TÉMOIGNAGES
Comment assurer ton avenir ? Dans ce qui suit, tu trouves le témoignage des personnes qui ont accepté le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel.
Maintenant, déjà sur cette terre, elles ont l’assurance que leur vie est gardée entre les bonnes mains de Dieu, mais elles ont également l’assurance de passer l’éternité au ciel.
Quel bonheur – même si parfois des persécutions arrivent, cela vaut la peine. Car l’éternité en enfer sera mille fois pire.
Lis toi-même :
ELISABETH
Encore enfant, l’histoire suivante m’a profondément marquée et poussée à me convertir. Écoutez, je vous la raconte :
Stéphane est un garçon de 10 ans. Ses parents et ses deux grandes sœurs de 15 et 17 ans sont des croyants qui lui parlent souvent du Seigneur Jésus qui l’aime et qui veut déjà maintenant, dans son jeune âge, entrer dans son cœur. Mais Stéphane n’est pas pressé. Il sait qu’il est un pécheur, qu’il a déjà souvent menti, désobéi à ses parents, et même volé de l’argent à sa maman. Quand cela se remarquait, Il a vite regretté et demandé pardon à ses parents, mais sans que son cœur soit véritablement touché.
Il est un garçon joyeux qui a toujours de bonnes idées pour s’amuser avec ses amis. Il aime l’école et a de grandes ambitions pour sa vie. Dans son cœur, il se dit qu’il a encore beaucoup de temps pour se convertir. D’abord, il veut s’amuser et « jouir » de sa vie.
Un soir, il se réveille soudain. Tout est noir autour de lui, aucune trace de lumière. Un calme étrange règne dans la maison. Il n’entend aucun bruit : ni le rire et le bavardage de ses sœurs, ni les voix de ses parents. Une pensée terrible le transperce. Ses parents lui ont souvent parlé du retour du Seigneur qui viendra pour chercher ceux qui lui appartiennent. Ils ont dit que celui qui n’est pas au Seigneur au moment de son retour sera perdu pour toujours.
« Trop tard. Trop tard. Trop tard… » ces mots trottent dans la tête de Stéphane. Il a la chair de poule et des sueurs froides commencent à couler de son corps. « Le Seigneur Jésus est venu pour chercher ma famille est je suis resté seul… ». Tout tremblant, il se lève et commence à parcourir la maison. Le salon – vide… la chambre de ses sœurs – vide… aucune trace de sa famille dans toute la maison. Ses yeux se remplissent de larmes. Il regrette amèrement de ne pas avoir écouté ses parents…
À ce moment, il entend le bruit d’une clé dans la porte de la maison. Il sursaute. La lumière se fait dans le salon et révèle un petit garçon pétrifié. « Stéphane, tu ne dors pas ? » s’exclame sa mère. Stéphane saute dans les bras de son père. « J’ai pensé… j’ai pensé… que le Seigneur Jésus était revenu et que j’étais resté seul » ses mots sortent entre deux sanglots.
« Calme-toi, Stéphane » dit Papa, « nous avons rendu visite à notre voisin. ». « Mais écoute, le jour arrivera où le Seigneur reviendra et ce jour n’est plus très loin ! La Bible dit que ce jour arrive comme un voleur dans la nuit. Donc il faut être préparé, prêt pour partir au ciel avec le Seigneur quand il vient. Convertis-toi aujourd’hui, veux-tu ? »
« Oui », dit Stéphane de tout son cœur. Il s’agenouille avec son papa. Dans une prière, il dit au Seigneur tous ses péchés dont il se rappelle encore. Qu’il a menti, triché, volé et désobéi à ses parents. Il remercie le Seigneur parce qu’il est mort pour lui sur la croix et qu’il a porté la punition que lui, Stéphane méritait. Tout content, il se relève, en sachant que maintenant il a l’assurance de partir avec le Seigneur quand il reviendra.
Moi (Elisabeth) aussi, après avoir écouté cette histoire, j’ai confessé mes péchés au Seigneur et j’ai cru ce que j’ai lu dans la Bible :
« Si nous confessons nos péchés, Il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1, 9)
Dieu m’a pardonné, parce qu’il a déjà jugé le Seigneur Jésus à ma place.
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16, 32)
J’ai cru et ainsi j’ai reçu l’assurance que Dieu prend soin de moi dans cette vie et qu’IL m’a réservé une place au ciel. Et toi ? Ne veux-tu pas avoir aussi cette assurance ?
