Toi Suis Moi: Cliquez sur un titre pour lire
Es-tu sauvé ?
Tout ce journal s’occupe de l’avenir, de ton avenir ! Et pour savoir quel sera ton avenir, la question la plus importante de la vie se pose à toi : Es-tu sauvé ?
Ta joie ou ta souffrance pour toute l’éternité en dépend. Es-tu sûr que si tu meurs, tu iras au ciel ? La question n’est pas : Est-ce que tu vas à l’église le dimanche ?… mais plutôt : Es-tu sauvé ?… ni : Mènes-tu une bonne vie ?… mais plutôt : Es-tu sauvé ?
Aucun homme ne peut recevoir les bénédictions de Dieu, ni aller au ciel s’il n’est pas sauvé. Jésus Christ a dit à Nicodème :
- « Il vous faut être nés de nouveau. » Jean 3,7
Dieu nous donne dans sa Parole le seul vrai plan de salut. Ce plan est simple. Tu peux être sauvé dès aujourd’hui.
D’abord, tu dois reconnaître que tu es un pécheur :
- « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul. » Rom. 3,10
- « En effet, il n’y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Rom. 3,23,24
Tu n’as aucune chance d’être sauvé si tu ne reconnais pas que tu es un pécheur. Parce que tu es un pécheur, tu es condamné à mourir.
- « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Rom. 6,23
- « Le péché… produit la mort. » Jac. 1,15
Cela signifie la séparation d’avec Dieu, dans l’enfer, pour toujours. C’est terrible ! Oui, mais c’est vrai.
Pourtant, Dieu ne veut pas cela. C’est pour cela qu’il a donné son Fils unique, Jésus Christ, pour mourir. Il est mort pour toi.
- « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui. » 2 Cor. 5,21
- « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés nous vivions pour la justice ; par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. » 1 Pierre 2,24
Jésus devait mourir. Il fallait qu’il verse son sang.
- « Sans effusion de sang, il n’y a pas rémission. » Héb. 9,22
Nous ne pouvons pas comprendre comment notre péché a été transféré sur Jésus, mais Dieu dit dans sa Parole que c’est arrivé. C’est vrai. Dieu ne peut pas mentir. Le geôlier de Philippe a demandé à Paul :
- « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »
et Paul a répondu :
- « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » Actes 16,31
Crois simplement en Lui comme en celui qui a porté tes péchés, qui est mort à ta place, qui a été enseveli et qui est ressuscité pour ta justification. Prie-le maintenant.
- « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » Rom. 10,13
La première prière qu’un pécheur doit faire se trouve en Luc :
- « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! » Luc 18,13
Tu es un pécheur et tu es certainement désolé de l’être. Maintenant, où que tu sois, prie Dieu. Il n’est pas nécessaire de prier longuement, car Dieu attend que tu ailles à lui pour te sauver :
Oh, Dieu, je suis un pécheur. Je suis désolé, je veux changer d’avis ; aie pitié de moi et sauve-moi à cause de Jésus.
Et maintenant, prends-Le au mot.
- « Quiconque (donc toi aussi !) invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Rom. 10,13
Chacun… sera sauvé – ce n’est pas une éventualité, mais une réalité. Tu seras sauvé si tu invoques le nom de Jésus. Prends Dieu au mot.
Crois … et tu seras sauvé. Aucune église, aucune bonne œuvre, personne d’autre que Jésus seul ne peut te sauver.
Le plan du salut est simple : Tu es un pécheur, et parce que tu es un pécheur, tu dois souffrir éternellement en enfer – ou tu crois en Jésus qui est mort à ta place, qui a été enterré et qui est ressuscité et demandes-lui pardon. Prie simplement Dieu, reconnais que tu es un pécheur et demande-lui d’avoir pitié de toi et de te sauver à cause de Jésus.
Tu peux dire : « Cela ne peut pas être tout ce que je dois faire pour être sauvé ». Mais oui, c’est tout, absolument tout. C’est le plan biblique. Crois-le et prends cette décision aujourd’hui. C’est le moment – c’est le jour du salut !
- « Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici c’est maintenant le jour du salut. » 2 Cor. 6,2
- Ne te glorifie pas du jour de demain, car tu ne sais pas ce qu’un jour enfantera. » Prov. 27,1
Si ce n’est pas clair pour toi, lis et relis cet article jusqu’à ce que tu le comprennes. Ne mets pas le journal de côté avant que tu comprennes ce qu’il faut faire. Ton âme a plus de valeur que le monde entier.
- « En effet, quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ; ou que donnera un homme en échange de son âme ? » Marc 8,36,37
Assure-toi d’être sauvé.
Tu as besoin du salut plus que de toute autre chose.
Si tu perds ton âme, tu n’iras pas au paradis et tu perdras tout.
Que Dieu t’aide à être sauvé aujourd’hui.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3,16
Le meilleur est à venir !
Le temps de la grâce
Nous vivons aujourd’hui encore dans le temps de la grâce. L’expression « temps de la grâce » désigne la période pendant laquelle l’Évangile du salut est annoncé et où tous ceux qui croient au Seigneur Jésus sont sauvés.
Ceux qui croient ont une grande espérance. Ils attendent des événements qui se produiront avec une certitude absolue, car cette espérance chrétienne se fonde sur les déclarations de Dieu qui ne peut mentir. Elle concerne ce qui vient après la vie terrestre, des choses célestes et éternelles.
Dieu lui-même veut nous remplir dès maintenant de toute joie et de toute paix en regardant vers l’avant, vers ce qui nous attend au ciel.
Que signifie cette perspective pour nous ? Quel est le prochain événement que nous attendons en tant que croyants ? Aucun doute : C’est l’enlèvement !
Pour ceux qui mènent encore leur vie sans Dieu, il est aussi extrêmement important de connaître l’avenir. Car au moment de l’enlèvement, les chemins de ceux qui croient au Seigneur Jésus et de ceux qui ne croient pas se séparent. Pour ce deuxième groupe, il n’y aura alors plus de possibilité de se convertir. En d’autres termes, si le Seigneur Jésus revient pour prendre ceux qui croient en lui et que tu n’es pas encore converti, tu seras perdu pour toujours. Si tu fais partie de ce groupe, lis aussi attentivement cet article. Et ensuite, demande-toi où tu veux passer l’éternité.
L’enlèvement
Par l’expression « enlèvement », nous comprenons l’événement selon lequel le Seigneur Jésus viendra et enlèvera de cette terre tous ceux qui croient en Lui pour les emmener au ciel. C’est la fin du temps de la grâce.
Le grand désir du Seigneur Jésus, exprimé par la prière : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » (Jean 17,24), doit se réaliser. Est-ce aussi ton plus grand désir de voir enfin celui en qui tu as cru ? Ou bien nos cœurs sont-ils tellement refroidis que nous considérions son retour comme un événement parmi tant d’autres dans notre planification personnelle de l’avenir ?
Puisque nous, les humains, aimons tant planifier, il est certainement intéressant de savoir quand l’enlèvement aura lieu. Or, nous ne trouvons dans la Bible aucune date mentionnée pour cet événement. Le Seigneur lui-même dit en Actes 1,7 : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les saisons que le Père a réservé à sa propre autorité. »
Et ce n’est pas sans raison, car la connaissance d’un moment précis ne nous conduirait-elle pas à la négligence, car nous pourrions penser pouvoir tout arranger juste avant sa venue ? Ah, si le Seigneur ne vient qu’à ce moment-là, nous pourrions encore faire ceci ou cela avant (peut-être même sans Lui !). Franchement, ces pensées nous sont-elles étrangères ? Mais le Seigneur veut susciter en nous une attente qui nous stimule à le rechercher chaque jour. Ce matin, as-tu déjà pensé : « Viendra-t-il aujourd’hui ? ». Il a dit : « Je viens bientôt ! » (Apoc. 22,7,20), c’est-à-dire qu’il vient très certainement ‑ mais le moment précis reste ouvert. Il se peut donc que nous sortions de la maison ce matin comme d’habitude ‑ et que nous ne revenions pas. Tout à coup, notre place dans la voiture, à l’école, au travail, sera vide. Nous aurons quitté la terre pour être avec notre Seigneur. Sommes-nous prêts ?
Il est certain que l’enlèvement aura lieu avant le début des temps de jugements. En Apocalypse 3, le Seigneur assure les croyants de Philadelphie qu’Il les gardera « de l’heure de l’épreuve » (v.10). L’enlèvement et les événements qui s’y dérouleront nous sont toutefois rapportés de manière plus détaillée (1 Cor. 15 ; 1 Thess. 4). Tout d’abord, nous voyons que le Seigneur viendra personnellement « chercher » les siens. Il ne viendra toutefois pas sur la terre, mais la rencontre aura lieu en l’air, c’est-à-dire dans l’atmosphère qui entoure la terre (1 Thess. 4,17). C’est d’ailleurs la zone de pouvoir de Satan (Éph. 2,2). Quel triomphe !
De plus, nous trouvons différents signaux qui annonceront l’enlèvement (1 Thess. 4,16). La Bible nous parle « du cri de commandement », de « la voix d’archange » et de « la trompette de Dieu ». La dernière image sort du domaine militaire. Après le signal pour « lever le camp » et « se préparer », le dernier signal a été donné : « En avant ». C’est parti, la « troupe » de tous les croyants se met en mouvement ‑ attirée par la puissance inimaginable du Seigneur ‑ en direction du ciel. Vas-tu faire partie de ce mouvement ?
Il reste à savoir ce qui se passera entre le moment où les signaux retentissent et l’enlèvement proprement dit. Tout d’abord, les croyants endormis (aussi bien de l’Ancien que du Nouveau Testament) ressusciteront et recevront un « corps de gloire ». Il s’agit de la « résurrection d’entre les morts » (Phil. 3,11) : En fait, certains ressusciteront (les croyants), d’autres non (les non-croyants). Les croyants vivant sur la terre à ce moment-là seront transformés, de sorte qu’ils recevront eux aussi ce « corps de gloire » (1 Cor. 15,52-53). Ce corps sera extérieurement en relation avec le corps précédent au point que nous nous reconnaîtrons les uns les autres (Luc 16,23-31) ‑ même si nous ne nous sommes jamais vus sur terre. Les caractéristique et la personnalité de l’individu subsisteront toujours (cf. Luc 9,28-36 ; 13,28). Cependant, le corps sera « sans sang ». C’est un « corps spirituel » (1 Cor. 15,44). Ainsi, il n’est plus soumis aux lois de la nature, de l’espace et du temps (cf. Jean 20,19 ; Luc 24,31). Ce corps de gloire permettra aux croyants d’entrer dans le ciel, dans la présence de Dieu, dans la maison du Père.
La maison du Père
Plus encore que pour l’enlèvement, nous arrivons ici à des choses difficiles à décrire avec des mots et absolument impossibles à saisir avec notre intelligence. La maison du Père est le lieu où Dieu ‑ le Père, le Fils et le Saint-Esprit ‑ réside depuis l’éternité. Elle est caractérisée par la gloire de Dieu et se trouve en dehors de la création. Nous ne devrions pas penser ici à un lieu géographique précis, mais plutôt à une zone dans l’atmosphère, marquée par la présence de Dieu.
Jean 14 parle de cette maison du Père. Le Seigneur Jésus fait lui-même allusion aux « nombreuses demeures » dans la maison de son Père (Jean 14,2). Il ira préparer une « place » pour les disciples (et donc pour nous aussi) dans ces demeures. Chaque racheté y aura sa place personnelle, préparée par le Seigneur Jésus, qui y sera entré en tant qu’homme glorifié. Il se porte lui-même garant du fait que nous y serons accueillis (Héb. 6,20). La condition pour pouvoir y entrer en tant qu’être humain est la possession de la nature divine (2 Pierre 1,4). Nous serons semblables à Christ, nous Le verrons tel qu’Il est (1 Jean 3,2). Le désir et la volonté du Seigneur Jésus que les siens soient avec Lui et voient Sa gloire seront alors accomplis (Jean 17,24). Nous serons avec Lui pour toujours – quel bonheur.
Aujourd’hui, nous avons souvent du mal à nous concentrer sur Lui pendant le temps de méditation personnelle ou les réunions. Mais au ciel, plus rien ne nous distraira. Nous admirerons notre Sauveur sans être dérangés, car alors Christ sera « tout et en tous » (Col. 3,11). Bien sûr, les nombreuses choses qui nous ont fait souffrir ici sur terre ne seront plus là, et nous pouvons déjà nous en réjouir de tout cœur. Ce fait dépasse notre capacité d’imagination. Plus de maladie, plus de tristesse, plus de solitude, plus de chômage, plus de mort… Est-ce imaginable ?
Mais tout cela passera au second plan lorsque nous verrons l’Homme qui, sur la croix, a supporté le jugement de Dieu pour nos fautes. Celui qui, par son œuvre, a rendu possible tout ce que nous vivrons et tout ce dont nous jouirons éternellement. Des millions de rachetés tourneront leurs yeux vers Lui et s’écrieront ensemble : « Digne est l’Agneau qui a été immolé de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force et honneur, et gloire et bénédiction » (Apoc. 5,12). Quel avenir merveilleux !
La grande tribulation
Tandis que les rachetés sont dans la maison du Père, le temps du jugement aura lieu sur la terre. Après l’enlèvement des saints, vraisemblablement après un intervalle, une période de tribulations de sept ans suivra.
Ce sera un temps terrible, avec des jugements décrits dans la Bible tels qu’il n’y en a jamais eu sur la terre : Jérémie parle déjà d’un temps tel qu’il n’y en a point de semblable, un temps de détresse (30,7). Daniel le confirme : « Et ce sera un temps de détresse tel, qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-là » (Dan. 12,1), et le Seigneur en parle en Matthieu 24,21 et Marc 13,19.
La Bible enseigne que toute la terre est concernée par cette grande tribulation, y compris le peuple d’Israël, mais pas les chrétiens qui composent l’Église, car ils seront déjà au ciel. Apocalypse 3,10 qui s’adresse à l’Église (de Philadelphie) déclare que les fidèles seront gardés de l’heure de l’épreuve qui vient sur la terre habitée tout entière.
À la fin de cette période, le Seigneur Jésus viendra du ciel sur la terre avec les siens. Il est probable que deux autres événements particuliers auront lieu peu avant cette venue du ciel : Chaque racheté sera manifesté devant le tribunal du Christ, et ensuite, les noces de l’Agneau prendront place.
Le tribunal du Christ
Le tribunal du Christ est décrit plus en détail en Romains 14 et 2 Corinthiens 5. Contrairement aux procès terrestres, il ne s’agit en aucun cas de condamnation des croyants. Aucun de ceux qui croient ne vient en jugement (Jean 5,24). Mais la vie de chaque racheté sera révélée et passée en revue. Chaque question ouverte, chaque « Pourquoi ? » y trouvera sa réponse. Peut-être peut-on comparer cela à un tapis : D’en bas, un seul enchevêtrement de fils, mais d’en haut, un beau motif qui a du sens. Notre « tapis de vie » sera déployé devant le tribunal et nous comprendrons tous les chemins et les « détours » de notre vie. Nous serons émerveillés et profondément reconnaissants.
Nous comprendrons aussi parfaitement ce qu’est le péché ‑ et ce qu’est la grâce. Nous regarderons tout avec Ses yeux, selon la norme divine, et nous nous rallierons sans réserve à son jugement. L’accord absolu avec le Seigneur Jésus en sera la conséquence ‑ et c’est la condition préalable aux noces de l’Agneau. « L’épouse s’est préparée », les noces peuvent commencer (Apoc. 19,7).
Nous n’avons donc pas à craindre le tribunal de Christ. Mais pourtant, le fait que notre vie soit révélée doit avoir une grande influence sur notre façon de vivre actuelle. Tout ce que nous disons, pensons et faisons sera révélé un jour. De ce point de vue, le tribunal est une chose sérieuse, mais aussi stimulante.
Les noces de l’Agneau
En Apocalypse 19, où les noces de l’Agneau sont décrites, nous trouvons également l’épouse de l’Agneau. Le moment est venu où il apparaît clairement que l’Assemblée (tous les croyants depuis la Pentecôte jusqu’à l’enlèvement) occupe une place particulière parmi les croyants de toutes les époques. Elle est l’épouse, alors que les croyants de l’Ancien Testament sont les invités, les « amis de l’époux » (cf. Jean 3,29). Ceux-ci sont également bienheureux (Apoc. 19,9).
La Parole de Dieu garde le silence sur les sentiments de l’épouse (hormis des allusions au Psaume 45 et dans le Cantique des cantiques). Il n’est pas possible de décrire ses sentiments en termes humains. Ce qui se passera en ces instants entre le Seigneur et son épouse reste aujourd’hui caché à nos yeux. L’épouse se tient devant Lui, sans « tache ni ride, sainte et irréprochable » (Éph. 5,27). La communion est intime, éternellement inaltérée.
Encore une remarque sur le vêtement de l’épouse. D’une part, nous lisons qu’il lui est donné, d’autre part, qu’il est constitué des actes justes des saints (Apoc. 19,8). Chacun d’entre nous travaille déjà aujourd’hui à la confection de cette robe. Ce qui est aujourd’hui dans notre vie à la gloire du Seigneur Jésus fera à l’avenir partie intégrante de ce vêtement. Et pourtant, il est dit qu’ « il lui a été donné ». Ce sont en fin de compte les « bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance » (Éph. 2,10). Tout est immérité et dû à Sa grâce merveilleuse et illimitée.
L’apparition de Christ
Lorsque Jésus Christ est venu sur terre il y a environ 2000 ans, en tant qu’homme bon et humble et comme Sauveur, il a été rejeté et crucifié. Mais il viendra une deuxième fois sur la terre, avec puissance et gloire, suivi d’une grande armée pour revendiquer sa domination sur toute la terre.
Cette apparition du Seigneur aura lieu directement après les noces de l’Agneau. Il reviendra en puissance, accompagné des anges et des croyants (2 Thess. 1,7,10, Apoc. 19,11-16). Ce sera le moment de gloire et de triomphe. Il sera reconnu universellement, « glorifié » et « admiré » (Phil. 2,10,11 ; 2 Thess. 1,10). Celui qui porta la couronne d’épines, portera à ce moment-là « beaucoup de diadèmes » (Apoc. 19,12), et le nom suivant sera inscrit sur lui : « ROI DES ROIS, ET SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apoc. 19,16). Bien que les chrétiens attendent l’enlèvement, ils aiment (attendent) son apparition (2 Tim. 4,8). D’un côté, ce sera le jour de manifestation pour eux, quand les résultats de l’œuvre de Christ seront visibles (Phil. 1,6,10 ; 4,1) et ils contribueront à la gloire et à l’admiration que Christ recevra (2 Thess. 1,10). D’un autre côté, ce sera le jour où leur Maître – celui qu’ils ont suivi quand il était rejeté – sera honoré et reconnu par tous. Ce sera le jour des récompenses (2 Tim. 4,8). Le jour de manifestation pour le « Roi des rois » DOIT être un jour de joie pour son Épouse.
Il reviendra sur la montagne des Oliviers (Zach. 14) d’où il était monté au ciel (Actes 1,11,12). C’est là qu’Il exécutera le jugement final des vivants (Apoc. 19,14). Satan sera lié pour 1000 ans et n’aura donc plus la possibilité de séduire les hommes. C’est alors que commencera le règne de paix de mille ans.
Le royaume de paix de mille ans
Israël et tous les autres peuples participeront au royaume millénaire et jouiront des bénédictions de la création libérée (És. 11,6-9 ; 65,17-25 ; Zach. 14,16-21). Les conséquences du péché ‑ à l’exception du serpent, des marais de la mer Morte et des hommes qui se rebellent publiquement durant cette période ‑ sont annulées, la malédiction a disparu. Tout genou fléchira devant le Seigneur Jésus, qui régnera alors en justice.
Bien que Satan ne puisse plus exercer son influence séductrice, les hommes conservent toutefois la « capacité » de pécher. La rébellion et le péché manifestes seront toutefois punis quotidiennement (Ps. 101,4-8). La Jérusalem terrestre sera alors le centre de la terre.
L’Assemblée, cependant, conservera son caractère céleste pour toujours. En Apocalypse 21,9-22,5, elle nous est montrée, représentée par la « ville sainte, Jérusalem, descendant du ciel, d’auprès de Dieu ». Elle vient avec le Christ pour régner avec Lui pendant 1000 ans (Apoc. 20,4). Sa place est et reste le ciel, tandis que son ministère consiste à administrer la terre avec le Seigneur. Chaque croyant y occupera une position différente, en fonction de sa fidélité dans la vie présente (Luc 19,15-27). C’est maintenant que la récompense personnelle du croyant devient visible. Ce ne sont pas les résultats extérieurs de son service antérieur, mais la fidélité, l’obéissance et le dévouement qui jouent un rôle décisif.
À la fin du règne millénaire, Satan aura encore une fois l’occasion de séduire les hommes pendant une courte période. En cela, il sera à nouveau très efficace. Il en arrivera au point où les nations entreront en guerre contre le Seigneur Jésus sous sa direction. Dans ce combat, Satan et tous ceux qu’il a séduit seront définitivement vaincus (Apoc. 20,7-9).
Le grand trône blanc
Après la fin du règne millénaire, le jugement des morts aura lieu devant le grand trône blanc. Tous ceux qui sont morts dans l’incrédulité y recevront leur châtiment éternel. Tous les incrédules doivent comparaître devant le grand trône blanc. Bien qu’ils soient ressuscités, ils sont appelés « morts » car c’est là leur état spirituel.
Ils seront tous condamnés et jetés dans l’étang de feu, et ce pour deux raisons :
D’une part, parce que leurs noms sont absents du livre de vie, car ils ne se sont jamais convertis à Dieu,
D’autre part, parce qu’ils ont commis de mauvaises œuvres.
L’intensité de leur châtiment sera proportionnelle aux mauvaises œuvres commises (Apoc. 20,12-25). L’étang de feu est un lieu terrible de punition et de tourment éternel. Jésus Christ lui-même est assis comme juge sur le grand trône blanc, car le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils (Jean 5,22).
Ensuite, les cieux et la terre disparaîtront avec un bruit énorme et seront brûlés (2 Pierre 3,10). Les choses anciennes auront disparu. Avec la création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre (Apoc. 21,1) commence un « état éternel » où « Dieu est tout en tous » (1 Cor. 15,28).
L’éternité
Il n’y aura aucun souvenir du péché et de ses conséquences, ni dans le ciel ni sur la terre. Tout sera en parfaite harmonie avec Dieu. Jean voit l’assemblée descendre du ciel dans l’image de la nouvelle Jérusalem. Elle est introduite sur la terre par les mots « Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes » (Apoc. 21,2-3). Il n’y a plus de peuples et de nations. Les « hommes » ‑ ce sont les personnes nées de nouveau de tous les siècles qui n’appartiennent pas à l’Assemblée. Tout sera rempli et marqué par la présence de Dieu.
« Ces paroles sont certaines et vraies. Puis il me dit : C’est fait » (Apoc. 21,5). Comme de nombreuses prophéties de la Bible se sont déjà réalisées, toutes les choses encore à venir s’accompliront ‑ sans aucun doute.
Conclusion
Les croyants auront un avenir glorieux qui peut commencer à n’importe quel moment et avant toutes choses. Ce sera inimaginable, merveilleux. La félicité éternelle. Le meilleur va venir !
Mais si tu refuses la grâce de Dieu et si tu ne crois pas au Seigneur Jésus Christ, ton avenir sera terrible. Une éternité dans l’étang de feu ‑ horrible, pleine de souffrances et de regrets sans fin.
Viens à Jésus, viens aujourd’hui !
L'épée de Damoclès
Le premier lieu dont il est question ici est la célèbre ville de Syracuse en Sicile. C’est là que le tyran grec Dionysios s’était construit un puissant château, environ 400 ans avant Jésus Christ. Et c’est de là qu’il dirigeait son vaste empire avec un pouvoir dictatorial et une grande rigueur.
L’écrivain latin Cicéron (106-43 av. J.C.) rapporte un événement intéressant de l’époque de Dionysios : « Un des subordonnés de Dionysios nommé Damoclès, vante exagérément le bonheur de son souverain. Il pense que lorsqu’on est un souverain tout-puissant, on peut vivre glorieusement et dans la joie. Et il proclame son opinion depuis longtemps et avec une grande liberté.
Un jour, Dionysios réagit pour lui donner une leçon : Il demande à Damoclès de s’asseoir sur son fauteuil à la table d’honneur. Les serviteurs lui servent les mets et les vins les plus raffinés. Mais lorsque Damoclès lève les yeux, il s’aperçoit avec horreur qu’une épée lourde et pointue est suspendue juste au-dessus de sa tête. Elle est attachée à un fil très mince et peut s’abattre sur lui à tout moment. »
Quel symbole pertinent du danger qui guette en permanence, même dans le bien-être et les plaisirs de la vie ! Il n’est donc pas étonnant que l’expression « épée de Damoclès » soit devenue proverbiale de l’Antiquité à nos jours.
On parle d’une épée de Damoclès lorsqu’un danger imminent nous guette.
Passons maintenant au deuxième lieu : Jérusalem. Cette ville avait son Seigneur et Sauveur dans ses murs. Il vivait au milieu d’elle, faisant le bien et guérissant les malades. Tous ses habitants avaient fait l’expérience de son amour, de sa bonté et de sa vérité. Mais ils étaient restés indifférents, si bien que Jésus Christ a pleuré sur la ville et s’est exclamé : « Si tu avais connu, toi aussi au moins en cette journée – la tienne – ce qui t’apporterait la paix ! » (Luc 19,42).
Combien le péché d’indifférence est répandu, auparavant comme aujourd’hui. Qui s’étonne que l’épée du jugement ait été suspendue au-dessus de la ville, comme si elle ne tenait qu’à un fil ? Et ceux qui connaissent l’histoire savent que peu de temps après, Jérusalem et son temple ont été détruits et qu’aucune pierre n’est restée debout.
L’épée de Damoclès pour Jérusalem était le jugement qui était annoncé bien avant, et qui est arrivé en l’an 70 après Jésus Christ.
Notre monde a rejeté Jésus Christ. Et depuis plus de 2000 ans, il continue à le rejeter. Aujourd’hui encore. L’indifférence, associée à la prospérité, à l’immoralité insolente et au mépris des commandements de Dieu, sont les tristes caractéristiques de notre époque. C’est pourquoi elle est mûre pour le jugement.
Et une épée de Damoclès est également suspendue au-dessus de nous qui vivons au 21è siècle. Et même plus d’une. De grandes catastrophes écologiques (1), des épidémies mondiales (2), une guerre (3) avec des armes nucléaires, biologiques ou chimiques ‑ tout cela peut s’abattre sur nous très rapidement et soudainement.
Ce texte a été écrit il y a plus de 20 ans. Et ces « catastrophes » sont devenues des réalités pour nous :
- Changement climatique
- Pandémie (=épidémie mondiale) de « Corona »
- Guerre Russie/Ukraine
Pour ceux qui ne sont pas encore sauvés par la foi en Jésus Christ, le retour du Seigneur et l’enlèvement de ceux qui ont cru en Lui sont aussi comme une « épée de Damoclès ». Cela peut se passer dans la seconde qui suit ! Et il sera trop tard pour eux.
Le Seigneur Jésus t’appelle personnellement : « Si tu avais connu, toi aussi au moins en cette journée – la tienne – ce qui t’apporterait la paix ! »
As-tu entendu ? C’est toi qui es visé ! Aujourd’hui, en ce jour qui t’appartient. Tu peux Lui faire entièrement confiance et te tourner vers Lui aujourd’hui dans une véritable repentance et dans la foi. Il te promet : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6,37). Fais maintenant le pas décisif de repentance. Tes péchés seront alors pardonnés et tu obtiendras la paix avec Dieu et la vie éternelle.
Extrait du livre « Anders als gedacht » avec l’aimable autorisation de l’auteur.
Le cri des enfants qui n’ont pas eu le droit de naitre
Selon une estimation de l’Organisation Mondiale de la Santé le nombre d’avortements dans le monde entier s’élève à 40.000.000 (quarante millions d’enfants) par an.
Si l’on réalise qu’une année comporte 31.536.000 secondes, cela signifie que chaque seconde, plus d’une vie est interrompue par l’intervention humaine !
Amas de cellules ou être vivant ?
Pour soulager la conscience de la future maman et pour ouvrir de plus en plus le chemin vers la légalisation de l’avortement, la science veut nous faire croire qu’au début de la grossesse, il s’agit plutôt d’un amas de cellules semblable à « une chose désordonnée » qui n’a pas la dignité ni la valeur d’un être vivant. Mais que dit Dieu ? Lui, le Créateur de chaque vie :
Après la fusion d’un ovule d’une femme avec un spermatozoïde d’un homme une nouvelle vie créée par Dieu commence immédiatement.
Déjà le roi David a exprimé ce miracle de la vie au Psaume 139,13-16 :
« Éternel ! Tu as possédé mes reins, tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.
Mes os ne t’ont point été cachés lorsque j’ai été fait dans le secret, façonné comme une broderie dans les lieux bas de la terre. Tes yeux ont vu ma substance informe et dans ton livre mes membres étaient tous écrits ; de jour en jour ils se formaient, lorsqu’il n’y en avait encore aucun. Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! Combien en est grande la somme !
À qui appartient la vie cachée dans le ventre de sa mère ?
Avec les slogans comme « Ton ventre t’appartient » et « Ton corps – Ton choix » on veut nous faire croire que la femme a le droit de décider si la vie est mise au monde où non.
En Colossiens 1,16 nous lisons que tout a été créé par Dieu et pour Dieu. Tous ceux qui tuent la vie dans le ventre maternel s’emparent d’une vie qui appartient à Dieu ! Une vie pour laquelle Dieu a un plan et un but !
Que se passe-t-il lorsque l’être humain sabote le travail de Dieu ?
Lorsque Caïn a tué son frère Abel, Dieu lui a dit : « La voix du sang de ton frère crie de la terre à moi » (Gen. 4,10). Dans la Bible, le sang est le symbole de la vie. Le cri de chaque être humain volontairement mis à mort monte vers Dieu. C’est une terrible offense envers Dieu, qui a des conséquences graves pour ton âme. Ce péché pèse sur ta conscience et te sépare de Dieu.
Dieu a mis dans le cœur de chaque femme l’amour maternel qui veut garder et prendre soin de la vie de son enfant. Une femme qui a avorté s’est débarrassée du corps de son enfant mais pas de ses sentiments maternels. Elle gardera des blessures émotionnelles jusqu’à la fin de sa vie. Elle ne va jamais oublier son enfant. Elle se souviendra de lui en observant les enfants qui ont le même âge que le sien aurait. Cela lui fera très mal d’écouter les premiers mots « papa, maman » d’un jeune enfant ou de voir des petits habits de bébé.
Je suis / elle est / trop pauvre ou trop jeune pour élever un enfant.
Voilà l’une des excuses les plus utilisées pour justifier sa décision. Mais ce sont les réflexions humaines de ceux qui ne connaissent pas Dieu. La Bible raconte l’histoire d’une maman chassée de la maison, sans abri, sans nourriture et sans eau, abandonné à elle-même (lis Genèse 21,14-21). Agar était plongée dans une profonde misère et complètement désespérée. Elle ne voyait plus aucune issue pour sauver la vie de son fils.
Quelle est l’attitude de Dieu vis-à-vis de cette misère ? Reste-il indifférent ? Non, il entend la voix de l’enfant et le sauve.
Aucune situation n’est trop difficile pour justifier l’avortement. Dieu est miséricordieux et prendra soin de la vie qui Lui appartient.
Je ne suis pas concerné… !
- disent les parents d’une lycéenne de 16 ans en l’encourageant à aller à l’hôpital pour enlever la grossesse.
- dit le jeune homme qui est à l’origine d’une grossesse de sa petite amie.
- dit la secrétaire du service du « planning familial » qui effectue l’avortement.
- dit l’infirmier qui conseille les femmes au sujet des différentes méthodes contraceptives, dont certaines évitent la nidation de l’œuf fécondé.
- dit le graphiste qui conçoit l’affiche de publicité de la « pilule du lendemain ».
- dit la personne qui demande, lors de la consultation médicale : Grossesse voulue ou non-voulue ? pour faire croire à la femme que c’est elle qui a le droit d’accepter ou de refuser l’enfant.
Dieu dit : « Malheur à ceux qui mettent l’amer pour le doux, et le doux pour l’amer » Ésaïe 5,20c
Et si j’ai avorté, que faire avec mes sentiments de culpabilité ?
Va vers Jésus qui a dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos … et vous trouverez le repos de vos âmes ». Matthieu 11,28-29
Jésus Christ, le Fils de Dieu qui est devenu homme, est le seul qui peut te libérer de tes sentiments de culpabilité. Il est mort sur la croix pour tes péchés, y compris celui de l’avortement. Il attend que tu viennes à Lui avec ton cœur brisé et chargé, et que tu lui parles de tout. Il veut te pardonner et faire de toi une joyeuse enfant de Dieu.
N’hésite pas à venir à Lui aujourd’hui.
DES MENSONGES COURANTS – ET LA VERITÉ
- Je peux gagner la faveur de Dieu
Beaucoup de gens pensent qu’ils peuvent faire quelque chose pour plaire à Dieu ou pour gagner une place au ciel. Combien de « bonnes œuvres » sont faites avec l’idée que par elles, on peut s’attirer la faveur divineAussi parmi les enfants de Dieu cette pensée existe. Même si on ne le dit pas ouvertement il y a souvent la pensée cachée : « Avec ce comportement ou cette action, Dieu m’aime plus ou Dieu me voit d’un œil plus favorable que mon voisin chrétien qui ne fait pas des efforts comme moi ».
La vérité est que personne ne peut gagner la faveur de Dieu. La seule chose que chaque homme mérite, c’est l’enfer à cause de ses péchés. Aucune bonne œuvre ne peut sauver l’homme pécheur.
Mais la bonne nouvelle est que Dieu offre gratuitement le salut à quiconque croit en son Fils Jésus. La grâce de Dieu ne s’achète ni ne se gagne, elle est un cadeau.
Un enfant de Dieu doit toujours réaliser que tout lui est donné par pure grâce à cause de l’œuvre de Jésus sur la croix. Dieu voit le racheté en Christ. Il n’a donc rien pour se vanter et il ne peut pas améliorer sa position devant Dieu par ses efforts. L’amour de Dieu est inconditionnel. Cela rend humble et reconnaissant.
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés…non pas sur la base des œuvres. » Éph. 2,8
- Je peux faire du mal sans subir de conséquences
Tu crois que la lecture malsaine ou les films mondains avec des scènes immorales ne dirigent pas tes pensées, tes paroles et tes actes sur un chemin de péché.
Tu crois que les entretiens amicaux avec ton (ta) collègue ne préparent pas le champ à l’infidélité
Par ce mensonge, le diable a déjà réussi à faire tomber Ève au jardin d’Eden. Jusqu’à nos jours, il veut te faire croire que la décision que tu prends aujourd’hui n’aura pas de conséquences demain, et que tu peux jouer avec le feu sans te brûler.
Le péché est dangereux et mortel. Il te rend malheureux et malade. Tu vas toujours récolter ce que tu as semé.
« Ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. » Gal. 6,7
Le plaisir du péché est de courte durée, mais ensuite le prix à payer est très élevé. Le diable est menteur et ne veut pas que tu croies à la vérité.
- Ce n’est pas de ma faute
Qui n’a jamais dit ou entendu cette phrase ? Au lieu de prendre la responsabilité de ma faute, je cherche une excuse comme : « C’est le diable qui m’a tenté », « Ce sont mes parents qui m’ont poussé », « C’est le prof qui ne sait pas expliquer », « C’est mon camarade qui a commencé la bagarre », « J’ai volé, car j’avais faim »… En trouvant une explication pour mon péché, je pense être moins coupable.
Ce mensonge existe depuis les premiers hommes. Ève s’est justifiée en disant : « C’est le serpent qui m’a trompé ». Et Adam a répliqué : « C’est la femme qui m’a donné à manger ».
La vérité est que chaque homme est responsable de ses actes, indépendamment de sa situation financière, sociale, culturelle ou familiale.
La Bible dit clairement que chacun sera jugé selon ses actes :
« Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal. » 2 Cor. 5,10
- Je n’ai pas le temps de lire la Bible et de prier chaque jour
Ce mensonge veut te faire croire que tu peux vivre et servir Dieu indépendamment de LUI. Quelle folie de penser que ta propre force et ta sagesse suffisent pour réussir ta journée, pour prendre de bonnes décisions et pour affronter tous les défis de la vie.
C’est de l’orgueil de penser que tu peux réussir ta vie sans te ressourcer chaque jour auprès de Dieu. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il donne la grâce aux humbles. » Jacq. 4,6
Si, au début de la journée, tu confesses humblement à Dieu que seul tu n’y arrives pas et que tu as besoin de son aide, de sa direction et de sa protection, tu peux compter sur son secours et sa grâce tout au long de la journée.
- C’est Dieu qui est responsable de résoudre mes problèmes !
Si Dieu n’exauce pas mes prières, je suis déçu. S’Il ne répond pas favorablement à mes désirs, je me sens abandonné de Dieu. Ces fausses pensées par rapport à Dieu vont remplir ton cœur d’amertume et de colère et tu seras de plus en plus malheureux.
Aucun passage de la Bible ne dit que ceux qui suivent Dieu fidèlement n’ont plus de problèmes. Mais la Bible dit : « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu. » Romains 8,28. Toutes choses, y compris tes problèmes.
Dieu ne reste pas indifférent en ce qui concerne tes difficultés. IL y sympathise et veut t’aider. Son plan est au-dessus de tes pensées et de tes solutions. IL agit en vue de l’éternité.
- J’ai besoin d’un époux pour être heureuse
Il est vrai que le mariage est un cadeau de Dieu et peut être une vraie source de bonheur s’il est vécu selon les pensées de Dieu. Pour la plupart des femmes, Dieu a prévu le mariage. Le diable détourne la vérité au sujet du mariage en faisant croire aux femmes que le but du mariage est leur propre bonheur et leur épanouissement personnel. Par conséquent, il leur fait croire qu’elles ne seront jamais heureuses sans avoir un mari qui les aime et les chérit.
La vérité est que le but principal du mariage n’est pas mon propre bonheur, mais d’honorer Dieu et de combler les besoins de l’autre.
Une femme qui exige de son mari de la rendre heureuse en satisfaisant toutes ses attentes sera amèrement déçue. Aucun homme ne peut te combler à 100%. Ce n’est que Dieu qui connait ton cœur et peut te remplir d’une joie profonde et constante. Le bonheur vrai et profond ne se trouve pas dans une relation humaine mais en Christ. « Réjouissez-vous dans le Seigneur. » Phil. 4,4.
- Ce que mon épouse ne sait pas ne lui fait pas de mal
Chaque mari connait ce « recoin de secrets personnels » qu’il ne veut pas partager avec son épouse. « Je ne veux pas l’inquiéter » est l’excuse du mari faisant semblant de se soucier du bien-être de son épouse.
La Bible dit que l’épouse est l’aide de son mari. « Et Dieu dit : Je lui ferai une aide qui lui corresponde. » Gen. 1,18. Comment peut-elle l’aider si celui-ci ne partage pas ses véritables problèmes avec elle ? Problèmes qui sont souvent un péché comme p.ex. les dettes, le commerce frauduleux, les compagnies douteuses, la pornographie, le flirt, l’adultère.
Selon Dieu, le couple est une seule chair. Sache que toutes ces choses douteuses que tu ne confesses pas à Dieu et à ta femme vont détruire votre intimité, votre amour et votre joie conjugale. Et tôt ou tard, ce sera révélé et causera la catastrophe. Lis Luc 12,2-3.
- Une carrière professionnelle est plus importante et plus satisfaisante que de travailler comme femme au foyer
La société et les médias veulent faire croire qu’une femme sera plus heureuse et épanouie si elle poursuit une carrière professionnelle au lieu d’être une femme au foyer. On l’encourage à quitter sa « prison » pour devenir indépendante, libre, considérée et développée. Celle qui est femme au foyer est qualifiée de paresseuse et de démodée.
Dieu a créé la femme comme une aide qui correspond à l’homme (Genèse 2,18). C’est elle qui met au monde les bébés et qui les nourrit. Dieu veut que son champ d’action soit premièrement sa propre maison. « Que les femmes âgées …instruisent les jeunes femmes à aimer leur mari, à aimer leurs enfants, à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leur propre mari, pour que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée. » Tite 2,3-5.
Dieu a donné à la femme un sens de beauté et de créativité au point qu’elle peut transformer sa maison en un nid douillet où son époux et ses enfants se sentent à l’aise. Elle est le « cœur » de son foyer.
Si elle prend au sérieux cette vocation noble d’élever la génération de demain et de soutenir son mari, elle a le travail le plus varié et le plus intéressant qu’elle peut trouver.
- L’argent que le mari gagne appartient au mari
Si dans un couple où la femme reste la maison pour s’occuper des enfants, le mari travaille dehors et gagne de l’argent, le monde veut lui faire croire que cet argent lui appartient. Le monde lui souffle que c’est à lui de tout gérer, et qu’il fait une faveur à sa femme s’il lui donne quelque chose. Il y a même des maris qui ne montrent pas à leur femme le montant de leur salaire ou de l’argent qu’ils gagnent. Il y en a d’autres qui font comprendre à leur femme que c’est sa responsabilité de gagner l’argent pour les besoins de la maison.
