nous donnent quelques centimes, d’autres des grandes sommes d’argent. Au cours des années, les orphelinats ont déjà reçu l’équivalent de plus d’un million de francs, en argent comptant ou en biens matériels. Et n’oubliez pas, nous n’avons jamais demandé d’argent à personne. »
« Monsieur Müller » s’exclama le visiteur, « c’est une histoire incroyable ! Puis-je encore vous poser une dernière question ? »
Le vieil homme sourit et acquiesça : « Bien sûr ! »
« Qu’avez-vous appris avant de devenir pasteur ? Étiez-vous peut-être comptable ? Vous êtes assurément doué pour gérer l’argent. »
George Müller réfléchit à ce qu’il pouvait raconter à son interlocuteur et décida de lui dévoiler toute l’histoire.
« Mon père m’a enseigné la comptabilité avant l’âge de dix ans. Et en ce qui concerne mon don avec l’argent, avant que je sois chrétien, j’étais surtout un voleur très doué. »
Quelle leçon tirer ?
- George se confiait en Dieu en toutes choses. Il savait que s’il remettait à Dieu ses soucis, Il s’occuperait de tout. Il avait une confiance absolue en Dieu et le Seigneur ne l’a jamais abandonné.
- Avec sa femme, ils ont mis tout ce qu’ils avaient au service de Dieu, leur temps, leurs forces et toutes leurs capacités, sans parler des maigres moyens qu’ils possédaient. En voyant la misère des orphelins de cette époque, ils ont écouté l’appel de Dieu et se sont mis à l’œuvre sans attendre de posséder de grands biens.
- Ils n’ont jamais demandé d’argent à personne, ils n’ont pas fait de dettes – et Dieu leur a donné ce dont ils avaient besoin à chaque instant. C’est ainsi que George Müller est devenu le père de plus de 2’000 orphelins !
- Prends exemple sur George, qui remettait tout à Dieu dans la prière et Lui faisait entièrement confiance !
La Bible a raison
Votre courrier : Témoignage : La Bible a raison !
Je ne voulais plus raconter cette histoire, et encore moins qu’on la mette dans un journal chrétien. Mais un soir, quand je suis rentrée à la maison et que j’ai repensé aux conséquences de mes actes, j’ai décidé d’écrire ce témoignage, car je n’aimerais pas qu’une autre personne vive cela. |
Il y a deux ans et demi, j’ai fait la connaissance d’un garçon via WhatsApp. Comme dans tous les groupes WhatsApp – et je suis sûre que je ne vous apprends rien – il fallait toffer*.
Un jour, il y avait un débat dans le groupe au sujet du sexe et de l’amour. Chacun a donné son point de vue. Moi, j’ai dit que Dieu veut que les relations sexuelles soient dans le mariage et que je n’avais pas de petit ami ; ils ont protesté que ce n’était pas bien… C’est ce soir-là que j’ai fait la connaissance de Lucas. Il m’a donné des conseils sur les relations amoureuses et nous avons beaucoup échangé. Il m’a aussi envoyé sa photo pour se présenter (je ne l’ai même pas trouvé beau). C’est ainsi que nous avons commencé à sympathiser. Il voulait qu’on se rencontre, mais j’ai refusé.
Un jour, Lucas m’a écrit et m’a dit qu’il voulait sortir avec moi, car j’étais une fille sérieuse. Je suis vraiment tombée de haut, car je ne m’attendais pas du tout à cela. Je lui ai répondu que je suis une enfant de Dieu, et qu’avec Lui, les relations sans lendemain n’ont pas de place, et que le véritable amour se construit.
–Lui : « Moi, je t’aime sincèrement et je te rendrai heureuse… »
–Moi : « Non, je ne veux pas. N’insiste plus, je veux juste être ton amie »
–Lui : « Ok »
*toffer = montrer une photo
Nous avons continué à causer ensemble de temps en temps, mais il avait beaucoup changé, ce qui a fait que nous n’avons plus parlé à tout moment comme avant. J’ai décidé de supprimer le contact. Puis un soir, il m’a appelé et là, je l’ai réenregistré. Quelque temps plus tard, il a relancé une seconde tentative de relation et ma réponse est restée la même.
Pendant nos conversations, il m’arrivait de lui parler de Dieu, mais il ne voulait pas écouter. Après quelque temps, j’ai accepté qu’on se rencontre et il était très content. Je n’avais pas eu de sentiments pour lui jusqu’au jour où je l’ai rencontré dans un lieu public. Il était beau et chaud. Quand on parlait et qu’il me regardait, c’était comme si j’allais fondre. Depuis ce moment, Lucas est devenu de plus en plus important pour moi et sa place dans mon cœur n’a fait que grandir.
Puis je n’ai plus rien entendu de lui pendant quelque temps. Un jour, j’ai décidé de lui écrire et on s’est querellé. En fait, je commençais à en avoir assez de lui, car il passait son temps à entrer et à sortir de ma vie. Après cette dispute, il a recommencé à m’écrire et ma haine s’est envolée ; ma vie avait déjà commencé à fonctionner selon lui, selon ce qu’il disait.
Puis nous avions passé quatre mois sans nous parler. Moi, j’aurais voulu qu’il soit là pour moi comme avant, mais bon… il ne se passait rien. J’ai senti que j’étais devenue envahissante pour lui, j’ai donc décidé de m’éclipser et de supprimer son numéro de mon téléphone, mais les chiffres étaient déjà gravés dans ma tête. Des mois plus tard, il m’a appelée, je n’ai pas su tout de suite que c’était lui et chose étrange, il s’est énervé. Finalement, nous avons beaucoup parlé et j’ai réenregistré son numéro.