JONAS
Je suis né dans une famille religieuse, mes parents sont protestants de l’église évangélique du Cameroun (EEC). Par obéissance à mes parents, je les ai suivis dans cette religion. Comme tout fidèle, j’ai fait les cours de catéchiste pendant deux ans ; cette période de formation a été sanctionnée par mon baptême par aspersion.
Dès lors, je me suis efforcé de pratiquer les commandements et les bonnes œuvres. Quelques années plus tard, le mari de ma grande sœur est venu me demander à mes parents pour que je puisse continuer mes études avec lui dans l’extrême nord du Cameroun. Cette nouvelle a d’une part attristé mes parents, car j’étais une grande aide pour eux, et d’autre part elle les a réjouis parce que leur beau-fils voulait désormais me prendre en charge. D’un commun accord nous avons accepté la proposition.
En 1995, un groupe de croyants est venu organiser une campagne d’évangélisation dans notre localité. Une cellule de prière à caractère évangélique a vu le jour après cette activité, les bien-aimés m’ont annoncé l’Évangile, et Dieu a parlé à mon cœur. Ce jour-là, je suis rentré brisé, j’étais nu devant Dieu. Et le lendemain, je me suis converti : J’ai accepté Jésus Christ dans mon cœur comme mon Sauveur personnel. Je me suis repenti, j’ai confessé mes péchés à Dieu, j’ai mis ma confiance dans l’œuvre du Seigneur Jésus Christ qu’il a parfaitement accomplie à la croix pour moi. Il m’a pardonné.
J’étais très content parce que j’avais la paix avec Dieu et la vie éternelle (Jean 3,16). J’ai commencé aussitôt à parler à qui voulait l’entendre de ma nouvelle position et de mon identité. J’ai aussi informé ma famille que j’étais devenu chrétien. Le Seigneur m’a accordé la grâce d’avoir du zèle pour le témoignage. J’aimais parler du Seigneur à n’importe qui.
Quelques mois plus tard, j’ai témoigné publiquement de ma foi et de mon identification à la mort de Christ en allant dans les eaux du baptême, conformément à la Sainte Écriture de Marc 16, 16 et Romains 6, 4.5. Je ne savais pas encore qu’à cause de mon zèle pour le Seigneur et pour le témoignage, j’allais connaitre la persécution, les moqueries et les injures de tout genre (cf. Philippiens 1, 29), mais le Seigneur m’a toujours soutenu et il s’est montré fidèle.
Quelques années plus tard, le Seigneur a permis que je sois recruté au sein d’une ONG santé comme technicien de laboratoire. Dans ce centre de santé, j’ai aussitôt manifesté mon identité et mon appartenance au Seigneur suivi du témoignage pour son nom. Dieu a béni ce travail d’évangélisation et quelques personnes sont venues au Seigneur. Mais dans ce village le Seigneur m’a fait vivre une situation que je n’avais pas encore vécue : Souffrir parce que quelqu’un d’autre a cru.
En effet, parmi les personnes qui avaient cru au Seigneur se trouvait une sœur. Elle ne voulait pas que sa famille soit au courant de sa foi, elle avait honte, mais après sa conversion elle a décidé ne plus aller à l’église de ses parents. Elle restait carrément à la maison les dimanches.
Mais trois mois après sa conversion, Dieu l’a obligé à témoigner de sa foi non seulement devant sa famille, mais devant plus de 100 personnes. En effet son papa, (qui comme tout papa aime humainement parlant veiller sur la sécurité de ses fils et de ses petits-fils), a fait venir un grand marabout pour une séance de blindage contre les sorciers et les choses mystiques.
La scène s’est déroulée dans leur cour en pleine journée. Les enfants entraient à tour de rôle dans le cercle tracé à cet effet et subissaient les scarifications. Lorsque le tour de la sœur est arrivé, elle a déclaré : « Papa je ne peux plus faire ça, c’est une abomination devant Dieu ». Avant qu’elle ne finisse de parler, un homme est sorti par derrière et a crié à haute voix : « Papa, Papa, elle ne peut plus faire ces choses, car le type brun qui travaille à l’hôpital l’a mise dans sa secte ».