La vérité est que, selon la Bible, l’époux et l’épouse sont devenus une seule chair. « L’homme s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Gen. 2,24. La gestion des biens et de l’argent doit être commune (comme d’ailleurs le mari l’a probablement déclaré à haute voix devant le maire et beaucoup de témoins lors de son mariage).
L’argent appartient donc aux deux, et le mari qui comprend ce que signifie aimer sa femme comme son propre corps, va s’occuper avec joie des besoins de la famille. Bien sûr que l’épouse doit se montrer responsable et ne pas gaspiller l’argent, mais souvent la femme est la meilleure gestionnaire des deux.
- La pauvreté est une punition de Dieu.
De nos jours, on peut de plus en plus entendre que Dieu bénit le croyant fidèle par les richesses matérielles, comme au temps de l’Ancien Testament. La pauvreté est donc une punition divine ou la conséquence d’un manque de consécration ou de foi.
Au temps du Nouveau Testament, les bénédictions ne sont plus premièrement matérielles. « Le riche et le pauvre se rencontrent : L’Éternel les a tous faits. » Prov. 22,2. Les deux naissent nus et les deux quittent le monde de la même manière. Le riche ne peut rien emporter. Lis l’histoire de Luc 16,19-31 pour comprendre ce qui est le plus important.
Dieu regarde au cœur (1 Sam. 16,7). La sagesse, la vérité, l’humilité et la bonté sont les attitudes importantes pour Lui.
- Plus d’argent è plus de gaité è plus de satisfaction
Qui n’a jamais rêvé de vouloir gagner beaucoup d’argent ? Dans le monde on pense que l’argent rend heureux et apporte la satisfaction. Parmi les chrétiens, on risque d’emballer la course à l’argent d’un « manteau spirituel » en disant : « Je veux une grande maison pour loger les frères. Je travaille beaucoup pour donner plus aux pauvres ».
Regardons l’homme le plus riche du monde : Le roi Salomon. Il avait tout ce que le cœur de l’homme peut désirer. Lui-même témoigne : « Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie, car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail. » Eccl. 2,10. On pourrait penser que Salomon était l’homme le plus heureux et le plus satisfait à la fin de sa vie. Mais quel est le résumé de sa vie ? Il dit : « Vanité des vanités ! Tout est vanité. »
Aucune chose matérielle ne peut satisfaire ton esprit et ton âme. Ce n’est que Dieu qui peut étancher ta soif intérieure et te donner le repos de ton âme (Matth. 11,28).
Décide-toi ! Veux-tu continuer à poursuivre le vent et courir le risque de te tenir un jour avec des mains vides devant ton Dieu, parce que tu as négligé d’amasser les trésors d’une valeur éternelle ?
- La grâce de Dieu est pour chacun et couvre tout
Il y a des personnes qui s’appellent chrétiennes et qui vivent comme si la grâce de Dieu tolère toute sorte de mal. Si quelqu’un les aborde quant au péché qui se manifeste dans leur vie, il est taxé comme juge qui veut se mettre à la place de Dieu ou comme un hypocrite qui prétend vivre sans péché.
Une attitude légère vis-à-vis du péché est le contraire de ce qui honore Dieu. La Bible est claire : « Que dirons-nous donc ? Allons-nous demeurer dans le péché afin que la grâce abonde ? – Absolument pas ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? » Rom. 6,1,2.
Après avoir commis adultère, le roi David reconnait au Psaume 51,17 que Dieu ne méprise pas un cœur brisé et humilié.
- Il n’y a pas de lien entre ma foi et mon activité professionnelle
Lorsqu’on observe certains chrétiens, on a l’impression qu’ils pensent (parfois peut-être inconsciemment) que la vie professionnelle et la vie de foi sont deux domaines indépendants l’un de l’autre. C’est comme s’ils changent d’identité en franchissant le seuil du lieu du travail. Ils s‘adaptent aux habitudes professionnelles des collègues incrédules qui sont contraires à la volonté de Dieu (injustice, corruption, mensonge, fraude, paresse, doléances …) et hors du cadre du travail, ils se soumettent aux ordres de Dieu.
Selon la Bible, la vie n’est pas séparée en divers domaines. Au contraire, le croyant est appelé à être le sel de la terre et une lumière dans ce monde (Matth. 5,13-14), et cela 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Tout ce qu’un croyant fait doit être à la gloire de Dieu, même les choses les plus naturelles comme manger et boire (1 Cor. 10,31).
Colossiens 3,17 dit : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus » (comme son représentant sur la terre).
- Mon ventre m’appartient
Ce slogan est largement répandu par ceux qui font promotion de l’avortement. Ils disent que chaque femme a le droit de décider si elle veut son bébé ou non. Ils disent que chaque femme a le droit d’avorter parce que son ventre lui appartient.
Ce slogan est un mensonge grave. C’est Dieu, qui a créé l’homme, qui est à l’origine de chaque nouvelle vie, et qui a le droit de décider qui vivra. Lis l’article dans ce journal : « Le cri des enfants qui n’ont pas eu le droit de naitre ».
Être humble comme Jésus
- Orgueil : Définition selon Wikipédia : L’orgueil est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle mais aux dépens de la considération due à autrui. C’est une absence d’humilité, le sentiment d’être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne. C’est l’attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu (intelligence, vertus, etc.).Modèle : Être humble comme Jésus
« Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave… il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort. » Phil. 2,5-8
Où trouver la vraie humilité pleinement manifestée, sinon dans la glorieuse personne du Seigneur Jésus ? Quel tableau Philippiens 2 nous donne de ce parfait modèle ! Cette épître nous parle de l’expérience chrétienne dans la puissance de l’Esprit : le moi complètement mis de côté, en étant non seulement persuadé que notre vieille nature est incapable de produire des fruits pour Dieu, mais en le réalisant pratiquement. Il faut souvent toute une vie pour l’apprendre. La vraie humilité ne consiste pas à penser du mal de soi-même, mais plutôt à ne pas penser du tout à soi.
Qu’avons-nous à faire ? À considérer Christ, descendu de la gloire même de Dieu jusqu’à la croix. Le Fils de Dieu, Dieu lui-même, le Créateur du monde, a pris une forme humaine pour venir ici-bas souffrir et mourir. Et c’est sous la forme d’un faible enfant couché dans une crèche que le Seigneur de gloire a fait son apparition dans ce monde. Tout au long de sa vie consacrée à Dieu, nous voyons dans chacun de ses pas l’humilité de Celui qui était le « fils du charpentier » (Matthieu 13,55), qui n’avait pas de lieu où reposer sa tête (8,20), qui fréquentait les publicains et les pécheurs (9,10-11), qui a lavé les pieds de ses disciples (Jean 13,1-11). Dans cette dernière occasion, il a manifesté tout spécialement l’attitude de Serviteur qui était la sienne (Luc 12,37). Devant ses juges et encore devant ses bourreaux, humble et soumis à la volonté de son Père, « il n’a pas ouvert sa bouche », il a été « amené comme un agneau à la boucherie » (Ésaïe 53,7).
« Tous, les uns à l’égard des autres, soyez revêtus d’humilité. » 1 Pierre 5,5
De nombreux caractères de la vie chrétienne découlent de l’humilité. Si notre amour pour nos frères n’est pas empreint d’humilité, il ne saurait être le véritable amour chrétien. Si l’amour de Christ est réellement dans mon cœur, je n’aurai pas de peine à estimer les autres supérieurs à moi-même : Voyant Christ en eux, je relèverai ce qu’il y a de bon et je serai gardé de les juger.
Pour réaliser le commandement du Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15,12), il n’y a pas d’autre chemin que celui de l’humilité. Et nous saurons pardonner ! Demeurant dans l’humilité, non seulement nous pardonnerons plus facilement, mais nous aurons beaucoup moins à pardonner, car trop de griefs, hélas ! viennent de notre amour-propre et de notre susceptibilité.
« Soyons revêtus d’humilité. » Que nous soyons jeunes ou âgés, la récompense est grande, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles » (1 Pierre 5,5). Rappelons-nous toujours que tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons, toute qualité, toute capacité est un don de Dieu, un libre don de sa grâce que Dieu nous a donné pour le servir.
Combien il est important que nos pensées, nos paroles et notre activité découlent toujours de notre communion personnelle avec le Seigneur, lui qui était humble de cœur.
L’opprobre du Christ ou les richesses du monde ?
- Après de longues recherches, Paul a trouvé une place de travail comme comptable dans une grande entreprise. Paul est croyant. Avec l’aide de Dieu, il désire l’honorer par sa vie. Un jour, son chef l’appelle et lui demande de modifier certains chiffres de la comptabilité. Paul ne comprend pas. A-t-il commis une erreur ? Il vérifie les opérations, mais ses calculs étaient corrects. Quand il en parle à son chef, celui-ci lui dit de ne pas réfléchir à de tels ordres. Il lui promet une participation au gain, et lui dit aussi que s’il n’accepte pas de le faire il perdra son emploi. Paul est bouleversé quand il comprend qu’on lui demande de fausser des chiffres pour soustraire de l’argent de la caisse. Que faire ?
- Cédrick souhaite ardemment réussir le concours de médecine. Il a durement travaillé, mais il sait aussi que pour la plupart des places c’est l’argent qui ouvre les portes. Peut-il participer à la corruption pour obtenir la place d’étude dont il rêve depuis son enfance ? Il veut servir le Seigneur comme médecin. Que faire ?
- Claudine est infirmière. Pas facile de trouver une place de travail. Enfin elle est acceptée dans un Centre de santé. Elle commence à y travailler avec joie. Mais très vite, elle est scandalisée. Elle constate que dans ce centre, son chef pratique l’avortement chez des femmes qui ne veulent pas de leur bébé. Comme chrétienne, elle sait que l’avortement est un meurtre, un péché grave. Que doit-elle faire ?
Moise vivait à la cour du Pharaon. Richesse, honneur et gloire étaient à sa disposition. Mais il a vu que le peuple de Dieu, dont il faisait partie, était affligé, pauvre et méprisé. Que devait-il faire ? Regardons son choix :
« Par la foi… Moïse choisit d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des délices du péché : Il estima l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte. » Hébreux 11,25,26
Moïse a fait le bon choix lorsqu’il a tourné le dos aux honneurs, aux richesses et aux plaisirs de la cour du Pharaon. Il a préféré être pauvre avec Dieu plutôt que riche et respecté sans Dieu.
Hébreux 11 nous montre le motif de son action : « Par la foi, Moïse a refusé… ». Par la foi, il a renoncé à toute la grandeur du monde et a choisi « l’opprobre du Christ » au lieu des richesses de l’Égypte. S’il avait été guidé par la sagesse du monde, il aurait pris une décision très différente. Être considéré comme le fils de la fille du Pharaon semblait bien meilleur et plus désirable que d’appartenir à une foule d’esclaves pauvres et méprisés. Mais par la foi, Moïse savait que les Israélites, pitoyables, opprimés et tourmentés, étaient le peuple de Dieu, et que Dieu les délivrerait sûrement et les conduirait vers la bonne terre qu’il leur avait promise.
Moïse a résolument pris le parti du peuple de Dieu. Et Dieu récompense toujours la fidélité et la détermination. Lorsque Moïse est devenu le chef du peuple de Dieu, il est entré dans une relation plus étroite avec Dieu qu’aucun autre homme de son époque : Dieu lui a parlé « face à face, comme un homme parle avec son ami » (Ex. 33,11).
Aujourd’hui encore, chaque jeune chrétien se retrouve régulièrement dans des situations où la fidélité et la détermination pour Christ demandent des sacrifices. On peut te faire des offres très avantageuses que tu ne peux pas accepter si tu veux suivre le Seigneur fidèlement.
Alors, souviens-toi de Moïse et prends résolument le parti du Seigneur, même si tu dois renoncer ou que cela te prive de quelque chose. Dieu te récompensera.
® Paul, Cédrick, Claudine et tous les lecteurs :
Par la foi, ayez le courage de dire « NON » à la tromperie et à la corruption, aux richesses du monde et au péché ! Mettez votre confiance en Dieu pour trouver une nouvelle place de travail ou pour vos études. Dieu est fidèle.
BILD WAAGE : Opprobre du Christ unten – Richesses oben
Pensées et comportement – qui les façonne ?
« Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit. » 2 Cor. 3,18
« Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence. » Romains 12,2
Lisa est déçue d’elle-même. Elle sait que souvent, ses réactions envers sa maman ne sont pas du tout gentilles. À l’école, elle est régulièrement impliquée dans des querelles avec ses camarades, et son comportement envers son frère laisse beaucoup à désirer.
Elle a déjà souvent pris de fermes résolutions pour changer son comportement, mais elle n’y arrive pas. Parfois, cela va mieux pendant un jour, mais le lendemain, c’est de nouveau la catastrophe. Lisa est une enfant de Dieu, et elle sait qu’elle déshonore son Seigneur. Que faire ? Comment peut-elle arriver à changer ses pensées et son comportement ?
Nos pensées et notre comportement sont façonnés par ce à quoi nous faisons face tous les jours – qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises choses. Ce que nous entendons, voyons ou pensons, influence notre comportement, même si nous ne le remarquons pas immédiatement. Cela s’applique aussi à la musique et aux films, ainsi qu’à de nombreux sites Web et médias sociaux, qui nous imprègnent de la façon de penser du monde. De la même manière, si nous lisons la Parole de Dieu, étudions les choses spirituelles et y réfléchissons, notre esprit est renouvelé et façonné de manière positive.
Nous pouvons comparer cela à l’apport alimentaire quotidien : Dieu a créé les humains comme des êtres dépendants, qui ne peuvent pas vivre sans nourriture. Si une personne mange mal ou ne mange rien du tout, elle devient faible ou malade. Cela s’applique à la fois au corps et à la vie spirituelle. Tout comme notre être physique a besoin de nourriture tous les jours, notre être intérieur doit également recevoir quotidiennement de la nourriture spirituelle. Combien vite nous oublions cela dans la vie de tous les jours !
Le Seigneur Jésus s’appelle lui-même le Pain de Vie et invite ses disciples à se nourrir de Lui (Jean 6,48-50). Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Comment fait-on cela ? Manger quelque chose, c’est l’intérioriser. Cela devient une partie de nous-mêmes. Pour « intérioriser » le Seigneur Jésus, nous devons nous occuper de Lui de manière très concrète, par exemple en étudiant Sa vie dans les Évangiles.
- Comment a-t-il agi dans les différentes situations de sa vie ?
- Qu’a-t-il dit et fait ?
- Comment s’est-il comporté ?
- Que pouvons-nous apprendre de Lui ?
Lorsque nous pensons à Lui de cette façon, nous nourrissons notre homme intérieur, et cela a des effets pratiques sur nos vies et nos pensées. Il devient la source, la motivation et le but de nos vies et la personne qui nous façonne.
Nous trouvons également de nombreuses gloires (= beautés) du Seigneur Jésus dans les épitres. On peut, par exemple, relever les différents noms (ou titres) qui lui sont donnés, et nous interroger sur leur signification.
Lorsque nous pensons à sa Personne, le Saint-Esprit fait quelque chose de merveilleux en nous : Il nous transforme à l’image du Fils de Dieu.
Que faisons-nous pendant notre temps libre ? Savons-nous nous occuper de la personne du Seigneur Jésus ? Est-ce que nous prions concrètement pour devenir plus semblable à Lui ?
Donnons alors des conseils à Lisa :
Revois le temps que tu passes sur ton téléphone et internet. Arrête de regarder des films et d’écouter de la musique mondaine. Prends le temps de lire ta Bible chaque jour. Cherche les passages qui parlent du Seigneur Jésus et médite sur Sa façon d’agir et de réagir quand les gens l’abordaient, et sur tout Son comportement. Dis au Seigneur que tu l’admires et que tu aimerais être comme Lui. Cela va changer tes pensées et ton comportement !
Une chute en chemin – évitable ??!!
« Or, à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez et de vous placer irréprochables devant sa gloire, dans l’allégresse – au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles ! Amen. » Jude 24,25
La grâce de notre Dieu est si grande qu’il ne nous a pas seulement donné le salut éternel, mais qu’il veut nous garder de toute chute sur le chemin vers le ciel. Et nous serons gardés si nous restons proches du Seigneur ! À LUI, notre Seigneur Jésus Christ, soit toute la gloire !
Que pour les sœurs ! Célibataire et précieuse pour le Seigneur
« Et quand venait le tour pour chaque jeune fille d’entrer auprès du roi Assuérus, après qu’il lui avait été fait pendant douze mois selon la règle établie pour les femmes (car c’est ainsi que se complétaient les jours de leur purification : six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aromates, et les parfums nécessaires à la purification des femmes : et ainsi la jeune fille entrait auprès du roi) tout ce qu’elle demandait lui était donné pour passer avec elle de la maison des femmes dans la maison du roi. » Esther 2,12-13
J’ai toujours été impressionnée de la préparation requise pour la future reine Esther avant qu’elle soit autorisée à paraître devant le roi Assuérus. Elle devait faire une cure de beauté de douze mois avant de rencontrer le roi. Un temps précieux pour soigner sa beauté et son caractère, pour investir dans son éducation et ses bonnes manières, et grandir en vertu.
On peut appliquer cette période de préparation d’Esther au temps précieux entre le moment où le désir naît dans le cœur d’une jeune femme de partager sa vie avec un homme et le jour de son mariage. Cette période me fait penser au temps de préparation d’Esther.
De nombreuses femmes pensent que ce temps de préparation n’est rien d’autre qu’un temps d’attente. Les femmes célibataires se voient comme sur un quai de gare alors que leur vie défile, ou sur un banc, vouées à regarder d’autres jouer la partie. Elles ne se rendent pas compte qu’elles gaspillent le temps le plus précieux de leur vie : Elles se privent d’une récompense et d’une grande joie, privent leur futur mari d’une femme plus vertueuse et empêchent Dieu d’avoir une servante qu’Il désire utiliser pour accomplir de grandes choses.
Tout comme Esther devait se préparer avant de pouvoir devenir reine d’un royaume tout entier, de même la femme doit se préparer avant de pouvoir répondre à l’un des appels les plus importants et les plus difficiles de la vie : Devenir épouse et mère.
Esther devait apprendre les habitudes du royaume auquel elle appartenait ainsi que les manières de la cour. Il lui fallait également répondre aux exigences intellectuelles, émotionnelles et spirituelles de sa position importante. Pour faire simple, Esther devait se transformer de jeune fille en reine avant de pouvoir en porter le titre et en remplir le rôle.
De la même manière, la chrétienne célibataire doit connaître les voies du Royaume des cieux avant de s’unir avec celui que Dieu prépare pour elle. Elle doit se préparer intellectuellement, émotionnellement et spirituellement, non par des rituels superficiels, mais par Dieu Lui-même, par l’étude de Sa Parole et par l’exemple d’autres femmes qui craignent Dieu et qui se sont préparées avant elle.
Le célibat n’est pas du temps perdu. C’est un temps que Dieu a choisi spécialement pour former la femme comme Il veut qu’elle soit et pour l’utiliser d’une manière qui ne sera plus possible une fois mariée. Le célibat est un temps durant lequel elle peut développer les vertus qui caractérisent une femme selon le cœur de Dieu. Elle pourra ainsi offrir plus qu’une belle apparence à son futur mari et au monde.
Souviens-toi que tu n’es pas la seule célibataire : Ton futur mari se trouve dans la même situation que toi. Ne serait-ce pas terrible si tu rencontrais enfin celui qui deviendra ton mari et que tu découvres qu’il a utilisé son célibat pour servir Dieu et pour se préparer à être un mari encore meilleur pour toi, alors que toi tu n’as pas utilisé ce temps pour servir le Seigneur ou que tu n’as pas profité de la formation que Dieu t’a donnée ? Ne serait-ce pas aussi terrible d’apprendre que ton mari a passé chaque jour de son célibat à prier pour tes besoins et le travail de Dieu dans ta vie et que toi tu n’as ni prié pour lui ni répondu à la grâce de Dieu qui t’a été donnée en réponse à ses prières ?
C’est magnifique lorsque Dieu bénit une femme en lui donnant un mari. Cet homme qui est « juste parfait » pour elle et qui a été soigneusement et délicatement créé par Dieu pour être uni et ne former qu’un seul être avec elle.
C’est une si grande joie pour une femme de regarder en arrière, de voir que Dieu l’a aidée à s’attendre à Lui et qu’Il a été fidèle pour bénir. C’est une joie encore supérieure pour elle de savoir que son temps de célibat a aussi été un temps pour rechercher Dieu et pour Lui être fidèle et fidèle à Son plan. Elle n’a pas souhaité un instant fuir cet état, mais a uniquement désiré avoir confiance en Dieu et s’est attendue à Sa grâce souveraine.
Être une chrétienne célibataire n’est pas une tragédie, même si c’est une fausse idée du monde qui s’infiltre dans la chrétienté. L’un des plus gros mensonges est de penser que quelque chose cloche chez toi si « tu n’as pas quelqu’un » ou que « tu ne cherches pas activement ». Un autre mensonge est qu’une femme devrait avoir des relations ici et là, comme si on cherchait un mari comme on cherche un article au supermarché. Un mensonge encore plus grand est qu’une femme célibataire devrait donner de son affection au hasard pour être « plus expérimentée et pour savoir quoi faire lorsqu’elle trouvera enfin l’homme de son choix ».
Ma chère sœur chrétienne, c’est un mensonge et un affront à Dieu de dire que l’expérience est le meilleur des enseignants. En réalité, Dieu est le meilleur enseignant ! Le monde dit : « Vis et apprends », alors que la Bible conseille : « Apprends et vis ». Tu n’as pas besoin d’être expérimentée, mais tu dois être prête à apprendre ce que Dieu dit et prête à Lui obéir. Tu ne devrais pas chercher l’homme de ton choix, tu devrais attendre l’homme que Dieu a choisi pour toi. Et lorsqu’il viendra, ce ne seront pas tes expériences passées qui feront réussir ton mariage, mais ton passé de chasteté, de pureté et de piété. Nous devrions détourner nos regards des habitudes et des voies de ce monde corrompu et lever nos yeux uniquement vers les choses que Dieu a placées sur le chemin qu’Il a préparé pour nous.
Dieu sait exactement de quoi tu as besoin et Il connaît les désirs de ton cœur mieux que toi-même. Dieu aime les surprises. Il ne veut pas que tu cherches un mari, Il aimerait l’amener à toi, et le fera probablement lorsque tu t’y attendras le moins. Si tu ne suis pas ce conseil, comme de nombreuses femmes avant toi, et que tu cherches toi-même un partenaire, tu trouveras peut-être quelqu’un, mais qui pourrait ne pas être celui qui te correspond.
En tant que femme, c’est dans notre nature de désirer la compagnie d’un homme. Cela vient de Dieu et c’est donc bon. Mais nous avons tort de penser que nous mourrons si ce besoin n’est pas satisfait. Avoir besoin d’un autre comme compagnon n’est pas aussi vital que sa prochaine respiration : Tu peux survivre sans compagnon, en tout cas jusqu’à ce que Dieu ait accompli Son œuvre parfaite en toi. Souviens-toi de ce verset des Écritures : « Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10,13).
J’ai compris qu’il y a deux raisons principales pour lesquelles une personne a « désespérément » besoin de quelqu’un d’autre. La première, c’est parce qu’elle ne connaît pas Dieu comme elle le devrait. Dieu n’est-Il pas le Dieu de toute consolation ? Christ n’est-Il pas le Seigneur exalté qui remplit tout en tous ? Pourquoi nous plaignons-nous donc de notre sentiment de vide et de solitude ? Dieu pourrait-Il prolonger notre temps de célibat pour que nous trouvions notre vie en Lui et pour que nous apprenions à être accomplies en Lui ? Si nous cherchons à nous marier parce que nous pensons qu’un mari remplira notre vie ou qu’il nous complètera d’une certaine manière, nous serons profondément déçues une fois mariée. Aucun homme, aussi proche du Seigneur soit-il, ne pourra prendre la place de Dieu dans notre vie. Penser d’une telle manière est de l’idolâtrie pure. Si nous ne sommes pas remplies de Dieu et accomplies en Christ maintenant, alors même le mariage le plus beau ne pourra pas combler le vide de notre cœur.
La deuxième raison du besoin désespéré de quelqu’un dans notre vie est l’égoïsme pur. Lorsque nous avons besoin de quelqu’un pour nous sentir aimée ou pour que nos sentiments de solitude se dissipent, alors nous voulons nous marier pour les mauvaises raisons. Le mariage ne devrait pas être considéré comme une occasion de combler nos besoins, mais pour satisfaire les besoins d’un autre. Si nous n’avons pas appris à amener nos besoins à Dieu, nous submergerons probablement notre mari avec nos propres besoins, tout en ignorant les siens.
J’ai connu des chrétiennes qui étaient toujours consumées par leurs propres besoins et qui se lamentaient constamment du fait que Dieu ne leur avait pas amené quelqu’un dans leur vie. Mais pourquoi Dieu devrait-Il confier un homme pieux à une femme si imbue d’elle-même et de ses besoins qu’elle n’a pas utilisé la liberté de son célibat pour servir Dieu et pour se préparer pour Ses plans ? Une telle femme aurait peu à offrir à un homme pieux !
Chère sœur, être célibataire devrait être vu comme un temps très spécial dont on jouit avec le secours de Dieu. On ne devrait pas le prendre juste comme une circonstance banale ou une malédiction à laquelle il faut échapper à tout prix. Le célibat est un temps pour apprendre de Dieu et de nous-mêmes, un temps pour découvrir ce que nous sommes en Christ et pour grandir dans la ressemblance de Christ. C’est un temps pour être zélée dans les bonnes œuvres et pour servir les autres. Être célibataire a son propre charme dont il faut profiter en son temps, parce qu’il passe et ne revient pas.
C’est très triste de voir une femme mariée qui regrette ce qu’elle aurait pu être et faire durant sa vie de célibataire. Elle a gâché ce temps pour se dépêcher de se marier sans prendre en compte le plan ou l’œuvre de Dieu.
Chaque saison de la vie a sa beauté et son charme. Ma prière pour chaque chrétienne célibataire est qu’elle puisse profiter de ce temps malgré les mensonges du monde. Qu’elle soit ambitieuse et qu’elle ne se contente pas de moins que la volonté parfaite de Dieu. Qu’elle puisse s’attendre patiemment à Dieu qui donne chaque don parfait et bon. Qu’elle puisse mettre ce temps à profit et laisser Dieu agir en elle pour la rendre aussi belle au dedans qu’au dehors, comme Esther.
Traduit de l’anglais, « Becoming Esther » de Caro & Paul Washer.
une mauvaise décision !
une mauvaise décision !
Comme il (le Seigneur Jésus) se mettait en chemin, un homme accourut et, se jetant à genoux devant lui, lui demanda :
– Bon maitre, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit :
– Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon un seul : Dieu. Tu connais les commandements : Ne tue pas ; ne commets pas d’adultère ; ne vole pas ; ne dis pas de faux témoignage ; ne fais de tort à personne ; honore ton père et ta mère. Il lui répondit :
– Maitre, j’ai gardé tout cela dès ma jeunesse.
Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit :
– Une chose te manque : Va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi.
Et lui, consterné par cette parole, s’en alla tout triste, car il possédait de grands biens. Marc 10,17-22
La vie éternelle. Le rêve de l’humanité. Ne jamais mourir. Vivre éternellement. Et pourtant : Nous devons tous mourir. S’il y a une chose qui est certaine ici-bas, c’est la mort. L’un s’en va plus tôt, l’autre plus tard. Et après ?
La Bible raconte l’histoire suivante : Un homme vient à Jésus. Il se prosterne devant Lui et pose une question : « Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? ». Cette question a toujours préoccupé les gens. Le Seigneur répond : « Tu connais les commandements ». Il énumère ensuite, parmi les dix commandements, ceux qui concernent les rapports humains. « Ne tue pas, ne commets pas adultère, ne vole pas, ne dis pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » Bien sûr, le jeune homme les connaissait. Et mieux encore, non seulement il les connaissait, mais il les avait gardés depuis sa jeunesse ! Quel bon gars ! Jésus ne s’étend pas davantage sur le sujet. Il le regarde. Il ne s’agit pas d’un regard normal, mais d’un regard qui va jusqu’au fond. Puis vient le diagnostic : « Une chose te manque ». Quoi ? Vraiment ? Que manque-t-il donc à cet homme irréprochable ? « Va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres ». Aïe ! Ça fait mal ! Car ce jeune homme irréprochable est riche ! Mais le Sauveur n’a pas encore fini. Si le jeune homme fait cela, il aura un trésor dans le ciel. Et il ajoute encore une condition : « Viens, suis-moi ! ». L’histoire se termine ici. Le jeune homme fait demi-tour et s’en va tout triste. Un tel sacrifice est hors de question pour lui.
Est-ce peut-être ton histoire ? Tu veux aussi avoir la vie éternelle ? Une vie au ciel après la mort ? Et tu sais qu’il faudrait écouter Dieu et te comporter comme Il le veut. Tu te dis peut-être que tu devrais garder les commandements, pour aller un jour au paradis. Comme le jeune homme de l’histoire, tu veux faire quelque chose pour obtenir la vie éternelle. Il était déjà assez bon, mais au final, il a échoué.
L’histoire continue. Après le départ du jeune homme, Jésus explique à ses disciples qu’il est impossible pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu, tout comme le chameau ne peut pas passer par le trou de l’aiguille. Les disciples ne peuvent pas comprendre cela : « Qui donc peut être sauvé ? » demandent-ils. Il y a de l’étonnement dans la question, et la réponse étonne aussi : Personne ne peut être sauvé de cette manière. C’est vrai ! Et pourtant, Jésus Christ a la réponse : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible pour Dieu ».
En d’autres termes, cela signifie qu’aucun homme ne peut être sauvé par ce qu’il fait ou ne fait pas. Dieu seul peut sauver !
La Bible dit que tous les hommes ont péché. Personne n’est juste, personne ne réussit à répondre aux exigences de Dieu. Pas même le bon jeune homme de notre histoire. Dieu a fourni la voie du salut : Jésus Christ, son Fils, est venu sur la terre et est mort sur la croix. Pour toi ! Il a pris tes péchés sur lui et a été puni par Dieu à cause d’eux ; grâce à cela, tu peux sortir libre. Que dois-tu faire maintenant ? Mets-toi à genoux et prie Dieu. Dis-lui que tu es un pécheur et demande-lui de te pardonner. C’est ainsi que tu seras sauvé. C’est ainsi que tu obtiens la vie éternelle ! Pas en faisant des œuvres mais en te mettant à genou et en te repentant.
Jésus Christ a dit un jour : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas, à jamais. » (Jean 11,25). Décide-toi !
La vie du Seigneur Jésus
Il est impossible de décrire la vie du Seigneur Jésus dans un article aussi court que celui-ci. Nous trouvons beaucoup de merveilles à son sujet dans les quatre évangiles, et une vie entière ne suffit pas à épuiser ne serait-ce qu’un petit peu des beautés du Seigneur Jésus, des merveilles contenues dans ses paroles, dans son comportement et ses attitudes (= ces choses qu’on appelle ses « gloires morales », c’est-à-dire les perfections qu’on trouve dans sa vie comme vrai homme sur cette terre).
Mais lorsque nous lisons des récits au sujet du Seigneur Jésus, que nous y réfléchissons et les méditons, et que nous Le contemplons, cela a deux conséquences dans notre vie :
- Nous l’adorons.
- Nous sommes transformés à son image ; nous lui ressemblerons donc de plus en plus et des attitudes du Seigneur Jésus se verront aussi dans notre vie (cf. 2 Cor 5,18).
C’est pour cela qu’il est important de lire et relire les évangiles, qui décrivent la vie du Seigneur Jésus sous quatre angles différents. Des bons commentaires peuvent être d’une très grande utilité pour la méditation. L’article suivant qui jette un peu de lumière sur quelques épisodes de la vie du Seigneur Jésus, est tiré du livre de J.G. Bellett : Courte méditation sur la GLOIRE MORALE du Seigneur Jésus Christ.
On trouve dans les différents caractères du Seigneur Jésus des combinaisons qui doivent attirer notre attention, p.ex. :
- Son caractère d’étranger, mais très proche des besoins,
- Ses caractères de sainteté et de grâce.
Étranger et proche des besoins
Certainement aucun homme n’était aussi plein de grâce et accessible que Lui. On remarque dans toute sa nature une douceur et une bonté que l’on chercherait en vain chez les autres hommes ; et pourtant on sent toujours qu’il était un étranger sur cette terre. Oui, un étranger partout où l’homme résistait à Dieu ; mais dès qu’une souffrance ou un besoin se faisait sentir, Il se trouvait très près. La distance dans laquelle il se tenait, et l’intimité dans laquelle il s’approchait étaient toutes deux parfaites.
Il ne regardait pas seulement la misère qui l’entourait, mais il y prenait part, et cela avec une sympathie qui n’avait sa source qu’en Lui-même. Non seulement il a rejeté la corruption qui l’entourait, mais il a maintenu la sainteté en tenant à distance le mal et la souillure.
En Marc 6, une scène touchante nous le montre dans l’exercice de cette proximité et de cette distance. Les disciples reviennent vers le Seigneur Jésus après une journée de travail épuisant. Il s’intéresse à eux, il sympathise à leur fatigue et leur dit : « Vous-mêmes venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu » (Marc 6,31). Puis, comme la foule l’avait devancé et se trouvait déjà sur place, Il se tourne vers eux avec le même amour, prend note de leur état et s’assied pour les instruire, car à ses yeux ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger.
Dans tout cela, nous voyons comment le Seigneur Jésus a répondu aux multiples besoins qui se sont présentés à lui, que ce soit la fatigue des disciples, ou l’ignorance et la faim de la foule : Il s’approche des uns comme des autres.
Mais lorsque les disciples, mécontents des soins de Jésus pour la foule le pressent de la renvoyer, cela n’est pas conforme aux pensées du Seigneur. La distance qui se forme alors entre Lui et ses disciples se fait sentir lorsqu’Il les fait monter dans un bateau pour aller devant Lui sur l’autre rive, et qu’Il reste en arrière pour renvoyer la foule.
Cette séparation amène un nouveau problème aux disciples. Le vent et les vagues leur sont contraires ; mais dans leur détresse, Jésus se trouve de nouveau auprès d’eux pour les secourir et les rassurer.
Sainteté et grâce
Quelle harmonie nous voyons dans cette combinaison de sa sainteté et de sa grâce ! Le Seigneur Jésus est près de nous quand nous sommes fatigués, quand nous avons faim, quand nous sommes en danger ; mais il est loin de notre caractère naturel, loin de notre égoïsme.
Sa sainteté l’a rendu complètement étranger dans un monde impur ; sa grâce l’a maintenu toujours actif dans un monde de souffrance et de misère. Ici la gloire morale de la vie de notre Sauveur se manifeste sous un aspect très particulier : Si le caractère de ce qui l’entourait en faisait nécessairement un homme solitaire, la misère et les souffrances rencontrées l’ont cependant amené à être sans cesse actif.
Et comme cette activité s’adressait aux personnes les plus diverses, elle devait aussi se manifester sous les formes les plus diverses. Christ a fait face à des adversaires, à une foule, à ses douze disciples et à des individus isolés. Ceux-ci le voyaient sans cesse et sous de multiples aspects ; et il devait savoir (et sans aucun doute, il savait parfaitement) quelle réponse donner à chacun.
En certaines occasions, nous voyons le Seigneur assis à la table des autres, mais là encore, c’est pour nous révéler de nouveaux traits de ses perfections… C’est comme docteur que nous le voyons entrer à plusieurs reprises dans la maison des pharisiens, et condamner l’état moral qui s’y trouve, alors que nous le voyons comme Sauveur dans la maison des publicains.
Lorsque Lévi lui prépare un souper dans sa maison, il invite des publicains et des pécheurs. Les chefs religieux trouvent naturellement à redire. Le Seigneur se révèle alors comme Sauveur, en leur disant : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin d’un médecin, mais ceux qui se portent mal. Allez donc apprendre ce que ce signifie : « Je veux miséricorde et non pas sacrifices », car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matt 9,12-13).
Paroles simples, mais frappantes et pleines de signification ! Simon le pharisien était mécontent qu’un pécheur vienne chez lui et s’approche de Jésus, tandis que Lévi le publicain invitait simplement les pécheurs à être les compagnons d’accueil du Seigneur Jésus ; et par conséquent le Seigneur agit chez l’un comme un censeur, tandis que dans la maison de l’autre, Il se montre dans les richesses de grâce d’un Sauveur.
Eprouvez-Moi !
Parmi les décisions importantes à prendre, celle de la gestion de l’argent tient une grande place. La Bible en parle beaucoup, et ta façon de gérer « ton » argent va déterminer ta vie. Dans cet article nous voulons nous occuper du sujet particulier de « Donner à Dieu » : Qui peut donner, combien donner, comment donner ?
Commençons par une réflexion de base : Il est hyperimportant de comprendre qu’avant tout, Dieu ne veut pas ton argent, mais ton cœur !
Peut-être que tu penses encore que tu peux « acheter » ta place au ciel par des offrandes. Que si tu donnes ton argent dans la collecte à l’église, tu fais une bonne œuvre qui efface tes mauvaises actions. C’est faux. Donner ton argent ne va pas te sauver ! Donner de l’argent n’efface aucun péché !
As-tu accepté Jésus Christ comme ton Sauveur personnel ? As-tu reconnu que tu es un pécheur perdu, qui a besoin de la grâce de Dieu pour être sauvé ? Alors tu es maintenant devenu son enfant et tu Lui appartiens. Il désire que tu gères ta vie, ton corps, tes biens, ton argent et ton temps pour Lui. L’article qui suit s’adresse donc uniquement à ceux qui appartiennent à Dieu !
Éprouvez-moi !
« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; et éprouvez-moi par ce moyen, dit l’Éternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses (=des fenêtres) des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place » (Mal. 3,10).
Dieu exagère-t-il ? Non ! Ces paroles nous permettent de regarder dans son cœur. Il veut bénir son peuple si celui-ci obéit à sa parole !
La dîme est évoquée très tôt dans les Écritures. La dîme signifie simplement donner la dixième partie. En Genèse 14,20, Abram a donné une dîme à Melchisédec. « Or considérez combien grand était celui à qui même Abraham donna une dîme du butin » (Héb. 7,4). En Genèse 28,22, Jacob jure à Dieu : « De tout ce que tu me donneras, je t’en donnerai la dîme ». C’était bien avant la loi.
Puis dans la loi, il est dit en Lévitique 27,30,32 : « Et toute dîme de la terre… est à l’Éternel… consacrée à l’Éternel ». En Nombres 18,20,21, Dieu dit à Aaron : « Tu n’auras pas d’héritage dans leur pays, et il n’y aura pas de part pour toi, au milieu d’eux : Moi je suis ta part et ton héritage au milieu des fils d’Israël. Et voici, j’ai donné pour héritage aux fils de Lévi toutes les dîmes en Israël pour leur service ». Le service du tabernacle avait été confié aux Lévites et ils étaient totalement consacrés à l’œuvre de l’Éternel. Ils n’avaient pas le temps de subvenir à leurs besoins, et la dîme était destinée à les soutenir. Ils dépendaient du reste de peuple qui devait partager leurs biens avec eux.
Et dans le Nouveau Testament ? Nous ne sommes plus sous la loi, et il n’est nulle part question d’une obligation de payer la dîme. Nous vivons sous la grâce ! Mais par la grâce nous avons reçu beaucoup plus de Dieu que ceux qui étaient sous la loi ! Il nous comble de ses bénédictions. Ne devrions-nous donc pas donner plus et plus volontiers de tous les biens matériels dont Dieu nous fait prospérer ?
N’avons-nous pas souvent chanté avec ferveur : « Prends, ô Seigneur prends ma vie, elle est tout à toi… » ou encore : « Entre tes mains j’abandonne, tout ce que j’appelle mien », et plus tard : « Oui, prends tout Seigneur ! Sans rien garder, je te livre tout avec bonheur ». Est-ce une réalité pour nous ? Tout ce que nous avons n’appartient-il pas en fait à Dieu ? Déjà David disait : « Car tout vient de toi, et ce qui vient de ta main, nous te le donnons » (1 Chron. 29,14).
Parmi les nombreux péchés existants, peu sont plus laids que la convoitise ; elle étreint le cœur d’une façon mortelle. Elle a poussé Acan à la transgression, elle a mis le mensonge dans la bouche de Guéhazi, elle a poussé Ananias à mentir au Saint Esprit et a fait de Judas un traître. Sommes-nous heureux de découvrir que la dîme n’est pas exigée dans le Nouveau Testament ? Certains croyants se sont demandés pourquoi ils ne progressaient pas dans la foi ; ils ne réalisaient pas que leur avarice cachée en était la cause.
« Tel disperse, et augmente encore ; et tel retient plus qu’il ne faut, mais n’en a que disette. », « Honore l’Éternel de tes biens et des prémices de tout ton revenu » (Prov. 11,24 ; 3,9). C’est avec ces principes que beaucoup de nos frères et sœurs âgés ont vécu. Quelle que soit la source de leurs revenus, ils veillaient à ce que le Seigneur en reçoive au moins un dixième. S’ils recevaient une prime versée aux employés, ou leur salaire, le Seigneur en recevait d’abord sa part. Si sous la loi, la dîme devait être donnée à Dieu, n’est-ce pas de la pure ingratitude que de donner moins sous la grâce ?