Bien qu’il soit revenu, il avait changé et m’a fait souffrir avec son attitude égoïste. À cause de cela j’ai passé un anniversaire noir. J’étais triste car notre relation changeait et risquait de ne plus exister. Moi, je voulais le garder à tout prix dans ma vie et dans mes sentiments ; folle que je suis, je lui ai révélé ce que je ressentais. Voici un peu la conversation :
Moi : « Lucas, je t’aime depuis un bon bout de temps. »
Lui : « Ah bon »
Moi : « Oui, sérieux, j’ai des sentiments pour toi. »
Lui : « Ok, sans souci »
Mama ! Je n’ai jamais vu ce genre de toute ma vie. Ce soir-là, j’ai pleuré et prié pour demander pardon à Dieu. Le lendemain matin il m’a écrit :
Lui : « Salut, bb »
Moi : « Bonjour »
Lui : « Comment tu vas ? »
Moi : « Bien »
Lui : « Désolé pour la façon avec dont j’ai réagi hier soir. Tu sais, moi aussi je t’aime toujours et je veux que tu restes là près de moi, et que toi et moi ayons une bonne relation qui ira à ton rythme. »
À ce moment, tout s’est bousculé dans ma tête, j’ai regardé à tout ce que j’avais eu, grâce à Dieu, dans ma vie ; j’ai pensé à la souffrance que j’allais infliger à ceux qui m’aimaient. Même si j’avais des sentiments pour Lucas, je n’avais jamais envisagé une relation amoureuse avec lui. Tout ce que je voulais, c’était sa présence, son amitié et ses conseils (j’étais trop égoïste).
Suite de la conversation :
Lui : « Hello ! Tu ne réponds pas ? Tu ne me parles plus ? »
Moi (30 minutes plus tard et les larmes aux yeux) : « Lucas, je m’excuse pour ce que j’ai dit hier. Je ne veux pas d’une relation avec toi ».
Lui : « Pourquoi bb ? Je te promets d’être comme tu veux et de te laisser guider notre relation comme tu le veux. »
Moi : « Stp, pardonne-moi d’avoir joué avec tes sentiments. »
Lui : « Pourquoi m’as-tu dit cela si tu ne veux pas de moi ? »
Moi : « Je t’expliquerai tout demain, quand on se verra comme promis. »
Lui : « Ce n’est plus la peine. »
Moi : « Non, je viendrais. »
Ma nuit a été noire. J’ai demandé à Dieu la force pour le lendemain. Le matin, on s’est vu. Il était froid et ne voulait pas me parler. Je lui ai dit que c’était une erreur et que même si j’avais des sentiments pour lui, il n’avait pas le droit de le savoir ; je lui ai dit que je suis une enfant de Dieu, que je ne dois pas avoir de relation avec lui et lui ai demandé qu’il me pardonne pour tout cela. Il était fâché et m’a dit qu’il avait compris. Puis nous nous sommes séparés.
Dans le taxi je me suis retenue pour ne pas fondre en larmes. Je souffrais tellement. À cette époque, j’écoutais pas mal de musique sur l’amour. Je n’avais plus la force de prier, de parler avec les gens. Tout ce que je voulais c’était un message de lui, mais hélas, rien.
Comme j’allais de mal en pis, (je ne mangeais même plus), j’ai décidé de me confier à un frère ainé dans la foi. Je lui ai tout raconté dans les moindres détails. Il était très triste d’entendre jusqu’où j’étais allée et que je ne l’aie pas consulté depuis le début. Il m’a écouté, m’a repris et m’a conseillé. Ce soir-là, j’ai fait ma confession aux pieds du Seigneur avec le désir d’abandonner ce chemin, de laisser Lucas partir de ma vie et de laisser Dieu la reconstruire. Ce soir-là, j’ai ressenti une paix que je n’oublierai jamais.
Jour après jour, bien que cela ait duré environ un an, le Seigneur m’a reconstruite, car j’étais brisée en mille morceaux. J’ai recommencé à méditer la Bible et à prier. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles de Lucas jusqu’à aujourd’hui. J’ai supprimé définitivement son numéro de mon téléphone et, avec l’aide de Dieu, aussi de mon cœur. Avant de terminer mon histoire, j’aimerais encore dire qu’il n’y a jamais eu de contact physique entre nous (ni caresse, ni bisou). J’ai beaucoup de respect pour ce gars jusqu’à aujourd’hui, car il m’a beaucoup respectée.
LES LEÇONS QUE J’AI TIRÉES DE CETTE HISTOIRE :
• J’ai compris que la lecture de la Bible et la prière sont importantes dans la vie d’un enfant de Dieu.
• « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » 2 Cor. 6,14a. J’ai compris que l’association avec le monde ne donne rien de bon, comme le fait d’être la seule chrétienne dans ce groupe WhatsApp dont je faisais partie. Aujourd’hui, je ne suis dans aucun groupe WhatsApp avec des incrédules, sauf celui qui échange les informations pour l’école.
• J’ai compris que l’amitié avec le sexe opposé n’existe pas et n’existera jamais.
• J’ai compris qu’on ne joue pas avec les sentiments et le cœur d’autrui, car il n’y a pas une plus grande blessure qu’un cœur brisé.
• J’ai compris qu’il est important d’avoir un confident fort et de dire tout à cette personne – et de toujours avouer ses fautes.
Chers amis, ce qui m’est arrivé peut aussi t’arriver ou peut-être même que tu as déjà vécu quelque chose de pareil. Je voudrais t’encourager à couper tout lien personnel avec le sexe opposé, qu’il ou elle soit chrétien(ne) ou incrédule. Lorsqu’on a commencé à tisser une relation avec une personne, cela devient difficile de la briser.
Mais il y a toujours un point de retour si tu es sincère dans ta relation avec Dieu. Sache aussi que tu subiras les conséquences de tes actes : « On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » Galates 6,7. Mais Dieu agit toujours envers nous avec plus de bonté que nous ne méritons.
Cela m’a pris un an pour que Dieu cicatrise mes plaies. Par sa grâce, il a vu que j’en avais le désir et il m’a délivrée, car « c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir » (Phil. 2,13). Si tu le désires sincèrement, il te délivrera.