Son papa, furieux, a commencé à gronder. Le grand frère de la famille, un homme costaud, qui était arrivé ce même jour a décidé de me rencontrer après avoir été informé de la situation. Ainsi il s’est rendu à l’hôpital, mais cette première tentative a échoué, car il a refusé d’entrer dans mon bureau, et moi j’ai refusé de le rencontrer dehors. Il était 19h.
C’est ainsi qu’il m’a surpris le lendemain matin à 6h. Il m’a trouvé en train de faire les soins aux malades hospitalisés. Sans l’intervention de la grande sœur de la sœur convertie et surtout du Seigneur, il m’aurait découpé avec la machette qu’il avait entre les mains. Il était fou de rage, il voulait ma peau. Les gens sont sortis de gauche et de droite, l’hôpital était plein de monde, on l’a empêché de me toucher.
Les conversations allaient dans tous les sens. Les uns ont dit : « Il n’a rien fait », d’autres : « Il a mis les enfants des gens dans la secte, on n’a jamais entendu ce genre des choses-ci dans ce village » et d’autres encore : « Pourquoi ce n’est qu’à lui que tout ceci arrive ? ».
J’ai jugé bon d’informer quelques bien-aimés en Christ de ma situation. Quelques frères sont venus dans le village ce même jour pour causer avec les gens de la famille de la sœur, car ceux-ci tenaient des propos durs à mon endroit et voulaient ma peau. Mes chefs de l’hôpital se sont associés aux frères pour cette rencontre. Mes chefs disaient : « Nous ne pouvons pas accepter que quelque chose arrive à notre infirmier ».
Le soir donc, les frères et mes chefs se sont rendus au domicile des parents de la sœur dans le but de les calmer, de leur montrer que je ne suis pas un sectaire et de les mettre en garde contre leur abominable projet me concernant. Arrivés chez les parents, le papa a décidé de fermer la bouche tant je n’étais pas présent.
C’est ainsi que les frères m’ont fait appeler. Les causeries ont duré environ deux heures et se sont achevées en queue de poisson, car ils n’ont pas réussi à convaincre le père. Mes chefs ont jeté l’éponge et sont partis. Quinze minutes après, moi aussi je suis allé dans la voiture de l’un des frères.
À 19 heures, cinq hommes sont arrivés sur les lieux, et après avoir pris connaissance de ce qui s’était passé, ils m’ont fait sortir de force de la voiture. Ils m’ont saisi fortement et déclaré : « Tu as mis la fille de tel et tel, le fils de tel et tel dans ta secte, la fille de tel et tel est folle à Bafoussam, nous ne pouvons pas accepter cela, trop c’est trop… on doit t’attacher au marché et tu dois passer la nuit là-bas… Non ce n’est pas possible, j’ai une bouteille à gaz, on doit te bruler, déclare l’autre… c’est mieux, qu’on l’amène chez le chef du village, car lui seul est compétant pour de telles affaires… ».
Bref, les avis étaient partagés. À la fin, ils ont décidé unanimement de m’amener chez les parents de la sœur afin que ceux-ci décident de mon sort et jettent la première pierre sur moi, afin d’en finir avec moi. J’étais humilié et brisé. Je ne savais pas que cette décision était la volonté du Seigneur.
J’étais assis au milieu d’une grande foule. Les frères m’avaient rassuré : « Nous ne pouvons pas te laisser seul, frère ». De nouveau, les propos allaient dans tous les sens. À 20h30, il y a eu un long silence et un monsieur a crié au milieu de la foule : « Où est la fille en question, qu’elle vienne nous dire exactement ce qui s’est passé ? »
Il parlait comme ça de la sœur, j’étais très content de cette déclaration, car l’occasion était ainsi donnée à la sœur de confesser sa foi publiquement. La sœur est venue se tenir au milieu de la foule et elle a déclaré : « Ce monsieur n’a rien fait de mauvais, ni quelque chose qui mérite la mort. Il ne m’a pas mis dans une secte comme vous le dites. Il m’a juste annoncé l’Évangile, en me montrant par la Parole de Dieu que je suis une pauvre pécheresse perdue, digne de subir la colère de Dieu et que Dieu m’aimé jusqu’à donner son Fils unique pour le salut de mon âme. Jésus Christ est mort à la croix pour mes péchés. J’ai cru en Lui et je l’ai accepté comme Sauveur personnel. J’ai confessé mes péchés à Dieu et Il m’a pardonné. Je suis maintenant une enfant de Dieu. Vous êtes témoins de ma vie passée ici à la maison et au quartier, croyez aussi en Lui et vous serez sauvés ».