Dieu dit en d’autres termes : Essayez ! Testez-moi ! Donnez, donnez-moi généreusement – et observez si je ne tiens pas ma promesse de vous bénir richement, au-delà de vos attentes. Peut-être penses-tu : Mes revenus ne sont pas grands, ils ne suffisent même pas pour tous mes besoins, et à la fin du mois je n’ai plus rien à donner ! Non, n’attends pas la fin du mois ; tu as le privilège de d’abord donner au Seigneur la part qui lui revient, et par conséquent, il va verser sa bénédiction sur toi, si bien que tu auras ce dont tu as besoin (mais pas forcément tout ce que tu veux !). C’est la mathématique divine. Dieu t’encourage : Éprouve-moi, regarde, ça marche !
Le Nouveau Testament a beaucoup à dire à ce sujet. « Ne savez-vous pas que ceux qui s’occupent du service du temple mangent de ce qui vient du temple ; que ceux qui servent à l’autel ont leur part de l’autel ? De même aussi le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile » (1 Cor. 9,13,14). « Que chaque premier jour de la semaine, chacun de vous mette de côté, chez lui, sur ce qu’il aura gagné » (1 Cor. 16,2). Il est intéressant de noter que l’apôtre Paul relie ici la « mise à part » au premier jour de la semaine, lorsqu’ils se réunissaient pour se souvenir du Seigneur et rompre le pain. Se souvenir que le Seigneur s’est donné entièrement et s’est offert à Dieu pour nos péchés nous donne envie de donner au-delà de toute mesure à celui qui a tant fait pour nous ! L’ajout de « selon ce qu’il a gagné » nous indique selon quelle mesure nous devons donner.
Grâce à l’œuvre de rédemption du Christ, nous sommes capables de marcher par l’Esprit et d’accomplir les exigences de la loi (Rom. 8,4). L’exigence de la loi était la dîme. Par conséquent, en fonction de ce que Dieu lui accorde, un chrétien sous la grâce donnera plus que ce qu’il aurait dû donner en tant que juif vivant sous la loi.
L’amour est quelque chose de misérable s’il ne peut pas donner plus que la loi. Celui qui craint d’être légal dans la dîme est, après tout, libre de donner un cinquième ou plus. « Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Cor. 9,7). Le plaisir de Dieu est de donner en abondance, il n’est pas avare, et il attend la même chose de ses enfants. « N’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Héb. 13,16).
Par nature, nous sommes tout aussi calculateurs que le reste des hommes. C’est pourquoi il est écrit : « Celui qui sème chichement moissonnera chichement et celui qui sème largement moissonnera largement » (2 Cor. 9,6).
« Un homme frustrera-t-il Dieu ? » (Mal. 3,8). Cette question qui sonde notre cœur concerne aussi notre époque et notre génération. Nous sommes tellement oublieux ! Nous avons déjà cité deux fois 2 Corinthiens 9. Lisons tout ce chapitre attentivement et dans la prière, pour nous rappeler les privilèges et les obligations qui, par la grâce, sont devenus les nôtres.
La dîme signifie la dixième partie, dix pour cent de tous les revenus, du salaire, des recettes par le petit commerce et de la récolte des champs. Pas un dixième après la construction d’une maison, pas un dixième après avoir mis de côté l’épargne pour une voiture, pas un dixième après avoir réglé les dépenses mensuelles, mais un dixième de tous nos revenus.
Deux petits exemples mathématiques peuvent nous instruire en « économie spirituelle ».
Commençons par la mathématique spirituelle individuelle : Imagine que tu as un revenu de 120 000 f par mois. 10% font 12 000 f par mois ; si le revenu est de 300 000 f, cela fait déjà 30 000 f par mois ! Si des croyants travaillent dans une structure où une prime est versée de temps en temps, les frères qui s’occupent de la collecte devraient normalement constater ces mois-là une augmentation de l’argent collecté.
Voici maintenant un exemple de mathématique spirituelle collective : Supposons qu’un rassemblement compte cinquante personnes, dont quinze couples mariés et cinq célibataires avec un revenu. Supposons que le revenu moyen des couples et des célibataires est de 150 000 f par mois. Certains peuvent recevoir moins, d’autres plus. Sur le principe de la dime, les collectes devraient alors rapporter environ 300 000 f par mois, c’est-à-dire environ 75 000 f chaque dimanche.
Ce ne sont bien sûr que des exemples. Mais puisque sous la grâce nous avons reçu beaucoup plus que ceux qui étaient sous la loi, nous devrions aussi être beaucoup plus généreux avec nos dons. Une collecte normale devrait donc dépasser largement ce montant.
Les collectes de l’assemblée correspondent-elles à cette image ? Ne pourrait-on pas faire beaucoup plus pour l’œuvre du Seigneur et pour ses ouvriers, ainsi que pour la propagation de l’Évangile, si ces principes étaient suivis ? Et rappelons-nous, la dîme n’était que la simple base ; à cela s’ajoutaient d’autres dons tels que les offrandes, les prémices et le meilleur (Nombres 18,12,32) !
« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; et éprouvez-moi par ce moyen, dit l’Éternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place ».
Ces paroles de Malachie 3 verset 10 ont profondément touché de nombreux serviteurs du Seigneur à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui. Elles montrent le remède de Dieu pour les donateurs négligents, et sa bénédiction et son abondance lorsqu’ils font ce qu’il attend d’eux.
Il en sera toujours ainsi. Si le peuple de Dieu retient ses biens matériels, Dieu retiendra ses bénédictions spirituelles. Personne ne subira de perte s’il donne au Seigneur. Comme il est important de s’en rendre compte ! Dieu rendra aux siens en abondance dans la mesure où ils lui donneront. Le facteur décisif pour Lui n’est pas le montant réel, mais le rapport avec ce qu’on garde pour soi-même.
Le Seigneur Jésus lui-même nous dit : « Donnez, et il vous sera donné : On vous donnera dans le sein bonne mesure, pressée, secouée, et débordante ; car de la même mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré en retour » (Luc 6,38). Aujourd’hui encore, il est assis en spectateur au trésor (Marc 12,41-44). Il ne voit pas seulement ce que chacun y met, mais il connaît et regarde la motivation du cœur.
Paul écrit aux Galates : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car en temps voulu, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas. Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi » (Gal. 6,9,10), et il appelle ce qui lui a été envoyé par les Philippiens « un parfum de bonne odeur, un sacrifice agréé, qui plait à Dieu » (Phil. 4,18).
George Mueller raconte : « Par la grâce de Dieu, j’ai agi selon ces principes pendant 50 ans. Je ne peux pas vous dire combien grande a été l’abondance de bénédictions spirituelles que j’ai reçue en cherchant à donner avec joie, et Dieu m’a fait prospérer. Les bien-aimés frères et sœurs se privent d’une merveilleuse bénédiction lorsqu’ils agissent comme s’ils étaient les propriétaires et non les gérants de leurs biens matériels. ».
Un frère âgé se rappelle souvent avec tristesse de ses visites dans un rassemblement où les frères et sœurs étaient pauvres. Si pauvres, qu’ils ne pensaient pas pouvoir donner quelque chose à Dieu. Et quelle en était la conséquence ? Année après année, ils sont devenus de plus en plus pauvres, spirituellement et matériellement !
Ne faisons pas comme eux. Soyons de fidèles gestionnaires de nos biens et de notre argent. Donnons avec joie à Dieu et expérimentons comment il ouvre les fenêtres du ciel pour verser sur nous ses riches bénédictions. Prenons Dieu au mot !
« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; et éprouvez-moi par ce moyen, dit l’Éternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place ».
La décision
– Fameux, ces sandwichs au jambon ! remarqua Terry tout en versant un peu de lait de son thermos dans son gobelet. Walt avala une bouchée du sandwich qu’il tenait à la main et approuva : – Ils sont délicieux, en effet, mais malgré cela mon estomac ressent une sorte de malaise…
– À vrai dire, Walt, ce n’est pas tous les jours que nous distribuons des Bibles dans un pays où la liberté de rendre culte est supprimée. J’avoue que je suis aussi un peu tendu, mais nous prierons encore avant de partir d’ici.
Les deux jeunes gens continuèrent à manger leur pique-nique en silence. Du sommet de la colline où ils avaient laissé leurs bicyclettes, ils pouvaient voir le bâtiment menaçant du poste frontière. La littérature biblique et les Bibles n’étaient pas admises en Bulgarie. La semaine précédente, un voyageur passant la frontière avait été fouillé et dix Bibles avaient été confisquées !
Walt et Terry se demandaient si leurs propres efforts auraient plus de succès. Dissimulés dans leurs effets personnels et leurs sacs de couchage se cachaient deux cents Évangiles de Jean et quarante Nouveaux Testaments en édition de poche en langue bulgare. Pendant leurs vacances d’été, ces étudiants d’un collège biblique américain avaient décidé de mettre à profit leur voyage à travers la Bulgarie pour distribuer des Bibles et rendre témoignage au nom du Seigneur. Toutes leurs heures de prières et de travail – sans parler des économies faites pour l’achat des Bibles – avaient eu pour but ce jour-là.
– Ce pourrait bien être notre dernier repas avant que nous soyons réduits au pain et à l’eau, déclara Walt en avalant le reste de son sandwich. – Penses-tu que nous allons être arrêtés et jetés en prison ? fit Terry. Walt haussa les épaules. – Je veux bien admettre, continua Terry, que les chrétiens témoignant pour Christ dans les nations communistes ont subi pire que l’emprisonnement, mais nous prierons encore à ce sujet, Walt.
Tout au long de l’année écoulée, ils avaient prié instamment pour ce projet et ils savaient que dans leur pays, des chrétiens priaient pour eux. Leur repas terminé, ils inclinèrent leur tête. « Seigneur, commença Walt, nous te demandons encore une fois de nous guider. Tu sais combien ce peuple captif a besoin de Ta sainte Parole ». Après un instant de silence, Terry pria à son tour : « Notre Père ! Protège-nous et aide-nous à passer les Écritures sans incident au-delà de la frontière. Nous plaçons cette tâche entièrement entre Tes mains. Amen »
Puis ils sautèrent sur leurs bicyclettes et commencèrent à descendre la colline en direction du poste frontalier. – Terry, qu’allons-nous dire si les autorités ne fouillent pas nos affaires ? Je veux dire s’ils nous demandent seulement si nous transportons des Bibles ?
Terry jeta un coup d’œil à Walt. – Eh bien ! La volonté de Dieu est sûrement que nous passions ces Bibles. Si nous sommes questionnés, nous dirons « non », que nous ne transportons pas de Bibles. De toute façon, nous arriverons à les passer sans inconvénient. – Mais ce serait un mensonge, Terry ! Nous avons prié et remis cette affaire entre les mains du Seigneur. Si nous sommes questionnés et que nous mentons au sujet des Bibles, nous ne serons pas… – Ne discute pas ! abrégea Terry en passant à une vitesse supérieure pour franchir les quelques trente mètres qui les séparaient du poste de douane. Je me charge de répondre au questionnaire. Quant à toi, reste tranquille ! ajouta-t-il d’un ton que la crainte rendait impatient. Il haussa les épaules, soupira profondément, mais retint une excuse…
Levant la main, l’agent en uniforme les arrêta devant le poste. Terry et Walt tendirent leurs passeports en souriant. – Ah ! … des Américains ! s’exclama l’officier dans un mauvais anglais, tout en feuilletant bruyamment les documents. – Je suis l’inspecteur Manoloff. Excusez, je vous prie, mon pauvre anglais. Je n’ai pas souvent l’occasion de pratiquer votre langue, car peu d’Américains passent par ici. Il empocha les deux passeports en ricanant. – J’ai l’obligation de contrôler votre équipement de camping !
– Oui, Monsieur, bien sûr ! dit Terry avec un sourire forcé.
– Il n’est pas nécessaire que vous entriez dans le bureau, continua le douanier tout en détachant le sac de couchage de Terry de l’arrière de sa bicyclette. Il fait un temps idéal pour voyager, pas vrai ? dit-il encore. Terry approuva sans grand enthousiasme. – Je suis sûr de ne pas avoir à vous retenir bien longtemps, et après cela vous pourrez continuer. Terry répondit par un signe de tête et sourit en retour à l’agent. En voyant le douanier Manoloff entrer dans le poste avec les bagages destinés à être fouillés, le col de la chemise de Walt se trempa de sueur.
– Psst ! souffla Terry. N’imagine pas le pire, mais observe-le plutôt par la fenêtre. – Il regarde à l’intérieur d’un sac de couchage, dit Walt… – Seigneur ! pria Terry, permets qu’il ne voie pas les Évangiles !
Sans cesser de tourmenter nerveusement les poignées de son guidon, Walt continuait à jeter des coups d’œil nonchalants à l’agent debout derrière le comptoir de douane. Soudain, le rythme d’un chant folklorique bulgare sembla accélérer les mouvements de l’inspecteur en train de replier les vêtements. – Je… je ne puis le croire ! s’exclama Walt d’une voix contenue. Il ne va pas même fouiller mon paquetage ! Terry respira profondément : – Merci, Seigneur ! Quelques secondes plus tard, l’inspecteur Manoloff fixait à nouveau leurs équipements sur les bicyclettes.
– Vos bagages paraissent réglementaires, dit-il en sortant les passeports de sa poche ainsi qu’un timbre de caoutchouc et un tampon encreur. Toutefois, comme je n’ai examiné que la moitié de votre équipement, j’ai le devoir de vous poser une dernière question. Balançant le tampon au-dessus du passeport ouvert de Terry, il demanda : – Transportez-vous du matériel imprimé sous une forme quelconque ? Si c’est « non », je puis immédiatement vous donner libre entrée en Bulgarie. Tandis que le timbre voltigeait au-dessus de son passeport, Terry sentit son estomac se retourner. Il ouvrit la bouche, hésita, s’attendant à ce qu’un vomissement spontané l’empêche de parler. – Eh bien ! dit l’inspecteur. Avez-vous compris ma question ?
– Hum… oui, Monsieur… je veux dire… je… le regard de Walt fixé sur lui, Terry s’humecta les lèvres, respira profondément et dit enfin : – Oui, Monsieur, nous avons quelques portions de la Bible.
– Des Bibles ? Vous avez l’intention d’apporter du matériel chrétien dans mon pays ? Des Bibles ? Ces questions ainsi répétées firent trembler légèrement la voix de Terry lorsqu’il répondit : – Oui, Monsieur… dans notre paquetage et aussi dans nos sacs de couchage ! Fixant le passeport sur le guidon de Terry, les yeux de Manoloff allèrent de Walt à Terry. – Des Bibles ! Eh bien ! Je vous soupçonne d’avoir l’intention de faire bon nombre de lectures au cours de votre visite en Bulgarie !
Dix minutes plus tard, les jeunes gens pédalaient sur la route de Bulgarie, encore tout émus de l’interrogatoire bref du douanier. – Peux-tu vraiment le croire ? demanda Terry, alors qu’ils pénétraient sous l’ombre fraîche d’une forêt. Nous introduisons en ce moment des Bibles en Bulgarie. Par quel moyen, je ne le sais pas, mais le Seigneur a permis que les Écritures échappent au regard de l’inspecteur alors qu’il fouillait mon sac. – C’est vrai, admit Walt, mais le plus étonnant, c’est qu’il nous ait permis de les garder après que tu as déclaré avoir des Nouveaux Testaments et des Évangiles. Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis au sujet du mensonge, Terry ?
Terry haussa les épaules et sourit en disant : – Dieu est intervenu, je pense. Mentir n’aurait vraiment pas honoré le Seigneur. Les rayons du soleil pénétraient entre les arbres bordant la route et glissaient d’agréables rayons de chaleur au milieu de la fraîcheur des bois. – Je n’aurais jamais pensé être honoré d’une telle mission, continua Walt. Ne pourrions-nous pas trouver un endroit tranquille ici, le long de la route, pour rendre grâces tout de suite à Celui qui nous a dirigés ? – Eh ! Walt… peux-tu me pardonner la manière dont je t’ai apostrophé là-bas… juste avant d’atteindre la poste ? – Bien sûr ! Terry. Laisse tomber ça et…
Hi-hon !… Hi-hon ! lança une sirène stridente, noyant les dernières paroles de Walt. – C’est le douanier ! s’exclama Walt comme la sirène continuait. – Nous avons échoué ! murmura Terry. Il nous a juste laissés croire que nous étions libres. Et maintenant, il peut nous arrêter comme porteurs de Bibles. Manoloff descendit de voiture et salua.
– Vous faites de l’avance sur vos bicyclettes ! Il n’y a pas cinq minutes, j’ai découvert ceci, dit l’inspecteur en sortant deux Évangiles de sa poche et en les tendant à Terry. Ils étaient tombés sur le plancher tandis que je fouillais votre sac de couchage. Plusieurs exemplaires avaient glissé sur le comptoir d’inspection et je les avais remis à leur place. Mais je n’avais pas pris garde à ces exemplaires tombés par terre. Négligence de ma part ! Je viens de les trouver, il y a quelques minutes. Il jeta un regard aux étudiants et sourit en voyant la confusion se lire sur leurs visages. – Eh ! oui, je savais que vous cachiez du matériel religieux avant même que vous me l’ayez dit. Rien qu’en portant votre paquetage et votre sac de couchage, je savais qu’ils recelaient quelque chose. Leur poids ne parlait pas en leur faveur. Il sourit de nouveau, attendant une réponse que ni Walt ni Terry ne réussissait à trouver. – Oui, en ouvrant votre sac de couchage, j’ai découvert une de ces petites Bibles. Je me suis dit alors à moi-même : Alexandre Manoloff, ces voyageurs doivent être des chrétiens ! Les croyants américains sont-ils comme le seul chrétien que je connaisse dans mon propre pays ? Sont-ils droits et honnêtes comme Vasil Avrahamoff ? Ou bien vont-ils me mentir en espérant glisser des Bibles sous mon nez ? Je vais le voir.
Terry et Walt avalèrent péniblement leur salive, mais ne détournèrent pas leurs yeux de Manoloff. – C’est pourquoi j’ai fait comme si je n’avais pas découvert vos Bibles. Mais si vous aviez menti à ma question, je vous aurais confisqué toutes vos Bibles et renvoyés de l’autre côté de la frontière. De toute façon, vous avez décidé de dire la vérité et admis transporter des Bibles et j’ai respecté votre honnêteté. Vous êtes encore libres d’en faire ce qu’il vous semble bon. Je vous avoue même que j’ai gardé une de vos Bibles pour moi-même. Je vais la lire et chercher à comprendre ce qui vous donne le courage d’être vrais et d’entreprendre une telle mission.
Pourquoi la naissance de Jésus Christ d’une femme vierge est-elle si importante ?
Le fait que Jésus Christ est né d’une vierge est enseigné sans équivoque dans la Bible, mais malheureusement, c’est quelque chose qui est souvent remis en question.
Luc 1 : L’annonce
Au sixième mois de la grossesse d’Élisabeth, la mère de Jean le baptiseur, l’ange Gabriel est envoyé par Dieu à Nazareth auprès de Marie (Luc 1,26-27). Dans ces versets, il est précisé à deux reprises que Marie est vierge. Lorsque l’ange lui annonce la grossesse et la naissance d’un fils, Marie lui répond : « Comment cela arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? » (v. 34). Gabriel lui répond : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu » (v. 35). Comme s’il voyait une expression de doute sur le visage de Marie, l’ange ajoute : « Et voici, Élisabeth, ta parente, elle aussi, a conçu un fils dans sa vieillesse ; et celle qui était appelée stérile en est à son sixième mois ; car rien ne sera impossible à Dieu ».
Marie se hâte de rendre visite à Élisabeth et peut constater elle-même que ce que l’ange lui a dit est vrai ! Quel encouragement pour sa foi !
Les quatre témoignages de Matthieu 1
Témoignage 1 : « Avant qu’ils (Marie et Joseph) soient ensemble ».
« Voici comment arriva la naissance de Jésus Christ : Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; avant qu’ils soient ensemble, elle se trouva enceinte par l’Esprit Saint » (v. 18). Le miracle annoncé par Gabriel se produit : Marie est enceinte et l’Esprit Saint précise que la grossesse a commencé « avant que Marie et Joseph soient ensemble ». Le texte biblique ne laisse aucun doute : La grossesse de Marie est causée par l’Esprit Saint ‑ et non par Joseph.
Témoignage 2 : « Ce qui a été conçu en elle (Marie) est de l’Esprit Saint ».
Lorsque Joseph, le fiancé de Marie, apprend sa grossesse, il envisage de discrètement mettre fin aux fiançailles, sans lui faire de problèmes. Il est important de noter qu’à cette époque un engagement de fiançailles était beaucoup plus contraignant, car il était basé sur un accord entre les parents des fiancés. Joseph est dans une situation désespérée. Pourtant, il ne veut pas exposer Marie. Cela montre son caractère sincère et désintéressé et son amour pour Marie.
Dieu prend soin de cette situation difficile avec délicatesse ! Une fois de plus, il utilise un ange pour parler à Joseph dans un rêve. Afin qu’aucune méfiance ne s’élève en Joseph à l’égard de Marie, l’ange lui déclare : « Ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint » (v. 20).
Témoignage 3 : « Voici, la vierge sera enceinte ».
Cette citation d’Ésaïe 7,14 est utilisée par l’Esprit de Dieu dans l’Évangile selon Matthieu (1,23) pour montrer que Jésus est le Messie et le Rédempteur de son peuple annoncé par les prophètes. Son nom est « Emmanuel ». Cela signifie « Dieu avec nous ».
Témoignage 4 : « …et il (Joseph) ne la connut pas (Marie) ».
Dans le dernier verset de Matthieu 1, il est de nouveau clairement indiqué que Joseph a bien pris Marie auprès de lui et qu’il a pris soin d’elle, mais qu’il n’y a pas eu de contact sexuel entre eux jusqu’à la naissance du Seigneur Jésus. La Bible rapporte que plus tard Dieu leur a donné des enfants (Matthieu 13,55) et nous pouvons supposer qu’ils ont vécu une vie conjugale et familiale heureuse.
Pourquoi la naissance de Jésus Christ d’une femme vierge est-elle si importante ?
La naissance du Seigneur Jésus d’une femme vierge lui a permis ‑ contrairement à tous les autres êtres humains depuis Adam ‑ de naître sans péché. Jésus est en même temps un vrai homme et Dieu, mais il est un homme sans péché. Seul un sacrifice pur et sans péché pouvait faire disparaître le problème du péché du monde. Ce n’est qu’en tant que Saint – en tant que « celui qui n’a pas connu le péché » ‑ que le Seigneur Jésus a pu être « fait péché pour nous » sur la croix, « afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5,21). L’apôtre Jean ajoute qu’il n’y avait pas de péché en Jésus (1 Jean 3,5) et l’apôtre Pierre témoigne : « Christ …qui n’a pas commis de péché et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude » (1 Pierre 2,22).
Retenons fermement ceci : Le Fils de Dieu est effectivement venu dans le monde en tant que véritable homme, mais sans péché, né d’une femme vierge. Celui qui remet cela en question, remet en même temps en question la vérité sur sa personne à nulle autre pareille et sur son œuvre de rédemption extraordinaire.
Les sept paroles du Seigneur à la croix
À la fin de sa vie, on a cloué le Seigneur Jésus sur une croix. À cet endroit terrible, ses pensées et ses sentiments les plus profonds ont été révélés. Considérons les sept paroles qui sont sorties de sa bouche dans ces moments de souffrances terribles.
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Pensons au Seigneur Jésus, suspendu à une croix destinée aux criminels. Quelle place pour le Seigneur de gloire ! Quelle place pour le Prince de la vie ! Mais c’était pour cela qu’Il avait quitté son trône dans la gloire, pour venir dans ce monde comme envoyé du Père. Si l’on considère sa vie parmi les hommes, on aurait pu s’attendre à une toute autre fin. Il avait fait le bien, soulagé les détresses, été le parfait Serviteur. Son cœur avait toujours été ému de compassion pour les peines. Il avait guéri les malades, béni les enfants et pleuré pour eux. Il était sans aucun doute digne d’une acclamation universelle, d’une revendication incontestée au trône, et d’être couronné d’affection par son peuple, mais au lieu de cela, il a été couronné d’épines, l’objet de crachats et de moqueries, battu, méprisé, maudit et cloué sur la croix.
Regardez la foule qui crie et se bouscule bruyamment. Pour eux la crucifixion du Nazaréen est une fête populaire. Ils l’ont livré à la honte et aux pires souffrances que leur haine diabolique pouvait concevoir, mais cela ne leur suffit pas. Ils se rassemblent autour de lui et se moquent de ses douleurs, ils se moquent de sa prétendue faiblesse. « Il ne peut pas se sauver lui-même » crient-ils, « descends de la croix pour que nous croyons ». Dans ces heures terribles, la haine s’est abattue sur Lui vague après vague. Les cœurs des hommes ont été mis à nu jusqu’à ce que sa voix s’élève au-dessus de l’agitation de la foule dans une prière à son Père, disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». C’est sa réponse, le triomphe de l’amour divin sur la haine humaine.
Il aurait pu prier différemment. Il aurait pu demander à son Père douze légions d’anges et elles se seraient interposées entre lui et la foule diabolique, mais il ne l’a pas fait. S’il l’avait fait, cela aurait signifié la condamnation pour cette foule, la condamnation pour moi et pour toi. Il est venu pour sauver, non pas pour condamner. Il a regardé cette foule et au-delà d’elle, il a vu toutes les générations qui allaient suivre et il a demandé le pardon pour elles. Grâce à cette prière, la repentance et le pardon des péchés sont prêchés en son nom à toutes les nations.
« Tu seras avec moi au Paradis. »
Sa première parole exprime sa volonté pour l’ensemble des pécheurs, la seconde montre sa volonté pour chaque pécheur individuel qui met sa confiance en Lui. Nous ne savons pas quel crime a amené ce malfaiteur à être crucifié à côté de Jésus, mais l’Esprit de Dieu lui a ouvert les yeux pour voir, le cœur pour croire et la bouche pour confesser qu’il méritait ce jugement. Bien plus encore, il a confessé la vérité concernant la personne du Seigneur. Ses yeux ont vu les ténèbres qui l’entouraient, ainsi que la gloire du royaume à venir.
« Souviens-toi de moi, Seigneur » dit-il, « quand tu viendras dans ton royaume. »
Il a sollicité l’attention du Seigneur comme si seuls lui et le Seigneur existaient à ce moment-là. Cela n’était-il pas présomptueux ? Non, c’était la foi ‑ la foi à laquelle la grâce du Seigneur a immédiatement répondu.
« En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi au paradis. » Et à qui ce « te » est-il adressé ? À un méchant malfaiteur, indigne de vivre sur cette terre.
Comment a-t-il pu entrer au paradis ? Une chose est sûre, lorsque le Seigneur a dit : « Tu seras avec moi au paradis », cela l’a rendu digne. « Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. »
« Femme, voilà ton Fils. Voilà, ta mère. »
Ce jour-là, il n’y avait pas deux personnes sur terre qui l’aimaient plus que sa mère et Jean, et ils se tenaient ensemble à la croix. Ses souffrances et leur amour pour lui les avaient amenés là. Et Jésus dit à Marie : « Femme, voilà ton fils », et à Jean : « Voilà, ta mère ».
Cela devait sûrement dire : « Vous m’aimez, aimez-vous les uns les autres ». Et ce disciple la prit ce jour-là chez lui, où ils ont vécu dans l’unité et l’amour.
Dans cette troisième parole, il a exprimé sa volonté pour tous ceux qui l’aiment, et cela devrait toucher profondément nos cœurs. Il nous dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Dans ce même évangile, nous lisons aussi qu’il est mort pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.
Pouvons-nous penser à la croix et ensuite nous quereller ? Pouvons-nous traiter un de ses enfants bien-aimés avec indifférence lorsque nous nous tenons sous sa croix ? Sa mort est la révélation de son amour pour chacun de ses enfants. Ne devrions-nous pas les aimer tous de la même façon ? Ces bras tendus embrassent toute la famille de Dieu, et il nous dit : « Voilà, ma mère et mes frères ! ».
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Quel esprit humain peut comprendre ce cri, quels mots pourraient l’expliquer ? C’est la parole centrale des sept paroles du Seigneur sur la croix, et c’est à juste titre que la gloire de Dieu et notre salut dépendent de sa signification profonde et mystérieuse.
Pourquoi Dieu l’a-t-il abandonné ? Le Seigneur lui-même donne la réponse : « Car tu es saint » (Psaume 22,3). Mais Jésus n’était-il pas saint ? Oui, Il était saint dans sa parfaite humanité ainsi que dans sa gloire divine. Il était aussi saint à la croix qu’Il l’était au moment où Il a créé les anges. Alors, pourquoi a-t-Il été abandonné ?
Je donne moi-même la réponse : C’était pour moi ! Il a été fait ce que nous sommes. Péché ! De toute éternité, le péché est infiniment abominable aux yeux de Dieu, et à la croix, Il a été fait péché pour que l’amour de Dieu nous atteigne dans sa justice absolue.
L’immuabilité de la justice de Dieu et la grandeur de son amour ont été révélées lorsque ce cri a retenti dans les ténèbres et les souffrances de Golgotha. Il a été abandonné pour que nous puissions être sauvés. Oh, gardons-nous toujours de penser superficiellement à notre salut ! Je reconnais que ce cri reste mystérieux. Aucun être humain ne pourra jamais comprendre sa profondeur. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit seuls le comprennent ; mais dans l’éternité, ce cri remplira nos cœurs d’émerveillement et sera le thème de nos chants. Jésus, notre Sauveur, qui ne connaissait pas le péché, a été fait péché pour nous afin que nous devenions justice de Dieu en Lui.
« J’ai soif. »
Pour la première fois, le Seigneur parle maintenant de ses souffrances physiques. Sa force est desséchée comme un têt et sa langue est attachée à son palais. Puis sa voix retentit : « J’ai soif ». 10 000 anges n’ont-ils pas répondu à ce cri, en allant secourir leur Seigneur souffrant ? N’ont-ils pas bravé la multitude d’ennemis qui l’assaillaient pour rafraîchir sa bouche fiévreuse avec une eau meilleure que celle de la fontaine de Bethléem ? Non ! Il n’y a pas eu de réponse du ciel à cet appel.
Et les spectateurs ? Allaient-ils céder ? En le voyant dans son agonie, la compassion allait-elle finalement naitre dans leur cœur ? « Ils ont mis du fiel dans ma nourriture, et, dans ma soif, ils m’ont abreuvé de vinaigre. » Non, il n’y a pas eu de secours pour Lui de la part des hommes.
La réponse de l’homme au besoin le plus profond du Seigneur a été le vinaigre, la chose la plus aigre que la nature produise. Mais il y avait plus qu’une soif physique derrière ce cri. Pourquoi était-il pendu là ? Pourquoi devait-il souffrir ? Parce qu’il avait soif de l’amour de l’homme.
Et aujourd’hui, ce défi se présente à chacun d’entre nous. Quelle est notre réponse à cette soif ? Ne devrions-nous pas répandre nos cœurs sans partage devant Lui, des cœurs gagnés par son grand amour ? « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est donné pour moi ». Quelle est notre réponse ? Le monde lui donne encore du vinaigre aujourd’hui. Ô chrétiens, jetons-nous à ses pieds et donnons-lui le vin riche et pur de notre amour !
« C’est accompli. »
Maintenant, nous entrons dans la lumière. Nous arrivons au grand triomphe exprimé en ces termes : « C’est accompli ». Chaque parole concernant ses souffrances s’était accomplie. Il devait maintenant baisser la tête dans la mort, et son côté devait encore être percé, mais il pouvait déjà dire en anticipation : « C’est accompli ».
Nous nous reposons sur un travail accompli. Nous avons de nombreuses raisons d’avoir une paix du cœur parfaite, et celle que nous venons de mentionner n’est pas la moindre d’entre elles ; l’œuvre de rédemption a été accomplie par le Fils de Dieu, qui seul pouvait l’accomplir. Il n’a pas reculé et nous jouissons maintenant d’une rédemption complète. Dieu est glorifié, le diable est vaincu, nous sommes sauvés.
« Père entre tes mains je remets mon Esprit. »
Son premier mot a été « Père », son dernier est « Père », et entre ces mots il y a l’obscurité et la tempête. « Père ! Entre tes mains, je remets mon esprit. » Ce n’est que dans l’Évangile selon Luc que cette parole est mentionnée, l’Évangile qui mentionne aussi ses premières paroles : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? ». Cette tâche était maintenant entièrement terminée, et il n’en restait rien d’inachevé. C’est dans la sérénité et la tranquillité de cette connaissance, qu’il a remis son esprit au Père, et incliné la tête pour mourir.
Quelle doit être notre réponse à cet amour magnifique et divin ?
Quoi d’autre que de nous abandonner complètement à LUI
et, conquis par cet amour,
de vivre dorénavant non plus pour nous-mêmes,
mais pour LUI qui est mort et ressuscité ?
Le Christ, notre souverain sacrificateur et avocat
Pendant sa vie sur terre, le Seigneur avait pris soin de ses disciples à tous égards. Même durant les dernières heures avant sa mort sur la croix, il n’a pas cessé de s’occuper d’eux. À sa question : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac et sans sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? », les disciples ont pu répondre : « De rien » (Luc 22,35), et lorsqu’il a été fait prisonnier, il a dit : « Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci, -afin que s’accomplisse la parole qu’il avait dite : De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun » (Jean 18,8,9).
Cependant, le bien-être spirituel de ses disciples l’intéressait davantage que leur bien-être physique. Tant qu’il était avec eux, il les avait gardés (Jean 17,12). Lors de la dernière rencontre dans la chambre haute, Il avait même dit à Pierre, en anticipation du reniement de ce dernier : « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Luc 22,32).
YOUNG MAN ANIMATION SEARCH FOR FITNESS INSTRUCTORS – Announcements Rome tren pills fitness rubano – flash gym amateur
Mais maintenant qu’il allait retourner auprès du Père, il les recommande à Lui pour le temps de son absence. Sa pensée se dirigeait déjà vers l’éternité : « Père, je veux quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » (Jean 17,24).
Cependant, après son œuvre sur la croix et son ascension au ciel, ses efforts en faveur des siens n’ont pas cessé. La Parole de Dieu nous dit qu’il est maintenant à la droite de Dieu et qu’il intercède pour nous (Rom. 8,34). D’autres passages nous montrent qu’il est le grand sacrificateur et l’avocat des siens (Héb. 7,26 ; 1 Jean 2,1). Combien peu sommes-nous conscients que notre Sauveur est en constante activité pour nous auprès de Dieu ‑ à chaque instant de notre vie sur terre !
Son service en tant que souverain sacrificateur auprès de Dieu
Dans sa vie comme homme, il a beaucoup prié son Dieu et Père. Même sur la croix, il a prié pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23,34).
Mais maintenant retourné au ciel comme miséricordieux et fidèle Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus intercède pour nous auprès de Dieu pour nous aider et nous garder lorsque nous sommes tentés et en danger de faiblir (Héb. 2,17 ; 7,25-27). Il prie pour nous, pour nous amener en toute sécurité jusqu’au bout de notre chemin de foi.
Tant que nous sommes sur terre, nous pouvons faiblir dans les épreuves. Satan s’en sert comme d’une occasion pour nous accuser devant Dieu (cf. Job 1,11 ; 2,5).
- Mais Christ est là pour intercéder pour nous dans la gloire de Dieu (Hébr. 7,25).
- Et il nous aide dans notre marche de la foi dans le monde qui lui est hostile (Hébr. 2,18 ; 4,16).
Lorsque nous marchons selon la volonté de Dieu, il se peut que nous soyons persécutés. Mais le Seigneur sympathise avec nous dans ces souffrances et nous vient en aide. Lui, qui a lui-même souffert en tant qu’homme sur la terre, comprend toutes nos peines et il compatit à nos faiblesses. Mais il ne peut pas sympathiser avec nos péchés.
À cause du travail du Seigneur Jésus comme « Souverain Sacrificateur » nous pouvons nous approcher en toute liberté du grand Dieu, Le prier et Lui exposer tout ce qu’il y a dans notre cœur.
Christ, notre avocat auprès du Père
Le Seigneur Jésus s’engage aussi en notre faveur comme avocat auprès de Dieu le Père. Dans la Parole de Dieu, un avocat est quelqu’un qui prend parfaitement soin des croyants et intercède en leur faveur. C’est pourquoi le Saint Esprit est appelé en Jean 14,16 « l’autre consolateur » (mot traduit comme avocat en 1 Jean 2,1). Le Seigneur Jésus est notre avocat, le Saint Esprit est « l’autre avocat », et ils travaillent les deux ensembles.
Le Seigneur sait que nous avons encore la chair en nous, la vieille nature mauvaise que lui ne possédait pas. Il ne ferme pas les yeux sur le mal qui est en nous, mais lorsque nous avons péché, il intercède pour nous en tant qu’avocat auprès du Père.
En même temps, il convainc nos consciences par sa Parole et son Esprit pour nous ramener à la pleine jouissance de la communion avec lui. Il n’agit pas seulement lorsque nous avons confessé nos péchés, mais il amène nos consciences à la repentance et à la confession par le Saint-Esprit, tandis qu’en même temps il intercède auprès du Père en tant qu’Avocat pour nous.
Résumé :
Le Seigneur Jésus intercède maintenant au ciel pour ses rachetés de deux manières :
- comme Souverain Sacrificateur auprès de Dieu
- comme Avocat auprès du Père.
Le lien étroit entre ces activités peut être illustré par l’exemple du reniement de Pierre, même si le Seigneur était alors encore sur la terre : Avant même que Pierre ne le renie, le Seigneur avait déjà prié pour lui afin que sa foi ne cesse pas. Il s’agit du travail de Christ comme Souverain Sacrificateur.
Mais lorsque Pierre l’a renié, parce qu’il n’était pas vigilant, le Seigneur l’a regardé pour l’amener à la repentance. Après sa résurrection, il s’adresse de nouveau à Pierre pour l’amener à juger le péché en profondeur. Nous y voyons le travail de Christ comme Avocat, qui œuvre pour le rétablissement de la communion.
DEVENIR UN DISCIPLE : ETRE UN DISCIPLE
Être un disciple – qu’est-ce que cela signifie exactement ? Et comment devient-on un disciple ? Ce sont les questions que nous voulons examiner dans cet article. Chaque chrétien doit être un disciple. Mais sans conversion, il n’est pas possible d’être un disciple du Seigneur. Trois caractéristiques essentielles d’un disciple Le mot grec pour « disciple » signifie littéralement être un apprenti ou un étudiant. À l’époque du Seigneur Jésus, ce mot a été utilisé pour décrire des personnes qui ont rejoint et suivi un chef (ou un groupe) religieux. Un disciple a trois caractéristiques essentielles :
1. Il apprend de son maître. Nous rencontrons cette caractéristique dès la première mention du mot « disciple » dans le Nouveau Testament. En Matthieu 5,1-2 nous lisons : « Voyant les foules, il monta Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 4 sur la montagne. Lorsqu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui ; et ouvrant la bouche, il les enseignait ». Plus tard, il exhorte ses disciples : « Apprenez de moi » (Matt. 11,29). Ainsi, les disciples du Seigneur Jésus l’écoutent et apprennent de lui. Apprenons-nous de Lui ?
2. Il suit son maître. Les disciples de Jésus le suivent. Nous lisons en Matthieu 8,23 : « Il monta dans la barque et ses disciples le suivirent ». Les chrétiens ne suivent pas une idée ou une chose, mais une personne. C’est la personne la plus merveilleuse qui existe. C’est celui qui a donné sa vie pour nous. Nous voyons comment il a marché lorsque nous lisons la Bible. Le suivons-nous ?
3. Il sert son Seigneur. Comme le Seigneur Jésus est venu du ciel pour servir les autres (Marc 10,45), les disciples de Jésus servent maintenant leur Seigneur. Le Seigneur Jésus lui-même a enseigné à ses disciples comment le servir. Ces enseignements sont aussi pour nous. Il est clair qu’un disciple ne peut vraiment servir son maître que lorsqu’il est proche de lui et qu’il apprend de lui. On pouvait voir des premiers chrétiens qu’ils avaient « été avec Jésus » (Actes 4,13). Voit-on aussi cela en nous ? Appel à la vie de disciple Examinons maintenant l’appel de quelques disciples de Jésus. Tout d’abord, lisons Marc 1,16- 20. Ce texte nous parle. Il nous invite à suivre notre Seigneur et à être disponible pour Lui. Pour approfondir la réflexion, voilà 7 points : 1. Le Seigneur appelle. Personne d’autre que Lui ne peut nous appeler. D’abord, il appelle chacun à l’accepter comme Sauveur. Puis, il appelle ceux qui sont sauvés à le suivre. Il veut faire de nous ses disciples. Il veut Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 5 que nous restions avec Lui et que nous travaillions pour lui. 2. Qui le Seigneur appelle-t-il ? Il appelle de simples pêcheurs à le suivre. Il n’accorde aucune importance à une formation universitaire ou à une famille noble. Dieu n’appelle pas une élite de sages, de puissants et de nobles, mais « Dieu a choisi les choses folles du monde » (1 Cor. 1,27). Il n’y a rien de mal à avoir une bonne éducation scolaire. Toutefois, ce n’est pas une condition nécessaire pour devenir disciple. 3. Des gens qui ont les pieds sur terre. Ceux que Jésus appelle ici ne sont pas des rêveurs, mais des personnes qui tiennent bon dans la vie quotidienne. Ils savent travailler et s’engager pour pourvoir aux besoins de chaque jour. Ils ne vivent pas différemment des autres personnes : Ils vont à l’école, suivent une formation, exercent une profession, etc. Un chrétien n’a pas besoin d’être spécialement qualifié pour devenir un disciple de Jésus. Tout le monde peut devenir un disciple et ensuite faire ses preuves.