Moi aujourd’hui, je ne laisse plus la possibilité à un garçon de me connaître. Nos conversations se limitent aux trucs basiques (école, salutations). À 21 heures, je ne réponds plus à leurs messages. Je ne m’intéresse pas à leur vie, et je ne raconte pas la mienne. (Même si je suis triste, je ne le leur dis pas.) Ce sont les codes et les principes que je me suis fixés ; fixe-toi aussi les tiens si tu veux avancer. Je ne savais pas que j’allais dire cela un jour, mais l’amitié entre filles et garçons n’est pas possible. Même dans la Bible, on n’en trouve pas, alors qu’elle parle d’amitié entre deux personnes du même sexe (comme David et Jonathan par exemple).
S’il te plaît, ne fais pas comme moi, n’essaie pas de vivre quelque chose comme ce que j’ai vécu avec ce gars. J’ai tellement souffert de ça, il me connaissait tellement que quand la relation s’est brisée, j’étais moi-même brisée. S’il te plaît, sors de tous les groupes WhatsApp qui ne t’apportent rien et libère-toi des amitiés avec le sexe opposé.
Accroche-toi à Dieu et médite sa Parole jour et nuit.
Ton amie qui t’aime.
Les contrebandiers modernes de la Bible
Les contrebandiers modernes de la Bible
Armita tient fermement son sac, en s’asseyant dans un petit café. Après avoir commandé un thé, elle le pose précautionneusement sur le sol, entre ses deux pieds et observe la salle surpeuplée. Elle sourit, car elle sait que ce qu’elle a posé sur le sol, changera la vie de beaucoup de personnes. Mais elle sait aussi que parmi les visiteurs de ce café, se trouve la police secrète qui pourrait l’arrêter pour ce qu’elle fait.
Elle prie dans son cœur : Seigneur Jésus, s’il te plait utilise ce matériel pour gagner des hommes pour toi.
Téléchargement digital
Pendant qu’Armita boit son thé, elle observe une scène qu’on voit dans chaque café : Régulièrement un visiteur sort son téléphone, et cherche une connexion WIFI. Une connexion qui ne demande pas de mot de passe s’affiche alors sur son écran, et une page s’affiche, sur laquelle il voit la proposition d’un téléchargement gratuit du Nouveau Testament, INJIL, comme on appelle l’évangile dans l’Islam.
HOTSPOT pour l’internet
Après avoir lentement bu son thé et payé sa note, Armita prend son sac et rentre à la maison. Le jour suivant, elle fera la même chose dans un parc public… Elle ira mettre à disposition un Hotspot pour la connexion internet gratuite pour tous ceux qui seront dans son entourage. La technique pour cela se trouve dans le sac d’Armita.
Cartes à puce et Bibles en papier :
Les partenaires de HMK (association pour aider des chrétiens persécutés) développent continuellement de nouveaux moyens ingénieux pour apporter des Bibles dans les pays où l’on persécute les croyants. Parmi ces nouveaux moyens, il y a cette méthode de mettre à disposition des connexions internet par le Wifi pour permettre le téléchargement des Bibles. Une autre méthode est la distribution des cartes SD. Celles-ci sont si petites que les croyants peuvent facilement les distribuer et faire des échanges entre eux. Elles contiennent des textes bibliques lisibles sur téléphone ou sur ordinateur. Mais on utilise aussi de simples imprimantes pour imprimer des passages bibliques sur papier.
Les partenaires de HMK transportent secrètement de telles Bibles en grande quantité dans des pays où l’on persécute les chrétiens. P.ex. ils ont apporté 40 000 Bibles dans un pays asiatique musulman durant les 10 années passées.
Dans ces pays, le nombre de chrétiens courageux qui distribuent ces Bibles augmente. Prions pour ces frères et sœurs persécutés. Prions pour ces contrebandiers courageux, comme Armita et bien d’autres, qui risquent d’être emprisonnés ou même tués.
ETHOS 2018
L’honneteté recompensée
L’honnêteté récompensée
– Paul, cours au village et rapporte-moi tout ce que j’ai inscrit sur cette liste. Voilà dix mille francs, dit la maman, ne les perds pas !
Le garçon eut vite fait d’arriver au village. Le commerçant prit la liste, lui donna les provisions et Paul paya avec le billet de dix mille francs. Comme il était pressé, il prit toute la monnaie dans sa main. Finalement, ayant peur de perdre quelque chose, il s’arrêta, posa son sac et voulut ranger cet argent.
– Mais quoi ! Il s’est trompé ! Paul avait en main deux billets de cinq mille francs plus de la monnaie – il y avait donc cinq mille francs en trop l
– Quelle chance, se dit-il, je vais pouvoir acheter une casquette ! Ce sont les copains qui vont être étonnés l et puis je ne vais pas acheter une casquette ordinaire, non, je trouverai bien, pour ce prix-là, une belle casquette de marque !
– Cet argent n’est pas à toi ! fit une voix intérieure. Le commerçant s’est trompé, il faut le lui rendre.
– Comment s’apercevra-t-il qu’il lui manque cinq mille francs ? souffla une autre voix à l’oreille de Paul. Tu as bien vu que son tiroir était plein de billets !
– Si on te demande d’où vient cette casquette, que répondras-tu ? Il faudra alors que tu mentes, reprit sa conscience.
– Je dirai que j’ai trouvé cinq mille francs, ce sera presque vrai, c’est presque comme si je les avais trouvés !
– Cet argent n’est pas à toi !
– Ce serait idiot de laisser échapper une si bonne occasion, pensa encore Paul. Djalo, le commerçant n’avait qu’à faire attention !
La conscience de Paul se tut, et il se dirigea vers le vendeur de casquettes.
– Où vas-tu Paul ? lui dirent quelques copains qui jouaient au foot sur la place.
– Je vais acheter une casquette, dit-il fièrement.
L’horloge sonna onze coups.
– Maman attend ces provisions pour le repas de midi, je n’ai plus de temps, s’écria le garçon, je reviendrai plus tard.
En repassant devant la boutique, il s’arrêta. Sa conscience protestait et le mettait mal à l’aise.