Après cette confession publique, j’étais très contente et j’ai dit au Seigneur : « Peu importe ce qui peut m’arriver maintenant, je suis prêt ». Après l’intervention de la sœur, les gars ont continué à crier : « On va te tuer, tu as mis au moins cinq personnes dans ta secte ». J’étais l’objet de toutes sortes d’injures et de moqueries.
Il faut noter que son costaud grand frère du matin n’était pas présent. À 23h, ce grand monsieur est arrivé, entrainant des applaudissements de la majorité. Quand je l’ai vu entrer, j’étais convaincu que j’étais en train de vivre mes derniers instants de vie sur la terre, vu que le matin, il n’avait pas réussi à me découper avec la machette à l’hôpital.
Mais dix minutes après son entrée en salle, il a plutôt réussi à calmer tout le monde par son autorité. La foule était contente parce que ce dernier avait le pouvoir et il était un personnage très influent. Avec une voix autoritaire, il a déclaré : « Du calme, du calme. J’ai beaucoup voyagé, j’ai été au Nigeria, au Ghana, j’ai vu les sectes et autres, etc… Quelle est votre profession ? Écrivez-moi vos numéros de téléphone et donnez-les-moi. Si quelque chose arrive à ma petite sœur, vous êtes responsable et je dois vous arrêter. Libérez le monsieur ! »
Surprise générale, personne n’a compris ce qui venait de se passer. On m’a ainsi libéré, il était 24h00. J’ai vu la main puissante du Seigneur sur moi. Il faut noter que certains bien-aimés qui étaient au courant de ma situation intercédaient pour moi. Le Seigneur m’a ainsi délivré comme il l’avait fait pour Pierre (cf. Actes 5,6). Les frères, avant de rentrer chez eux, ont fait escale chez moi, ensemble nous avons rendu grâces au Seigneur pour son amour, sa fidélité et pour cette grande délivrance. En 24 heures, l’Évangile a touché tout le village.
Le lendemain je suis allé au travail comme d’habitude, les gens venaient à l’hôpital ce jour-là par curiosité, pour voir si effectivement j’étais mort, car on leur avait fait croire qu’on m’avait tué la nuit. J’étais connu par tous dans le village. Les parents d’une autre sœur m’ont promis de me mettre en prison, face à toutes ces déclarations : prison pour certains, mort pour d’autres, j’ai dit aux auteurs que j’étais prêt.
Le président de l’ONG (le grand patron) après avoir été informé de la situation a aussitôt programmé son voyage pour Melong (là où je travaillais) et du coup, il a convoqué une réunion extraordinaire (de crise) :
Patron : « Jonas, j’ai été informé de tout ce qui s’est passé dans mon hôpital, et on m’a aussi dit que tu enfermes les gens dans une salle de l’hôpital pour prier sur eux ».
Jonas : « S’il vous plaît, Docteur, je n’ai jamais enfermé qui que ce soit pour prier, toutefois je lis ma Bible à mes heures de pause. Mais je n’ai jamais négligé un malade parce que j’ai lu la Bible. Je parle aussi de mon Jésus aux malades, et pour moi je trouve cela normal, Docteur ».
Patron : « Jonas, pourquoi ce n’est qu’aujourd’hui que tout ceci t’arrive ? Et même que sur toi seul ? Tu veux dire que tu es le seul enfant de Dieu dans le village ? »
Jonas : « Docteur, je ne sais pas ».
Patron : « Jonas, tu ne dois pas obliger les gens à entrer dans ton église ».
Jonas : « Docteur, je n’oblige personne, j’annonce juste l’Évangile, la bonne nouvelle, car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3,16.
Patron : « D’accord, Jonas ».
Par cette dernière déclaration, il a levé la séance. À ce moment, le centre était en train de traverser une période difficile, les recettes avaient baissé et le médecin voulait diminuer l’effectif ; plusieurs ont pensé que j’étais sur la liste. Le Seigneur m’a fait grâce et quelque temps plus tard, j’ai eu une promotion.
Leçons à retenir :
- Le Seigneur m’a brisé.
- Le Seigneur est fidèle.
- C’est une très bonne chose de souffrir pour le nom du Seigneur.
- Je n’ai pas peur de parler de Jésus Christ.
- La meilleure assurance pour la vie et pour l’éternité, c’est la foi en Jésus Christ.