4. Différentes tâches. On peut remarquer que les deux groupes n’avaient pas le même travail. Les premiers étaient en train de jeter les filets, les autres réparaient leurs filets. Ensuite, on voit que le Seigneur n’appelle que les deux premiers à être pêcheurs d’hommes. Nous comprenons donc que les disciples sont appelés à différentes tâches. Tout le monde n’a pas la même mission. Parfois, ce que nous devons faire est clair dès le départ. D’autres fois, nous devons attendre pour que le Seigneur nous le fasse comprendre.
5. Deux caractéristiques d’un serviteur. Ces quatre disciples étaient des pêcheurs. Cela nous rappelle deux caractéristiques d’un disciple : • L’entraînement : Un bon pêcheur apprend à lancer le filet correctement. On ne peut pas le faire sans entraînement. « L’exercice fait le maître » est aussi vrai pour les disciples de Jésus. C’est en le servant que nous apprenons. Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 6 • La patience : Un bon pêcheur a besoin de patience. Au service du Seigneur, la patience est également nécessaire, surtout dans les rapports avec des personnes (qu’elles soient croyantes ou non).
6. Des obstacles éventuels. En suivant notre Seigneur, tout ne va pas automatiquement bien. Il y a des obstacles. Les quatre disciples ont dû laisser quelque chose derrière eux : D’abord leurs filets (leur profession) et ensuite leur père. Paul écrit à Timothée : « Personne, servant comme soldat, ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé » (2 Tim. 2,4). Cela ne signifie pas que nous devons tous abandonner notre emploi (notre formation) et quitter notre famille. Mais cela signifie que nous devons nous demander ce qui est important pour nous dans la vie et ce qui a la priorité. Il se peut que la carrière et/ou la famille nous empêchent de suivre le Seigneur Jésus de tout notre cœur.
7. Servir ensemble. La vie de disciple est premièrement quelque chose de personnel. Néanmoins, on remarque que le Seigneur appelle ici les disciples par deux et plus tard, il les envoie par deux. C’est magnifique de Le servir personnellement. C’est aussi magnifique lorsque nous pouvons le faire ensemble. En Actes, nous lisons que Pierre et Jean ont travaillé ensemble – malgré leurs caractères très différents. Le Seigneur choisit ses disciples et les met ensemble. L’un peut aider l’autre et ensemble, nous pouvons être « compagnons d’œuvre » (Col. 4,11). Le récit se termine en disant « qu’ils sont partis… après lui ». Les disciples de Jésus ne suivent pas une idée, mais une personne. Venez après moi et je vous ferai devenir pécheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent. Marc 1,17-18 Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 7 Pas de gratuité – et pourtant une grande joie La vie de disciple a son prix à payer. Les disciples de l’époque avaient abandonné quelque chose parce qu’ils étaient attirés par la personne du Seigneur Jésus comme par un aimant (cf. Jean 6,68). Mais ce n’était pas tout. Ils suivaient maintenant un Seigneur que le monde ne voulait pas. Ils étaient heureux d’accepter cela, car ils savaient qui ils suivaient. Pour nous, c’est aussi vrai : Celui qui veut suivre le Seigneur comme disciple doit être prêt à accepter d’être rejeté ou méprisé par le monde. Mais en même temps, le fait d’être disciple, de suivre et de servir notre Seigneur Jésus est une grande joie. Nous Le suivons, non pas parce que nous le devons, mais parce que nous le voulons. Apprendre de Lui, le suivre et le servir est associé à une grande joie intérieure. David dit au Psaume 100,2 : « Servez le Seigneur avec joie ». C’est encore vrai aujourd’hui. La formation de disciples nous concerne tous Ce dernier point est important. Chacun de nous est concerné, quel que soit son âge, son sexe, son état civil ou sa position sociale. Le Seigneur veut que tous ceux qui l’ont accepté comme Sauveur apprennent de Lui, le suivent et le servent. C’est ton affaire. C’est mon affaire. La question se pose alors : Suis-je prêt à devenir un disciple ? Suis-je prêt à être appelé par mon Seigneur, à apprendre de lui, à le suivre et à le servir ? Prends garde au service que tu as reçu dans le Seigneur, afin que tu l’accomplisses. Col. 4,17 Toi, Suis-Moi N° 2. 2021
Être disciple c’est grandir
e terme grec « disciple » signifie littéralement « apprenti ». Les disciples doivent donc apprendre du maître, ils doivent progresser. Y a-t-il des progrès dans notre vie de foi ? Sommes-nous en train de grandir spirituellement ?
» Cet article parle de la perfection pratique comme étant le résultat final de la
croissance spirituelle. La Bible nous parle également d’une perfection
fondamentale (chaque croyant est apte à aller au ciel grâce au pardon des péchés) et d’une perfection finale, future (au ciel, nous serons sans péché). »
Être disciple c’est grandir
Un disciple n’est pas au-dessus du maître Dès son enfance, Carl Friedrich
Gauss (1777-1855), un grand mathématicien, était déjà un brillant penseur. On raconte que son professeur a demandé à la classe d’additionner par écrit les chiffres de 1 à 100 – un grand travail pour des élèves de huit ans. À peine trois
minutes plus tard Carl Friedrich a déjà présenté son ardoise au professeur. Le résultat correct et l’astuce arithmétique ingénieuse ont étonné le professeur. Après la leçon, il a donné à Gauss un livre de mathématiques difficile, que ce
dernier lui a rendu le lendemain, en lui disant qu’il avait tout résolu. Après une demi-heure d’interrogatoire, le professeur s’est rendu compte qu’il avait affaire à un génie des mathématiques. « Il est au-dessus de moi ; je ne peux rien lui apprendre de plus ! », a-t-il déclaré. « Il est au-dessus de moi ! » – C’est une exception lorsque l’élève est meilleur que son professeur, car le maitre doit nécessairement être plus compétent que ses élèves. Dans le domaine spirituel, un principe similaire s’applique. Le Seigneur Jésus lui-même mentionne ce
principe à ses disciples en Luc 6,40 : « Le disciple n’est pas au-dessus du
maître », et cela reste valable aujourd’hui : Nous ne sommes pas au-dessus du Seigneur Jésus, nous ne connaissons pas les choses mieux que lui. Non, les rôles sont clairement attribués – Il est audessus de nous en tant que parfait professeur, et nous apprenons de lui. Mais ce verset de Luc 6 va plus loin : « Mais tout disciple bien formé sera comme son maitre». Si nous venons de souligner que nous ne pouvons jamais être au-dessus du Maître, nous réalisons maintenant qu’il y a cependant un moyen d’être comme Lui ! Nous pouvons être « comme le professeur », c’est-à-dire quand nous sommes parfaits ou accomplis. Être accompli : ê t r e adulte Que signifie être accompli ? Être un chrétien accompli qui ne pèche plus jamais ? Non, certainement pas. Le mot grec signifie « équipé, rendu parfait ». Il décrit l’état spirituel; auquel Dieu veut nous amener déjà ici sur terre. Dieu veut que nous devenions des chrétiens adultes et matures. Paul le décrit ainsi : « Afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3,17). Dans le Nouveau Testament, il existe un certain nombre de versets qui parlent de croissance et qui nous montrent ce qui fait un disciple mature et « parfait ». En voici une petite sélection :
La connaissance du Christ : « Croissez dans la … connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pierre 3,18). Les chrétiens adultes connaissent le Christ dans ses différentes gloires, comme Sauveur sur la croix, comme Seigneur dans leur vie, comme homme sur la terre et comme Christ
glorifié dans le ciel (cf. Éph. 4,13 ; 1 Jean 3,14). Il s’agit d’une connaissance qui va au-delà d’une connaissance doctrinale et qui signifie vivre ces vérités ; c’est une connaissance du cœur, et non seulement de la tête. La ressemblance avec le Christ : La connaissance du Christ opère une vie qui manifeste les caractéristiques du Christ. C’est pourquoi des qualités comme la joie, la paix et la grâce sont associées à la perfection (2 Cor. 13,11). Un disciple reste proche de son maître, entretient une étroite communion avec lui et désire développer une ressemblance aussi parfaite que possible avec lui, comme nous l’avons vu dans Luc 6,40 :« Tout disciple bien formé sera comme son maitre ». Un discernement spirituel :
Un chrétien adulte a « par la pratique les sens exercés à discerner le bien et le mal » (Héb. 5,14). Il est habitué à juger les choses en se basant sur Christ et la Bible. En cela, un tel disciple ne suit pas un ensemble de règles légales, mais il
possède par le Saint Esprit la sagesse et un cœur avisé pour discerner le bien et le mal(cf. 1 Rois 3,9).
La fermeté : Grâce à leur discernement spirituel, les adultes spirituels ne sont pas troublés par les faux enseignements que l’on trouve dans la chrétienté ou sur Internet (Eph. 4,14-15). Les croyants « parfaits » sont fondés et fortifiés
dans la vérité biblique (1 Pierre 5,10). « Ouf, quel grand défi. Je n’y
arriverai jamais ! ». Est-ce cela que tu penses maintenant ? N’arrête pas la lecture ! Dieu accepte aussi des « jeunes », il n’exige pas qu’un bébé soit un adulte. Cependant, il ne veut pas que nous restions toujours un « bébé spirituel », mais que nous devenions un chrétien mûr, arrivant à « l’état d’homme fait »
(Eph. 4,13 ; Héb. 6,1). Dans la vie, il serait assez étrange qu’un enfant de douze ans soit encore en train de ramper, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, dans la deuxième partie de cet article, nous allons examiner comment grandir spirituellement.
Le chemin vers l’âge adulte : Grandir !
Pour grandir physiquement, un enfant a besoin d’une alimentation
saine. Pour grandir spirituellement, l’instruction, l’exemple et les expériences sont importants. La Bible utilise ces images de la vie pour nous montrer comment grandir spirituellement. La nourriture : La Parole de Dieu est la nourriture dont nous avons besoin pour croitre. « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées » (Jér. 15,16). La lecture régulière de la Bible est essentielle pour un disciple de Jésus. Cependant, ceux qui ne boivent que
du lait ne grandiront jamais ; à un moment donné, la « nourriture solide » est nécessaire (Héb. 5,13). Ne lis pas seulement les « histoires de l’école du dimanche », mais fais un effort pour comprendre les passages plus difficiles de la Bible.
L’enseignement: Un bon enseignement est très utile pour comprendre les passages difficiles. Même les « aliments solides » peuvent être servis sous forme de bouchées grâce à l’explication d’un frère docteur. Écoutes-tu
attentivement lorsque la Parole de Dieu est expliquée dans des réunions
ou des conférences bibliques – en particulier lorsqu’il s’agit de la doctrine du Nouveau Testament ? Tu peux aussi chercher un bon commentaire de la Bible qui correspond à ton stade de croissance spirituelle. Le modèle : L’imitation est l’un des moyens les plus efficaces d’apprentissage. Pour devenir plus semblable au Christ, imite-le et étudie dans la Bible Ses paroles, Ses actes et Ses sentiments. C’est ainsi que Christ prendra de plus en plus forme en toi. En dehors de l’exemple parfait du Seigneur, il y a aussi des croyants mûrs dont nous pouvons apprendre, dont nous pouvons imiter la foi (Héb. 13,7). Les expériences: Lesexpériences avec ton Seigneur (p.ex. des réponses à la prière) renforcent ta vie de foi personnelle et t’encouragent à approfondir la communion avec Lui. Un exemple est celui des disciples, dont les actions racontées en Actes ressemblent au comportement du Seigneur Jésus – leurs expériences
avec leur Maître les avaient façonnés. La croissance spirituelle est un
processus qui dure toute la vie ! Comme disciples de Jésus, cherchons à le suivre et à lui ressembler davantage : « Il suffit au disciple d’être comme son maître, et à l’esclave d’être comme son Seigneur » (Matt. 10,25).
Conditions pour être un disciple
Lorsqu’une personne se convertit, il est normal qu’elle ait le désir de suivre le Seigneur Jésus. Mais le désir seul ne suffit pas. En Luc 14, le Seigneur Jésus décrit, à l’aide d’exemples tirés de la vie quotidienne de l’époque, ce dont on a besoin pour être disciple. Cette approche n’est pas étrangère à ce qui se passe dans notre vie professionnelle. Si tu cherches un emploi, tu vas consulter les offres d’emploi. Tu trouveras des exigences ou des qualifications énumérées qui sont nécessaires à l’obtention de ce poste Conditions pour être un disciple (Luc 14,26-33) Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 10 évangélisation de travail. Un candidat qui ne possède pas les qualifications requises pour un certain emploi ne sera pas accepté par l’employeur. La raison : « Le candidat n’a pas les qualifications nécessaires ».Dans les versets mentionnés ci-dessus, le Seigneur Jésus l’exprime aussi très clairement par ces mots :« …ne peut être mon disciple » (versets 26,27,33). Nous allons examiner d’un peu plus près les exigences énumérées dans ces versets et les appliquer à la manière de suivre le Seigneur Jésus. Dieu nous a placés dans différentes relations familiales. Tout le monde a (ou a eu) des parents, certains ont un conjoint et peut-être des enfants, d’autres ont des frères et sœurs. Dieu veut que nous entretenions ces relations. Mais – comme dans beaucoup d’autres domaines – c’est une question de priorité : « Qui vient en premier » ? Une autre question se pose : « Si les relations familiales m’empêchent de suivre le Seigneur Jésus, suis-je prêt à revoir mes priorités ? ». Notre conjoint reste notre conjoint, nos parents restent nos parents, c’est clair. Mais en Luc 14,26, le Seigneur Jésus utilise une expression très forte en disant : « Si quelqu’un ne hait pas ». Cela ne signifie pas que nous devons avoir des sentiments de haine envers nos proches, mais que notre relation avec notre Seigneur doit avoir plus de valeur que nos liens familiaux. Nous pouvons mener une vie saine, manger des aliments sains et faire beaucoup d’exercice pour prendre soin de notre corps. C’est utile si nous le faisons dans une mesure raisonnable. Mais encore une fois, la question est de savoir ce qui vient en premier pour moi. Prendre soin de mon corps peut m’empêcher de suivre le Seigneur Jésus. Paul a dit une fois : « Mais je ne fais aucun cas de ma vie ni ne la tiens pour précieuse à moi-même, pourvu que j’achève ma course et le service que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu » (Actes 20,24). Cette attitude devrait être un modèle pour nous. Les martyrs ont payé de leur vie leur amour pour le Seigneur Jésus. Nous n’avons pas besoin de nous demander aujourd’hui si nous sommes prêts à le faire. Mais nous devrions chacun nous demander si le Seigneur a vraiment la priorité sur notre bien-être. Relations (v.26) Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs… Prendre soin de notre vie (v.26) … et même aussi sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 11 Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 12 Quand tout va bien, il est facile de suivre le Seigneur Jésus. Mais lorsque des problèmes surgissent, il peut être difficile de le suivre. Les difficultés viendront pour chaque disciple du Seigneur. Le Seigneur Jésus a dit : « L’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15,20). Un disciple ne fuira pas les difficultés, mais fera face à elles avec l’aide du Seigneur. À l’époque du Seigneur Jésus, « porter sa croix » signifiait en avoir fini avec la vie. Encore quelques heures, et la vie de celui qui portait sa croix vers le lieu de la crucifixion allait se terminer. Une telle personne n’avait plus rien à attendre de la vie. La mort sur la croix était la plus ignoble des morts de l’époque, de sorte que tout le monde pouvait reconnaître le porteur de la croix comme un être méprisé. Pour nous, la croix est le symbole de la honte. C’est précisément une condition à la vie de disciple : Celui qui veut suivre le Seigneur Jésus doit en finir avec son ancienne vie et ne rien penser de lui-même. Il devrait être prêt à supporter l’opprobre du Christ. Lorsque nous planifions un projet, nous devons estimer le coût. Si nous envisageons de construire une maison, nous demandons d’abord un devis et calculons si nos moyens suffisent pour achever le projet. C’est justement cette « estimation des coûts » que le Seigneur Jésus attend de moi avant que je ne devienne son disciple. Ce faisant, je dois réfléchir soigneusement à ce que signifie pour moi de suivre fidèlement le Seigneur Jésus. Quel est le coût pour moi personnellement ? Suis-je prêt à renoncer à quelque chose qui m’empêcherait de suivre le Seigneur ? Nous devons également tenir compte du fait que nous sommes observés. La « construction de la tour » (v. 28) était un grand projet de construction. Lorsqu’un tel projet échoue et que la construction s’arrête en ne laissant qu’un bâtiment en ruine, il suscite les moqueries. Le constructeur avait commencé, mais n’a pas terminé. Que diront nos camarades s’ils constatent que nous suivons le Seigneur Jésus et que soudain notre comportement change et que nous agissons comme avant ? « Il/elle a essayé, mais ça n’a pas marché. Estimation des coûts (v.28-30) Qui parmi vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord et ne calcule la dépense ? Porter sa croix (v.27) Et quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple. Toi, Suis-Moi N° 2. 2021 13 Après tout, je suppose qu’il n’était pas si convaincu », pourraient-ils dire. Cela nuirait non seulement à notre témoignage, mais aussi à celui du Seigneur Jésus. Un autre exemple dans ces versets décrit un roi qui part à la guerre. Il compare le nombre de ses soldats avec ceux de l’ennemi. S’il conclut que son armée est trop petite, il renoncera à la bataille et se rendra à l’ennemi. Pour nous, cela signifie que nous devons comprendre que nous ne pouvons pas suivre le Seigneur Jésus par nos propres forces. Mais nous avons une source de force plus forte que tout ennemi : « Car par toi, je courrai au travers d’une troupe, et par mon Dieu je franchirai une muraille » (Ps. 18, 29). L’estimation du coût ainsi que l’estimation de notre propre force devraient toujours nous amener à tout attendre de notre Maître que nous voulons suivre de tout notre cœur. Le Seigneur Jésus ne nous a pas laissés dans l’ignorance de ce que signifie être son disciple. Cela demande que nous renoncions à notre vie naturelle. Mais ce renoncement est peu de chose par rapport à ce que nous « gagnons », comme Paul le dit en Philippiens 3. Il a donné la bonne place à ses relations familiales, il ne s’est pas pris en considération, il a fini avec son ancienne vie, il a estimé les coûts, et il a correctement évalué ses propres capacités. Il conclut : « Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai considérées, à cause du Christ, comme une perte. Plus encore, je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur, à cause de qui j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Phil. 3, 7,8). Si nos qualifications correspondent à celles de la « description du poste » ci-dessus, nous aurons beaucoup de joie en tant que disciple de notre Seigneur. Et si ce n’est pas encore le cas ? Alors n’abandonnons pas, mais avec l’aide du Seigneur, corrigeons ou complétons ce qui manque encore !
Le drapeau rouge
L’un des soldats… perça le côté (de Jésus) avec une lance ;
et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui l’a vu rend témoignage,
et son témoignage est véritable (lui sait qu’il dit vrai)
afin que vous aussi vous croyiez. Jean 19, 34. 35
Le drapeau
Une grave collision ferroviaire avait eu lieu dans l’est des États-Unis. Un train de banlieue en panne avait été violemment percuté par un train de grande ligne, bien qu’un employé ait signalé le convoi à l’arrêt en brandissant son drapeau. Le conducteur du train de ligne avait sauvé sa vie en sautant de la locomotive avant la catastrophe.
Quelque temps après, il comparaissait au tribunal.
– N’avez-vous pas vu l’employé qui portait le drapeau exigeant de vous arrêter ?
Il répondit :
– Je l’ai vu, mais il tenait un drapeau jaune. J’en ai conclu que tout allait bien et j’ai continué.
L’employé au drapeau fut appelé :
– Quel drapeau avez-vous utilisé ?
– Un drapeau rouge ! Mais le train est passé comme une bombe !
– Êtes-vous certain qu’il était rouge ?
– Absolument !
Les deux hommes insistant sur la véracité de leur témoignage, on demanda à l’employé de montrer son drapeau comme preuve. Alors le mystère fut éclairci : Le drapeau avait bien été rouge, mais avec les années et le soleil, il était devenu jaunâtre !
Prenons garde aux drapeaux qui perdent leur couleur ! Attention aux messages chrétiens qui ne reconnaissent plus la nécessité du sang versé pour ôter nos péchés, qui ont perdu de vue la valeur du sang précieux de Christ, prix payé pour nous délivrer, nous libérer, nous donner la paix.
Ne craignons pas de proclamer cette vérité essentielle de la Bible :
Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché (1 Jean 1, 7).
Lire la Bible avec profit
- Mets chaque jour un bon quart d’heure de côté pour lire la Bible dans le recueillement devant Dieu. Dans une journée, il y a 96 quarts d’heure ; réserves-en un pour Dieu.
- Prends ton temps pour lire la Bible tranquillement. Ne la parcours pas seulement, mais réfléchis à ce que tu lis.
- Demande à Dieu qu’il t’aide à comprendre ce que tu lis. Personne ne peut mieux t’expliquer la Bible que Celui qui l’a écrite. S’il y a des passages difficiles, ne t’inquiète pas, tu les comprendras plus tard (Matthieu 11,25).
- En lisant, demande-toi : « Qu’est-ce que cela signifie pour moi? » Lis comme si c’était écrit expressément pour toi. En lisant les exhortations, tu dois penser : « C’est pour moi » ; en lisant les promesses, tu dois te dire : « C’est à moi qu’elles sont faites » (Galates 2,20).
- Il est bon d’avoir sous la main un crayon ou un stylo pour pouvoir souligner ou recopier les passages qui te touchent particulièrement ou que tu trouves particulièrement beaux. Tu les retrouveras ensuite plus facilement et les reliras avec joie.
- Par la prière, entretiens-toi avec Dieu de ce que tu as lu.
- Mets en pratique ce que tu as appris. C’est le seul moyen de faire des progrès (Jacques 1,23-24).
- Apprends par cœur les passages qui te sont le plus précieux. Tu en retireras une immense bénédiction par la suite (Psaume 119,11).
Les trois tamis du sage
On raconte qu’un jour un homme a approché le sage philosophe grec Socrate (469-399 AC) et lui a parlé de cette manière :
– Écoute Socrate, je dois te raconter quelque chose !
Le sage l’interrompit aussitôt :
– Attends, as-tu passé ce que tu veux me dire à travers les trois tamis ?
– Les trois tamis ? demanda l’autre tout étonné.
– Oui, mon ami ! Voyons si ce que tu veux me dire passe par les trois tamis. Le premier, c’est celui de la vérité. As-tu vérifié que tout ce que tu vas me dire est vrai ?
– Non, j’ai entendu quelqu’un le raconter et…
– Bien, bien ! Mais tu l’as certainement fait passer dans le deuxième tamis, celui de la bonté. Est-ce que ce que tu vas me dire est bon ?
Hésitant, l’autre répondit : – Euh… non … au contraire…
– Bon, interrompit le sage, appliquons encore le troisième tamis. Est-ce que ce que tu vas me rapporter est utile ?
– Ce n’est pas vraiment utile…
– Alors, dit le sage en souriant, si ce n’est ni vrai, ni bon, ni utile, laisse cela de côté et ne me charge pas, ni toi non plus, avec ces choses.
Ces trois tamis n’ont pas perdu leur actualité aujourd’hui. Nous vivons dans un temps de communication vive et intense (orale, écrite et de plus en plus électronique). Passons-nous à travers les trois tamis les choses dont nous parlons et au sujet desquelles nous échangeons ? Éphésiens 5, 10 nous invite à éprouver ce qui est agréable au Seigneur. Cela vaut pour nos actions. Cela vaut pour nos paroles. Cela vaut pour nos échanges, aussi par mail ou par WhatsApp. Éprouvons-nous réellement ces choses ?
Le tamis de la vérité : Dire la vérité va au-delà de ne pas dire de mensonge. Sommes-nous assurés que le message que nous allons transmettre correspond à la réalité ? Il est si facile de dissimuler ou d’ajouter un aspect lorsqu’on relaie une information, en changeant le contenu. Déjà lorsqu’on veut dire une chose sur quelqu’un, nous devrions être sûrs que cela correspond à la réalité. Éprouvons ce que nous entendons avec le tamis de la vérité ! Et n’allons pas plus loin si nous ne sommes pas certains que les faits correspondent à la réalité.
Le tamis de la bonté : Ce que nous allons rapporter, est-il bon ? Est-ce que cela aidera les personnes si je raconte ce que j’ai moi-même entendu ou vécu ? Dans certains cas, nous répondrons à cette question par un « oui ». Mais n’y a-t-il pas aussi des cas où nous ferions mieux de nous taire ? Pierre encourage les destinataires de sa lettre : « Avant tout, ayez entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4, 8). Cela ne signifie pas que nous appelons le mal bien ou que nous l’ignorons, mais plutôt que nous n’allons pas crier sur les toits tout ce que nous savons. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons régler entre quatre yeux sans les rendre publiques. Dans le domaine du journalisme, on applique souvent le principe suivant : « Only bad news are good news » (cela veut dire que les mauvaises nouvelles sont celles qui se vendent le mieux). On ne devrait pas trouver cela entre les chrétiens. Nous devrions bien plutôt mentionner ce qui est digne de louanges et qui est bon.
Le tamis de l’utilité : Il y a des choses que nous devons nous dire entre frères et sœurs. Et nous devrions prier les uns pour les autres. Toutefois, concernant certains sujets, la question se pose de savoir si c’est réellement nécessaire d’en parler plus loin. Pourquoi est-ce que je raconte ceci ou cela à mon frère ou à ma sœur ? Est-ce que je veux simplement me rendre intéressant ? Est-ce que je veux peut-être causer du tort à un autre ? Est-ce que cela me fait juste plaisir de me moquer ? Éprouvons nos motifs avant de dire ces choses.
Une petite histoire peut nous aider à comprendre cet enseignement :
Une femme vient vers son pasteur et lui confesse d’avoir participé aux commérages dans son village pendant longtemps. Au cours d’une maladie où elle a eu le temps de penser à sa vie, elle s’est rendue compte que ses commérages avaient causés beaucoup de tort, tout spécialement au pasteur. Elle lui demande sincèrement pardon. Le pasteur réfléchit un instant et s’adresse à elle :
– Bien, je te pardonne. Mais rentre maintenant chez toi, tue une poule, plume-la, récolte toutes les plumes dans une corbeille et amène-les-moi. Fais bien attention de ne perdre aucune plume ! Je veux toutes les avoir.
Bien que la femme trouve la demande étrange, elle fait ce qu’il lui a dit et revient vers lui.
– Maintenant, lui ordonne le pasteur, monte avec la corbeille sur la tour de l’église et disperse toutes les plumes. Ensuite, reviens vers moi.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Peu de temps après, la femme est de retour.
Le pasteur la regarde et dit :
– Et maintenant, retourne et récolte toutes les plumes. Fais bien attention de n’en laisser aucune. La femme le fixe des yeux, ébahie :
– Comment pourrais-je faire cela ? C’est impossible. Le vent a dispersé les plumes dans toutes les directions. Personne ne peut plus les récolter.
– Tu as raison, répond le pasteur ; il en va de même avec nos paroles. Nous ne pouvons plus les reprendre ni changer l’effet qu’elles ont produit.
Si la femme avait passé ses paroles au travers des trois tamis de Socrate, elle n’aurait pas causé de tort au pasteur et à d’autres personnes. Mais bien plus que ce philosophe, la Bible parle de ce sujet :
Jacques nous met en garde contre le danger des paroles irréfléchies : « De même aussi la langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut allumer une grande forêt ! » (Jacques 3, 5).
Paul écrit aux Philippiens : « Au reste, frères, tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est de bonne réputation – s’il y a quelque vertu et quelque louange, – que cela occupe vos pensées » (Phil. 4, 8).
Il y a d’autres passages dans la Bible qui nous mettent en garde contre le commérage. Il vaut la peine de les chercher pour continuer à méditer sur ce sujet.
Sept mauvaises raisons de se marier
Pourquoi veux-tu te marier ? Quelle est la raison qui te pousse à aspirer au mariage ? Il y a plusieurs raisons, me réponds-tu, mais si on ne devait en garder qu’une seule, laquelle garderais-tu ? Sois franc. Quelle est LA raison ultime pour laquelle toi, tu aimerais te marier ? Voici sept réponses, sept mauvaises raisons qui ne doivent pas être la raison ultime d’un jeune chrétien de se marier.
- Pour avoir du sexe légalement
« La Bible interdit le sexe hors mariage, alors je me marie pour jouir de la sexualité légalement ». OK. Compris. L’apôtre Paul lui-même précise qu’il vaut mieux se marier que de brûler (c.-à-d. de souffrir de la pression des pulsions sexuelles). Le mariage peut donc aider à la satisfaction sexuelle.
Néanmoins, le mariage ne supprime pas les tentations. Même marié, tu auras toujours affaire à ta chair. Tu devras toujours lutter pour maîtriser tes pulsions sexuelles et chasser la convoitise (envers les autres femmes ou hommes). Si donc « combler le désir sexuel » est le but ultime pour lequel tu désires te marier, alors tu as raté le coche.
- Pour combler la solitude
« Je me sens seul(e) et je veux avoir quelqu’un à mes côtés. » C’est une raison légitime. La Bible dit que deux valent mieux qu’un (Eccl. 4, 9). Il est naturel de rechercher un compagnon pour partager ses joies et ses peines.
Néanmoins, si « rompre avec la solitude » est le but ultime pour lequel tu désires te marier, alors tu as certainement raté le coche. Le mariage n’est pas le remède miracle à la solitude. Beaucoup de personnes mariées se sentent profondément seules, et aucun conjoint n’est en mesure de combler parfaitement ton désir d’être entouré et accompagné. Dans ce cas, ce n’est pas d’un mari ou d’une femme dont tu as besoin, mais du Seigneur Jésus. Lui seul peut te combler totalement.
- Pour combler les besoins affectifs
Certaines personnes émotionnellement blessées ou délaissées ont juste envie de se marier pour qu’on leur accorde l’affection qu’elles n’ont jamais eue. Certes, il n’y a rien de mal à souhaiter avoir une personne qui t’aime.
Mais si « combler tes besoins affectifs » est le but ultime pour lequel tu désires te marier, alors tu as de nouveau raté le coche. Entrer dans une relation avec cet état d’esprit est égocentrique et nocif pour le couple. D’ailleurs, aucun conjoint n’est en mesure de te donner toute l’affection nécessaire. Tu as besoin de Jésus comme ton ami de cœur. Lui seul peut réellement t’aider à bâtir ta vie affective. Lui seul peut véritablement guérir tes blessures émotionnelles.
- Pour échapper aux difficultés
Certaines personnes voient le mariage comme un eldorado, un exutoire, un havre de paix, une patrie de bonheur, où les difficultés et l’adversité n’existent plus. Ou du moins, ils essaient de se persuader que l’amour les fera surpasser toutes les difficultés.
Laisse-moi te dire que le mariage ne résoudra aucunement tes problèmes. Même si ton conjoint est là pour t’épauler ou t’encourager, tu auras toujours certains défis auxquels tu devras faire face seule. Si « échapper à tes problèmes » est le but ultime pour lequel tu désires te marier, alors … (termine la phrase) … tu as certainement raté le coche !
- Pour le plaisir d’avoir des enfants
« Je veux avoir des enfants, être une mère, un père ». C’est naturel. Dieu a créé la femme avec le désir de la maternité. Il nous a ordonné de nous multiplier. C’est donc une bonne chose de désirer avoir des enfants.
Néanmoins, si « concevoir un enfant » est le but ultime pour le mariage, tu as certainement raté le coche. Le but pour lequel Dieu nous donne des enfants n’est pas de satisfaire nos petits plaisirs égoïstes, mais plutôt d’en faire des disciples. Regarde Anne (1 Samuel 1). Ce n’est qu’à partir du moment où elle a compris qu’elle devait consacrer son enfant à Dieu que Dieu lui a donné Samuel. Le but ultime pour lequel Dieu nous donne des enfants n’est pas notre satisfaction personnelle.
- Par peur de finir vieille fille
« Mon âge avance et je n’ai toujours personne. Aujourd’hui, je suis prête à accepter n’importe qui, même s’il n’est pas chrétien, pourvu que je ne finisse pas vieille fille. » Chère sœur, ne brade jamais tes standards à cause de la peur de finir seule. Dieu nous réserve bien des surprises lorsqu’on lui est fidèle jusqu’au bout. Il est capable de nous rendre heureux. Il a de bons projets pour nous. Il saura nous conduire vers la bonne personne au moment opportun ; ou même nous faire vivre un bonheur indescriptible s’Il nous laisse seuls. Apprenons à Lui faire confiance, et à offrir nos vies comme des sacrifices vivants pour Lui.
- Parce que tous les amis se sont déjà casés
Certaines filles pleurent à chaudes larmes aux mariages de leurs meilleures amies. Quelques-unes d’entre elles ne pleurent pas à cause de l’émotion, mais parce qu’elles sont tristes de voir leurs amies les abandonner ! Elles sourient des lèvres, mais leur cœur est rempli de tristesse et de murmures : « Seigneur, quand est-ce que ce sera mon tour ? »
Tous ces points ne doivent pas être LA raison ultime pour laquelle tu souhaites te marier. Il ne faut pas rechercher le mariage principalement pour jouir du sexe, ou avoir des enfants. Se marier ne résoudra pas tous tes problèmes de solitude ou d’affection. On ne se marie pas non plus pour ne pas finir vieille fille, ou parce que tous ses amis se sont casés. Mais le but ultime du mariage dans le plan de Dieu est de nous emmener à ressembler davantage à Christ !
Oui, c’est cela : Ressembler à Christ ! Le mariage est à l’image de l’union entre Christ et l’Église. Dieu veut, au travers du mariage, nous amener à ressembler à Christ. Si Dieu nous donne la sexualité, c’est pour que nous puissions comprendre et apprécier le plaisir qui réside dans l’intimité avec le Père. S’il nous donne des enfants, c’est pour en faire des disciples, comme Christ a fait des disciples. Au travers du mariage, Dieu nous donne un partenaire qui va nous aider à aiguiser notre caractère. Un partenaire qui sera pour nous une aide dans notre service pour Dieu. Le but ultime du mariage ce n’est pas nous-même ; le but ultime du mariage c’est Dieu.
Les chercheurs d'Or
e bonheur sur le visage
Nous les chrétiens, nous dissimulons si facilement ce qu’est notre bonheur, alors que la joie devrait rayonner sur nos visages ! Comme chez ces chercheurs d’or…
Il y a de nombreuses années, alors que quelques chercheurs d’or creusaient dans le Montana (USA), l’un d’entre eux buta contre une pierre étrange. Il la fendit en deux et découvrit qu’elle comportait de l’or. Les autres chercheurs continuèrent de creuser avec ardeur et trouvèrent de ce précieux métal en abondance. Remplis d’une joie débordante, ils s’écrièrent : « Nous avons trouvé de l’or ! Nous en avons trouvé ! Nous sommes riches ! ».
Lorsqu’ils retournèrent en ville pour renouveler leurs provisions, ils se mirent d’accord pour ne parler à personne de leur découverte. Et en effet, ils gardèrent le silence le plus complet durant tout leur séjour.
Un silence pourtant éloquent
Ils n’avaient pas dit un seul mot de leur découverte, pourtant lorsqu’ils se préparèrent à retourner à leur campement, une foule d’hommes les environnèrent, désirant les suivre.
« Vous avez trouvé de l’or ! » dirent ces hommes. « Qui vous l’a révélé ? » leur demandèrent les chercheurs d’or ébahis. « Personne. Nous pouvons le lire sur vos visages ! »
Nous devons parler – et rayonner
Il en va de même pour celui qui a trouvé le Seigneur Jésus. La joie du pardon des péchés et de la nouvelle relation dans laquelle il se trouve peut être lue sur son visage et dans sa vie transformée.
On peut bien comprendre pourquoi les chercheurs d’or voulaient garder le secret de leur découverte. Cependant, en tant que chrétiens, nous devrions être désireux de raconter à d’autres personnes notre « découverte ». Trouver Christ est la plus grande découverte de la vie, et notre joie, lorsque nous la partageons avec d’autres, ne fait qu’augmenter.
Combien d’amis as-tu ?
Désires-tu avoir un grand nombre d’amis ? Un des réseaux sociaux sur internet te le propose selon le principe que “les amis de vos amis sont vos amis”. On a ainsi une “famille” d’amis plus ou moins éloignés, inconnus pour la plupart ! Des “amis”, vraiment ? Un tragique fait divers soulève la question : une Britannique avait annoncé son suicide à ses 1048 amis sur Facebook. Le jour fixé, elle est morte d’une overdose de médicaments sans qu’aucun de ses “amis” n’intervienne !
La Bible souligne les caractères d’un ami véritable :
- L’ami est fidèle dans les bons et mauvais jours (Proverbes 17. 17).
- Un ami peut compenser l’éloignement de la famille, et l’amitié dépasse les frontières entre générations (Proverbes 27. 10).
- L’ami est loyal et franc : dans l’intérêt de l’autre, il n’hésite pas à lui faire des remarques, même si elles peuvent être difficiles à accepter (Proverbes 27. 6).
- L’ami est digne de confiance, c’est un confident (Proverbes 17. 9).
- L’ami est plein de sollicitude, de compassion (Job 6. 14).
- L’amitié est un bienfait pour l’âme (Proverbes 27. 9).
Il n’y a pas de plus grand amour que de laisser sa vie pour ses amis, dit Jésus. Lui-même a fait bien plus ; il a laissé sa vie pour ses ennemis. C’est le don de sa vie qui sauve des êtres tels que nous s’ils se repentent. Cet amour inimitable l’a amené sous le jugement de Dieu à notre place. Qui nous a aimés comme Jésus Christ ? Il veut être ton meilleur ami !
Jésus est l’ami suprême,
Le tendre ami de mon cœur.
Jésus est celui qui m’aime,
Mon refuge et mon Sauveur.
Adapté selon La Bonne Semence du 10.2.2014
L’amitié : une impasse
Récemment, j’ai rencontré deux jeunes gens que je connais bien et qui sont des chrétiens nés de nouveau. Comme ils venaient vers moi la main dans la main, je les ai félicités de leurs fiançailles, dont je ne m’étais pas douté. « Non, non » répliqua tout de suite le jeune homme, « nous ne sommes pas fiancés ; nous n’y pensons pas encore. Nous sommes juste de bons amis et nous sortons ensemble pour apprendre à mieux nous connaître ».
La Bible nous montre-t-elle un tel chemin ? Ou s’agit-il d’une impasse ? Cultiver une amitié sans engagement avec une personne du sexe opposé, sortir ensemble, est-ce selon le plan de Dieu ? Dans le monde, c’est quelque chose de tout à fait normal. À 14 ou 15 ans, on a déjà sa copine ou son copain, on sort ensemble un certain temps puis
on se sépare et on cherche un autre petit ami, puis on passe au suivant… Des jeunes gens à peine arrivés à la puberté amènent leur copain ou leur copine à la maison pour coucher ensemble. On n’y voit rien de mal, les parents se taisent, ou ne sont pas écoutés. Si tu remets cela en question, on ne te comprend pas. Mais sais-tu que le processus naturel et voulu de Dieu de mûrissement des jeunes est perturbé par un tel comportement !
Tu te dis peut-être : « C’est vrai, il ne faut pas aller si loin, mais n’est-ce pas normal d’avoir un(e) ami(e) avant de se fiancer ? N’est-ce pas normal de sortir ensemble ? Un petit flirt ne fait de mal à personne. On ne peut pas se fiancer comme ça tout d’un coup ! » Considérons toutes ces questions à la lumière de la Bible.
Jeunes garçons et jeunes filles pendant la puberté
L’intérêt des jeunes garçons pour les jeunes filles et des jeunes filles pour les garçons commence très tôt (entre 12 et 15 ans), donc bien avant de penser aux fiançailles ou au mariage.
Avant cet âge, garçons et filles se côtoient de manière décontractée et sans arrière-pensées. C’est normal, car l’intérêt pour l’autre sexe ne s’est simplement pas encore réveillé. Les jeunes enfants remarquent naturellement les différences corporelles entre les filles et les garçons, mais n’éprouvent aucune gêne. Cependant, tout change à la puberté.
Après une période où les adolescents des deux sexes vivent leurs changements corporels à un niveau personnel, l’intérêt pour l’autre sexe commence à se réveiller. Les jeunes hommes voient les jeunes filles d’un tout autre œil, et les observent avec un intérêt nouveau. Ils se forment un jugement sur leur apparence physique. Les jeunes filles commencent à s’intéresser aux garçons et à s’enflammer pour l’un ou l’autre. Tout cela se passe d’abord en secret, pour éviter autant que possible que l’autre s’en aperçoive. Jusque-là tout est assez normal. Chaque génération est plus ou moins passée par là.
De nos jours, les relations amoureuses sont vite étalées au grand jour. On marche ensemble main dans la main et on sort ensemble. Si un adolescent n’a pas de petit ami, il est hors-jeu, et qui voudrait être déconnecté ? La contrainte de groupe, la pression des pairs constituent de sérieux problèmes à un bon nombre d’adolescents chrétiens. Il est bien compréhensible que cette période n’est pas évidente pour toi.
C’est alors que la tension monte en toi, surtout si l’éducation que tu as reçue de tes parents ne te permet pas ce libertinage avec le sexe opposé. Et tu es peut-être aussi personnellement conscient qu’un tel comportement déshonore Jésus, ton Seigneur et Sauveur. Mais en même temps, tu ne voudrais pas passer pour un débranché.