-Tu es un voleur si tu gardes ces cinq mille francs ! Entre vite et rends cet argent.
Paul ouvrit la porte de la boutique, se dirigea vers la caisse où Djalo faisait ses comptes.
– Monsieur, vous m’avez rendu ce billet en trop l
– En es-tu sûr ?
– Oui, dit le garçon, maman m’avait donné dix mille francs, la note était de quatre mille, et voilà la monnaie que vous m’avez rendue.
Le commerçant compta. L’enfant avait raison.
– Mon pauvre garçon, je suis désolé, tu as dû revenir de chez toi pour me donner cet argent, tu aurais pu attendre demain pour me le rendre.
Paul hésita…
– Non, je m’en suis aperçu quand je suis sorti de votre boutique, mais d’abord… j’ai cru… qu’avec cet argent… je pourrais acheter une casquette… et puis, j’ai compris que ce serait voler…
Ah ! Que c’est dur d’avouer qu’on a presque été un voleur !
– Tu as bien fait, mon gars, c’est vrai que je ne me serais pas aperçu que c’était ton billet qui manquait à ma caisse, mais tu aurais perdu plus que moi, et tu en aurais été ennuyé… Et tu sais, quand on n’écoute pas sa conscience, elle finit par se taire, et c’est terrible. Mais tu es un brave garçon, et je vais te faire un cadeau. Tout en parlant, le commerçant avait pris sur un rayon un paquet enveloppé de papier.
– Je viens de recevoir une casquette, elle est très jolie. Je crois qu’elle te plaira.
– Je ne la mérite pas, dit Paul, gêné.
– Prends-la, ça me fait plaisir, insista Djalo, puis il regarda l’enfant s’en aller tout heureux.
Paul n’a jamais regretté d’avoir obéi à sa conscience.
Et toi, qu’aurais-tu fait à sa place ?
Qui est Jésus Christ pour toi
Témoignage : Qui est Jésus Christ pour toi ?
Des milliers de jeunes ont déjà décidé de suivre Jésus Christ. Nous avons demandé à certains d’entre eux : Qui est Jésus Christ pour toi ?
Voici leurs réponses :
- Jésus Christ est MON SAUVEUR, car il m’a arraché des ténèbres. Je ne soupçonnais même pas que j’étais une pécheresse, car je me croyais une bonne personne. Mais en regardant Jésus, j’ai su mon état de péché et je me suis sentie sale malgré mes principes. S’il est mort sur la croix, ce n’est pas pour sauver les justes, mais des pécheurs, et je suis pécheresse. Grâce à Lui, j’ai réalisé que je devais me convertir et changer de direction pour marcher dans ses voies et pas les miennes. IL est merveilleux ! Amandine
- Jésus Christ est LE SEIGNEUR DE MA VIE. Je t’assure qu’il n’y a pas plus nyanga1 sur cette terre que de suivre le Seigneur Jésus ; d’écouter et d’obéir à sa Parole. Amigo, tu ne peux pas imaginer à quel point toute ma vie serait dans le ndem2 si je n’avais pas un tel maître. Oh ! Si seulement tu voulais aussi suivre ce bon maître! Kevin
- Je suis heureux d’avoir connu le Seigneur Jésus Christ et de le suivre. IL EST MA VIE; me nourrir de Lui dans la méditation de sa Parole, jouir de sa paix, connaitre son amour me remplit d’espérance et de sa Il est tout mon bien et il me donne de croitre toujours un peu plus dans sa connaissance et aussi dans sa grâce bien que mon cœur fait parfois défaut. Mais sa grâce est là et m’encourage. Merci Seigneur Jésus. Rosmael
- Pour moi, JÉSUS CHRIST EST LA VÉRITÉ. IL me révèle les pensées de Dieu pour que je puisse apprécier les choses selon Dieu et non selon les hommes. C’est LUI qui me renseigne sur ce qu’est la volonté de Dieu pour qu’en obéissant, je puisse glorifier Dieu dans ce monde. Éric Alex
- Jésus Christ est pour moi un refuge, il me donne la sérénité dans tout ce que je traverse dans ma vie, car je sais que tout ce qui se passe vient de Lui. Depuis que je l’ai connu, je ne peux cesser de rendre témoignage de sa fidélité dans ses soins envers moi. Il me garde, m’accompagne, m’encourage et pourvoit à tous mes besoins spirituels et matériels. En fait, JÉSUS CHRIST MON BERGER me wanda3. Il me porte sur son cœur, et connait mes circonstances. Sa puissance est infinie, et son amour insondable. J’ai vu la preuve de son amour infini dans ma vie ! Camille
- LE SEIGNEUR JÉSUS EST L’AMI DE MON CŒUR, celui en qui j’ai placé toute ma confiance. Je peux parler des heures avec lui sans me lasser et lorsque mes mots me manquent, même le silence me fait sentir sa présence. Il m’écoute toujours et répond à mes prières, quelquefois avec un « OUI », une autre fois avec un « NON » ou il me dit simplement « ATTENDS ». Perside
- JÉSUS CHRIST EST MA LUMIÈRE! La condition pour être joyeux et confiant lorsque je dois prendre une décision est qu’il soit avec moi et éclaire mon chemin par sa Parole. C’est cette lumière qui m’éclaire et me permet de voir par la foi au-delà du visible et d’être convaincu. Joël
Et qui est Jésus Christ pour toi ?
Accepte-le comme ton Sauveur et tu pourras aussi chanter :
Mon cœur est heureux, je possède à jamais
En Christ le bonheur et la vie.
La grâce de Dieu me suffit désormais,
Je goute une paix infinie !
1 beau 2 misérable 3 me surprend, m’émerveille, m’étonne
Sadhu Sundar Singh Décidé de suivre Jésus Christ
En mon cœur, j’ai choisi de suivre Jésus Christ !