Parfois tu te sens comme pris entre le marteau et l’enclume. Tu ne sais plus à quoi tu en es. Et en plus, à la maison tu as l’impression d’être incompris. Tu ne trouves pas toujours la sécurité que tu recherches au sein de la cellule familiale parce que tes parents n’ont pas le temps de s’occuper de toi. Tu soupires après des gens qui te comprennent, qui prennent du temps pour toi et qui te reconnaissent, qui te valorisent et te disent de gentilles paroles, plein de douceur. Mais rassure-toi, tu n’es pas le seul dans cette situation, beaucoup de jeunes chrétiens ressentent aussi cela.
Je voudrais d’abord te dire trois choses :
1. Ton Seigneur te comprend très bien. Il sait comment tu te sens. Il veut t’aider. Il ne te charge pas de fardeau que tu ne peux pas porter. Dans la prière, dis à ton Seigneur tout ce que tu ressens ! Parle-lui de ce qui te fait mal, de tes chagrins.
2. Garde un contact étroit avec tes parents, ou bien, si cela n’est pas possible, avec un autre chrétien ainé en qui tu as confiance. À ce stade critique de ta jeunesse, tu as besoin de parler ouvertement des sujets qui te tiennent à cœur à des oreilles attentives, averties et bien disposées à ton égard. Tu as besoin que des personnes qui ont l’expérience de la vie t’accompagnent dans cette phase particulière, te parlent et prient avec toi.
3. Essaie d’accepter que nous les chrétiens, nous sommes effectivement différents des autres. Pose-toi les questions suivantes : « N’est-il pas normal que le chrétien est différent des autres personnes ? Si le monde fait une chose, dois-je vraiment faire la même chose ? ». Si on dit « tout le monde le fait », est-ce que tu es « tout le monde » ? Non, tu es un chrétien ! Un enfant de Dieu est effectivement dans ce monde un corps étranger aux manières de penser, de faire et de réagir. Il faut que nous soyons différents ! Ose nager à contre-courant des idées et comportements courants. Mais sois assuré que je comprends bien que ce n’est pas si simple.
Ne joue pas avec le feu
Si nous ouvrons nos Bibles, nous chercherons en vain un exemple d’amitié entre un jeune homme célibataire et une jeune fille célibataire. La Bible ne parle que très peu d’amitié, et jamais entre un jeune homme et une jeune fille. C’est remarquable et je crois qu’il y a de bonnes raisons pour cela.
Je voudrais ici te mettre en garde contre une amitié étroite entre un jeune homme et une jeune fille. Tu penses peut-être que je suis un grand-père un peu naïf et détaché du monde actuel. Pourtant, je voudrais essayer de voir les choses telles qu’elles sont et te les présenter d’une manière bien pesée !
Jeunes garçons et jeunes filles, vous qui appartenez au Seigneur Jésus, il est bon que vous vous rencontriez de manière décontractée et passiez de bons moments ensemble. Mais développer une liaison amicale avec un jeune homme/ une jeune fille tôt dans la jeunesse devient vite dangereux. Crois-tu sérieusement que, comme adolescent, tu peux entretenir une amitié avec une personne du sexe opposé en vous limitant à chanter ensemble, à travailler à l’ordinateur ou à avoir des conversations profondes ? Ne me raconte pas cela ; c’est sûr d’avance que les choses n’en resteront pas là. Je le sais par expérience personnelle. Très rapidement vous allez commencer à vous tenir par la main, à vous faire des caresses discrètes. Des échanges de paroles tendres et des cadeaux vont suivre puis le premier baiser sera échangé. Et souvent, cela va vite plus loin. Je voudrais sérieusement vous mettre en garde, chers jeunes amis. C’est jouer avec le feu, et vous allez vous brûler les doigts.
Sans la force et la fermeté d’âme nécessaires — que tu ne possèdes simplement pas encore en tant qu’adolescent/e —, il est impossible de distinguer tes sentiments d’avec la volonté de Dieu. Tu peux te lancer dans une amitié avec les meilleures intentions possibles, mais cela ne réussira pas.
Quand un garçon de 16 ans dit à une fille de 15 ans les trois fameux mots, je suis certain qu’il ne sait absolument pas ce qu’il exprime. Certes, il dit : « Je t’aime », mais il ne sait pas ce que l’amour signifie réellement ; il veut dire en réalité : « Je m’aime, et c’est pourquoi j’ai besoin de toi ».
Et vous les filles, ne vous trompez pas, s’il vous plait. Dans sa jeunesse, un garçon ne peut simplement pas mesurer le poids, le sens réel de cette déclaration : « Je t’aime », qu’il confond le plus souvent avec le désir d’assouvir ses pulsions sexuelles. Il aime l’aventure, et peut-être ton corps. Tu te fais réellement du tort lorsque tu réponds positivement à ses demandes.
Et vous les jeunes garçons en train de devenir adultes, permettez-moi de vous dire qu’en tant qu’adolescents vous ne pouvez pas mesurer la portée d’une telle déclaration d’amour. L’amour que Dieu veut créer entre l’homme et la femme est si précieux qu’on ne doit pas jouer avec. L’amour ne consiste pas à donner un baiser à une fille ou à se blottir contre elle. L’amour ne se mesure pas par la force des battements du cœur, ou par l’élévation du taux d’adrénaline. Non, l’amour est un don de soi. L’amour a besoin de maturité pour se développer.
Le vrai amour est une union des esprits, des cœurs et des corps :
Un mot pour les filles
Je voudrais adresser un mot particulier aux filles. Quand un jeune homme s’intéresse à vous et vous approche, c’est presque sûr que ce que vous attendez est tout différent de ce qu’il recherche.
Vous cherchez peut-être la sécurité et la protection. Vous cherchez quelqu’un qui vous comprend et avec qui vous pouvez échanger des idées. Vous commencez déjà à pressentir ce qu’est l’amour. Généralement, ce n’est pas cela que le garçon cherche.
Il est tout à fait possible qu’il ne désire votre corps que pour assouvir ses pulsions, car un jeune homme est beaucoup plus rapidement touché par les excitations extérieures. Il a un appétit [ou instinct de conquête] en lui qui peut surgir très brusquement. Beaucoup de jeunes hommes veulent simplement satisfaire cet appétit.
Le déclencheur de la sexualité chez l’homme, quel que soit son âge, c’est d’abord l’œil, puis le contact corporel. Je ne sais pas si vous vous en rendez réellement compte, vous les filles. Si oui, vous comprendrez votre rôle dans ce déclenchement souvent précoce.
Naturellement le jeune homme est responsable à 100% de bien gérer sa sexualité. Mais vous les filles, vous pouvez l’aider ou au contraire l’enfoncer.
Votre apparence extérieure, vos manières d’être et de faire, votre habillement, jouent un très grand rôle. Si tu t’approches trop près corporellement d’un garçon ou même si tu lui fais les yeux doux, tu peux déclencher chez lui une réaction dont tu ne mesures pas toujours la portée.
Un habit qui met les parties érogènes de ton corps en évidence est une démarche de séduction. Un geste osé, un maquillage approprié peut déclencher chez le jeune homme une excitation sexuelle que tu ne voulais même pas provoquer. Quand le contact corporel ou même un baiser sur les lèvres vient s’y rajouter, tu crées une explosion difficile à réfréner. Cela revient à danser sur un volcan. Pour un jeune homme dans une telle situation, il est très difficile de contrôler ses pensées et d’appuyer sur le frein, bien que ce soit justement ce qu’il devrait faire. Les pensées immorales et les convoitises prennent malheureusement souvent rapidement le dessus — alors que la seule chose qu’il devrait faire est de fuir, comme Joseph en Genèse 39.
C’est pourquoi je voudrais vous mettre sur le cœur, chères jeunes filles, de penser à cela. Gardez la distance nécessaire et ne vous habillez pas de manière à rendre inutilement difficile la position des jeunes hommes. La volonté de Dieu quant à l’habillement, c’est « avec pudeur et modestie » (1 Tim. 2,9), et nous ajoutons « convenable et décent » ! Je sais que beaucoup d’entre vous n’aiment pas entendre cela, mais c’est vrai.
Si vous vous comportez autrement, vous vous faites tort à vous-mêmes et aux jeunes hommes. Vous ferez éventuellement l’expérience d’une désillusion que vous n’oublierez jamais. Il se peut que le jeune homme conquis par ces méthodes vous laisse tomber peu de temps après. Cela peut faire naître des blessures dont votre vie portera longtemps les cicatrices.
Un mot aux jeunes hommes
Et maintenant, un mot spécial pour vous les jeunes hommes ! Sachez que les jeunes filles ont reçu de leur Créateur une programmation qui est différente de la vôtre. Les émotions et la sexualité d’une fille fonctionnent autrement que chez vous. Notre Créateur l’a voulu ainsi.
Si toi, jeune homme, tu t’approches d’une jeune fille, dans beaucoup de cas tu éveilles en elle des espoirs que tu ne peux pas satisfaire, même si tu le voulais. Tandis que toi le jeune homme, tu cherches probablement d’abord à flirter un peu et à te rapprocher le plus possible de la fille, elle aspire à quelque chose de sérieux, à la sécurité, à l’affection. Elle cherche quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui l’écoute, quelqu’un qui a simplement du temps pour elle.
Les femmes sont souvent plus émotionnelles que les hommes. Un baiser ou une embrassade intime est peut-être pour toi une affaire purement corporelle qui ne touche pas tes sentiments. Chez la fille cela va plus profond. Chez elle, l’esprit, l’âme et le corps forment une unité. Une fille ne s’ouvre pas facilement qu’au niveau corporel. Quand elle s’ouvre, elle le fait entièrement, de tout son être.
Pour une fille, le premier homme dans sa vie a une tout autre valeur que la première fille pour un garçon. Les filles n’oublient généralement pas vite le premier homme. Tu ne veux peut-être que t’amuser un coup, flirter un peu ; pour la jeune fille, c’est beaucoup plus profond. Il se peut même que, par ton comportement, elle en sorte durablement blessée.
Comment se comporter les uns par rapport aux autres ?
Il est nécessaire de connaître les dangers qui existent dans les relations entre les jeunes de sexe opposé pour éviter de se retrouver dans des situations difficiles ou impossibles à gérer. Il ne s’agit pas de jouer les trouble-fête, mais d’apprendre à se comporter avec considération et respect les uns vis-à-vis des autres, d’une manière qui honore le nom de notre Seigneur.
La sexualité est incontestablement un don de Dieu. Elle n’est pas un péché en soi. Dieu veut que, dans notre jeunesse, nous apprenions à gérer notre sexualité. L’apôtre Paul écrivait aux Romains : « Mais revêtez le Seigneur Jésus Christ, et ne prenez pas soin de la chair pour satisfaire ses convoitises » (Romains 13,14). Si vous vous intéressez à l’autre sexe avant le temps, et que vous vous conduisez de manière immorale, vous faites exactement le contraire de ce que la Bible nous enseigne dans ce passage.
Des amitiés avec des personnes du sexe opposé font du tort de deux façons au moins :
1. Vous vous faites du tort à vous-même et à l’autre. Votre propre processus de développement et de mûrissement est perturbé. Ceux qui, dans leur jeunesse, ne gardent pas les distances nécessaires face à l’autre sexe ont plus tard de grandes difficultés à devenir des bon(ne)s époux/épouses dans leur mariage.
2. Vous faites du tort à votre Seigneur. Vous perdez votre énergie mentale et spirituelle, et la force de votre jeunesse que vous pourriez mettre au service de votre Seigneur. C’est déjà assez triste de se faire du tort à soi-même et à son partenaire, mais cela va plus loin. Vous « privez » le Seigneur qui vous a aimé, de votre tonus spirituel, de votre énergie de la jeunesse que vous utilisez mal et à des fins personnelles et égoïstes. Vous entravez votre croissance spirituelle. Or c’est justement dans les jeunes années que le Seigneur voudrait nous utiliser à son service. La force de la jeunesse est requise dans le royaume de Dieu. Voulez-vous sérieusement gaspiller votre force de cette manière, au lieu de vous engager son service ?
Les nombreuses distractions de la vie d’aujourd’hui ne travaillent pas en faveur de votre croissance spirituelle ! C’est une des causes pour lesquelles il y a aujourd’hui dans le royaume de Dieu si peu d’hommes et de femmes qui s’engagent réellement dans le service pour Seigneur. Celui qui n’a pas appris dans sa jeunesse à se mettre entièrement à la disposition du Seigneur aura plus tard beaucoup de difficultés à être un serviteur utile au Maitre. Cela est aussi bien valable pour les jeunes garçons que pour les jeunes filles. Votre vie spirituelle dégénère au lieu de faire de progrès. Elle va de défaite en défaite, au lieu d’aller de victoire en victoire.
C’est pourquoi je vous lance un appel pressant et plein d’amour : Tenez-vous suffisamment à distance l’un de l’autre. Prenez garde à votre attitude, et à votre pudeur. Elle est aussi est un don du Créateur ! Ne renversez pas les barrières qui constituent un frein. Je ne dis pas qu’il faut vous isoler les uns des autres — bien au contraire. Non, construisez des relations saines, dans la joie du salut en votre Sauveur.
Je vous recommande des relations de groupe, avec des objectifs qui glorifient Dieu, des relations dans un service en commun et autour de sa Parole. C’est dommage que même dans les activités « chrétiennes », il se passe des choses honteuses. Évitez le plus possible d’être seul avec un jeune de l’autre sexe, et rejetez le flirt ! Le premier baiser appartient à la personne qui deviendra votre conjoint.
Autrement vous risquez de vite tomber dans un tourbillon de passion et de convoitise dont vous ne pouvez plus fixer les règles ni sortir facilement. Jouer avec les sentiments excite. Pourquoi ne pas tenter le coup, pense-t-on ? Mais sachez qu’on ne doit jamais jouer avec les sentiments d’une autre personne.
Il y a une chose à faire avant tout : Vivez en communion avec votre Seigneur. Priez régulièrement. Lisez la Bible. Demandez-Lui sa direction pour votre avenir. Un conseiller pastoral disait : « La communion avec le Seigneur est le meilleur préservatif contre la convoitise ». Plus notre relation avec le Seigneur est intense, plus nous avons de chances d’être préservés des chutes.
Les médias veulent nous faire croire que nous passons à côté du bonheur de la vie, si nous ratons tout cela dans notre jeunesse. En réalité c’est un pur mensonge de Satan. C’est le contraire qui est vrai. Une jeune fille, qui avait vécu quelques expériences avec des hommes, disait : « Il m’arrive ce qui arrive à une cannette de coca-cola : On l’ouvre en la déchirant, on la vide, on l’écrase et on la jette dans un coin ». Salomon écrit : « La fin de la joie, c’est le chagrin » (Prov. 14,13). C’est encore et toujours vrai. Ce qui au premier coup d’œil apparaît comme une bulle de savon multicolore se dissipe soudain sans qu’il n’en reste rien, si ce n’est de la frustration et de l’amertume.
Faites aussi attention à vos paroles. Rappelez-vous ce conseil qu’un père donnait à ses fils : « N’épousez jamais une fille que vous n’aimez pas. Mais ne dites non plus jamais à une fille : « Je t’aime » si vous ne voulez pas l’épouser ». Ayez de la retenue dans ce que vous vous dites l’un à l’autre, et comment vous le dites. On ne peut pas revenir sur un mot prononcé ou écrit. Or dans notre monde la communication est devenue très simple. Par SMS, WhatsApp ou e-mail, on a vite exprimé quelque chose qu’on n’aurait peut-être pas dit oralement. L’anonymat des forums et des espaces de discussion sur internet peut causer beaucoup de tort, et les réseaux sociaux dévoilent bien des choses qu’il vaudrait mieux cacher.
Un exemple qui sert d’avertissement
Pour conclure, je voudrais vous raconter l’histoire de Denis et Nicole. Nicole était adolescente qui aimait le Seigneur. Elle s’était engagée dans un travail parmi les enfants, et elle aidait à répandre l’évangile de différentes manières quand l’occasion se présentait. Elle procurait beaucoup de joie à ses parents.
Ensuite elle commença une formation de vendeuse de bureau. Dès le premier jour, elle rencontra un jeune homme qui commençait la même formation. Il paraissait différent des garçons auxquels elle avait eu affaire à l’école jusque-là. Elle réalisa rapidement qu’il avait, comme elle, une relation vivante avec le Seigneur Jésus. Et elle se rendit compte que Denis était non seulement un croyant, mais qu’il paraissait être un bon parti. Il avait de bonnes manières et une bonne conduite, il était poli et de plus, il avait une bonne allure physique.
Nicole saisit toutes les occasions de le voir et de lui parler. On aurait dit que chez Denis aussi, la tension montait chaque fois qu’il voyait Nicole. L’étincelle jaillit. Quelque temps plus tard, ils se rencontrèrent après une fête et passèrent une belle soirée ensemble. Vous pouvez imaginer la suite. Nicole et Denis se rapprochèrent de plus en plus. Le premier baiser ne se fit pas attendre, et plusieurs suivirent.
Les parents et les frères et sœurs de Nicole remarquèrent bien un changement, mais ne comprirent pas tout de suite ce qui se cachait derrière. Ils avertirent alors leur fille parce qu’elle était trop jeune. En outre ils avaient l’impression que Denis, même s’il était converti, avait d’autres pensées qu’elle sur la vie et la marche du chrétien. Pourtant, Nicole estimait mieux savoir. Denis était son grand amour. Quand elle pensait à lui, elle planait au septième ciel. Elle écarta le conseil de ses parents et de ses amis.
Mais le rêve ne dura pas très longtemps. La chute fut nette et brutale. Un jour elle vit Denis quitter le bureau la main dans la main avec une autre fille. Elle alla lui parler. Il se borna à hausser les épaules. Il avait fait la connaissance d’une autre fille, et elle ne devait pas en faire un plat. De toute façon ils étaient trop jeunes pour se lier fermement.
Pour Denis, l’affaire était réglée, mais pas pour Nicole. Son monde s’écroulait : Elle ne s’était pas attendue à cela ! Il lui fallut du temps pour se remettre un peu du choc. En fait, elle n’a jamais vraiment oublié Denis — son premier grand amour. Les années ont passé, mais dans certaines situations, son image revient encore devant ses yeux.
Que Dieu te préserve d’une telle expérience !
Quel chemin Dieu nous enseigne-t-il ?
La Bible nous montre des exemples d’hommes et de femmes que nous pouvons prendre pour modèles :
Pensez à Joseph qui a fui devant la femme de Potiphar (Gen. 39,12). La leçon que nous apprenons de Joseph, c’est que nous pouvons choisir de rester purs. Il a résisté à la tentation en se laissant diriger par la Parole de Dieu et a été préservé par ce moyen (Ps. 119,9). Il était conscient qu’une relation sexuelle avec une femme qui n’était pas la sienne était un péché contre Dieu.
Pensez à Daniel qui avait arrêté dans son cœur de ne pas se souiller avec les mets délicats du roi (Dan. 1,8). Ce que nous apprenons de Daniel, c’est que nous pouvons agir différemment des gens qui nous entourent. Daniel n’a pas demandé : « Est-ce que je peux… ? ». Il ne s’est pas plaint en disant : « Je ne peux rien faire… ». Non, pour lui il s’agissait de faire ce qui plaisait à son Seigneur.
Pensez à Job, qui avait fait alliance avec ses yeux de ne pas regarder une vierge (Job 31,1). Il savait combien certaines femmes sont belles et il connaissait les dangers. C’est justement pour cela qu’il avait fait cette alliance. La leçon que nous apprenons de lui, c’est que nous devons garder le contrôle sur nos yeux.
Pensez à Ruth, qui n’était pas allée après les jeunes hommes (Ruth 3,10). Ce que nous apprenons d’elle, c’est que le bonheur de la vie ne dépend pas du fait que nous trouvions un conjoint aussi vite que possible, mais du fait d’attendre le moment choisi du Seigneur.
Ce dernier exemple nous montre quelle est la bonne direction. Ruth n’est pas allée à la chasse aux jeunes hommes. Théoriquement c’est ce qu’elle aurait pu faire, car il y avait assez de garçons à la moisson. Mais Ruth n’a pas agi comme cela. Boaz ne cherchait pas non plus une aventure passagère. Il aurait pu bondir sur l’occasion, mais pour lui, cela n’entrait pas en ligne de compte. Tous les deux ont reçu leur récompense de Dieu pour ce qu’ils ont fait. David, l’homme selon le cœur de Dieu, est issu de leur mariage. Dans le Nouveau Testament, nous les retrouvons dans la généalogie du Seigneur (Matt. 1,5). Trouver un conjoint est une chose bien trop sérieuse pour être considérée à la légère. Le mariage est bien trop important pour s’y engager tête baissée. Il faut tout faire pour ne dire « oui » qu’une fois.
Soyez prêts à nager à contre-courant ! Soyez prêts à être différents des gens qui vous entourent. Si vous faites cela dans votre jeunesse, le Seigneur Jésus vous bénira particulièrement. De cette manière vous créerez les meilleures conditions pour qu’Il vous accorde un conjoint au temps approprié, un conjoint avec lequel vous pourrez être heureux dans votre vie de couple.
Dieu a donné le mariage pour la vie commune de l’homme et de la femme. Il l’a fait pour notre profit. Les aiguillages qui mènent une telle relation à la bénédiction ou à la malédiction se manœuvrent souvent très tôt. C’est pourquoi, manœuvrez-les correctement. Dieu voudrait vous voir heureux. Il a tout fait pour que vous puissiez le devenir. Si nous l’écoutons et obéissons à sa Parole, nous trouvons le bonheur et une joie profonde. C’est ce que je souhaite à chacun de tout cœur.
Traduction adaptée tirée du livre original en allemand : « Verliebt, verlobt, verheiratet – amour, fiançailles, mariage » de Ernst August Bremicker
Je t’aime
« Je t’aime » dit le jeune enfant assis sur les genoux de sa maman en l’embrassant tendrement.
« Je t’aime » dit le jeune homme à sa fiancée en la regardant profondément dans les yeux.
« Je t’aime » dit l’épouse à son mari alors qu’elle met, pleine de confiance, sa main dans la sienne.
L’amour est l’une des expériences les plus précieuses dans la vie d’un être humain. Nous avons tous besoin d’amour dans nos vies. Il est un bien précieux dont nous ne pouvons nous passer.
Mais chose bien plus merveilleuse, l’amour n’est pas seulement une caractéristique des relations humaines. Il est la base de ma relation avec mon Seigneur et mon Dieu. Quel moment magnifique quand j’ai réalisé pour la première fois que Dieu m’aime. Moi, qui ne cherchais pas l’amour de Dieu, moi, qui étais son ennemi, je suis aimé de Dieu ! Cet amour s’est révélé dans le Seigneur Jésus. Dieu a prouvé son amour envers moi et envers toi, quand son Fils, le Sauveur, a donné sa vie à la croix de Golgotha. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique… » (Jean 3,16). Cet amour est incompréhensible : Je suis aimé de Dieu.
Et je sais également que le Seigneur Jésus m’aime. Il est le Fils de Dieu « qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2,20). Cet amour n’appartient pas au passé, non, je peux l’expérimenter aujourd’hui. Il me prouve son amour chaque jour.
Pour maintenir une relation d’amour, il est important d’exprimer cet amour par des paroles chaleureuses. C’est très beau quand des parents disent à leurs enfants qu’ils les aiment, et tout aussi beau lorsque les enfants disent à leurs parents : « Papa, maman, je t’aime ». N’est-il pas normal que les fiancés comme les couples mariés se répètent mutuellement : « Je t’aime, mon chéri » ou « Je t’aime, ma chérie » ?
Et qu’en est-il de notre relation avec notre Seigneur ? Lui-même nous confirme tous les jours son amour envers nous. Nous pouvons nous réjouir et être heureux dans cet amour.
Mais l’aimons-nous aussi en retour ? Il attend de nous que nous lui exprimions notre amour, comme David l’a fait au Psaume 18, verset 1 : « Je t’aimerai, ô Éternel ». David avait fait des expériences avec son Dieu. Il se savait aimé de Dieu. Son cœur bouillonnait d’amour envers Lui et il l’a exprimé par des paroles.
Nous connaissons tous la question que le Seigneur Jésus a posée à trois reprises à son disciple Pierre : « M’aimes-tu ? » Ne cherchait-il pas à ouvrir le cœur et la bouche de son disciple par cette question ? Et aujourd’hui, il nous pose la même question : « M’aimes-tu ? » Voulons-nous l’esquiver ou voulons-nous répondre de tout notre cœur : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime » ? Quand est-ce la dernière fois que nous lui avons dit cela ?
« Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4,19). Nous ne pouvons pas comparer notre amour avec le sien. Pourtant le disciple Jean a dit : « Nous aimons… ». L’aimons-nous véritablement ? L’aimons-nous non seulement en parole, mais en action et en vérité ?
Il est facile de dire : « Je t’aime », mais c’est une autre question de prouver cet amour. Que dirait un fiancé de sa fiancée qui lui dit chaque jour : « Chéri, je t’aime beaucoup », mais qui ne pense à rien d’autre qu’à ses propres intérêts ?
Que doit penser notre Seigneur lorsque nous lui disons que nous l’aimons, mais que nous vivons seulement pour nous-mêmes ? Non, notre amour envers lui doit se montrer dans notre vie de chaque jour ! Est-ce que je désire être avec lui ? Est-ce que je recherche sa communion ? Est-ce que je fais ce qui lui plaît ? Est-ce que je prends mes décisions avec lui ? Voilà quelques questions que nous pouvons nous poser.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » (Jean 14,23) – C’est ainsi que le Seigneur a résumé lui-même cette question de l’amour. Oui, aimons-le de tout notre cœur en le lui disant et en le lui prouvant dans notre vie de chaque jour.
« Mon fils – ma fille – donne-moi ton cœur » (Prov. 23,26) écrit Salomon à son fils. Le cœur est le siège de nos affections et de notre amour. Le Seigneur souhaite avoir le nôtre, même – ou surtout – quand nous sommes encore jeunes !
Ernst-August Bremicker (FMN 3.99)
La sexualité – un cadeau empoisonné ou un don parfait ?
Après avoir créé l’homme, Dieu a dit qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul et il a créé une deuxième personne de sexe différent, la femme. La sexualité est un don de Dieu pour ce premier couple et pour tous les couples qui suivent. Or tous les dons de Dieu sont bons et purs.
Dieu a donné « un mode d’emploi » pour la sexualité. En Genèse 2, 24 nous lisons : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. « Quitter ses parents et s’attacher à sa femme » signifie se marier. L’expression « devenir une seule chair » décrit les rapports sexuels qui ont uniquement leur place dans le cadre sécurisé du mariage. La femme et les enfants ont besoin de cette protection.
La Bible connait trois états : célibataire, fiancé, et marié. Sortir ensemble ou coucher ensemble en dehors du mariage n’existe pas dans la Parole de Dieu. Aujourd’hui dans le monde, il est devenu « normal » que des garçons et des filles sortent ensemble et flirtent déjà à l’âge de l’adolescence. Mais cela cause beaucoup de larmes et de douleurs, parce qu’un tel comportement n’est pas ce que Dieu a voulu pour nous.
Le temps jusqu’au mariage est une période très importante pour vous, jeunes gens. C’est un temps d’exercice et d’apprentissage : Vous apprenez à prendre des responsabilités, à respecter les autres personnes, à vous connaitre vous-mêmes et à gérer votre tempérament et vos sentiments, sans parler de la maitrise de soi qui est très importante. Vous aurez besoin de tout cela plus tard dans le mariage. Mais une relation étroite entre garçon et fille avant le mariage perturbe ce développement normal.
Il y a des jeunes gens qui voient de tels conseils d’un mauvais œil. Ils pensent que flirter est un jeu, une distraction. Mais un pas suit l’autre. Le jeune garçon et surtout la fille peuvent être sérieusement blessés par un tel « jeu » et supporter les conséquences pendant toute leur vie.
En conclusion : La sexualité est un super cadeau de Dieu – mais seulement si elle est pratiquée dans le cadre protecteur du mariage.
Amour ou coup de foudre ?
Je m’appelle Michel et j’ai un peu plus de quinze ans. Ces derniers temps, quelque chose me trouble vraiment. Au fond de moi, je sens souvent qu’une excitation inhabituelle m’envahit, une espèce de force qui m’attire vers le sexe opposé. Le charme des filles m’éblouit de plus en plus. L’image de Flore notamment ne quitte plus mon esprit ! J’ai de forts désirs. J’éprouve toujours plus d’envie et même de plaisir à parler de tout et de rien avec les belles filles. Tout spécialement, quand je parle avec Flore, mon cœur bat plus fort et j’ai une folle envie de la toucher, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Je lutte pourtant contre la tentation de faire ce geste, parce que mon envie est aussi mêlée d’une grande peur. Lorsque cette lutte devient intérieurement trop insoutenable, je quitte malgré moi ma belle afin de ne pas me laisser emporter. Pourtant il y aurait encore bien d’autres choses que j’aimerais lui dire. En réalité, je voudrais même ne plus jamais la quitter ! Cette situation me trouble beaucoup ; mes sentiments balancent entre l’insatisfaction, la frustration et la culpabilité… Je me demande ce que d’autres jeunes de mon âge pensent, disent et font, je me souviens aussi des films que j’ai vus et des romans que j’ai lus. Le plus difficile est que ces magazines dépeignent des points de vue si différents et parfois si contradictoires au sujet de l’amour que je ne sais plus à quoi m’en tenir. Je me demande vraiment :
- Que puis-je faire contre ces sentiments ?
- Pourquoi ne suis-je pas capable de m’empêcher de penser aux jolies filles ?
- Comment gérer cette attirance envers Flore, ainsi que les sentiments de culpabilité qui me hantent ?
- Que m’arrive-t-il ?
- Qui pourra m’aider ?
Voilà les questions qui perturbent Michel. Et toi, connais-tu aussi de telles questions ?
En fait, chaque jeune a un grand besoin d’être éclairé au sujet de ces pulsions et de ces sentiments face au sexe opposé qui, à partir de l’adolescence, l’envahissent très souvent de façon foudroyante !
BON A SAVOIR :
L’âge de la puberté est marqué chez chaque jeune par de grands changements physiques et psychiques. C’est dû au déclenchement d’un processus tout à fait naturel : Une glande appelée « hypophyse », située vers le centre du cerveau, se met à fabriquer des substances appelées « hormones hypophysaires ».
Ces hormones vont entièrement métamorphoser l’adolescent, pour le transformer graduellement en adulte.
En dehors des changements physiques, tu vas également remarquer de nouvelles perceptions sensuelles, qui stimulent, selon les circonstances une attirance plus ou moins forte à l’égard du sexe opposé. Tout adolescent, comme tout adulte, peut ainsi tomber amoureux d’une minute à l’autre ! Cela t’explique ce qui est arrivé à Michel et peut-être à toi aussi une fois ou l’autre, si tu as subitement ressenti des frémissements inhabituels et excitants face à une personne attrayante.
Pourtant il faut savoir que ces sentiments soudains et étrangement plaisants ne sont nullement de l’amour ! L’amour n’est pas le résultat d’une surexcitation des sens provoquée par l’admiration d’une personne que nous ne connaissons parfois même pas. Cette sorte de sensation est ce qu’on appelle le coup de foudre et ne doit pas être confondue avec l’amour.
Le coup de foudre est en soit un phénomène naturel normal. Mais s’il n’est pas maîtrisé, il peut produire des désastres. Il est malheureusement très souvent utilisé par Satan comme un hameçon pour essayer de nous attraper dans ses filets impitoyables.
Si le coup de foudre a la capacité de renverser des personnes et de les emprisonner dans un sentiment amoureux, l’amour par contre ne renverse personne. Au contraire, l’amour est la base qui soutient et maintient toute chose en bon ordre. L’amour est le don de soi-même, c’est le bonheur de se rendre utile pour le bien de l’autre.
L’amour n’est pas ce sentiment amoureux, égocentrique et éphémère qui caractérise le coup de foudre !
L’amour est ce qui caractérise le Créateur Lui-même : « Dieu est amour… » (1 Jean 4:16). La loi de l’amour est ce qui maintient toute chose et rend la vie possible : la feuille verte par exemple, assainit l’atmosphère, le soleil réchauffe et étend sa lumière partout.
L’amour est le don de soi, de ce qu’on est et de ce qu’on possède. Dieu par exemple pour nous offrir le salut est devenu Homme en Jésus, et s’est livré en sacrifice pour toi et moi : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5:19) ; « mais Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).
C’est pourquoi il est écrit : « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5:11-12).
Ce que l’on trouve dans les romans, les films ou les chansons, ce qui se passe quand deux personnes de sexes opposés se blottissent l’un contre l’autre ou se caressent, n’est qu’un sentiment amoureux. L’amour ce n’est pas quand le cœur bat fort, ce n’est non plus aller au lit ensemble. Tiens-toi sur tes gardes, car te laisser dominer par un sentiment amoureux peut te conduire à la fornication ou à l’adultère ! Or il est écrit : « … l’esprit de fornication égare ; et il se prostitue, se soustrayant à son Dieu » (Osée 4:12).
Médite sur cette affirmation : « si vous êtes chrétien… Les forces du mal ont mis votre tête à prix. Satan a résolu de vous avoir. S’il ne peut pas vous emmener en enfer, il fera de son mieux pour faire de votre vie un enfer sur terre ».
La Bible dit aussi : « Fuyez la fornication : quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps » (1 Corinthiens 6:18).
SIX RAISONS DE REFUSER
D’ÊTRE PIÉGÉE PAR UN COUP DE FOUDRE
Tu rencontres une personne et son physique et/ou sa personnalité déclenche en toi une onde semblable à une électrification. Tu ne l’as pas cherché, mais voici que tout ton système amoureux réagit. Demande immédiatement à Dieu de l’aide pour te maîtriser, et adopte du même coup une attitude conséquente. Souviens-toi que tu es en train de t’éprendre d’un « inconnu » ! Rien ne te permet de croire que vous êtes faits l’un pour l’autre ! Tu ne connais même pas son âge, sa foi, ses objectifs et ses priorités.
- Refuse parce que ce n’est qu’une rêverie
La pensée d’un sentiment amoureux éternel n’est rien d’autre qu’une rêverie. Aveuglé par le coup de foudre, tu croiras que tu es en train de vivre la plus belle expérience de ton existence. Mais quand tu seras revenu dans le monde réel, tes yeux s’ouvriront sur les défauts de l’autre qui semblaient inexistants ou insignifiants au début. Cette prise de conscience t’amènera peut-être à haïr l’autre plus que tu ne l’as jamais aimé.
Le coup de foudre cherchera à occuper la première place dans ta vie. Tu auras tendance à faire passer tout le reste au second plan. Rien n’ira plus à l’école ou à ton travail. Tes relations avec tous tes proches en pâtiront.
Tu seras peut-être sincère dans ce que tu penses et ressens, mais ce qui te manque c’est du réalisme. Tôt ou tard, tu redescendras sur terre, tu recommenceras à penser à toi, et le courant froid de la réalité fera disparaître peu à peu cet étrange sentiment qui te faisait si chaud au cœur.
- Refuse parce que ce n’est qu’un sentiment égocentrique qui n’accepte aucun sacrifice
Aveuglé par ton plaisir égoïste, tu auras l’impression que tout est parfait en ton amoureux et qu’il n’a pas besoin de s’améliorer. Ton objectif premier sera de tout faire pour garder à jamais ton amoureux. Tu n’arriveras pas à t’imaginer que l’amour exige de très grands sacrifices volontaires et une discipline rigoureuse qui cherche le bien de l’autre.
Or que deviendra tout ce fantasme lorsque le courant et les sentiments du coup de foudre se seront éteints ? Tu devras te rendre à l’évidence que tu n’avais en réalité que ta propre satisfaction en vue. En effet, l’égoïsme n’est pas compatible avec l’amour réel et durable !
- Refuse parce que c’est Satan qui veut l’employer pour te pousser à commettre des erreurs fatales
Dieu est amour et il est l’auteur du mariage. Si nous respectons le plan divin au sujet de la sexualité, notre vie sera heureuse et épanouie. L’intention de Satan est toujours de détourner l’homme des pensées de Dieu. Il veut te faire croire que la fornication (sexe avant le mariage) est une chose légitime et souhaitable en cachant les dangers et les résultats destructifs. Ne te laisse pas tromper !
- Refuse parce que cela aura des conséquences néfastes sur ton mariage futur
Ne te laisse pas diriger par les instincts du plaisir éphémère d’un coup de foudre, ne le recherche même pas. Non pas que le plaisir soit mauvais, mais parce que tu dois rechercher le véritable plaisir, plus grand et durable, celui qui procède du véritable amour. Une personne qui désire entretenir et se laisser bercer par des coups de foudre successifs avant son mariage aura la même tendance après, ce qui mettra immanquablement son mariage en péril.
CONCLUSION :
Comprends clairement et définitivement qu’on ne joue pas avec le coup de foudre, et qu’on ne s’engage pas à la légère dans les liens du mariage.
Rappelle-toi que l’amour n’est pas automatique. Il s’apprend patiemment, il croît et se déploie par les efforts à renoncer à la simple satisfaction de ses désirs égoïstes. L’amour qui conduit au mariage selon Dieu est un engagement volontaire, réfléchi et définitif.
Confie tous les domaines de ta vie à Dieu qui a un plan merveilleux pour chacune de ses créatures.
ACS (Actions chrétiennes sociales) Bafoussam
Célibataire – peut-être à long terme
Se marier ou ne pas se marier ? L’apôtre Paul traite ce sujet en 1 Corinthiens 7. Il décrit des personnes qui estiment qu’il est préférable de se marier et d’autres qui décident de ne pas se marier. Et finalement, il arrive à la conclusion que celui qui se marie fait bien et celui qui ne se marie pas fait mieux parce qu’il est libre de servir le Seigneur. Aujourd’hui nous ne voulons pas parler de ce cas particulier d’un renoncement volontaire au mariage pour l’amour du Seigneur et parce qu’on a le don nécessaire, mais du cas du « célibat involontaire », un célibat qu’on n’aurait pas choisi soi-même. Certains doivent attendre le mariage plus longtemps que souhaité, tandis que d’autres font l’expérience que le mariage n’est pas le chemin que Dieu a prévu pour eux. Dans cet article, nous abordons quelques problèmes liés à une telle situation. LES MENSONGES DE SATAN CONCERNANT LE CÉLIBAT : C’est justement lorsque tu te retrouves dans une situation où tu souffres de ton « célibat involontaire », que l’ennemi va profiter pour te souffler des pensées telles que : Mensonge 1 : Tu es célibataire parce que ….
- …tu n’es pas assez joli(e)
- …tu n’es pas assez intelligent(e)
- …tu n’es pas assez spirituel(le)
- …tu es trop spirituel(le) (!) (Les « non spirituels » ont tous un conjoint)
- …tu es trop introverti(e) / extraverti(e)
- …et tu peux allonger la liste à l’infini.