Ce cantique a été écrit par l’évangéliste indien Sadhu Sundar Singh (1889-1929). Son histoire est captivante : À l’âge de 15 ans, plein de haine, il a brûlé la Bible qu’il avait reçue dans une école missionnaire. Il se trouvait dans une situation désespérée. Élevé dans la religion des Sikhs et malgré de longues études des livres sacrés de l’hindouisme et du Coran, il cherchait toujours en vain la paix intérieure. Même des heures de méditation par le yoga ne satisfaisaient pas son désir intérieur. Quant à la Bible, il craignait que ce livre le convertisse à la religion de l’Occident.
Après avoir brûlé la Bible, il décida de se suicider s’il ne trouvait pas la paix qu’il recherchait cette nuit-là. Il pria sans cesse, et sans avoir l’impression que quelqu’un l’entendait. Mais soudain à cinq heures du matin, il vit une grande lumière et un visage plein d’amour. Croyant faire face à une divinité païenne, il a entendu une voix qui disait : « Combien de temps veux-tu me persécuter ? Je suis mort pour toi et j’ai donné ma vie pour toi. »
Immédiatement, Sadhu Sundar Singh a su qu’il avait rencontré Jésus. Cet homme de Nazareth n’était plus pour lui un homme mort, mais une personne vivante. Il s’est agenouillé et l’a adoré. En un rien de temps son cœur s’est trouvé rempli de paix ; comme un courant divin, l’amour de DIEU l’a pénétré.
Peu après, il avoua à son père : « Je suis chrétien ». Le père fut horrifié. Il essaya de faire changer son fils d’avis. Un oncle très riche lui montra son trésor et lui promit de tout lui donner s’il revenait à la religion paternelle des Sikhs. Sundar est resté ferme et sa famille l’a rejeté.
On a mis du poison dans le dernier repas qu’il a pris à la maison. Souffrant, il s’est réfugié dans une colonie chrétienne où il s’est effondré avec un saignement violent. Le médecin l’a abandonné, mais Sundar savait qu’il n’allait pas encore mourir. DIEU l’avait appelé pour être témoin de JÉSUS CHRIST. Il a prié et beaucoup de chrétiens ont prié avec lui. Le lendemain matin, un grand changement eut lieu : il se rétablit et se fit baptiser.
Peu de temps après, il décida de proclamer l’évangile dans la robe jaune de l’ascète indien en tant que Sadhu. Au début, il le fit dans sa ville natale et dans les environs. Peu de temps après, il traversa le nord du sous-continent, passa la frontière entre l’Afghanistan et le Cachemire et travailla avec un autre enseignant chrétien pendant plusieurs années.
À 19 ans, il s’installa au Tibet. Dans les hauts plateaux des montagnes de l’Himalaya, où des prêtres bouddhistes avaient jusqu’à présent rendu impossible toute proclamation de l’Évangile, il témoigna du nom de JÉSUS CHRIST. Un Lama (prêtre) l’a gentiment accepté, un autre l’a condamné à mort et l’a jeté dans un puits vide dont il a fermé le couvercle. Plusieurs corps gisaient au fond du puits. Il a dû passer trois jours dans cette terrible tombe. Mais DIEU a donné la paix à Sundar. Il a prié Dieu et Il l’a entendu. Le troisième soir, le couvercle a été ouvert et quelqu’un l’a aidé à sortir. Il n’a pas pu dire qui c’était. Seul le Lama avait une clé et ce n’était pas lui qui avait ouvert le puits. Lorsque le Lama vit Sundar le lendemain, il fut choqué et il lui ordonna de quitter la ville immédiatement.
Dans les années suivantes, Sundar étudia la théologie et fut bientôt ordonné diacre de l’Église anglicane. Il quitta rapidement ce poste pour se déplacer à travers le pays en tant qu’évangéliste libre. Son témoignage s’est fait connaître au-delà des frontières de l’Inde. À 33 ans, il s’est rendu en Palestine, puis en Suisse, en Allemagne et en Suède. Profondément déçu, il est revenu d’Europe. Il avait rencontré un christianisme différent de ce qu’il avait imaginé. « J’ai découvert un paganisme bien pire qu’ici, les gens s’adorent eux-mêmes, ils ne lisent pas la Bible, ils ne prient pas, le matérialisme et l’intellectualisme ont rendu leur cœur très dur. »
Peu de temps avant la Seconde Guerre mondiale, il entreprit un autre voyage au Tibet, dont il ne revint pas. S’il est mort là-bas en tant que martyr ou s’il a vécu seul dans une grotte de l’Himalaya jusqu’à sa mort, on ne le sait pas. Mais nous pouvons résumer son histoire en disant qu’il a vécu ce qu’il dit dans le chant :
En mon cœur j’ai choisi de suivre Jésus Christ. Oui, pour toujours !
Si mes amis s’en vont qu’importe moi j’irai. Oui, pour toujours !
Au monde je dis « NON », joyeux je prends ma croix. Oui, pour toujours !
Une decision importante
Une décision importante !
« Puis, ayant pris un pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous. » Luc 22,19-20
Une jeune chrétienne africaine avait été encouragée par son père à faire des études. Il lui payerait les études, ainsi que les frais de logement sur le campus universitaire. Elle pourrait même aller jusqu’au doctorat avec l’argent qu’il lui mettait à disposition. Le père incrédule ne lui posait qu’une condition : Elle ne pourrait plus aller « Chez ceux de là-bas », c’est-à-dire chez ces chrétiens qui se réunissaient au nom du Seigneur Jésus.
La jeune fille aurait bien voulu étudier, mais les rencontres des croyants étaient très importantes pour elle. Chaque dimanche, elle se joignait à eux pour le culte et la fraction du pain. La condition posée par son père constituait une réelle épreuve pour elle. Devait-elle réellement renoncer à ce qui lui était si précieux et qui faisait si clairement partie de la volonté du Seigneur Jésus ? N’avait-il pas dit mot pour mot : « Faites ceci en mémoire de moi. »
La nuit suivant la proposition de son père, elle pleura beaucoup et pria intensément le Seigneur : « Fais-moi connaître Ta volonté dans cette affaire et aide-moi à l’accomplir ! »
Le lendemain matin, elle se rendit au culte. Les frères et sœurs croyants la virent, les yeux rouges d’avoir tant pleuré et lui demandèrent : « Que s’est-il passé ? ». Elle leur raconta tout. « Et qu’as-tu décidé ? »
Elle répondit : « Si mon Seigneur a dit « Faites ceci en mémoire de moi ! », qu’importent les études, un doctorat et bien d’autres prestiges ? Mon Sauveur est mort pour moi à Golgotha, tout le reste est secondaire ! »
« Et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2,20
J’ai assuré mon avenire
TÉMOIGNAGES
Comment assurer ton avenir ? Dans ce qui suit, tu trouves le témoignage des personnes qui ont accepté le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel.
Maintenant, déjà sur cette terre, elles ont l’assurance que leur vie est gardée entre les bonnes mains de Dieu, mais elles ont également l’assurance de passer l’éternité au ciel.
Quel bonheur – même si parfois des persécutions arrivent, cela vaut la peine. Car l’éternité en enfer sera mille fois pire.
Lis toi-même :
ELISABETH
Encore enfant, l’histoire suivante m’a profondément marquée et poussée à me convertir. Écoutez, je vous la raconte :
Stéphane est un garçon de 10 ans. Ses parents et ses deux grandes sœurs de 15 et 17 ans sont des croyants qui lui parlent souvent du Seigneur Jésus qui l’aime et qui veut déjà maintenant, dans son jeune âge, entrer dans son cœur. Mais Stéphane n’est pas pressé. Il sait qu’il est un pécheur, qu’il a déjà souvent menti, désobéi à ses parents, et même volé de l’argent à sa maman. Quand cela se remarquait, Il a vite regretté et demandé pardon à ses parents, mais sans que son cœur soit véritablement touché.
Il est un garçon joyeux qui a toujours de bonnes idées pour s’amuser avec ses amis. Il aime l’école et a de grandes ambitions pour sa vie. Dans son cœur, il se dit qu’il a encore beaucoup de temps pour se convertir. D’abord, il veut s’amuser et « jouir » de sa vie.
Un soir, il se réveille soudain. Tout est noir autour de lui, aucune trace de lumière. Un calme étrange règne dans la maison. Il n’entend aucun bruit : ni le rire et le bavardage de ses sœurs, ni les voix de ses parents. Une pensée terrible le transperce. Ses parents lui ont souvent parlé du retour du Seigneur qui viendra pour chercher ceux qui lui appartiennent. Ils ont dit que celui qui n’est pas au Seigneur au moment de son retour sera perdu pour toujours.
« Trop tard. Trop tard. Trop tard… » ces mots trottent dans la tête de Stéphane. Il a la chair de poule et des sueurs froides commencent à couler de son corps. « Le Seigneur Jésus est venu pour chercher ma famille est je suis resté seul… ». Tout tremblant, il se lève et commence à parcourir la maison. Le salon – vide… la chambre de ses sœurs – vide… aucune trace de sa famille dans toute la maison. Ses yeux se remplissent de larmes. Il regrette amèrement de ne pas avoir écouté ses parents…
À ce moment, il entend le bruit d’une clé dans la porte de la maison. Il sursaute. La lumière se fait dans le salon et révèle un petit garçon pétrifié. « Stéphane, tu ne dors pas ? » s’exclame sa mère. Stéphane saute dans les bras de son père. « J’ai pensé… j’ai pensé… que le Seigneur Jésus était revenu et que j’étais resté seul » ses mots sortent entre deux sanglots.
« Calme-toi, Stéphane » dit Papa, « nous avons rendu visite à notre voisin. ». « Mais écoute, le jour arrivera où le Seigneur reviendra et ce jour n’est plus très loin ! La Bible dit que ce jour arrive comme un voleur dans la nuit. Donc il faut être préparé, prêt pour partir au ciel avec le Seigneur quand il vient. Convertis-toi aujourd’hui, veux-tu ? »
« Oui », dit Stéphane de tout son cœur. Il s’agenouille avec son papa. Dans une prière, il dit au Seigneur tous ses péchés dont il se rappelle encore. Qu’il a menti, triché, volé et désobéi à ses parents. Il remercie le Seigneur parce qu’il est mort pour lui sur la croix et qu’il a porté la punition que lui, Stéphane méritait. Tout content, il se relève, en sachant que maintenant il a l’assurance de partir avec le Seigneur quand il reviendra.
Moi (Elisabeth) aussi, après avoir écouté cette histoire, j’ai confessé mes péchés au Seigneur et j’ai cru ce que j’ai lu dans la Bible :
« Si nous confessons nos péchés, Il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1, 9)
Dieu m’a pardonné, parce qu’il a déjà jugé le Seigneur Jésus à ma place.
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16, 32)
J’ai cru et ainsi j’ai reçu l’assurance que Dieu prend soin de moi dans cette vie et qu’IL m’a réservé une place au ciel. Et toi ? Ne veux-tu pas avoir aussi cette assurance ?
JONAS
Je suis né dans une famille religieuse, mes parents sont protestants de l’église évangélique du Cameroun (EEC). Par obéissance à mes parents, je les ai suivis dans cette religion. Comme tout fidèle, j’ai fait les cours de catéchiste pendant deux ans ; cette période de formation a été sanctionnée par mon baptême par aspersion.
Dès lors, je me suis efforcé de pratiquer les commandements et les bonnes œuvres. Quelques années plus tard, le mari de ma grande sœur est venu me demander à mes parents pour que je puisse continuer mes études avec lui dans l’extrême nord du Cameroun. Cette nouvelle a d’une part attristé mes parents, car j’étais une grande aide pour eux, et d’autre part elle les a réjouis parce que leur beau-fils voulait désormais me prendre en charge. D’un commun accord nous avons accepté la proposition.