Non ! Le fait de ne pas être marié n’est lié à la personnalité que dans de très rares cas. Cela donnerait l’illusion : « Si je change, demain, je serai marié ». Non, ce n’est pas cela. Le fait que quelqu’un soit marié, célibataire ou veuf dépend de Dieu qui est souverain dans ses voies. « Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, ni comment se forment les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout » (Eccl. 11, 5). Mensonge 2 : Si tu es (encore) célibataire, c’est parce que Dieu ne t’aime pas. Bien sûr, tu sais que ce n’est pas vrai. Dieu est amour. Il a donné son Fils sur la croix pour toi. Oui, tu sais que Dieu t’aime. Mais crois-tu vraiment cela au plus profond de ton être intérieur ? Ce monde est marqué par les conséquences du péché. La maladie, les tragédies, la misère, la mort ‑ il y a de nombreuses raisons de douter de l’amour de Dieu, si on considère seulement les circonstances. L’amour de Dieu est devenu visible à Golgotha. Là, Il a donné son propre Fils dans des souffrances et une mort terrible pour te sauver et entretenir avec toi une relation de Père avec son enfant. Il n’y a pas de plus grande preuve de l’amour de Dieu que la croix de Golgotha. Même un conjoint ne serait pas une plus grande preuve d’amour. L’ennemi veut utiliser ton chagrin pour semer des doutes sur l’amour de Dieu dans ton cœur (« les flèches enflammées du méchant »). Regarde à Golgotha et prends « le bouclier de la foi » (Éph. 6, 16), c’est à dire crois que Dieu a de bons plans pour ta vie. Mensonge 3 : Puisque tu n’es pas (encore) marié, tu n’as pas de valeur. L’ennemi pourrait te souffler : « Personne ne s’intéresse à toi en tant que conjoint parce que tu n’as pas de valeur. Tu n’as rien à offrir. ». Peut-être que d’autres croyants te suggèrent directement ou indirectement que seuls les personnes mariées « comptent » dans la communauté. Ce mensonge est basé sur l’idée que la valeur d’une personne dépend de son statut matrimonial. Cette pensée est fausse ! Il y a de nombreux frères et sœurs non mariés dont la foi et le service sont inestimables. Tu ne dois pas devenir précieux par quelque chose que tu fais (ou par le fait de te marier), non, tu es déjà précieux aux yeux de Dieu parce qu’Il t’a créé (Ps. 139, 12-16). Mensonge 4 : Mieux vaut épouser un incrédule que de rester célibataire toute sa vie. Le fait de ne pas avoir de conjoint peut être douloureux et la solitude accablante. Le mariage avec un incrédule peut sembler une issue. Mais il ne l’est pas ! Selon les Écriture, le « joug mal assorti » (le mariage d’une personne croyante avec une personne incrédule) est un péché. Penses-tu vraiment qu’une telle liaison pourrait satisfaire ton désir le plus profond ? Même si le conjoint est humainement parlant exemplaire et qu’il accepte ta foi, tu risques d’aller seul aux réunions et de lire la Bible seul. Tu ne pourras pas parler des choses les plus importantes de ta vie avec ton conjoint. Et à la venue du Seigneur, tu partiras seul. Le chemin sur lequel ton conjoint se trouve a une autre destination. Quelle pensée insupportable ! Dans sa grâce, Dieu peut aussi sauver ton conjoint mais il n’y a pas de promesse à ce sujet dans la Bible. LE CHRÉTIEN NON MARIÉ ET LA SEXUALITÉ C’est un problème que seuls les célibataires vivent sous cette forme ‑ une vie d’abstinence sexuelle absolue. Si tous les chrétiens sont appelés à une vie de pureté (sexuelle), pour la personne mariée, cela signifie rester fidèle à son conjoint et n’avoir des rapports sexuels qu’avec son conjoint. Mais pour les célibataires, cela signifie une vie d’abstinence sexuelle constante. Cela peut être difficile dans un environnement aussi sexualisé que notre société actuelle. Dans cette société, renoncer à quelque chose est considéré comme négatif. On dit qu’on doit satisfaire ses désirs. Mais le célibat permet d’apprendre à maîtriser ses désirs. Cet apprentissage sera très utile plus tard si on se marie, car dans le mariage on doit aussi savoir renoncer à ses propres désirs pour le bien de son conjoint. Pourtant, si le célibat dure, le désir sexuel peut devenir assez fort et rendre ta vie difficile. Dans ce cas, il est bon que tu te confies à un chrétien plus âgé du même sexe que toi, ou à un couple, pour y trouver de l’aide et un soutien par la prière. Dans tous les cas, évite les « solutions de substitution » (masturbation, pornographie, films, etc.) qui ne vont que te rendre malheureux, alourdir ton fardeau et te tirer spirituellement dans « une spirale descendante ». « SI DIEU VEUT QUE JE RESTE CÉLIBATAIRE, POURQUOI NE M’ENLÈVE-T-IL PAS LE DÉSIR DE ME MARIER ? » Normalement, comme créatures, nous n’avons pas le droit de poser une telle question, de demander pourquoi Dieu fait ou ne fait pas quelque chose. Souvent nous ne recevons même pas de réponse. Derrière cette question, il y a l’idée que je devrais me marier pour avoir une vie épanouie, sinon le Seigneur devrait m’enlever le désir de me marier. Mais on peut apprendre à avoir une vie épanouie avec le Seigneur sans l’accomplissement de tous nos désirs. Le désir de se marier est normal et bon ‑ même si Dieu n’y répond pas toujours ‑ ou pas encore. Paul écrit : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve… Je peux tout en celui qui me fortifie. » (Phil. 4, 11,13). L’apôtre aussi a dû apprendre certaines choses qui sont difficiles pour nous par nature. Une grande partie de la vie de foi est un processus d’apprentissage. Peut-être as-tu du mal à être satisfait dans l’état de célibataire. Pourtant, le Seigneur veut te donner une vie épanouie et heureuse dans les circonstances qu’il t’offre. CHAGRIN OU AMERTUME ‑ COMMENT LES GÉRER ? Le fait de rester célibataire peut être une forme de souffrance, de perte ou de renonciation. C’est pourquoi il est naturel ‑ et non un signe de mauvais état spirituel ‑ de le ressentir et de le pleurer. Mais chaque chose à son temps ‑ le deuil aussi. Le moment doit venir où tu acceptes la situation de la part du Seigneur, sinon tu cours le risque « que quelque racine d’amertume ne te trouble et que par elle un grand nombre ne soient souillés » (Hébr. 12, 15). Si tu n’arrives pas à accepter ta situation de la main de Dieu, tu risques de faire des reproches à Dieu, ce qui le déshonore et qui nuit à ta vie de foi. « MES TEMPS SONT ENTRE TES MAINS » Une phrase qui peut encourager tout chrétien, qu’il soit célibataire ou non : JE NE SAIS PAS CE QUE MON AVENIR ME RÉSERVE, MAIS JE SAIS QUI LE TIENT ENTRE SES MAINS. Et Dieu tient aussi ton présent dans ses mains. De même que tes années de célibataire. Tu n’es pas assis dans une salle d’attente, tu n’attends pas que la vie commence. La vie pour Christ se passe maintenant. Prends le temps et les occasions pour vivre à sa gloire. En fin de compte, seul Christ peut donner un sens et un accomplissement à ta vie – que ce soit une vie de marié ou une vie de célibataire. FOLGE MIR NACH 8.2016
L’amour dans le mariage
Étant célibataire, comment imagines-tu l’amour entre des conjoints ? Qu’est-ce que le vrai amour dans le mariage implique ? Est-ce que cet amour signifie (exclusivement) d’avoir des rapports sexuels ? Si nous regardons ces questions dans la Bible, nous serons surpris que ce sujet soit traité dans de nombreux passages. Et nous constaterons qu’il comporte de nombreux aspects.
Ce que l’amour dans le mariage n’est pas
Pour répondre à la question de savoir ce qu’est l’amour dans le mariage, il est utile de commencer par dire ce que l’amour n’est pas. L’amour n’est pas un synonyme de rapports sexuels. Les relations sexuelles en font parties, mais l’amour conjugal ne se limite pas à cela. S’il en était autrement, il n’y aurait pas d’amour chez les couples, qui doivent renoncer temporairement ou définitivement à avoir des relations sexuelles à cause de problèmes de santé, par exemple.
L’amour n’est pas non plus simplement un sentiment agréable, car nos émotions fluctuent. Parfois on se sent bien, parfois pas très bien. Est-ce que j’aime seulement mon épouse quand je me sens bien ? N’est-ce pas aussi dans les mauvais jours ? Il est vrai que les sentiments ne peuvent pas être « commandés ». Mais je peux prendre la décision d’aimer.
L’amour, ce n’est pas penser, agir ou ressentir la même chose dans toutes les situations. Deux personnes qui s’aiment sont et resteront deux personnes avec une histoire différente. Essayons de comprendre ce qu’est vraiment l’amour dans le mariage.
L’amour – L’unité
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Gen. 2, 24. La plus belle chose dans le mariage est l’unité entre l’homme et la femme. Cette unité s’exprime dans le fait que les époux ont une communion spirituelle, qu’ils prient ensemble, lisent la Bible, et qu’ils partagent les événements de leur vie.
« Être une seule chair » signifie l’unité d’esprit, d’âme et de corps.
L’amour – L’affection
Bien que le père de Mical ait considéré David comme son rival, elle aimait David (1 Sam. 18, 20,28). Elle ressentait quelque chose dans son cœur pour cet homme.
On ne peut pas expliquer ce phénomène qui fait qu’une personne ressente quelque chose dans son cœur, quelque chose qui dépasse la sympathie normale, pour une autre personne. « Trois choses sont trop merveilleuses pour moi et il en est quatre que je ne puis connaitre : le chemin de l’aigle dans les cieux, le chemin du serpent sur le rocher, le chemin d’un navire au cœur de la mer, et le chemin de l’homme vers la jeune fille » (Proverbes 30, 18,19).
Les sentiments ne durent pas. L’amour demande toujours de l’énergie et de l’engagement. À plusieurs reprises, la Parole de Dieu invite l’homme et la femme à aimer son conjoint (Eph. 5, 25 ; Col. 3, 19 ; Tite 2, 4).
L’amour – Être là l’un pour l’autre dans les situations difficiles
Isaac et Rebecca forment le premier couple dont la Bible dit qu’ils s’aimaient. L’un était là pour l’autre. Quand Isaac pleura sa mère, sa femme le consola (Gen. 24, 67). C’est surtout dans les situations difficiles que le vrai amour se montre. Un conjoint reste à côté de l’autre, le soutient, le réconforte.
Cela commence dans les situations de tous les jours. Si par exemple la femme est malade, l’homme prendra en charge les tâches ménagères (habituellement c’est la responsabilité de la femme, voir Tite 2, 5). Si l’homme subit des pressions à son lieu de travail, sa femme fera tout pour qu’il puisse se reposer à la maison. Mais cela ne s’arrête pas lorsque des situations extrêmes surviennent, par exemple une maladie très grave ou une autre situation exceptionnelle. Le conjoint le moins touché ‑ si l’on peut parler comme cela ‑ soutiendra le plus possible l’autre.
L’amour – Surmonter les obstacles
Nous lisons de Jacob qu’il aimait Rebecca et qu’il a travaillé pendant 14 ans pour elle (Gen. 29). Après les sept premières années, quand il a été trompé par son beau-père, il aurait pu abandonner. Mais l’amour l’a aidé à continuer encore sept ans.
L’homme ou la femme ont peut-être déjà prouvé avant le mariage qu’ils étaient disposés à surmonter les obstacles par amour pour l’autre, s’ils ont traversé des difficultés avant ou pendant les fiançailles. Dans le mariage, il peut arriver que des difficultés surgissent à cause des familles respectives. Normalement, il faut soutenir le conjoint, même s’il est nécessaire de prendre position contre sa « propre » famille (parents ou frères et sœurs). Ce n’est pas facile, mais l’amour envers le conjoint en donne la force.
L’amour – Ne pas chercher son propre intérêt
En Israël, lorsqu’un esclave avait servi sept ans, il pouvait être libéré. S’il s’était marié pendant ce temps, il pouvait s’en aller ‑ mais lui uniquement. Sa femme et ses enfants devaient rester auprès de leur maître. Cependant, il pouvait aussi renoncer à son droit personnel de liberté par amour pour sa femme (Ex. 21, 2-6). Cela nous montre que celui qui se marie doit être conscient que maintenant tout est à partager. Et cela signifie considérer et prendre soin de l’autre.
Droits et devoirs : Un mariage apporte des droits et des obligations aux deux partenaires. Il est bon de toujours veiller à ce que l’autre obtienne son droit. Quelquefois, on va renoncer à son droit par amour. Je pense à la « gestion du temps ». Je peux réaliser mes propres projets (même peut-être des choses d’ordre spirituel) mais je peux aussi abandonner pour un jour mon propre programme, pour passer du temps avec ma femme.
Temps pour le partenaire : Un défi particulier dans ce contexte est la profession. Il est indiscutable que nous devons être travailleurs. Et c’est bien d’avoir un travail intéressant. Si nous sommes connus comme de bons employés, il se peut que nous recevions plus de responsabilités. Pour un bon mari et peut-être un père, il est important de pourvoir aux besoins de sa famille.
Si on m’offre alors un poste avec un meilleur salaire, cela peut être utile ‑ mais c’est souvent associé à un engagement plus important en temps, avec plus de travail ou de déplacements. Ce n’est pas fondamentalement faux de saisir une telle opportunité. Mais est-ce que je ne peux pas aussi y renoncer par amour pour le Seigneur et ma famille, sachant que j’aurai moins de temps pour eux si je l’accepte ? Parce que je sais que le travail m’épuisera tellement que le soir je ne pourrais plus rien faire ?
L’amour – Prendre soin les uns des autres
Une partie de l’amour conjugal est que les époux prennent soin l’un de l’autre. Le mari exerce sa profession aussi par amour pour sa femme, afin de pouvoir la nourrir, et quelquefois lui offrir un cadeau.
La femme s’occupe du ménage par amour pour son mari. Elle cuisine par amour ses plats préférés. On dit : « L’amour passe par l’estomac ». Un repas préparé avec amour plaît à l’homme et lui montre que sa femme l’aime ‑ et il va la remercier régulièrement. La femme garde la maison en ordre par amour. Elle s’occupe des tâches ménagères pour soutenir son mari dans son travail et ses tâches spirituelles.
C’est ainsi que l’homme et la femme peuvent être « occupés des choses du monde », pour se plaire mutuellement (1 Cor. 7, 32-34).
L’amour – Prendre soin de son propre corps
La Parole de Dieu nous dit que dans le mariage, son propre corps appartient au conjoint (1 Cor. 7, 4 ; Eph. 5, 28-29). Par conséquent, par amour pour notre conjoint, nous ferons attention à notre santé, à notre hygiène personnelle et à notre apparence, sans exagérer. La femme se rendra belle pour plaire à son mari, l’homme s’efforce de plaire à sa femme (1 Cor. 7, 33-34), ce qui peut les protéger de la tentation.
L’amour – Exercer la sexualité
La vie sexuelle fait impérativement partie de l’amour dans le mariage. Avoir des rapports sexuels dans le mariage est la plus haute expression du côté physique de l’amour. Dieu nous donne de nombreuses précisions dans sa Parole quant à la joie (Prov. 5, 19 b, Cant. 1, 2 ; 4, 10) et aux devoirs (1 Cor. 7, 3,5,7) qui y sont associés. Dieu voit aussi toujours dans ce contexte l’unité « esprit-âme-corps ». Si ces instructions sont respectées, cela conduit à un amour sincère entre les époux.
Nous avons vu que l’amour dans le mariage a beaucoup d’aspects différents. Par le mariage, Dieu nous a gardé quelque chose du paradis. Et si nous suivons les indications de sa Parole à ce sujet, cela signifie bonheur et joie pour nous. L’amour dans le mariage est un défi pour les deux époux. En même temps, c’est aussi un grand plaisir et peut conduire à un grand bonheur. FOLGE MIR NACH 8.2016
Le choix du conjoint
10 conseils pour les jeunes chrétiens qui rêvent d’un bon mariage
Avant tout, il est clairement dit dans la Parole de Dieu : Un chrétien ne doit jamais épouser un incrédule (lis 2 Cor. 6, 14-18)
- Prépare-toi à être un homme ou une femme selon le cœur de Dieu. Ne lis pas seulement ta Bible, étudie-la. Contemple la personne du Seigneur Jésus, ce qui te rendra semblable à LUI.
- Prie le Seigneur longtemps avant que le moment d’agir arrive, pour savoir si et quand tu dois te marier. Demande-LUI de préparer la bonne personne pour toi.
- Sois fidèle aux réunions des chrétiens qui se rassemblent autour du Seigneur et profite aussi des activités en groupe pour les jeunes. Sois attentif et mets en pratique ce que tu as compris. Ne cherche pas de conjoint ailleurs.
- Profite de la période de célibat. C’est une phase de vie importante et pas une salle d’attente du mariage.
- Prépare-toi à être capable de prendre soin d’une famille. Fais une formation qui est à ta portée. Apprends à servir les autres, à t’occuper des enfants, à cuisinier, mais aussi p.ex. à coudre, à travailler dans l’agriculture, la menuiserie, l’électricité, l’informatique… La jeunesse est la période où il faut acquérir des connaissances diverses.
- Sers le Seigneur comme célibataire, là où il t’a placé. Aide à la maison. Sois travailleur. Lave le sol du local avec joie et sans être supplié. Raconte p.ex. les histoires bibliques à tes petits frères et sœurs et voisins. Aide dans les clubs d’enfants. Distribue des traités et témoigne de ton Seigneur. Sois discipliné dans l’utilisation de ton téléphone.
- Refuse catégoriquement le flirt ! Applique-toi à développer ta beauté intérieure au lieu de mettre trop d’accent sur ta beauté extérieure. Si tu ne sais pas ce que cela signifie, adresse-toi à la rédaction ?.
- Quand enfin ton regard tombe sur la personne que tu penses être celle que le Seigneur a préparée pour toi, reste calme et observe. Prie davantage. Attends. N’agis pas en hâte par peur qu’une autre personne ne soit plus rapide que toi.
- Rassemble les informations nécessaires : Son témoignage spirituel, sa situation de vie, son âge, sa façon d’être et d’agir… – pour discerner si elle peut être ton épouse, l’aide qui te correspond, celle que tu aimeras toute ta vie et qui sera la mère de tes enfants.
- Confie-toi à un couple plus âgé, mature et spirituel qui vous connait tous les deux. Parle avec tes parents. Va vers eux avec un cœur disposé à accepter les conseils. Sache que tu n’es plus objectif et que tu cours le danger que tes sentiments t’emportent. Tu as besoin de conseillers objectifs !
Si tous ces points convergent vers la personne en question et que le Seigneur te donne la paix, avance. Pose « la question » et laisse-lui tout le temps nécessaire de prier et d’attendre la direction du Seigneur avant de répondre. N’exerce aucune pression sur elle.
Attends patiemment qu’il s’approche de toi. Quand il te pose « la question », prends le temps nécessaire pour voir clair devant le Seigneur. Rassemble des informations et demande conseil à un couple (voir point 10) pour savoir : Est-il celui que le Seigneur a choisi pour moi, la personne à qui je peux me soumettre toute ma vie, celui qui sera le père de mes enfants ? S’il ne vient pas pour te demander, continue ta vie dans la confiance au Seigneur et mets en pratique les points 1-7.
Et n’oublie jamais : L’objectif principal du mariage n’est pas d’être heureux, mais de rendre heureux son conjoint !
Si tu veux connaitre davantage sur ce sujet, demande la brochure : « Le choix du conjoint » dans nos Centres Bibliques au Cameroun.
La Parole de la croix
La Parole de la croix – beaucoup de gens se heurtent à cela. L’apôtre Paul écrit de manière très à propos : « La Parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1, 18).L’homme, qui est pécheur de nature, ne peut pas comprendre la profondeur de la signification de la croix et de la mort du Seigneur Jésus Christ. Pour lui, Jésus est un homme exemplaire qui est mort sur la croix en martyr pour sa fidélité à Dieu et à ses pensées. D’autre part, le message de la croix est un message effrayant pour l’être humain, qui le rejette et ne veut pas écouter, car cette Parole le place dans la lumière de Dieu et dévoile son état de pécheur.
Témoignage
Des conseils pour l'évangélisation
Cher Papa Roger, vous travaillez comme évangéliste depuis une dizaine d’années. Avec ce journal de « Toi, suis-moi » nous souhaitons encourager nos jeunes frères et sœurs à s’engager davantage dans le travail d’évangélisation. Certainement vous pouvez leur donner beaucoup de conseils. S’il vous plait, racontez-nous d’abord ce qui vous a poussé à vous engager dans cette œuvre.
Quand le Seigneur m’a sauvé de la perdition, Lui-même m’a donné de comparer ma vie passée (pourriture complète méritant 1000 fois la mort et une éternité loin de Dieu) avec ce qu’il avait fait de moi (un enfant de Dieu). En voyant le prix inestimable payé pour l’être corrompu et inutile que j’étais, mon cœur se remplissait de reconnaissance pour le Seigneur et une interpellation envahissait mon cœur par rapport au but pour lequel je devais maintenant vivre. J’ai compris par les Écritures que je devais vivre pour celui qui m’a arraché des griffes de Satan et je voyais dans la Parole ce besoin que d’autres entendent cette merveilleuse nouvelle. Le sentiment qui remplissait mon cœur était renforcé chaque fois que je parcourais les passages où le Seigneur appelle des croyants à son service dans l’évangile.
Faut-il avoir un don spécial pour faire ce travail d’évangélisation ?
Cette flamme devrait remplir les cœurs de tous les rachetés. Chacun est appelé à cette tâche, petits et grands, femmes et hommes.
Ce qui est nécessaire, c’est d’avoir été soi-même l’objet de cette grâce. Dieu désire que les objets de sa grâce soient des canaux de la grâce dans ce monde.
Ceux qui ont un don spécial le feront d’une façon spéciale, mais cette grande œuvre appelle chaque croyant, à divers niveaux.
Ok, je vois. Donc on pourrait dire qu’il faut avoir une communion personnelle avec le Seigneur Jésus pour que le cœur déborde pour parler aux autres, non ?
Est-ce qu’il y a d’autres conditions pour parler de l’évangile à ceux qui m’entourent ?
Si ma vie est en opposition avec l’évangile, je deviens un obstacle à l’évangile. Suivre les traces du Seigneur avec la force qu’il donne accorde plus de force à notre évangélisation. Notre vie doit parler avant nos paroles.
Le message de l’évangile, c’est quoi exactement ? Donc que faut-il dire ?
Le point central du message, c’est la personne et l’œuvre du Seigneur Jésus Christ. Il n’y a pas de phrases standards à répéter, mais il y a un message d’amour à communiquer. �L’état de l’homme devant Dieu doit être présenté : Pécheur perdu et impuissant face à son sort et au jugement annoncé. �La solution que Dieu a préparée et réalisée par Son Fils (la colère destinée au pécheur est tombée sur Lui).�Le pardon total pour quiconque se repent et croit au Seigneur Jésus. Dieu accorde sa grâce par amour parce que sa justice est satisfaite. �Le jugement final sur les incrédules et l’enfer pour toujours.
Pourriez-vous donner des conseils très pratiques sur la façon d’aborder une personne ?
Un camarade de classe, un professeur, ou le voisin…
C’est le Seigneur qui veut nous utiliser pour parler de Lui autour de nous. C’est un service d’amour envers des personnes perdues qui l’ignorent.
�Prier pour le salut des personnes perdues.
�Être courtois et doux vis-à-vis d’elles et disposé à aider, à rendre service.
�Éviter de juger, de condamner.
�Rester focalisé sur l’essentiel (l’état de l’homme devant Dieu et la solution de Dieu par Son Fils Jésus Christ) lorsqu’une occasion se présente.
�Ne pas insister lorsque la personne est indisponible.
Que faut-il éviter dans l’œuvre d’évangélisation ?
�Éviter de dévier longtemps de l’objectif (l’état de l’homme devant Dieu et la solution de Dieu par Son Fils Jésus Christ) par de vains débats.
�Éviter de s’attarder seul lorsqu’il s’agit du sexe opposé. Si un intérêt est manifesté, établir rapidement un contact avec les frères (pour les sœurs) ou associer d’autres frères et s’effacer (pour les frères).
Quelles méthodes D’évangélisation pourriez-vous conseiller à nos jeunes ?
La méthode que nous trouvons dans la Parole, c’est de travailler face à face avec les âmes perdues, ce qui implique de la disponibilité. Il faut saisir des occasions diverses pour parler et utiliser les moyens que la grâce de Dieu met à notre disposition (traités divers et livres).
Avec WhatsApp, nous avons aussi la possibilité d’atteindre nos proches, mais c’est insuffisant à cause du mélange dans ce canal. Nous en profitons, mais pensons à suivre le mieux possible le modèle biblique. Même par les facilités modernes de communication, nous pouvons rechercher le contact personnel avec les âmes perdues.
S’il vous plait, quel conseil L’exemple du Seigneur et des donnez-vous alors à un jeune apôtres est un encouragement pour qui a le désir de se lancer dans nous de ne pas regarder au résultat, l’évangélisation, mais qui n’ar- mais de nous réjouir de participer à rive pas vraiment à le faire. Un ce programme divin qui se déroule jour, il a trop de travail, un sur la terre. Cette grande œuvre dans autre jour il est trop fatigué, laquelle Dieu veut bien nous utiliser.
une autre fois il n’a pas du tout
envie ou même peur de sortir ? Merci beaucoup, papa Roger.
Que le Seigneur vous bénisse
Cher ami, tu es membre d’une richement dans cette œuvre
équipe, les ambassadeurs pour d’évangélisation.
Christ.
Rien ne doit t’empêcher longtemps de disposer de temps pour parler du Seigneur autour de toi. Commence par tes proches.
Souviens-toi de Moïse, qui a choisi le chemin loin de la gloire de cette terre pour une carrière méprisée par le monde, mais précieuse pour Dieu.
Souviens-toi de Jésus Christ, qui s’est abaissé, anéanti, humilié à cause de toi, et qui veut utiliser tes membres pour accomplir une œuvre sur cette terre.
Et que direz-vous à ceux qui sont découragés parce qu’ils ne voient pas de conversion, même pas dans leur propre famille ?
Ta tâche est de faire parvenir le divin message aux oreilles des hommes et de persévérer dans la prière pour la semence semée.
Le résultat est une autre affaire, et Dieu seul s’en occupe.
la motivation pour annoncer l'Évangile
Es-tu comme un bateau à voiles qui a besoin du vent favorable et du beau temps pour évangéliser ? Après une stimulation venant de l’extérieur pendant un camp des jeunes, une conférence, une campagne d’évangélisation, etc…, tu es zélé et motivé, mais peu après, les difficultés et l’opposition arrivent et tu te décourages. Ou ressembles-tu à un bateau à moteur qui a une force intérieure et permanente pour persévérer tout le temps ?Chaque enfant de Dieu possède cette force intérieure qui est l’Esprit Saint, qui veut que tous les hommes soient sauvés. Plus nos cœurs sont remplis de l’Esprit de Dieu, plus nous avons de la motivation à gagner des âmes pour Dieu. La Bible nous montre plusieurs choses qui sont pour nous des raisons de parler de la Bonne Nouvelle aux gens qui nous entourent :1.EnremerciementpourGol-gothaL’histoire du démoniaque est un bel exemple de la transformation totale d’un homme pécheur qui devient un enfant de Dieu. Lis son histoire en Marc 5,1-20. Cet homme était tellement reconnaissant de cette grande délivrance qu’il ne voulait plus quitter son Sauveur. Mais le Seigneur lui dit : «Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi.». Sans tarder celui-ci s’en va proclamer tout ce que Jésus avait fait pour lui.
Toi aussi, témoigne simplement autour de toi, à tes camarades, tes collègues, tes voisins et à toute ta grande famille élargie, de ce que le Seigneur a fait pour toi, de quelle misère et quel esclavage il t’a tiré pour te placer dans la position la plus privilégiée et heureuse d’enfant de Dieu !2.Pourobéiràl’ordreduSeigneurL’ordre du Seigneur à tous ses disciples est clair : «Allez dans le monde entier, et prêchez l’Évangile à toute la création» (Marc 16,15 ;Matth. 28,19).Comme l’ordre d’un chef à son employé est une obligation, ainsi chaque croyant est appelé à prêcher l’Évangile. Ce n’est pas une option mais une obligation ! Cela ne dépend pas de nos sentiments, de nos humeurs ou de nos propres raisonnements, mais d’un cœur simple et disposé à faire la volonté de Dieu. Sur ce chemin d’obéissance, nous pouvons compter sur la coopération du Seigneur (Marc 16,20), et la présence de Celui qui a toute autorité dans le ciel et sur la terre(Matth 28,18 et 20).3.Quelleesttonidentité?Ton identité est révélée par les choses qui te préoccupent et dont tu parles. De quoi ton cœur est-il rempli ? Quelles sont tes pensées au coucher et au réveil ? Que disent les autres de toi ? Comment te pré-sentes-tu devant les autres ? Quelle est ton idée de toi-même ? Voilà toutes les questions qui t’aident à connaitre ton identité. Que dit la Bible quant à notre identité ? Selon 2 Corinthiens 5,20 nous sommes ambassadeurs pour Christ. Nous avons un message de Dieu pour les hommes : « Soyez réconciliés avec Dieu ! ». Dieu nous a laissé dans ce monde pour représenter Christ et ses intérêts devant les hommes. Selon Éphésiens 5,8 nous sommes lumière dans le Seigneur, et c’est une lumière qui démasque e condamne le mal, même caché. Ouvre ta bouche si le nom de Dieu est blasphémé ou si les gens se vantent de leurs péchés. Dis clairement à tes camarades que la fornication est un péché aux yeux de Dieu s’ils racontent leurs aventures amoureuses. Nous sommes aussi des soldats de Jésus Christ(2 Tim. 2,3). Un soldat est discipliné, prêt à souffrir et caractérisé par l’endurance. Il n’a pas peur d’entrer sur le terrain ennemi. Son combat est un combat entre la mort et la vie.
La Bible déchirée
Il y a bien des années, en France, un colporteur frappa un jour à la porte d’une maisonnette située en pleine forêt, et proposa à Jeanne, la femme qui lui répondit d’acheter un Nouveau Testament. Le livre lui faisait visiblement très envie, pourtant ce n’est qu’avec hésitation qu’elle se décida et tendit une pièce de cinquante centimes au marchand. En rentrant chez elle, le livre en main, elle murmura : « C’est plus fort que moi ; si c’est un péché, que Dieu me pardonne ».
Peu après, son mari Jacob, un bucheron, rentra de son travail ; Jeanne lui fit du thé, puis timidement lui présenta sa nouvelle acquisition. Il l’examina et les craintes de la jeune femme se réalisèrent. Il gronda, jura, et tempêta, indigné de cette dépense qu’il jugeait inutile.
Elle essaya de se justifier et déclara : « Cet argent n’est pas entièrement à toi ; quand nous nous sommes mariés, j’ai apporté ma part, ces cinquante centimes sont donc mon argent aussi bien que le tien ».
« Donne-moi ce livre », cria Jacob toujours plus en colère, et il le lui arracha des mains. « La moitié de cet argent est à toi, et la moitié à moi, dis-tu. Bien ! Il en sera de même du livre ».
Sur quoi, il l’ouvrit au hasard et le partagea en deux ; il cacha l’une des parties dans sa veste, et donna l’autre à sa femme.
Une semaine plus tard, Jacob assis en pleine forêt, se sentait solitaire et trouvait le temps plus long que d’habitude ; il se souvint tout à coup du livre déchiré et, pour se distraire, voulut en lire quelques pages. Ses mains, d’un geste grossier, l’avaient partagé au milieu de l’évangile selon Luc, et les premières lignes disaient ceci « Je lui dirai : Père j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ».
Fasciné, l’homme chercha à connaitre la fin de l’histoire ; mais alors bien des questions se posèrent à son esprit : Qu’avait donc fait ce fils égaré ? Où était-il allé ? Qu’est-ce qui l’avait poussé à revenir à la maison ? Ces questions le préoccupaient au point de lui faire regretter son geste. Néanmoins son orgueil l’empêchait de demander l’autre partie du livre à sa femme.
Jeanne, à la maison, tout en accomplissant ses tâches quotidiennes, occupait ses moments de loisir à lire les pages de la partie du livre qui était entre ses mains. Elle en éprouvait une grande joie ; son intérêt ne faisait qu’augmenter au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa lecture. La dernière page au sujet du fils prodigue retint particulièrement son attention : L’entêtement du jeune homme, ses voyages, ses péchés, sa misère, puis le changement extraordinaire survenu dans sa manière de penser : « Moi je péris ici de faim ! Je me lèverai et je m’en irai vers mon père… »
Le récit s’arrêtait là ; qu’arriva-t-il ensuite à ce garçon ? Son père le reprit-il ? Elle pleura en lisant ce texte, et son cœur sympathisant espérait vivement que ce fils pût recevoir un accueil favorable ; cependant elle n’osait pas demander à Jacob de lui prêter l’autre partie du petit volume. Plusieurs jours s’écoulèrent au bout desquels un temps particulièrement maussade et une pluie torrentielle obligèrent Jacob à rentrer chez lui plus tôt que d’habitude. Après s’être bien restauré, il déclara brusquement :
– Jeanne, te souviens-tu du livre que j’ai déchiré en deux ?
– Oh oui ! répondit-elle toute craintive.
– Dans la partie que je possède, j’ai lu une belle histoire, mais je n’en ai que la fin, et je ne serai pas tranquille avant de connaître le commencement. Veux-tu me prêter ta moitié ?
– Oh Jacob, c’est merveilleux !
– Comment donc, merveilleux ?
– Oui, j’ai lu, moi aussi, cette même histoire, et il me manque la fin. Le père a-t-il repris son fils repentant ?
– Oui, il l’a fait. Mais dis-moi : Pourquoi ces deux s’étaient-ils séparés ?
Elle apporta donc la première partie du livre, s’approcha de son mari, et ensemble, ils lurent le beau récit du fils prodigue qui rentre à la maison et que son père reçoit les bras ouverts. Ce fut le début de leurs lectures de la Bible en commun. Cette parabole entièrement nouvelle pour eux leur apprit à remettre leurs cœurs et leurs vies au Seigneur Jésus Christ, au souverain pasteur des brebis.
« Qu’avait fait ce fils ? » demandait le bucheron. « J’ai péché », répond le jeune homme de la parabole, réponse que nous pouvons tous donner. Lorsque le pécheur repentant, triste et désabusé, revient à Dieu, une autre question se pose : « Le père peut-il recevoir ce fils ? ».
La Parole de Dieu nous présente alors la plus belle manifestation de la grâce et de l’amour insondable du cœur de notre Père céleste : « Comme il était encore loin, son père le vit, et fut ému de compassion, et, courant à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers ».
Dans ce même chapitre 15 de l’évangile selon Luc, le Seigneur affirme : « Il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ».
La Parole de Dieu
Quel livre merveilleux que la Bible, unique dans son inspiration, dans sa formation, dans son unité ! Ce n’est pas un livre, mais LE LIVRE, ou plutôt une collection de 66 livres écrits par plus de 40 auteurs différents. Ce livre est très ancien, car certaines parties datent d’il y a 3’500 ans ou même davantage. Il s’est constitué très lentement : plus de 1’500 ans, donc 50 générations, séparent les premiers auteurs des derniers ; ils ont vécu non seulement à des époques différentes, mais aussi à des endroits différents, tels que Jérusalem, Rome, Babylone, donc à des centaines de kilomètres de distance. Les hommes que Dieu a choisis pour écrire ce livre provenaient des milieux sociaux les plus divers : des rois (David et Salomon), un premier ministre (Daniel), un échanson (Néhémie), un scribe (Esdras), des conducteurs du peuple (Moïse, Josué), un berger (Amos), un juge (Samuel), des pêcheurs (Jean, Pierre), un publicain méprisé (Matthieu), un médecin (Luc), un savant (Paul).
Et ces hommes, séparés par le temps, la distance ou la position sociale, n’ont pu se concerter, ni se consulter. Sans arrangement préalable, chacun d’eux, sous l’inspiration divine, a composé d’un siècle à l’autre, une partie de ce qui allait devenir un livre portant un titre unique et remarquable : la Parole de Dieu. Supposons un instant un livre humain qui serait écrit par 40 écrivains traitant chacun individuellement et séparément un sujet précis : le résultat serait sans doute bien confus. Mais ici, nous nous trouvons devant un livre unique, écrit par de saints hommes de Dieu poussés par l’Esprit Saint, mais inspirés par un seul Auteur. C’est la réalisation d’un plan déterminé, bien défini, qui était complet dans l’esprit qui l’a conçu avant qu’un seul mot n’en soit écrit.
Son but est de manifester la gloire d’une personne : le Seigneur Jésus. Remarquons que, lorsque le Fils de Dieu était sur la terre, il n’a pas écrit une ligne destinée à être ajoutée à la Parole de Dieu. Il a enseigné, mais n’a pas écrit. Cela n’aurait pas été à la hauteur de sa gloire : il était Lui-même la Parole de Dieu (Jean 1,1 et 14). Vingt ans après sa mort, rien n’existait du Nouveau Testament.
Mais ensuite, en quelques années, sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, les apôtres et les prophètes ont écrit les livres du Nouveau Testament où se manifeste le même miracle de l’inspiration divine. Entre les instruments humains, il n’y a pas eu d’accord préalable : Les quatre évangélistes ne se sont pas concertés pour savoir quel caractère de Christ chacun d’eux mettrait en évidence dans son évangile ; Paul et Jean n’ont pas dit à Jacques et à Pierre : « Insistez sur le côté pratique de la vie chrétienne, nous soulignerons la doctrine ». Non, tout est d’origine divine dans ce livre unique ; il s’impose à nous avec une autorité absolue (2 Tim. 3,16), nous révélant les perfections et les gloires infinies d’une personne.
Après avoir ainsi considéré les merveilles de sa formation et de son harmonie, arrêtons-nous quelques instants sur les images, les comparaisons que Dieu lui-même emploie en parlant de cette révélation qu’il a faite à l’humanité. Ne compare-t-il pas lui-même sa Parole à une épée, un marteau, un feu ? Examinons attentivement quelques-unes de ces images et demandons-nous si la Parole de Dieu correspond réellement, dans notre vie pratique, à ce que Dieu déclare.
- La Parole est comparée à une semence: « Une semence incorruptible, la vivante et permanente parole de Dieu » (1 Pierre 1,23). Elle seule peut produire la vie éternelle dans des êtres perdus comme nous, une vie incorruptible, sur laquelle la mort n’a aucune prise.
Mais Matthieu 13 nous montre que cette semence peut tomber sur quatre terrains, dont un seul produit vraiment du fruit. Ces différents terrains sont une image de notre cœur :
- Si la semence tombe le long du chemin, c’est comme le cœur d’une personne qui écoute la Parole de Dieu, mais qui ne comprend rien et le diable enlève vite cette Parole.
- La semence qui tombe sur un endroit rocailleux, c’est quelqu’un qui écoute et accepte la Parole aussitôt et avec joie, mais il n’a pas de racines, c’est-à-dire que cette personne ne croit que pour un temps, mais quand la persécution p.ex. par sa famille incrédule commence, elle abandonne, parce que la foi n’était pas réelle mais seulement une chose extérieure.
- La Parole qui tombe dans les épines ne porte pas de fruit, car elle est étouffée par les soucis, p.ex. de trouver à manger chaque jour ou par le désir de gagner davantage d’argent, ou simplement par les plaisirs de la vie.
- Mais il y a un quatrième terrain, c’est la bonne terre. Il s’agit d’un cœur disposé à recevoir la Parole de Dieu. Cette personne écoute et met la Parole en pratique, elle la retient et porte du fruit : un grain en produit cent, un autre soixante, un autre trente. À quel terrain ressemble ton cœur ?
- La Parole est aussi une épée: « La Parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants… elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Héb. 4,12). Elle est l’épée de l’Esprit (Eph. 6,17) et nous devons l’employer, comme le Seigneur, pour lutter contre les ruses du diable. Cela signifie que la meilleure façon de répondre aux attaques de l’ennemi (p.ex. quand un camarade se moque de toi à cause de ta foi) est de répondre avec un verset de la Parole de Dieu, comme le Seigneur lui-même l’a fait quand il a été tenté dans le désert. Pour utiliser cette épée de la Parole de Dieu, tu dois la connaitre. Seulement celui qui lit sa Bible peut trouver un verset adapté dans une situation de combat. Retenons : La Parole de Dieu est l’arme par excellence dans les combats du chrétien.
- Un des psalmistes la compare à une lampe: « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » (Ps. 119,105). Quelle lampe merveilleuse, alimentée par l’huile du Saint-Esprit, qui nous permet d’avoir une vue saine et claire sur toutes choses ! Pour avancer sur un chemin obscur, j’ai besoin d’une lampe. Ainsi j’ai besoin de la Parole de Dieu pour avancer sur mon chemin dans le désert vers le ciel. Cherchons dans la Bible les directives pour chaque pas et ne faisons rien qui serait en contradiction avec les déclarations de la Bible. Ainsi nous éviterons bien des expériences douloureuses.
- Jérémie compare la Parole à un feu et à un marteau (Jér. 23,29). C’est bien un feu qui peut exercer son influence purifiante sur nos œuvres charnelles et nous amener à les juger devant Dieu. Cela signifie que par la lecture de la Parole, Dieu peut me montrer si je suis sur un faux chemin. Dieu peut parler par elle à mon cœur – et s’il est déjà endurci, un verset de la Bible peut agir comme un marteau pour le briser. Lisons la Bible pour profiter de cette action bénéfique.
- Dans son épître, Jacques (chapitre 1,23-24) compare la Parole à un miroir où nous considérons notre face naturelle, mais il nous exhorte à ne pas partir en oubliant l’image que ce miroir nous a montrée : « Mettez la parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes ». Lire seulement ne suffit pas, il faut mettre la Parole en pratique dans notre vie de chaque jour.
- N’oublions pas la puissance de purification permanente de l’eau de la Parole (Éph. 5, 26 ; Jean 13,8) : Comment la Parole peut-elle nous purifier ? Chaque fois que j’ai commis un péché, j’agis selon 1 Jean 1,7 et 9 : Je le confesse tout de suite à Dieu avec sincérité et regret. On appelle cela le jugement de soi-même. Dans sa Parole, Dieu me promet de me pardonner et il m’assure que Jésus Christ me purifie de tout péché que je peux commettre comme chrétien.
- Enfin, mentionnons brièvement trois images qui nous montrent quelle appréciation nous devrions avoir de la Parole de Dieu : Elle est appelée le pur lait (1 Pierre 2,2) ; elle a le goût du miel (Apoc. 10,10 ; Ez. 3,3) ; elle est la manne, le pain du ciel. Mais a-t-elle pour nous le goût d’un gâteau au miel (Ex. 16,31) ? Espérons qu’aucun d’entre nous ne se permettra de dire un jour, à la lecture de ce livre si précieux : « Notre âme est dégoûtée de ce pain misérable » (Nombres 21,5). Disons, au contraire, avec conviction :
Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur. (Jérémie 15, 16)
D’après Feuille aux jeunes n° 273
L’homme extraordinaire, merveilleux et unique
Le livre que nous vous présentons est le livre dont la lecture est la plus passionnante, c’est le livre le plus vendu et le plus traduit au monde1. Une Personne est au centre de cet ouvrage. Tout au long de ce livre, cette Personne nous est présentée par Dieu lui-même et par les serviteurs qu’il a utilisés pour transcrire sa Parole.
Cet Homme divise l’humanité. Dès les temps passés et jusqu’à aujourd’hui, des millions de personnes l’ont aimé et l’aiment, le suivent et cherchent à le connaître toujours mieux. Ces personnes passeront l’éternité avec Lui. Mais il y en a d’autres qui ne veulent pas de lui, qui l’ont haï jusqu’à le mettre à mort, et qui seront séparées de Lui pour l’éternité, parce qu’elles ont refusé de reconnaitre cet Homme extraordinaire, merveilleux et unique.
Qui est-Il alors ? Qu’a-t-il de particulier pour attirer tant de personnes à Lui ?