En 1995, un groupe de croyants est venu organiser une campagne d’évangélisation dans notre localité. Une cellule de prière à caractère évangélique a vu le jour après cette activité, les bien-aimés m’ont annoncé l’Évangile, et Dieu a parlé à mon cœur. Ce jour-là, je suis rentré brisé, j’étais nu devant Dieu. Et le lendemain, je me suis converti : J’ai accepté Jésus Christ dans mon cœur comme mon Sauveur personnel. Je me suis repenti, j’ai confessé mes péchés à Dieu, j’ai mis ma confiance dans l’œuvre du Seigneur Jésus Christ qu’il a parfaitement accomplie à la croix pour moi. Il m’a pardonné.
J’étais très content parce que j’avais la paix avec Dieu et la vie éternelle (Jean 3,16). J’ai commencé aussitôt à parler à qui voulait l’entendre de ma nouvelle position et de mon identité. J’ai aussi informé ma famille que j’étais devenu chrétien. Le Seigneur m’a accordé la grâce d’avoir du zèle pour le témoignage. J’aimais parler du Seigneur à n’importe qui.
Quelques mois plus tard, j’ai témoigné publiquement de ma foi et de mon identification à la mort de Christ en allant dans les eaux du baptême, conformément à la Sainte Écriture de Marc 16, 16 et Romains 6, 4.5. Je ne savais pas encore qu’à cause de mon zèle pour le Seigneur et pour le témoignage, j’allais connaitre la persécution, les moqueries et les injures de tout genre (cf. Philippiens 1, 29), mais le Seigneur m’a toujours soutenu et il s’est montré fidèle.
Quelques années plus tard, le Seigneur a permis que je sois recruté au sein d’une ONG santé comme technicien de laboratoire. Dans ce centre de santé, j’ai aussitôt manifesté mon identité et mon appartenance au Seigneur suivi du témoignage pour son nom. Dieu a béni ce travail d’évangélisation et quelques personnes sont venues au Seigneur. Mais dans ce village le Seigneur m’a fait vivre une situation que je n’avais pas encore vécue : Souffrir parce que quelqu’un d’autre a cru.
En effet, parmi les personnes qui avaient cru au Seigneur se trouvait une sœur. Elle ne voulait pas que sa famille soit au courant de sa foi, elle avait honte, mais après sa conversion elle a décidé ne plus aller à l’église de ses parents. Elle restait carrément à la maison les dimanches.
Mais trois mois après sa conversion, Dieu l’a obligé à témoigner de sa foi non seulement devant sa famille, mais devant plus de 100 personnes. En effet son papa, (qui comme tout papa aime humainement parlant veiller sur la sécurité de ses fils et de ses petits-fils), a fait venir un grand marabout pour une séance de blindage contre les sorciers et les choses mystiques.
La scène s’est déroulée dans leur cour en pleine journée. Les enfants entraient à tour de rôle dans le cercle tracé à cet effet et subissaient les scarifications. Lorsque le tour de la sœur est arrivé, elle a déclaré : « Papa je ne peux plus faire ça, c’est une abomination devant Dieu ». Avant qu’elle ne finisse de parler, un homme est sorti par derrière et a crié à haute voix : « Papa, Papa, elle ne peut plus faire ces choses, car le type brun qui travaille à l’hôpital l’a mise dans sa secte ».
Son papa, furieux, a commencé à gronder. Le grand frère de la famille, un homme costaud, qui était arrivé ce même jour a décidé de me rencontrer après avoir été informé de la situation. Ainsi il s’est rendu à l’hôpital, mais cette première tentative a échoué, car il a refusé d’entrer dans mon bureau, et moi j’ai refusé de le rencontrer dehors. Il était 19h.
C’est ainsi qu’il m’a surpris le lendemain matin à 6h. Il m’a trouvé en train de faire les soins aux malades hospitalisés. Sans l’intervention de la grande sœur de la sœur convertie et surtout du Seigneur, il m’aurait découpé avec la machette qu’il avait entre les mains. Il était fou de rage, il voulait ma peau. Les gens sont sortis de gauche et de droite, l’hôpital était plein de monde, on l’a empêché de me toucher.
Les conversations allaient dans tous les sens. Les uns ont dit : « Il n’a rien fait », d’autres : « Il a mis les enfants des gens dans la secte, on n’a jamais entendu ce genre des choses-ci dans ce village » et d’autres encore : « Pourquoi ce n’est qu’à lui que tout ceci arrive ? ».
J’ai jugé bon d’informer quelques bien-aimés en Christ de ma situation. Quelques frères sont venus dans le village ce même jour pour causer avec les gens de la famille de la sœur, car ceux-ci tenaient des propos durs à mon endroit et voulaient ma peau. Mes chefs de l’hôpital se sont associés aux frères pour cette rencontre. Mes chefs disaient : « Nous ne pouvons pas accepter que quelque chose arrive à notre infirmier ».
Le soir donc, les frères et mes chefs se sont rendus au domicile des parents de la sœur dans le but de les calmer, de leur montrer que je ne suis pas un sectaire et de les mettre en garde contre leur abominable projet me concernant. Arrivés chez les parents, le papa a décidé de fermer la bouche tant je n’étais pas présent.
C’est ainsi que les frères m’ont fait appeler. Les causeries ont duré environ deux heures et se sont achevées en queue de poisson, car ils n’ont pas réussi à convaincre le père. Mes chefs ont jeté l’éponge et sont partis. Quinze minutes après, moi aussi je suis allé dans la voiture de l’un des frères.
À 19 heures, cinq hommes sont arrivés sur les lieux, et après avoir pris connaissance de ce qui s’était passé, ils m’ont fait sortir de force de la voiture. Ils m’ont saisi fortement et déclaré : « Tu as mis la fille de tel et tel, le fils de tel et tel dans ta secte, la fille de tel et tel est folle à Bafoussam, nous ne pouvons pas accepter cela, trop c’est trop… on doit t’attacher au marché et tu dois passer la nuit là-bas… Non ce n’est pas possible, j’ai une bouteille à gaz, on doit te bruler, déclare l’autre… c’est mieux, qu’on l’amène chez le chef du village, car lui seul est compétant pour de telles affaires… ».
Bref, les avis étaient partagés. À la fin, ils ont décidé unanimement de m’amener chez les parents de la sœur afin que ceux-ci décident de mon sort et jettent la première pierre sur moi, afin d’en finir avec moi. J’étais humilié et brisé. Je ne savais pas que cette décision était la volonté du Seigneur.
J’étais assis au milieu d’une grande foule. Les frères m’avaient rassuré : « Nous ne pouvons pas te laisser seul, frère ». De nouveau, les propos allaient dans tous les sens. À 20h30, il y a eu un long silence et un monsieur a crié au milieu de la foule : « Où est la fille en question, qu’elle vienne nous dire exactement ce qui s’est passé ? »
Il parlait comme ça de la sœur, j’étais très content de cette déclaration, car l’occasion était ainsi donnée à la sœur de confesser sa foi publiquement. La sœur est venue se tenir au milieu de la foule et elle a déclaré : « Ce monsieur n’a rien fait de mauvais, ni quelque chose qui mérite la mort. Il ne m’a pas mis dans une secte comme vous le dites. Il m’a juste annoncé l’Évangile, en me montrant par la Parole de Dieu que je suis une pauvre pécheresse perdue, digne de subir la colère de Dieu et que Dieu m’aimé jusqu’à donner son Fils unique pour le salut de mon âme. Jésus Christ est mort à la croix pour mes péchés. J’ai cru en Lui et je l’ai accepté comme Sauveur personnel. J’ai confessé mes péchés à Dieu et Il m’a pardonné. Je suis maintenant une enfant de Dieu. Vous êtes témoins de ma vie passée ici à la maison et au quartier, croyez aussi en Lui et vous serez sauvés ».
Après cette confession publique, j’étais très contente et j’ai dit au Seigneur : « Peu importe ce qui peut m’arriver maintenant, je suis prêt ». Après l’intervention de la sœur, les gars ont continué à crier : « On va te tuer, tu as mis au moins cinq personnes dans ta secte ». J’étais l’objet de toutes sortes d’injures et de moqueries.
Il faut noter que son costaud grand frère du matin n’était pas présent. À 23h, ce grand monsieur est arrivé, entrainant des applaudissements de la majorité. Quand je l’ai vu entrer, j’étais convaincu que j’étais en train de vivre mes derniers instants de vie sur la terre, vu que le matin, il n’avait pas réussi à me découper avec la machette à l’hôpital.
Mais dix minutes après son entrée en salle, il a plutôt réussi à calmer tout le monde par son autorité. La foule était contente parce que ce dernier avait le pouvoir et il était un personnage très influent. Avec une voix autoritaire, il a déclaré : « Du calme, du calme. J’ai beaucoup voyagé, j’ai été au Nigeria, au Ghana, j’ai vu les sectes et autres, etc… Quelle est votre profession ? Écrivez-moi vos numéros de téléphone et donnez-les-moi. Si quelque chose arrive à ma petite sœur, vous êtes responsable et je dois vous arrêter. Libérez le monsieur ! »
Surprise générale, personne n’a compris ce qui venait de se passer. On m’a ainsi libéré, il était 24h00. J’ai vu la main puissante du Seigneur sur moi. Il faut noter que certains bien-aimés qui étaient au courant de ma situation intercédaient pour moi. Le Seigneur m’a ainsi délivré comme il l’avait fait pour Pierre (cf. Actes 5,6). Les frères, avant de rentrer chez eux, ont fait escale chez moi, ensemble nous avons rendu grâces au Seigneur pour son amour, sa fidélité et pour cette grande délivrance. En 24 heures, l’Évangile a touché tout le village.
Le lendemain je suis allé au travail comme d’habitude, les gens venaient à l’hôpital ce jour-là par curiosité, pour voir si effectivement j’étais mort, car on leur avait fait croire qu’on m’avait tué la nuit. J’étais connu par tous dans le village. Les parents d’une autre sœur m’ont promis de me mettre en prison, face à toutes ces déclarations : prison pour certains, mort pour d’autres, j’ai dit aux auteurs que j’étais prêt.
Le président de l’ONG (le grand patron) après avoir été informé de la situation a aussitôt programmé son voyage pour Melong (là où je travaillais) et du coup, il a convoqué une réunion extraordinaire (de crise) :
Patron : « Jonas, j’ai été informé de tout ce qui s’est passé dans mon hôpital, et on m’a aussi dit que tu enfermes les gens dans une salle de l’hôpital pour prier sur eux ».
Jonas : « S’il vous plaît, Docteur, je n’ai jamais enfermé qui que ce soit pour prier, toutefois je lis ma Bible à mes heures de pause. Mais je n’ai jamais négligé un malade parce que j’ai lu la Bible. Je parle aussi de mon Jésus aux malades, et pour moi je trouve cela normal, Docteur ».
Patron : « Jonas, pourquoi ce n’est qu’aujourd’hui que tout ceci t’arrive ? Et même que sur toi seul ? Tu veux dire que tu es le seul enfant de Dieu dans le village ? »
Jonas : « Docteur, je ne sais pas ».
Patron : « Jonas, tu ne dois pas obliger les gens à entrer dans ton église ».
Jonas : « Docteur, je n’oblige personne, j’annonce juste l’Évangile, la bonne nouvelle, car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3,16.
Patron : « D’accord, Jonas ».
Par cette dernière déclaration, il a levé la séance. À ce moment, le centre était en train de traverser une période difficile, les recettes avaient baissé et le médecin voulait diminuer l’effectif ; plusieurs ont pensé que j’étais sur la liste. Le Seigneur m’a fait grâce et quelque temps plus tard, j’ai eu une promotion.
Leçons à retenir :
- Le Seigneur m’a brisé.
- Le Seigneur est fidèle.
- C’est une très bonne chose de souffrir pour le nom du Seigneur.
- Je n’ai pas peur de parler de Jésus Christ.
- La meilleure assurance pour la vie et pour l’éternité, c’est la foi en Jésus Christ.