Il est plus grand que le roi Salomon2, ce roi dont la renommée est allée jusqu’au bout de la terre à cause de sa grande sagesse et de ses richesses. Mais notre Homme est plus grand que Salomon ! Dieu lui a donné une renommée au-dessus de toute renommée3, Il est le Roi de gloire4.
Voici comment Philippe, dans l’évangile selon Jean, parle de lui à Nathanaël : « Nous avons trouvé Celui dont Moïse a écrit dans la loi, et dont les prophètes ont écrit, c’est Jésus, le fils de Joseph »5. Puis lorsque Nathanaël s’approche de Jésus et qu’Il lui parle, il peut alors dire : « Tu es le Fils de Dieu »6. Alors que Jésus Christ a été présenté à Nathanaël comme le fils de Joseph, en allant vers Jésus, il discerne non seulement le fils de Joseph, mais mieux encore, le « Fils de Dieu », Celui que Dieu a envoyé.
Pourquoi Jésus attire-t-il tant de personnes à Lui ?
Jésus est le modèle de vie d’un grand nombre. Par Lui nous pouvons apprendre à faire le bien, car « Lui a passé de lieu en lieu faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance7 ».
Il a fait toutes ces choses dans une obéissance parfaite à Dieu, et c’est pour cela qu’il est dit de Lui qu’il a rendu la loi grande et honorable8. Aussi, Dieu ne pouvait que trouver tout son plaisir en Lui9.
Par la désobéissance d’Adam, l’humanité a été séparée de Dieu, privée de toute relation avec Dieu. Mais Jésus, par son obéissance, a non seulement rétabli la communication avec Dieu pour ceux qui Lui obéissent, mais de plus, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu10.
Jésus couvre de sa justice celui qui a écouté Dieu (par la Bible) et a cru qu’il n’y a effectivement aucun juste11, et qu’il mérite la condamnation de Dieu. Oui, Jésus rend parfaitement juste une telle personne12 et Dieu oublie toutes ses mauvaises œuvres13.
Il y a bien des choses qui font peur aux hommes, mais il y en a une que tous redoutent. La Bible l’appelle « le roi des terreurs »14 : C’est la mort. Pour ceux qui croient en Jésus, il n’y a plus de crainte de la mort, car pour eux, « la mort a été engloutie »15 par Celui qui est la Résurrection et la Vie, de sorte que quiconque croît en Lui, même s’il meurt, vivra.16
« Il y a aussi beaucoup d’autres choses que Jésus a faites : si elles étaient rapportées une à une, je ne pense pas que le monde même pourrait contenir les livres qui seraient écrits »17. Des livres et des livres ne suffiraient pas non plus pour te décrire celui qui est « plus beau que les fils des hommes »18. N’est-il pas préférable de t’enquérir toi-même de Lui en lisant ta Bible ?
Références : 1 : La Bible est vendue à plus de quatre milliards d’exemplaires, et traduite en plus de 542 langues ; 2 : Matth. 12,42 ; 3 : Phil. 2,9 ; 4 : Ps. 24, 8 ; 5 : Jean 1,45 ; 6 : Jean 1,50 ; 7 : Actes 10,38 ; 8 : Es. 42,21 ; 9 : Matth. 17,5 ; 10 : Jean 1,12 ; 11 : Rom. 3,10 ; 12 : Rom. 5,19 ; 13 : Es. 43,25 ; 14 : Job 18,14 ; 15 : 1 Cor. 15,54 ; 16 : Jean 11,25 ; 17 : Jean 21,25 ; 18 : Ps. 45,2.
Perdu, cherché et sauvé
L’homme comptait et recomptait toujours son argent. Il était très riche, et pourtant, il ne parvenait pas à jouir de ses richesses. Car cet argent, il ne l’avait pas gagné de façon honnête. Il avait trompé beaucoup de personnes pour l’obtenir.
Zachée était un chef publicain et son travail consistait à encaisser les impôts. Il était assis aux portes de la ville et prélevait des taxes aux marchands qui venaient vendre leurs marchandises dans la ville de Jéricho. Ceux-ci ne pouvaient entrer dans la ville qu’après avoir payé leur dû.
Zachée ne se contentait pas de prélever les taxes fixées. Il demandait des montants supérieurs et empochait la différence. Quel beau sentiment il éprouvait lorsqu’il soupesait cet argent et faisait tinter les pièces dans sa main.
Cependant, intérieurement, il était mal à l’aise. Il pouvait s’acheter tout ce qu’il voulait, sauf deux choses : Une conscience tranquille et la joie de posséder toute cette fortune ! Plus le temps passait, plus Zachée ruminait. Que devait-il faire pour retrouver la joie ?
Un jour, il entendit parler d’un homme, Jésus, qui traversait le pays en rendant la vue aux aveugles, et qui guérissait les lépreux et les boiteux. De plus, tous ceux qui l’écoutaient et obéissaient à ses paroles devenaient joyeux. Cet homme, Zachée voulait absolument le rencontrer.
Mais notre homme faisait face à un nouveau problème. Comment pourrait-il le voir ? Même si Jésus venait à Jéricho, la ville où il habitait, il lui serait probablement impossible de l’approcher, parce que beaucoup de personnes l’entoureraient. Et en plus, il était très petit. Comment faire pour poser son regard sur Lui ? Après avoir réfléchi et réfléchi, il a eu une idée géniale ! Dès lors, il a espéré que Jésus vienne vraiment bientôt à Jéricho. Il pouvait à peine attendre.
De sa place de travail, aux portes de la ville, Zachée était bien placé pour entendre en premier toutes les nouvelles. Le jour où il apprit que Jésus arrivait à Jéricho, il fut rempli de joie. Il rassembla vite toutes ses affaires, et quitta son bureau d’impôt. Impossible de laisser passer l’occasion. Il avait attendu tellement longtemps qu’il n’avait plus d’hésitation.
Zachée s’engagea d’un pas rapide dans les rues de la ville. Un peu plus loin se trouvait un sycomore qui avait un tronc court et de larges branches. Il était facile de grimper tout en haut et de se cacher dans le feuillage dense. C’est là que Zachée s’installa et attendit, rempli d’excitation.
Il guetta la rue pendant un long moment, jusqu’à ce qu’il voie enfin un groupe de personnes approcher. Il resta immobile pour ne pas être aperçu. Tendu, il chercha Jésus du regard. Il faillit tomber de stupeur de sa branche lorsque la foule s’arrêta soudain juste sous l’arbre où il était. Un homme regarda en haut et dit : « Zachée, descends vite ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. » Quel miracle ! Jésus savait qu’il était caché là-haut et que son plus cher désir était de le voir.
Débordant de joie, Zachée descendit de l’arbre et alla avec le Seigneur Jésus dans sa maison. Devant Lui, il confessa ses vols, sans rien cacher ni rien embellir. Et il promit de rendre au quadruple ce qu’il avait acquis injustement. Zachée était si heureux que le Seigneur Jésus lui pardonne sa faute et lui permette de prendre un nouveau départ. La joie était enfin entrée dans son cœur et il remercia le Seigneur de l’avoir cherché, appelé et sauvé.
Cette histoire, racontée dans la Bible en Luc 19,1-10, est encore actuelle aujourd’hui. Ni l’argent ni aucune richesse de la terre ne rend heureux. Seul Jésus peut remplir ton cœur de joie et de paix. Confesse-lui tes péchés, il veut te pardonner et te remplir de joie et de paix.
Pourquoi je suis heureux
Le jour où j’ai reçu, par grâce et par la foi, le Seigneur Jésus comme mon Sauveur, j’étais tout joyeux, tout heureux. Ce fut en fait le début d’un bonheur sans pareil que je n’avais jamais goûté avant ! Et malgré les épreuves, les tentations, les difficultés de la vie, le Seigneur m’accorde par sa grâce de continuer à jouir de ce bonheur jour après jour. Toutefois, pour pouvoir jouir de ce bonheur, j’ai aussi des responsabilités à assumer. Et c’est alors que je réalise combien je suis heureux.
Je pense à mon Sauveur chaque jour. Je désire marcher comme lui-même a marché, en suivant ses traces (1 Pierre 2 v. 21 ; 1 Jean 2 v. 6). Quel bonheur de refléter quelque chose de cette sainte Personne dans la vie quotidienne ! Je le contemple, lui qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (2 Corinthiens 3 v. 18 ; Galates 2 v. 20). Quand les yeux du cœur regardent à ce merveilleux Sauveur qui a glorifié Dieu sur la croix et a payé l’immense prix de notre salut éternel, l’âme est remplie de bonheur.
Je m’exerce à avoir une bonne santé spirituelle. En effet, l’apôtre Paul écrit à Timothée : « Exerce-toi toi-même à la piété : car l’exercice physique est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie à venir » (1 Timothée 4 v. 7-8). L’exercice spirituel est la source de la joie et du bonheur. De même que la bonne forme physique, la bonne forme spirituelle nécessite une certaine discipline et des efforts. Dans ce monde ennemi, cette bonne forme spirituelle produit le bonheur chez le croyant.
Je m’exerce à étudier la Bible en cherchant à mettre en pratique ce que j’ai compris (lire Josué 1 v. 8 ; Psaume 119 v. 9 ; Jacques 1 v. 22). L’étude de la Parole de Dieu me permet de voir les choses telles que Dieu les voit, de les estimer comme lui les estime. C’est le moyen d’acquérir la vraie sagesse dans ce monde (Proverbes 4, 5), de jouir véritablement de la vie. Oui, avoir la pensée de Christ rend très heureux.
Je m’applique à la prière pour exprimer mes sentiments au Seigneur (Philippiens 4 v. 6-7 ; Colossiens 4 v. 2) ; je lui dis ma gratitude, je lui parle de mes problèmes, de mes soucis… de ceux des autres croyants et d’autres personnes, dans la confiance qu’il m’écoute, et j’attends avec patience ses réponses. Et dans sa fidélité et sa sagesse, il me donne tout ce dont j’ai besoin. Cela me rend heureux d’avoir comme ami Celui qui me comprend, qui m’aime, qui prend soin de moi : « Combien grande est sa bonté ! et combien grande est sa beauté ! » (Zacharie 9 v. 17).
Je suis heureux quand je suis en compagnie d’autres croyants. Quand je visite un citoyen du ciel comme moi, nous pouvons nous occuper des choses célestes, des choses de notre foi commune. Nous nous encourageons alors mutuellement. Combien cela me réchauffe, et me rend heureux !
En plus, quel bonheur de participer aux réunions chrétiennes (voir Actes 2 v. 42 ; Hébreux 10 v. 25). Ensemble, autour du Seigneur Jésus, comme rachetés, nous pouvons parler à Dieu, l’écouter, le louer, l’adorer. « Ce jour-là, le premier de la semaine… Jésus vint et se tint au milieu d’eux… Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur » (Jean 20 v. 19-20). C’est véritablement un avant-goût de l’éternité et je suis toujours heureux de jouir de tels moments.
Je suis heureux depuis que j’ai appris à connaître Jésus Christ comme mon Seigneur, le Maître de ma vie, celui qui mène toutes choses à bonne fin pour sa gloire et pour ma bénédiction. Je peux ainsi voir toutes les circonstances de ma vie comme permises par sa grâce et son amour. Cela me satisfait pleinement même s’il y a aussi bien des événements qui m’attristent, qui m’affligent, qui me font souffrir, qui même parfois me font couler des larmes ! Paul et Silas, quand ils étaient dans une prison à Philippes pour le nom du Seigneur, chantaient des louanges à Dieu ! Ils étaient heureux ! J’aime penser à des tels exemples qui nous sont présentés par les Ecritures pour être encouragé dans des moments difficiles. Quel bonheur de savoir qu’un tendre Père veille sur moi, dans chaque circonstance de ma vie.
Surtout, dans de tels moments, je vois le Seigneur Jésus qui a volontairement souffert ici-bas pour entrer dans la gloire : « Il fallait que le Christ endure ces souffrances, et … entre dans sa gloire » (selon Luc 24, 26). Quel bonheur de savoir que bientôt, oui bientôt, je serai pour toujours avec le Seigneur Jésus dans gloire et la félicité, loin de tous les maux d’ici-bas : Quelle bienheureuse espérance ! (Tite 2, 13). Véritablement, je jouis déjà maintenant du vrai bonheur !
Et toi ? En jouis-tu aussi ?
Qui a besoin de médecin ?
Le Seigneur Jésus a manifesté sa grâce dans sa marche ici-bas, comme l’Évangile selon Luc en particulier nous la présente. Il a délivré les hommes du pouvoir des ténèbres, il a pardonné leurs péchés, les a purifiés, fortifiés. Lévi, aussi appelé Matthieu, et également objet de cette grâce, organise un festin pour le Seigneur. Y prennent part ses disciples et plusieurs autres personnes de mauvaise vie qui l’ont suivi. Voyant cela, les scribes et les pharisiens sont indignés, et alors, le Seigneur leur répond. Chers lecteurs, c’est une réponse solennelle, d’actualité et digne d’intérêt. Il dit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin de médecin,
mais ceux qui se portent mal.
Je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs à la repentance. » (Luc 5, 31-32)
Déjà, remarquons que la maladie dont il est question est celle de l’âme ; il s’agit du péché. Elle atteint tous les hommes (Rom. 3, 23). Malheureusement, il existe des gens comme ces scribes et ces pharisiens qui se croient en bonne santé, alors qu’ils sont en réalité malades. Ils se voient eux-mêmes comme justes, bons à leurs propres yeux. Ils estiment qu’ils n’ont pas besoin du médecin qui est Dieu, donc de l’évangile qui est « la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit » (Rom. 1, 16).
Ces personnes se confient dans l’éducation chrétienne qu’elles ont reçue, les pratiques religieuses qu’elles observent. Il y en a qui peuvent réciter beaucoup de versets bibliques, qui connaissent beaucoup d’enseignements bibliques appris dans les maisons, à l’école du dimanche, aux camps de jeunes… Mais, elles n’ont pas réalisé leur propre état de péché.
Elles ne se voient pas autant coupables que les autres. Elles sont comme le pharisien de Luc 18 qui priait ainsi : « Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont rapaces, injustes, adultères ; ou même comme ce publicain… » (v. 11-12).
Ce sont des associés du fils aîné de la parabole de Luc 15 qui s’appuyait sur sa conduite extérieure honorable, au point de refuser d’entrer (v. 25-32) ! Il ne comprenait rien du cœur plein d’amour et de grâce de son père.
Il est évident que c’est très dangereux d’être malade et de l’ignorer. Si c’est ton cas, tu es en danger de voir ta maladie s’aggraver et te conduire à la mort.
Les malades qui se reconnaissent comme tels sont ceux qui, en face de la Parole de Dieu, ont réalisé leur propre misère, leur état de péché, leur culpabilité aux yeux de Dieu. Ils se rendent compte qu’ils sont mauvais, même s’ils ne font pas des actes très horribles. Ils se reconnaissent pécheurs comme le publicain mentionné plus haut (v. 13). Ils réalisent qu’ils ont besoin du médicament que Dieu propose pour la guérison : la repentance et la foi en Jésus-Christ (Actes 20, 21).
La repentance est le fait de changer ses pensées, d’accepter tout ce que Dieu dit de moi : Que je suis malade, mauvais, misérable, que j’ai marché loin de Lui. Je juge devant Dieu l’état de mon cœur et je reconnais que mon cœur est mauvais (Marc 7, 21-23), ainsi que mes voies. Cela se passe dans la tristesse (2 Cor. 7, 10), le regret profond.
T’es-tu déjà repenti ? « Il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15, 7+10). C’est la bonté de Dieu qui pousse à la repentance (Rom. 2, 4). La repentance conduit à la conversion.
La conversion est le fait de se tourner vers Dieu comme il est dit des Thessaloniciens (1 Thess. 1, 9). C’est un changement de direction radical et visible. Celui qui s’est converti a des centres d’intérêts, des ambitions, une conduite qui sont tout nouveaux. Il est une nouvelle création (2 Cor. 5, 17) ; il est passé de la mort à la vie (Jean 5, 24). Il se tourne des ténèbres à la lumière (Actes 26, 18). Est-ce le cas pour toi ?
Dieu dans son amour et sa grâce, appelle encore des hommes à se repentir et à se tourner vers Lui, par la foi en Jésus-Christ. Il a souffert sur la croix jusqu’à la mort pour le salut des pécheurs (Actes 26, 20). Il n’y a que Lui pour te soigner convenablement et te donner la guérison. Cher(e) ami(e), as-tu un jour répondu véritablement à cet appel du Sauveur pour être sauvé ? Si non, ne veux-tu pas quitter ta fausse sécurité et être guéri ? Reconnais sincèrement que tu es malade, coupable aux yeux de Dieu ; confesse-lui tes péchés avec tristesse en réalisant qu’ils ont coûté la mort au Seigneur Jésus, le saint Fils de Dieu, le seul juste. Il est aussi ressuscité pour la justification de ceux qui croient (Rom. 4. 25).
Hé ! Si tu es déjà sauvé, tu as aussi besoin de la repentance et de la confession toutes les fois que tu as failli ! S’il t’arrive de pécher encore, confesse ton péché avec tristesse au Seigneur Jésus qui te pardonnera !
Toi aussi, Jésus t’aime !
Mon ami, mon amie, sais-tu que JÉSUS CHRIST t’aime ? Sais-tu qu’il est mort sur la croix pour tous les hommes et femmes ? Tu es un enfant, un jeune, un adulte ? JÉSUS CHRIST est mort pour toi aussi.
… Tu es un menteur, un tricheur, un voleur, un criminel ? JÉSUS t’aime et veut te sauver.
… Tu es malade, séropositif ? Ta famille t’a repoussé, tes amis t’ont abandonné. Celui qui t’a transmis cette maladie t’a déjà quitté depuis. Sache une chose, toi aussi, JÉSUS t’aime et veut te sauver.
… Tu es une fille, qui passe son temps à briser les foyers des autres à cause de ta belle figure, à pervertir tes camarades de collège, de lycée, de fac, de bureau ou de quartier. Tu as peut-être avorté. Tu as provoqué des guerres parmi tes soupirants ; certains sont morts ou sont encore malades à cause de toi, de ta malice, de tes beaux yeux. Tu te poses des questions maintenant sur ton existence ; tu es arrivée à voir tout le mal que tu as fait et tu te demandes le sort que Dieu te réserve. En y pensant, tu as la chair de poule parce que tu as entendu que Dieu jugera un jour les actes de tous les hommes. Tu te révoltes, tu sais que c’est l’enfer qui t’attend, mais tu te donnes un peu de courage en disant que ce sont des histoires.
… Tu es un jeune homme qui as fait des choses semblables et tu arrives aux mêmes conclusions. Tu essaies de tranquilliser ta conscience en te disant que d’autres sont encore pires que toi.
Mon ami, mon amie, Satan te trompe. D’une manière ou d’une autre, tu connais ce qui t’attend. Malgré tous tes comportements monstrueux, je voudrais te dire aujourd’hui que tout n’est pas perdu pour toi, car Dieu dans son amour a envoyé son Fils pour te sauver de ta situation. JÉSUS t’aime aussi et veut te laver dans son sang pour que tu sois propre devant Dieu.
Tu es un homme, une femme, un enfant qui gît maintenant sur un lit d’hôpital à cause d’une maladie, d’un accident, sache une chose : tu n’es pas perdu, il y a JÉSUS à côté de toi, il t’aime et veut te sauver.
… Tu as commis une infraction, et aujourd’hui tu souffres dans la cellule d’une prison, JÉSUS est là aussi pour te sauver.
… Tu es un grand fonctionnaire, un chef, un directeur, un responsable influent qui s’est taillé une place dans la société à coups de sorcellerie, de corruption, de commérages, de mensonges, de lettres anonymes : tu as écrasé tout le monde pour arriver à tes fins et aujourd’hui ce journal tombe entre tes mains : sache que ce n’est pas un hasard. JÉSUS te dit que malgré tout ce que tu as fait, Il t’aime toi aussi. Tu as lu ces quelques lignes et tu es surpris de découvrir que malgré ta situation et ton mauvais comportement JÉSUS t’aime toi aussi. Écoute alors ce que dit ton Sauveur : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais des pécheurs » (Évangile selon Marc, chap. 2, verset 17). Comprends-tu cela ? JÉSUS dit qu’il est venu pour des gens comme toi. Tu vois, il y a une issue pour toi et cette issue c’est JÉSUS en personne.
… Tu ne te retrouves pas dans toutes ces descriptions ? Tu es une jeune femme, un jeune homme qui a respecté les dix commandements depuis sa jeunesse ? Tu as grandi dans une famille chrétienne. Tu obéis à tes parents. Tu penses que Dieu doit t’accepter comme tu es, parce que tu te donnes de la peine à lui plaire ? Sache que cela ne suffit pas pour être sauvé. Sache que tes efforts ne suffisent jamais. Sache que la foi de tes parents ne te sauve pas. Mais sache aussi que JÉSUS t’aime et qu’il a donné sa vie pour te sauver de tes nombreux péchés.
… Tu diras, je suis un étranger pour le peuple d’Israël à qui JÉSUS avançait ces paroles d’encouragement : tu es Africain, Asiatique, Européen, etc… sache que tu es concerné par les paroles du Seigneur et écoute ce qu’Il continue à te dire : « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y a pas d’autre » (Livre du prophète Esaïe, chap. 45, verset 22). Comprends-tu davantage ? Tu te disais que tu étais fini, que tu as fait trop souffrir tes semblables, que tu as brisé des vies et tu penses que tu n’as plus rien à voir avec Dieu. Tu as dit ceci, tu as dit cela à cause de tes péchés. Et JÉSUS Lui te dit : « Aujourd’hui si vous entendez ma voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Épître aux Hébreux, chapitre 4, verset7).
Tu as ce journal entre tes mains, sache que c’est ton « aujourd’hui » et Dieu dit : n’endurcis pas ton cœur. Pour conclure, le Saint-Esprit te donne encore ce message : « Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut » (Épître aux Hébreux, chapitre 2, verset 3). Mon ami, mon amie, tu sais déjà que Dieu t’aime, tu sais déjà que JÉSUS son Fils est là pour te sauver. Tu n’es plus dans l’ignorance, Dieu veut t’ouvrir les yeux avec ce journal et Il te dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». (Évangile selon Jean, chapitre 3, verset 16). Tu es donc devant un choix :
« CROIRE ET ÊTRE SAUVE » ou « NE PAS CROIRE ET ÊTRE CONDAMNÉ ».
Oui, dans sa grande bonté, Dieu te montre clairement le chemin à suivre. Il dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Livre du Deutéronome, chapitre 30, verset 19). Veux-tu écouter Dieu ? Ou bien comme dit l’apôtre Paul « méprises-tu les richesses de sa bonté, et de sa patience, et de sa longue attente, ne connaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Mais selon la dureté et selon ton cœur sans repentance, tu amasses pour toi-même la colère dans le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu » (Épître aux Romains, chapitre 2, versets 4 et 5). Il est aussi écrit : « Dieu ordonne maintenant aux hommes, que tous en tous lieux ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée » (Livre des Actes des Apôtres, chapitre 17, versets 30 et 31).
Avec l’apôtre Paul, « nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu » (2ème épître aux Corinthiens, chapitre 5, verset 20) avant qu’il ne soit trop tard.
Accepte la réconciliation que Dieu t’offre. Pour cela tu dois te repentir, reconnaissant que tu es un pécheur méritant le juste jugement de Dieu, mais aussi croire que JÉSUS t’aime et s’est livré lui-même pour toi. Sur la croix, Il a subi tout le jugement que méritent tes nombreux péchés pour que Dieu puisse te pardonner. Le brigand crucifié à côté de Lui a reconnu qu’il subissait là, le châtiment que méritait tout le mal qu’il avait fait. Mais il s’est tourné avec foi vers JÉSUS et lui a dit : « souviens –toi de moi, …Seigneur ». JÉSUS lui a aussitôt répondu : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 41 à 43).
Oui, la Bible nous dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Épître aux Romains, chapitre 8, verset 1). À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu (Évangile selon Jean, chapitre 1, verset 12).
Un jeune homme à la recherche du bonheur
Un homme avait deux fils, et un jour le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de bien qui me revient ». Notons comme le « me » et le « moi » (c’est-à-dire sa volonté) sont mis au centre. On peut s’imaginer que le père a essayé d’amener son fils à la raison, qu’il a peut-être élevé la voix pour se faire entendre, pour le détourner de son projet. La Bible ne nous le dit pas. Le père, certainement humilié et attristé, partage ses biens et les répartit entre ses deux fils. Peu de temps après, le plus jeune vend tout et part pour un pays éloigné. Il veut la liberté, il veut gérer sa vie tout seul, sans aucune intervention du père. « Enfin la liberté, le bonheur » se dit-il sans aucun doute.
Avec tout cet argent, il se croit puissant et capable de faire tout ce qu’il veut. Mais le péché, c’est justement cela : Faire ce qu’on veut et vivre comme on veut. Dans ce pays éloigné, il dépense tout en vivant dans la débauche. Il gaspille son argent dans des plaisirs mondains, comme l’immoralité, les habits à la mode, le sexe, l’alcool, les drogues… Il se fait beaucoup d’admirateurs, de soi-disant amis, parce que les regards des hommes sont souvent tournés vers « les stars », vers ceux qui ont de l’argent. Est-il « heureux » ? La Bible ne le dit pas.
Mais un jour, il n’a plus d’argent. Il a tout dépensé. Il n’a plus rien, et ses « amis » le laissent tomber. C’est la même chose avec ce que le monde nous offre. Un jour tout prend fin ; il ne reste plus rien de ce qu’on a reçu ou obtenu par ses propres efforts !
Dans notre récit, le jeune homme a non seulement gaspillé tout son argent, mais une grande famine survient dans le pays où il se trouve. Les problèmes sont là pour qu’on apprenne qu’il y a un Dieu ! L’homme n’est pas à l’abri des catastrophes naturelles comme la sécheresse, ni des crises financières, ou des vols, des maladies… Non, sur la terre, la sécurité n’existe pas.
Mais retrouvons notre jeune homme. Que va-t-il faire maintenant ?
Il s’en va et se fait engager par un citoyen du pays, pour le servir. Il est prêt à faire tout ce qu’on lui propose pour pouvoir survivre. L’homme l’envoie dans ses champs pour garder les porcs. Mais il est si maltraité et la famine est si grande qu’il n’a rien à manger. Il a tellement faim qu’il désire se remplir le ventre avec les gousses que mangent les porcs. Personne ne lui donne rien. Son maître est dur. Il est une image du diable. Sa tactique est toujours la même : D’abord il nous attire par toutes sortes de séductions, et quand nous sommes dans ses filets, il nous réduit à l’esclavage. C’est la misère au lieu du bonheur tant recherché ! Pour les uns ce sera peut-être le VIH, pour les autres un bébé à l’adolescence, pour d’autres encore la prison…
Ce jeune homme était autrefois un fils possédant des serviteurs ; il est maintenant un esclave. Quand il se met à réfléchir et fait un retour sur son passé, il est touché en pensant que les serviteurs de son père ont du pain en abondance ‑ et gratuitement ! ‑ tandis que lui souffre comme esclave, et est en train de mourir de faim. Les conséquences de son péché pèsent lourdement sur lui. Il revient à lui-même et réalise combien il s’est trompé ! Il prend alors la résolution de se lever et d’aller vers son père pour lui confesser ce qu’il a fait. Il veut lui dire : « Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, prends-moi comme l’un de tes ouvriers ».
Ce père généreux est une image de Dieu, le Père céleste, dont la bonté nous attire et nous pousse à la repentance (Romains 2, 4). Bien des personnes pensent devoir se repentir et changer de vie, pourtant elles laissent passer toutes les occasions et un jour, c’est trop tard… Mais notre jeune homme ne prend pas seulement une résolution. Il agit ! Il se lève et retourne vers son père.
Alors qu’il est encore loin, son père le voit, et est ému de compassion envers lui. Il court à sa rencontre, se jette à son cou et le couvre de baisers. Voilà l’amour de Dieu envers les pécheurs que nous sommes. Il t’aime, il a compassion de toi. Il veut voir ton désir de te tourner vers lui. Si tu t’approches de lui, il s’approchera de toi, pour te réconcilier avec lui.
Le fils dit : « Père j’ai péché contre le ciel et devant toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ». Ce qui nous sépare de Dieu et de son amour, c’est le péché et c’est pour cela qu’une repentance et une confession sincères sont absolument nécessaires. Nous lisons en 1 Jean 1, 9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ».
Dans son amour, le père oublie le déshonneur que son fils lui avait apporté et ne s’occupe que de son bonheur. « Apportez dehors la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des sandales au pieds ; puis amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; Il était perdu et il est retrouvé ».
Ce veau gras tué est une image du Seigneur Jésus mis à mort pour nous sauver. Parce que Dieu est juste et saint, il fallait que Jésus Christ souffre et meurt pour payer le prix de nos péchés. Toute la colère de Dieu que nous méritions est tombée sur lui. Si tu reviens au Père qui t’aime, il te pardonne, il se charge de couvrir ta nudité et de te donner une belle apparence.
Pour Dieu, chaque personne est un « fils perdu » à cause de ses péchés. Mais celui qui reconnait sa misère et vient au Père est reçu par lui avec des bras grands ouverts, comme le jeune fils l’a été. Il reçoit la vie éternelle et il peut jouir pour toujours du bonheur que le Père donne. (D’après Luc 15, 12-24)
Confession du fils perdu :
- Bien loin de toi, mon Père,
J’ai dissipé mes biens.
Dans la douleur amère,
Je reviens, je reviens.
- Vois, mon âme est souffrante,
Et mon cœur épuisé,
Saisis ma main tremblante,
Guéris mon cœur brisé !
- La honte et la misère
Ont sillonné mon front.
J’ai péché, tendre père,
J’implore ton pardon !
7. Ô bonheur, tu me donnes le baiser paternel. Ô bonheur, tu pardonnes et tu m’ouvres le ciel. |
- Non, je ne suis pas digne
D’être appelé ton fils
De tes grâces, indigne,
J’ai méconnu le prix.
- Traite-moi, je te prie
Comme ton serviteur.
Mon passé m’humilie,
Grâce pour moi, pécheur !
- Mais que vois-je à cette heure
Père, ô Père, c’est toi !
Du seuil de ta demeure,
Tu t’avances vers moi.
Une lettre efficace
Elle a atterri dans les bas quartiers de Chicago. Mais cet univers si attrayant au premier abord ne lui a apporté que de la misère. Chicago, la deuxième plus grande ville des États-Unis. Luxe, prospérité, cafés, concerts, immeubles sinistres, arrière-cours sombres, bistrots, bars. Et derrière le comptoir, la cocaïne, l’ecstasy.
Elle s’amuse avec ses amis et amies. Mais dans le plus profond de son cœur, elle éprouve la nostalgie d’une fille perdue. Et tout au long de ces années, quelqu’un l’attend à la maison : sa mère. Elle attend son enfant, sa fille. Elle aimerait aller vers elle. Elle voudrait la chercher. Mais où ?
L’amour est ingénieux. Elle écrit une lettre. Mais où l’envoyer ? Depuis des années, même la police ignore le lieu de résidence de sa fille. Son enfant a disparu. Elle n’a pas d’adresse.
Alors elle fait faire plusieurs photos. Des photos de son visage vieilli par les soucis. Elle les colle sur du papier et écrit dessous : « Viens à la maison ! Ta maman t’attend ! ». Elle emporte ces photos dans les bistrots et les bars des bas quartiers de Chicago et demande la permission de les afficher. Cela servira-t-il à quelque chose ? Sa fille lira-t-elle le message ?
Dehors, il fait sombre. À l’intérieur de cette boite de nuit, ce n’est pas beaucoup plus clair. Un orchestre joue du hard rock. Une jeune femme à l’âme vide et à la vie dépravée se meut dans ce lieu de débauche. Soudain elle s’arrête comme paralysée. Là – que voit-elle ? Au mur, le portrait d’une vieille femme est suspendu. « Viens à la maison ! Ta maman t’attend ! ». Un cri déchirant : « Maman ! ».
Quelques heures plus tard, elle est à la maison. Huit mots, ce n’est pas beaucoup. Mais ces huit mots expriment aussi le contenu de la lettre que Dieu t’envoie. « Viens à la maison ! Quelqu’un qui t’aime t’attend ! » Tu y seras bien. Il veut te donner la paix, la joie et le bonheur (Matthieu 11,28). Que la Parole de Dieu, la lettre qu’il t’adresse, soit aussi efficace que celle de cette maman ! Viens à la maison ! Tu ne le regretteras jamais.
Veux-tu être guéri ?
Et il arriva, comme il (Jésus) était à table dans la maison de Lévi, que beaucoup de publicains et de pécheurs aussi se trouvèrent à table avec Jésus et ses disciples ; car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes et les pharisiens le voyant manger avec les publicains et les pécheurs, dirent à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et les pécheurs ? Jésus l’entendit et leur dit : Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. [1]
Cher ami, es-tu en bonne santé ? Dans quel groupe penses-tu être ? Celui de ceux qui sont en bonne santé et qui n’ont pas besoin de médecin ou celui de ceux qui se portent mal et qui veulent être guéris ? Je parle bien de la santé de ton âme.
Peut-être me diras-tu que tu n’en sais rien. Voici deux choses par lesquelles tu peux, de manière infaillible, connaître l’état de ton âme.
- La première ce sont tes actes, tes paroles et tes pensées[2]. Plaisent-ils tous à Dieu ? Examine-les toi-même. En es-tu satisfait ? Ta conscience ne te reproche-t-elle rien ?
- La deuxième c’est la Parole de Dieu qui dit que tous les hommes ont péché. Crois-tu que tu as péché ?
Il y a bien des personnes qui se reconnaissent malades – c’est-à-dire pécheurs – mais qui comptent sur leurs œuvres, leurs propres efforts pour la guérison.
C’est ce que nous voyons dans l’histoire que voici :
Après cela, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, avec cinq portiques. Une multitude d’infirmes ‑ aveugles, boiteux, paralysés – étaient couchés là et attendaient le mouvement de l’eau. Car, à certaines époques, un ange descendait dans le réservoir et agitait l’eau, et le premier qui entrait après que l’eau avait été agitée était guéri, quel que soit le mal dont il était atteint. Or il y avait là un homme, infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché, et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : Veux-tu être guéri ? L’infirme lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans le réservoir, lorsque l’eau a été agitée, et pendant que j’y vais, moi, un autre descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton brancard et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri : Il prit son brancard et se mit à marcher.[3]
Le réalises-tu ? Trente-huit ans n’ont pas suffi à cet infirme pour parvenir tout seul au réservoir de Béthesda, où il devait trouver la guérison ! Cela nous parle de tous ceux qui par leurs propres efforts essayent d’accomplir les œuvres de la loi de Dieu. Trente-huit ans n’ont pas suffi à cet infirme pour y parvenir, et toute une vie ne te suffira certainement pas pour y parvenir par tes propres efforts.
Le Seigneur Jésus t’adresse à toi aussi cette question qu’il a adressée à l’infirme : Veux-tu être guéri ? Veux-tu être délivré de la domination du péché ?[4] Veux-tu être lavé de tous tes péchés en son nom ?[5] Veux-tu parvenir à la perfection ?[6]
Pense à cet infirme, à ce que Jésus a fait pour lui, comment par une seule parole, il lui a fait obtenir ce que trente-huit ans n’avaient pas suffi à cet homme pour y parvenir. Ne veux-tu pas mettre aussi ta confiance en Lui, pour qu’il t’accorde cette guérison du péché à laquelle tu n’as pu parvenir tout seul jusqu’ici ?
« C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités » nous dit le livre des Psaumes[7] et aussi :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés ».[8]
[1] Marc 2, 15-17
[2] Matthieu 12, 33
[3] Jean 5, 1-9
[4] Romains 6, 14
[5] 1 Corinthiens 6, 11
[6] Hébreux 10, 14
[7] Psaume 103, 3
[8] Actes 4, 12
Tu as reçu une demande d’amitié ?
Cher ami,
J’ai récemment entendu une jeune adolescente parler de sa camarade de classe de 5e qui voulait devenir son amie, et qui pour cela lui a adressé oralement la demande. Sur Facebook, pour devenir un des « amis » de quelqu’un, il faut lui adresser une « demande d’amitié ». C’est souvent le cas lorsqu’on retrouve sur ce réseau social quelqu’un qu’on reconnaît et avec qui on aimerait partager des choses. La personne à qui la demande est adressée peut alors l’accepter ou l’ignorer
- selon qu’elle reconnait celui (ou celle) qui lui a adressé la demande ou qu’elle ne le (ou ne la) reconnait pas,
- selon qu’elle veut partager sa vie avec l’auteur de la demande ou qu’elle ne le veut pas, etc.
Cher ami, il y a également quelqu’un qui te reconnait, qui t’aime, qui désire partager avec toi sa vie, et qui t’adresse sa demande d’amitié en ces termes :
Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi1.
Oui, Jésus Christ, le Fils de Dieu se tient à la porte de ton cœur et il frappe !
Se tenir à la porte et frapper n’est-ce pas le meilleur moyen de faire savoir qu’on aimerait entrer ?
Peut-être que tu te demandes si Jésus te connait, s’il est même « au courant » de toi. Le Psaume 33 dit au verset 13 :
L’Eternel regarde des cieux : il voit tous les fils des hommes.
Oui, Jésus te voit et te connait par ton nom, comme autrefois il voyait et connaissait Nathanaël par son nom2. C’est pourquoi il veut être ton ami, non pas sur Facebook, mais dans la vraie vie. Veux-tu continuer à ignorer sa demande d’amitié ? Ne le connais-tu pas ?
Ne sais-tu pas qu’il est le seul médiateur entre Dieu et toi ?3
Ne sais-tu pas qu’il n’y a de salut en aucun autre qu’en Jésus Christ ?
Et qu’il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés ?4
Y aurait-il plutôt dans ta vie des choses que tu préfères lui cacher ? Des choses dont tu as honte, des choses faites en cachette ? Sache certainement que toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de Jésus Christ5.
Il te connait parfaitement et est mort pour toi6. Veux-tu compter Jésus Christ parmi tes amis ? Ou préfères-tu avoir une communauté d’amis sans Jésus ?
Ne veux-tu donc pas de lui ? Veux-tu continuer à ignorer sa demande ?
Références bibliques :
1 : Apocalypse 3,20 ; 2 : Jean 1,45-48 ; 3 : 1 Timothée 2,5 ; 4 : Actes 4,12 ; 5 : Hébreux 4,13 ; 6 : Romains 5,6-8.
Choisis le bon chemin
Matthieu 7,13-14
Multiculturalisme (cohabitation de différentes cultures), syncrétisme (mélange de différentes pratiques religieuses), pluralisme (acceptation de différentes opinions dans un système politique ou religieux) … autant d’hommes, (presque) autant de chemins différents. Beaucoup de chemins mènent à Rome. N’y a-t-il pas aussi plusieurs chemins pour aller au ciel ?
Le fils de Dieu n’a parlé que de deux chemins. Cela signifie que les hommes se trouvent soit sur le chemin spacieux soit sur le chemin resserré. C’est aussi simple que cela !
On entre sur le chemin spacieux par la porte large. Celui qui entre par une porte prend une décision. La personne qui se trouve sur le chemin spacieux a pris la décision suivante : Je veux mener une vie agréable et facile. Je veux vivre une vie qui me plaît. Je ne veux pas me faire mal voir. Je ne veux pas me faire remarquer. C’est ainsi qu’on s’engage sur ce chemin facile. D’ailleurs, la plupart des gens y marchent. Quel jugement porter sur ce chemin ? Pour répondre à cette question, nous devons examiner sa fin. Où mène-t-il ? À la perdition, la perdition éternelle.
Qu’en est-il de la porte étroite ? Pour y entrer il faut se courber, se faire petit. Il faut s’incliner devant Dieu. Se repentir. Être disposé à mener une vie inconfortable comme disciple de Jésus de Nazareth, cet homme méprisé et rejeté des gens. Peu nombreux sont ceux qui marchent sur ce chemin. C’est difficile à comprendre, car ce chemin mène à la vie. La vie éternelle auprès de Dieu.
Sur quel chemin te trouves-tu ? Sur le chemin large ou sur le chemin resserré ? Il est encore temps de changer de chemin, de changer la direction de ta vie…
Choisis le bon chemin, le chemin qui mène au ciel !
GS
choisissez qui vous voulez servir
Nous avons vu que dans la vie, le choix le plus important est le choix du chemin sur lequel nous voulons marcher. Pour ceux qui s’engagent sur le chemin étroit qui mène au ciel, un autre choix très important les attend : Pour qui est-ce que je veux vivre ? Ou plutôt : Qui est-ce que je veux servir dans ma vie ? Ceux qui sont nés dans une famille chrétienne, et qui dès l’enfance ont choisi de marcher sur le chemin étroit qui mène au ciel, doivent, à l’adolescence ou comme jeune adulte, consciemment se poser la question suivante : « Est-ce que je veux servir le Seigneur ou vivre une vie égoïste, une vie occupée à satisfaire mes propres désirs, à poursuivre les objectifs du monde, une vie où le « moi » est au centre ? ».
Un des grands hommes de l’Ancien Testament a placé cette invitation devant le peuple d’Israël :
Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir !
Josué avait conduit le peuple d’Israël durant la conquête du pays de Canaan, et il déclare à la fin de sa vie :
« Et s’il est mauvais à vos yeux de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir… Mais moi et ma maison nous servirons l’Éternel1 » !
Après ces paroles, il meurt. Il est âgé de cent dix ans2, et a servi Dieu dès sa jeunesse. Cette déclaration est en même temps le bilan de sa vie, et un poteau indicateur pour le peuple d’Israël et surtout pour sa maison (enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants).
Josué interpelle le peuple en leur rappelant les voies du Seigneur envers eux. Il leur parle des promesses faites à Abraham, de la délivrance de l’esclavage en Égypte, de l’entrée dans le pays promis et de la conquête du pays5. Partout l’Eternel leur avait manifesté son amour et sa fidélité. Toutes ces choses devaient les pousser à le servir Lui et non les dieux étrangers.
En ce qui nous concerne, si nous nous souvenons d’où le Seigneur nous a tirés et de l’amour dont Il nous a aimé, nous l’aimerons en retour et nous serons encouragés à le servir.
Confronté aux difficultés du désert, ce peuple qui avait gémi en Égypte sous l’esclavage du Pharaon a tout oublié et déclaré qu’il était bien traité en Égypte6. Nous pouvons nous aussi oublier nos péchés d’autrefois et penser qu’il y a quelque chose de bien en notre chair ou que nous ne sommes pas aussi mauvais que d’autres. En pensant ainsi c’est comme si nous disions : « Dieu m’a pardonné peu de choses et en conséquence, j’aimerai peu le Seigneur7 ». Puissions-nous plutôt voir notre amour grandir en comprenant, comme l’apôtre Paul que : « …le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier8 ».
Pesons le prix de notre rachat, comptons les bienfaits de notre Père à notre égard. Cela nous poussera à l’aimer plus et à nous rendre utiles pour lui, à vivre pour lui.
Nous sommes sauvés et notre Seigneur nous a laissé dans ce monde pour que nous vivions pour lui9. Malheureusement beaucoup de choses nous empêchent de le faire, principalement parce que nous sommes attirés par le monde. L’apôtre Jean donne cet avertissement aux jeunes gens : « N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est pas en lui10 ».
Nous voulons aimer le Seigneur et le servir, mais nous voulons aussi jouir des choses qui sont dans le monde. Nous sommes attirés par les plaisirs passagers de ce monde, le désir de posséder, le désir d’être « en vue », par toutes ces choses que l’apôtre Jean décrit comme « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie11 ». La Parole de Dieu est claire, nous ne pouvons pas satisfaire à la fois Dieu et notre chair. Si ces choses remplissent nos cœurs, l’amour du Père n’est pas en nous et nous ne pourrons pas le servir malgré notre bonne volonté.
Nous devons être prêts à faire des sacrifices quant aux choses qui passent et poursuivre les choses éternelles. Par exemple, dormir moins et nous lever plus tôt pour prier, renoncer à des divertissements pour méditer la Parole de Dieu, sacrifier du temps libre pour aider quelqu’un, etc. Celui qui désire servir le Seigneur peut déjà très tôt dans sa vie faire des choix pour lui, par exemple en ce qui concerne les études et la profession. Le danger de se laisser absorber par le monde est quotidien et permanent. Personne n’est à l’abri, c’est pourquoi il nous faut demeurer en Christ12.
Demeurer en Christ pour porter du fruit13, c’est là que le service commence. Les fruits que le Seigneur agrée sont les bonnes œuvres qu’il a préparées d’avance pour que nous marchions en elles14, alors que les œuvres de la chair seront consumées au tribunal de Christ15. Si nous passons du temps dans la prière, la lecture et la méditation de la Parole, et que nous nous séparons du mal, notre cœur s’attachera toujours plus à Dieu et Il produira en nous des fruits à sa gloire. Ainsi nous ne serons pas oisifs (inactifs) ni stériles (sans fruits)16.
« Choisissez qui vous voulez servir » ! Cet appel s’adresse aussi à nous. Dieu ne nous force pas, Il désire que nous le servions par amour et non par contrainte ou par peur. Il nous laisse le choix, mais quelle grâce de servir ce Dieu si bon, qui est notre Père.
1Josué 24,15 ; 2Jos. 24,29 ; 3Ex. 33,11 ; 4Josué 24,1-14 ; 51 Jean 4,19 ; 6Ex 16,3 ; 7Luc 7,47 ; 81Tim. 1,15 ; 92 Cor. 5,15 ; 101 Jean 2,15 ; 111 Jean 2,16 ; 12 Jean 15,4 ; 13Jean 15,5 ; 14Eph. 2,10 ; 151 Cor 3,15, & 2 Cor 5,10 ; 162 Pi. 1,8.
Comment discerner la volonté de Dieu dans ma vie ?
Voilà une question que nous nous posons très souvent et qui touche de très près notre vie quotidienne. Discerner la volonté du Seigneur n’est pas toujours simple. Alors que la théorie est pourtant claire, sa mise en pratique n’est pas si facile que cela. Mais la Bible est là pour nous aider dans ce domaine aussi. Cet article n’a pas la prétention de te fournir « des réponses-clé » aux 1001 questions qui se posent dans ta vie, mais de te donner des pistes qui te permettront d’avancer avec un minimum d’assurance.
Les 5 pièces du puzzle
Quand il s’agit de reconnaître la volonté du Seigneur, il est utile de considérer la situation sous les angles suivants :
- La Parole de Dieu
Y a-t-il dans la Parole de Dieu des instructions claires à ce sujet ou bien des principes divins qu’il faut mettre en application ?
- La prière
Prie pour que le Seigneur fasse la lumière sur ce qui fait l’objet de ton exercice de foi.
- Les conseils de frères et sœurs expérimentés
Les conseils des frères et sœurs possédant à la fois expérience et maturité spirituelle peuvent être d’une grande aide.
- Les circonstances
Les portes sont-elles ouvertes ou manifestement fermées ?
- La paix intérieure
Ai-je la paix du cœur en prenant ou après avoir pris ma décision ?
Concrètement, c’est ainsi que les choses se déroulent :
1) La décision que tu as prise est-elle en accord avec les grands principes de la Parole de Dieu ?
X « Non » : Continuer dans cette voie est alors une perte de temps et de la désobéissance.
X « Oui » : Voir 2
2) As-tu reçu de la part du Seigneur un oui « clair » à tes prières ?
X « Non » : Si la réponse est clairement « non », alors ne t’engage pas plus avant. Si ce n’est pas clair, continue à prier.
X « Oui » : Voir 3
3) Les conseils de chrétiens expérimentés t’encouragent-ils à persévérer dans cette voie ?
X « Non » : Prends ces conseils et ces avertissements au sérieux en revenant sur ta décision ou en continuant à prier, sans oublier de consulter la Parole.
X « Oui » : Voir 4.
4) Les circonstances te permettent-elles de prendre une décision ?
X « Non » : C’est peut-être le moment de tirer un trait sur le sujet ou alors d’avoir un exercice de foi… et de patience supplémentaire !
X « Oui » : Voir 5.
5) As-tu la paix intérieure ?
X « Non » : Attends donc et continue à prier. Le Seigneur te donnera sa paix ou il te montrera que ce n’est pas sa volonté.
X « Oui » : Alors il est très probable que le Seigneur t’a montré sa volonté.
Examinons maintenant ces 5 points de plus près :
La Parole de Dieu :
Elle est le fondement indispensable et suffisant pour régler toutes les étapes de notre vie chrétienne. Pour les détails et les questions pratiques de notre vie quotidienne, nous avons souvent besoin des autres pièces du puzzle en complément.
- La Parole de Dieu doit toujours être notre point de départ. Si Dieu a donné des instructions précises sur le sujet qui nous occupe, c’est en elle que nous les trouvons. Si tu ne t’es pas conformé à ce que la Parole dit, il n’est pas nécessaire que tu demandes à Dieu de te conduire dans cette voie ou qu’une « révélation » particulière dans ce domaine te soit donnée. Il est aussi possible que tu n’aies lu qu’une partie des exhortations concernant le sujet qui te préoccupe et que certains passages ne te soient pas encore connus. Dans ce cas, tu peux demander au Seigneur de te montrer ces autres instructions relatives à ton exercice. Ceux qui cherchent trouvent (Proverbes 8,17).
- La Parole de Dieu n’est pas une carte routière (sur laquelle tu trouves dans le détail tout ce qui t’est nécessaire pour avancer), mais plutôt une boussole (montrant la bonne direction). Cependant, il arrive parfois que la boussole te montre les choses en détail sur certains sujets : « Attention ! Ici, ne va pas plus loin ! ».
La prière :
Tout comme les autres éléments, la prière est essentielle, mais n’est en soi pas suffisante pour reconnaître la volonté du Seigneur. Les 5 pièces du puzzle dépendent les unes des autres.
- Nous devons prendre la prière au sérieux. Si nous prenons Dieu ou le Seigneur Jésus pour une « alarme incendie » et que nous n’utilisons la prière que dans les cas d’urgence pour appeler Dieu à notre secours, alors de toute évidence notre vie de prière a besoin d’être renouvelée. La prière est bien plus qu’un appel au secours. Elle comprend la reconnaissance, la confession, l’intercession, la louange et l’adoration.
- Nous pouvons avoir l’assurance que le Seigneur veut nous diriger et qu’il le fera (Matth. 7,7 ; Jean 16,13).
- Nous devons rester à l’écoute de la direction du Seigneur. Le Seigneur veut que nous cherchions à discerner sa volonté et non que nous recherchions la confirmation de notre volonté. C’est pour cela que nous devons nous attendre à des réponses qui pourraient nous surprendre plus ou moins agréablement. Il est bon que nous soyons conscients de nos désirs et que nous en parlions à notre Dieu. Mais nous devons être prêts à accepter sa volonté.
- Nous devons faire preuve de patience et de persévérance dans la prière. Dans une société qui veut tout tout de suite nous avons tendance à oublier que Dieu, lui, ne répond pas toujours immédiatement. Mais la prière instante a des promesses particulières (Luc 18,1-8).
- Nous devons prier en ayant conscience que notre connaissance de la situation est très limitée. Le Seigneur voit les choses dans leur ensemble ainsi que leur fin avant le commencement.
- Nous ne devons pas agir d’abord et prier ensuite. Mais nous prions d’abord pour avoir ensuite l’assurance d’agir comme il faut.
- « Lorsque nous prions, il est important de le faire dans la conscience de la grandeur de Dieu et non dans la conscience de la grandeur du problème. » (G. S. Jackson)
Le conseil de croyants expérimentés :
Rechercher les conseils de croyants expérimentés n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de sagesse et de force morale. Dieu lui-même nous encourage à le faire en Prov. 13,10 et 12,15.
- Le conseil de croyants plus expérimentés peut être un encouragement pour nous ou même une confirmation que nous sommes dans le bon chemin. Mais il est aussi possible que le Seigneur utilise de tels conseils pour freiner un peu notre enthousiasme ou pour nous avertir de dangers qui nous guettent.
- Une chose est claire : Si la Parole de Dieu s’exprime de manière catégorique sur un sujet particulier, il est inutile de demander à des frères et sœurs des conseils dans l’espoir qu’ils nous diront autre chose que ce que la Bible dit. Ce n’est pas ainsi que nous pourrons discerner la volonté du Seigneur.
- Choisissons soigneusement ce conseiller ou cette conseillère. Faisons-en sorte que ce soient des croyants qui craignent Dieu et dont l’expérience et la maturité puissent nous être en aide. La confiance et la discrétion sont également des critères indispensables. La méthode-Roboam (je demande conseil à mes amis de la réunion de jeunes et j’insiste jusqu’à ce que quelqu’un confirme mon opinion 1 Rois 12,8) ou encore celle des rois d’Israël (je ne demande conseil qu’à des gens dont je suis certain(e) qu’ils approuveront mon choix 1 Rois 22,8) est le plus sûr chemin vers la catastrophe
- Adressons-nous à des frères et sœurs qui ont suffisamment d’affection à notre égard pour nous conseiller de manière sincère et objective. Nous avons besoin de conseillers et non de personnes qui nous flattent.
- Adressons-nous également à un cercle restreint de personnes en qui nous avons confiance. Si nous demandons l’avis à tous ceux que nous croisons, ce sera plutôt un sondage d’opinion qu’une vraie recherche de conseils.
- N’oublions pas qu’au final, c’est à nous et à personne d’autre de prendre la décision. Personne ne peut s’interposer. Ce que les autres peuvent faire, c’est nous conseiller.
Les circonstances :
S’il est vrai que les circonstances extérieures ne doivent jamais avoir « le dernier mot », elles peuvent quand même nous être en aide pour discerner la volonté du Seigneur.
- Les circonstances ne jouent qu’un rôle secondaire et doivent s’insérer dans la vue d’ensemble donnée par les 5 points que nous considérons. Autrement dit, elles doivent nous conforter dans notre décision, mais pas nous la dicter.
- Exemples de la Parole : Des portes apparemment ouvertes ne sont pas nécessairement des indications claires de la volonté de Dieu (Jonas 1,3 ; Moïse en Égypte). De l’adversité, d’autre part, n’est pas non plus un signe que le chemin n’est pas le bon (1 Cor. 16,9). Mais le Seigneur peut aussi fermer très clairement des portes (Actes 16,6).
La paix intérieure :
La paix intérieure à elle seule n’est pas un indice infaillible, mais un indice qui a sa place en relation avec les 4 autres points cités plus haut.
- Réalisons que tout en ayant la paix intérieure quant à la décision que nous avons prise, il peut arriver que ce soit malgré tout avec « crainte et tremblement » que nous nous mettons à la tâche.
- Entreprendre quoi que ce soit si cette paix intérieure fait encore défaut, c’est agir contre sa propre conscience !
Dana – ou : les « petits » choix de la vie
Dana est croyante. Elle a invité le Seigneur Jésus à habiter dans son cœur à l’âge de 11 ans.
Les années passent. Dana est devenue une belle jeune fille – et elle le sait. Elle fait tout pour exposer sa beauté. Sa mère lui parle de vêtements décents. Mais Dana choisit plutôt des vêtements sexy en disant qu’elle ne veut pas ressembler à sa grand-mère. Elle se moque même des filles qui s’habillent avec pudeur et modestie.
Dana découvre aussi les astuces du maquillage – et elle sait se mettre en valeur. Elle admire les héros des séries télévisées et essaie de les copier. Par des photos qu’elle poste sur Facebook et WhatsApp, elle se fait admirer. Le nombre des « j’aime » et de ceux qui regardent ses statuts sont hyper-importants pour elle. Au lieu de lire sa Bible et de passer du temps avec d’autres croyants, elle choisit de passer beaucoup de temps avec son téléphone.
Et le choix de ses amis ? Elle connait le verset de la Bible qui dit que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs »1, mais elle ne le prend pas au sérieux. Dimanche matin elle part à l’église, mais après, elle rejoint ses amis incrédules. De plus en plus, elle se sent à l’aise dans un groupe de jeunes de son établissement.
Sa mère lui parle fatiguée. Elle l’avertit des dangers des amitiés entre garçon et fille et lui répète que son attitude comporte de grands risques. Elle lui conseille régulièrement de plutôt « cacher » sa beauté et de la garder pour l’homme qui sera un jour son mari. Mais Dana n’écoute pas. Elle choisit de continuer à marcher sur cette pente glissante. Les regards admiratifs des hommes lui plaisent.
Néanmoins, elle tient ferme à sa confession d’être une enfant de Dieu. Elle prie encore. Elle demande même à Dieu de la garder. Mais dans les décisions de sa vie de chaque jour, elle choisit toutes sortes de comportements qui déshonorent le Seigneur.
Et la suite de son histoire ? Les gars de son groupe ont conclu un pari de la séduire. Olivier a réussi. Il est beau et intelligent – un séducteur par excellence. Dana choisit de répondre à ses avances. Ils sortent ensemble. Peu après, elle se trouve enceinte. Olivier la laisse alors tomber en disant qu’il n’est pas le père. À 19 ans elle est fille mère. Pleurer ne change plus rien. Les choix pris les années passées ont déterminé sa vie, comme le dit le verset : « Ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. »2
Cher jeune lecteur, chère jeune lectrice, sache que chaque choix de vie que tu prends sans Dieu t’amène plus près de la zone de danger. Peut-être que tu dis : Mais je prie, Dieu me gardera. Dana aussi priait, mais elle est tombée quand même.
Écoute cette petite illustration : Un pasteur était assis à son bureau. Lentement, il fit glisser un gros livre posé sur son bureau. Centimètre par centimètre, le livre se rapprocha du bord de la table. Le pasteur pria à haute voix : Seigneur, empêche ce livre de tomber ! Il continua de pousser le livre et de prier. Mais Dieu ne suspendit pas la loi de la gravité. Le livre bascula et s’écrasa lourdement sur le sol (Selon R. Alcorn : Le choix de la pureté).
Combien de chrétiens espèrent que Dieu les gardera du désastre et du malheur, mais par leurs choix de chaque jour, ils dirigent leur vie vers le bord du gouffre jusqu’à ce que la loi de la gravité l’emporte.
Cher lecteur, chère lectrice, Dieu te supplie : « Mon fils, ma fille, donne-moi ton cœur et que tes yeux se plaisent à mes voies »3. L’amour et l’attachement pour notre Seigneur qui nous a tant aimé sont le meilleur moyen pour nous garder de faire de mauvais choix.
1 1 Cor. 15,33 ; 2 Gal. 6,7 ; 3 Prov. 23,26
Dieu et ma responsabilité
« Et sache aujourd’hui que l’Eternel, ton Dieu, c’est lui qui passe devant toi, …c’est lui qui les détruira, et lui qui les abattra devant toi ; et tu les dépossèderas, comme l’Eternel te l’a dit. » Deutéronome 9,3
Dans toutes les interactions de Dieu avec l’humanité, nous trouvons une relation particulière entre le côté de Dieu et le côté de l’homme.
Prenons, par exemple, la Bible. Elle a un auteur divin et des auteurs humains qui ont écrit exactement ce que l’Esprit Saint leur a dicté. Le salut, quant à lui, vient exclusivement et entièrement du Seigneur. L’homme ne peut rien faire par ses propres efforts pour l’obtenir ou le mériter ; il doit l’accepter par la foi. Toutefois, si Dieu a sans aucun doute élu les croyants à être sauvés, leur responsabilité est d’entrer par la porte étroite. C’est pour cela que Paul écrit à Tite au sujet de « la foi des élus de Dieu » (Tite 1,1).
Du point de vue de Dieu, nous sommes « gardés par la puissance de Dieu ». Mais il y a aussi le côté de l’homme : « par la foi » (1 Pierre 1,5). « Gardés par la puissance de Dieu par la foi. » Dieu seul peut me sanctifier. Et pourtant, Il ne me sanctifie pas sans ma « coopération ». Je dois joindre à ma foi la détermination, la connaissance, la maîtrise de soi, la patience, la piété, l’affection fraternelle et l’amour (2 Pierre 1,5-7). Je dois revêtir l’armure complète de Dieu (Éphésiens 6,13-18). Je dois dépouiller le vieil homme et revêtir le nouvel homme (Éphésiens 4,22-24). Je dois marcher par l’Esprit (Galates 5,16).
Nous trouvons un lien entre le côté de Dieu et le côté de l’homme dans tous les domaines du service chrétien. Paul plante, Apollos arrose, mais Dieu donne l’accroissement (1 Corinthiens 3,6).
Lorsque nous pensons aux conducteurs dans l’assemblée locale, nous savons que Dieu seul peut confier à un homme le service d’ancien. Paul avait rappelé aux anciens d’Éphèse que l’Esprit Saint les avait établis surveillants (Actes 20,28). Cependant, la volonté propre de l’homme joue un rôle. Il doit aspirer à la surveillance (1 Timothée 3,1).
Finalement, nous voyons aussi dans le verset d’introduction que Dieu détruit nos ennemis, mais que nous devons aussi les déposséder et les faire périr (Deutéronome 9,3). Pour être des chrétiens qui se laissent diriger et qui en même temps agissent, nous devons reconnaître que Dieu et l’homme doivent travailler main dans la main. Nous devons prier comme si tout dépendait de Dieu et travailler comme si tout dépendait de nous.
Quelqu’un a dit que lorsque nous prions pour
une belle récolte, nous devons en même temps continuer à arracher les mauvaises herbes.
Difficulté de choisir
Ta parole est une lampe à mon pied,
et une lumière sur mon sentier. Psaume 119,105
Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ?
Si l’Éternel est Dieu, suivez-le. 1 Rois 18,21
Difficulté de choisir
L’autre jour, je regardais les enfants jouer au basket. À la fin de la partie, Pierre a tiré. Le ballon s’est immobilisé un court instant sur le cercle. Chacun retenait son souffle : Allait-il tomber dans le cercle, pour marquer le point de la victoire ou allait-il tomber à l’extérieur pour la déception de l’équipe ?
Parfois devant un choix difficile, nous sommes un peu comme ce ballon. Il suffit de très peu de chose pour nous faire basculer à droite ou à gauche, soit dans une situation conforme à ce qu’enseigne la Bible, que Dieu approuve et qui procurera paix et bonheur, soit dans une situation que Dieu désapprouve et qui ne générera qu’amertume et regrets. Le ballon n’a rien choisi, il était guidé par des éléments extérieurs, tandis que les hommes ont la capacité de choisir. Dieu les a créés ainsi.
Quand, au commencement des temps, Ève se promenait dans le jardin d’Eden, heureuse et sans souci, le diable est venu lui proposer de manger de l’arbre défendu. Elle a hésité, comme le ballon dans sa position instable. Elle aurait pu se souvenir de la bonté de Dieu et refuser ce qu’il avait défendu, mais elle a écouté les arguments mensongers du Tentateur. Elle a choisi de désobéir au commandement divin, pour son plus grand malheur et celui de l’humanité.
La prochaine fois que nous serons devant un choix, souvenons-nous de la bonté de Dieu, faisons-lui confiance pour choisir ce qu’il approuve. Il veut toujours notre bien.
Je n’ai pas le choix !
« Je n’ai pas le choix ! »
– Vraiment ?
- La joie est grande : Victor a réussi le concours. Après des années d’études universitaires, il a obtenu l’une des rares places dans une école de formation supérieure. Il est prêt à se donner corps et âme à ses études. Il rêve d’une belle carrière, d’être un des grands hommes du pays, il rêve de costume et de cravate, d’un bureau climatisé, d’une Mercedes, et de voyages à l’étranger… Samedi il va aux cours, dimanche il révise… Fini le temps pour lire sa Bible et pour aller aux réunions. « Je n’ai pas le choix » dit-il.
- Toute la famille se sacrifie pour permettre à Lisanne de faire de longues études. Grâce à cette qualification, elle trouve un poste de travail bien rémunéré. Les parents sont fatigués et le papa part à la retraite. Désormais c’est elle qui est responsable de ses petits frères. Lisanne se marie et le Seigneur leur accorde des enfants. Elle les confie à une ménagère et part au travail. « Je n’ai pas le choix, je ne peux pas laisser mon travail pour m’occuper de mes enfants » dit-elle.
- Master 2, travail, carrière – tout marche comme souhaité. Mais cela demande tout. Paulin n’a plus le temps pour autre chose, et encore moins pour l’œuvre du Seigneur. Puis il reçoit une affectation, un poste de rêve avec un excellent salaire. Mais là, il sera loin des frères, et n’aura pas de possibilité de se réunir autour du Seigneur. « Je n’ai pas le choix » dit Paulin et il part pour ce nouveau poste de travail.
- Antoine et Clarisse sont unanimes : « Nos enfants doivent avoir une vie meilleure que nous ». Meilleures écoles, études à l’étranger – voilà les objectifs du couple pour leurs enfants. Le père et la mère travaillent durement. Ils n’ont plus de temps pour la vie de famille. Des dettes, des problèmes, des soucis s’accumulent. « On n’a pas le choix » disent-ils.
Vraiment ? — N’ont-ils vraiment pas le choix ? Eux, qui se retrouvent maintenant acculés au pied du mur, n’ont-ils pas choisi eux-mêmes leurs objectifs ? Quelles sont les priorités de leur vie ? Servir le Seigneur Jésus ou faire carrière ? Quels ont été les critères de leurs choix ? Toutes ces choses dont ils rêvent ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais si le désir de les poursuivre prend la première place dans leur cœur, il y a problème.
Mon ami, mon amie, sache que les décisions que tu prends aujourd’hui déterminent ta vie de demain. Décide si tu veux vivre ta vie pour « réussir » dans ce monde ou si tu veux vivre pleinement pour le ciel — et prends tes décisions en fonction du but que tu as choisi. Veux-tu vivre pour toi-même, pour ta carrière et pour gagner les biens de ce monde ou veux-tu vivre pour servir le Seigneur et gagner des âmes pour le ciel ?
« On ne peut servir deux maitres sans que l’un ne soit trompé, un jour il faut bien l’admettre, un jour, il faut décider. » Décide-toi ! Le choix t’appartient ! « Je n’ai pas le choix » est un mensonge que l’ennemi te souffle. Chacun est libre de faire ses choix !
- Antoine occupe un poste à responsabilité dans le service d’un Centre chrétien. Après avoir occupé cette fonction pendant presque dix ans, on lui propose de devenir le manager de l’ensemble du service de restauration. Antoine refuse cette promotion. Il réalise qu’il peut mieux servir les clients et leur parler du Seigneur Jésus en restant à son poste – même si cela lui fait perdre des avantages.
- Laurence a enseigné dans un collège pendant cinq ans. Elle se marie et le Seigneur leur accorde des enfants. Au grand étonnement de ses collègues, elle ne reprend pas son travail après la naissance de son premier bébé. Maintenant elle a cinq enfants et elle a décidé de continuer de rester à la maison pour s’occuper d’eux et de les élever pour le Seigneur. Sacrifier sa carrière pour son mari et ses enfants lui a non seulement coûté un salaire et une forme de prestige lié à son statut d’enseignante, mais elle a aussi « perdu » sa mère qui ne lui a jamais pardonné cette décision « insensée ».
- Le frère William Kelly, un grand savant des langues hébreu et grec du 19ème siècle avait été invité à occuper une chaire de professeur dans une université de grande renommée. Il lui avait été dit : « Vous serez un des grands hommes de ce monde ». Kelly a simplement répondu : « De quel monde ? » et il a refusé cette offre.
Et toi ? Quels choix feras-tu ? Colossiens 1,18
Le choix de la profession
La vie est faite de nombreux choix, et une bonne partie d’entre eux, comme par exemple le choix d’une profession, se font durant la jeunesse. Le jeune qui se tourne vers Dieu, et accepte le salut de ses péchés par la foi en Jésus Christ doit se laisser diriger par Lui pour choisir une profession, puis un emploi qui soient à Sa Gloire. Quelques principes bibliques sont là pour nous aider.
Base générale
Quelle que soit la décision que nous ayons à prendre, nous devons commencer par prier le Seigneur de nous ouvrir l’intelligence. Nous devons aussi rester à ses pieds pour écouter sa Parole. C’est ainsi que Dieu nous conduira dans notre choix, selon le Psaume 32,8 : « Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi. ». C’est donc en se laissant véritablement diriger par le Seigneur, et en ayant un cœur attentif à ce qu’il veut nous dire que nous découvrons sa volonté et sommes en mesure de faire un bon choix.
Question : Quelles sont les cinq pièces de puzzle pour discerner la volonté du Seigneur ? (Voir l’autre article dans ce journal)
Motivation
Il est très important que nous nous interrogions sur nos motivations profondes : Qu’est-ce qui me pousse réellement à choisir cette profession ? Quels sont mes vrais mobiles ? Souvenons-nous que « notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur » (Phil. 3,20). Quel que soit notre travail, nous devons l’exercer en ayant l’éternité en vue : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre… mais amassez-vous des trésors dans le ciel » (Mat. 6,19-20).
Question : Comment est-ce que je peux amasser des trésors dans le ciel par le moyen d’une profession ? Compare les professions sous ce point de vue.
Sens du travail
Dans 2 Thessaloniciens 3,8-12, nous découvrons que Paul et ses compagnons ne voulaient pas vivre aux dépens des autres croyants. Comme serviteurs du Seigneur, ils avaient le droit de vivre de l’Évangile (1 Cor. 9,14). Cependant, Paul a voulu exercer une profession (il faisait des tentes – Actes 18,30) pour ne pas laisser l’occasion aux gens de l’accuser d’être paresseux ou un parasite. Malheureusement, il y a des jeunes croyants qui sont ainsi, alors qu’ils pourraient bien travailler ! Par son travail Paul montrait à la société un exemple digne d’être imité. Il subvenait à ses besoins et pouvait honorer son enseignement en venant en aide à d’autres personnes (Actes 20,35 ; Eph. 4,28). L’exercice de notre profession doit être basé sur l’obéissance au Seigneur et nous permettre de lui montrer notre amour.
Questions : Suis-je prêt à répondre à une offre de travail – peut-être pour un temps – qui est « en dessous de mon niveau » pour subvenir à mes besoins ou au moins à y participer ? Suis-je travailleur ?
Le salaire
De nos jours, il y a pas mal de jeunes croyants dont l’ambition principale est de s’enrichir. Ils choisissent des professions qui vont leur permettre de réaliser ces ambitions terrestres. Ils ont par exemple pour devise : « 3V ou rien ! » (veste-villa-voiture). Nous ne voulons pas condamner ceux qui, véritablement guidés par le Seigneur, peuvent exercer des professions qualifiées de prestigieuses dans le monde ! Nous ne voulons pas non plus négliger la valeur d’une bonne formation. Nous trouvons dans la Bible des jeunes qui, sans l’ambitionner, sont devenus des haut placés guidés par Dieu, comme Daniel et Joseph. Mais nous voyons aujourd’hui malheureusement beaucoup de jeunes au chômage, parce qu’ils repoussent des métiers modestes et visent de gros salaires. La Parole de Dieu déclare que : « Ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits » (1 Tim. 6,8).
Question : Quels sont mes critères dans le choix du métier ?
La gestion du temps dans l’exercice de la profession
Nous avons la responsabilité de bien gérer le temps que Dieu nous accorde. Considérons bien cela dans notre choix, car certaines professions risquent d’absorber tout notre temps. Veillons aussi à ne pas être hyperactifs ! Chaque croyant est concerné par l’œuvre du Seigneur et a reçu un ou des services, dans l’annonce de l’Évangile et aussi parmi les croyants. Rappelons-nous ces paroles du Seigneur Jésus qui nous encourage à : « Chercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice » (Matth. 6, 33).
Questions : La profession que je vise va-t-elle me permettre de m’engager dans l’œuvre du Seigneur ou serais-je pris par mon travail professionnel de 7h du matin à 20h ? Ou pourrais-je trouver dans la profession que je vise une place de travail où il sera possible de jumeler l’œuvre du Seigneur et le travail professionnel ?
Les dons de Dieu pour chacun
Le Seigneur donne à chacun de nous des capacités, des facultés, des aptitudes particulières. Le jeune croyant doit découvrir les dons que Dieu lui a accordés et qu’il peut utiliser dans une profession particulière.
Questions : Quels sont les dons et les capacités que le Seigneur m’a donnés ? Dans quelle profession pourrai-je les utiliser ? Exemples : Celui qui sait bien s’occuper des enfants peut employer ce don comme enseignant, celui qui est plein d’empathie pour les malades sera à l’aise dans un métier médical et celui qui est doué de ses mains se réjouira d’exercer un métier manuel comme électricien, mécanicien, etc.
Réflexions pratiques
Quel est le sérieux que j’accorde aux études que le Seigneur me permet de faire ? Dans quel métier ai-je une possibilité de trouver une place de travail ?
Réponse : Je dois me confier à 100% au Seigneur pour cette question, mais aussi utiliser à 100% mon bon sens dans les choix à faire.
Quelle formation est-elle disponible et faisable dans le cadre où le Seigneur m’a placé ?
Questions : Dans quelle situation mes parents se trouvent-ils ? Ai-je des frères et sœurs qui doivent également suivre une formation ? Les frais et la durée de la formation que je vise sont-ils raisonnables dans ce contexte ?
Conclusion : « …Pour lui plaire… » (Col. 1,10), que ce soit aussi notre devise dans le choix de la profession.
Es-tu en bonne santé ?
Le sujet de la nutrition est très en vogue maintenant. En effet la nature nous enseigne que nous devons manger pour être en bonne santé, et nous laver pour rester propres. Chacun s’informe pour savoir quel type d’aliments consommer pour être en bonne santé, et les chrétiens ne sont pas en reste. Nous partons de ce constat pour nous demander si les chrétiens se soucient autant de leur santé spirituelle que de leur santé physique ?
Mentionnons pour commencer qu’on ne peut pas s’occuper de la santé d’un cadavre (un être mort physiquement) et que de même, il n’est point besoin de s’inquiéter de la santé spirituelle de quelqu’un qui est encore dans ses péchés (spirituellement mort). Cher lecteur/lectrice si tu n’es pas encore réconcilié avec Dieu, je t’invite à le faire avant de continuer la lecture, car « celui qui entend ma Parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5, 24).
ALIMENTATION
La nourriture pour l’âme du chrétien c’est la Parole de Dieu : « Que tes paroles ont été douces à mon palais plus que le miel à ma bouche ! » (Psaume 119, 103). Lire aussi Jérémie15, 16. On peut rencontrer quatre maladies concernant la nutrition spirituelle.
- La sous-alimentation
Notre Père veut voir tous ses enfants bien nourris : « Que la Parole du Christ habite en vos richement » (Colossiens 3, 16), cependant beaucoup de chrétiens sont sous-alimentés. L’ennemi de nos âmes ne veut pas que nous soyons nourris spirituellement et développe des stratégies pour empêcher cela.
- Il nous coupe l’appétit avec de la mauvaise nourriture ou nous fait prendre un repas sans valeur. On le fait en se nourrissant par exemple du bavardage, du commérage, en regardant des émissions à la télé, ou en ayant des lectures supposées « neutres », mais qui n’édifient pas l’âme.
- Le diable nous fait remettre à plus tard le moment de notre repas spirituel, on se rappelle des tâches importantes à faire au moment de lire, et l’on finit par se coucher affamé.
Le traitement consiste à développer de l’appétit pour la Parole de Dieu (1 Pierre 2, 2 ; Ps. 119, 97), et à rechercher la communion avec Dieu afin de ne pas désirer la mauvaise nourriture.
- L’obésité (suralimentation)
Quelqu’un pourrait se demander si un excès de nourriture spirituelle peut réellement exister. La Parole nous en parle : « La connaissance enfle, mais l’amour édifie » (1 Cor. 8, 1). Lorsque notre lecture conduit à une grande connaissance intellectuelle sans mise en pratique, nous devenons orgueilleux. Le problème ne réside pas dans la quantité de nourriture absorbée, mais dans le fait de ne pas la mettre en pratique. La même quantité de nourriture qui conduit un homme paresseux à l’obésité contribue à muscler celui qui travaille dur.
- La malnutrition
La malnutrition est causée par une ration alimentaire déséquilibrée. Un croyant souffre de malnutrition quand il néglige entièrement certaines portions de la Parole de Dieu. Par exemple un croyant qui ne sait rien des choses qui vont arriver (prophétie) est mal nourri. Que certaines choses soient difficiles à comprendre n’est pas une raison pour négliger ces passages de la Bible. Le légalisme est un exemple de maladie liée à la malnutrition. Pour être équilibré, il faut prendre en compte toute la Parole de Dieu (2 Tim. 3, 16-17).
- L’intoxication alimentaire
On est intoxiqué lorsqu’on se nourrit de ce qui n’est pas selon le sain enseignement : « Mais évite les discours vains et profanes, car ceux qui s’y livrent iront plus loin dans l’impiété… » (2 Tim. 2, 16-18) La Parole nous avertit contre les faux docteurs qui introduisent des enseignements pour égarer et détruire (2 Pierre 2, 1-3). Le meilleur moyen de se protéger de l’intoxication alimentaire spirituelle, c’est d’éviter le contact avec les faux docteurs, car on guérit rarement de cela sans séquelles graves. Et pour identifier à distance les doctrines pernicieuses, il faut s’attacher au sain enseignement : « Attache-toi à la lecture, … à l’enseignement » (1 Tim. 4, 13).
L’HYGIÈNE
La mauvaise hygiène est aussi une grande cause de maladies physiques, telles que le choléra, et la fièvre typhoïde. Il en est de même sur le plan spirituel. « Bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit » (2 Cor. 7, 1). Le péché rend impur devant Dieu. En tant que croyant, comment puis-je rester pur afin de jouir de la communion avec le Seigneur ? La réponse a deux aspects : La prévention (éviter la souillure) et le traitement (nettoyer la souillure dès que nous la constatons). Ces deux actions se font par l’étude et la méditation de la Parole de Dieu (Ps. 119, 101 ; Jean 15, 3). Lorsque nos pieds sont souvent lavés, nous les maintenons facilement propres, mais quand nous prenons l’habitude de les garder sales, nous devenons insensibles à la souillure. La bonne hygiène exige aussi d’éviter de se faire contaminer par une maladie, or le péché est une maladie contagieuse. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit : « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15, 33).
ATTITUDE INTÉRIEURE
Il existe des maladies qui ne sont causées ni par l’alimentation ni par les microbes : ce sont les maladies psychiques. Notre état intérieur influence autant notre santé physique que la santé de notre âme. Le découragement, l’anxiété, la dépression sont des maladies qui nuisent à notre âme. Le découragement et l’inquiétude viennent souvent parce qu’on regarde aux circonstances et non à Dieu. Le remède c’est de regarder à Dieu en trouvant de l’assurance dans sa Parole. « Dans la tranquillité et la confiance sera votre force » (Esaïe 30, 15). « Car la joie de l’Éternel est votre force » (Néh. 8, 10). Lire aussi Philippiens 4, 4-7.
LA PRÉVENTION
On peut prendre toutes les précautions possibles pour rester en bonne santé et pourtant être victime d’un accident. Par exemple se faire renverser par une voiture en traversant la route ou glisser, tomber et se casser le bras. Il est nécessaire de prévenir les accidents en nous informant sur les risques, en étant vigilants et en évitant les risques.
- Informer
La Bible nous informe de trois dangers majeurs : Satan, le monde et la chair. « …votre adversaire le Diable, comme un lion rugissant rôde… » (1 Pierre 5, 8). « N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde… » (1 Jean 2, 15). Galates 5, 16-22 nous enseigne clairement sur ce que sont les œuvres de la chair.
- Être vigilant
« Soyez sobres, veillez » (1 Pierre 5, 8). « Réveille-toi, toi qui dors » (Éph. 5, 14).
- Éviter les risques
Nous devons éviter de nous retrouver dans des situations où il nous est difficile de ne pas nous souiller. En plus, nous devons identifier nos faiblesses et les domaines à risque pour faire plus particulièrement attention. Par exemple, un jeune doit mettre une énergie particulière à fuir la fornication (1 Cor. 6, 18).
DISCERNER LES SIGNAUX D’ALARME
Une maladie physique s’annonce par des signaux. Le déclin spirituel a aussi des signes annonciateurs tels que le manque d’appétit pour la Parole de Dieu, le manque de prière, la négligence des réunions, ou même un excès d’activités pour le Seigneur. Il faut être attentif à ces signaux, sachant que comme dans le cas du cancer, plus le diagnostic est établi tôt, plus les chances de guérison sont bonnes.
BILAN DE SANTÉ
On ne doit pas consulter le médecin uniquement quand on est malade, mais il faut régulièrement faire des bilans de santé. Ces contrôles révèlent parfois des maladies graves, qu’on ne soupçonnait pas. Chaque croyant doit régulièrement demander à Dieu de le sonder à fond, comme le faisait David : « Sonde-moi, ô Dieu ! Et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139, 23-24). « Mais que chacun s’éprouve soi-même » (1 Cor. 11, 28). Demandons à Dieu de nous sonder et de nous montrer nos faiblesses et nos fautes cachées avant que nous en arrivions à des situations catastrophiques.
Tiré et adapté du livre Es-tu en bonne santé de Anise M. BEHNAM
Chers lecteurs, si vous souhaitez avoir ce livre, adressez-vous à la rédaction par mel ou par WhatsApp. N’oubliez pas de bien préciser votre nom, votre localité et votre adresse postale.
LA FIÈVRE TYPHOÏDE – une maladie souvent mal diagnostiquée
Au Cameroun, on pose trop de diagnostics de fièvre typhoïde. Il y a même des malades qui partent directement à la pharmacie pour acheter des médicaments en pensant qu’ils en souffrent. Cela entraine le danger de prendre des antibiotiques de manière non indiquée.
Les antibiotiques sont des médicaments efficaces contre les bactéries. Mais utilisés lorsqu’ils ne sont pas nécessaires, ils risquent de perdre leur efficacité en développant des résistances aux bactéries. Il est donc important qu’ils soient prescrits soigneusement par un personnel de santé bien formé et responsable. Des antibiotiques qui sont pris sans être nécessaires endommagent l’organisme.
La fièvre typhoïde est causée par une bactérie appelée Salmonella typhi. Elle se transmet de personne à personne par des mains sales, de l’eau ou des aliments souillés.
Les symptômes généraux d’une fièvre typhoïde sont :
- Une fièvre entre 39 et 40°C (pas de fièvre typhoïde sans fièvre !)
- Des maux de tête
- Des douleurs musculaires
- Des maux d’estomac et une perte d’appétit
Les signes d’une fièvre typhoïde ressemblent beaucoup à ceux d’autres maladies. Si la maladie dure déjà depuis plusieurs mois, il est peu probable que ce soit la fièvre typhoïde, mais il faut plutôt chercher d’autres maladies. Pour poser un diagnostic correct, il faut prendre en compte en même temps les signes cliniques et les examens de laboratoire.
DES JEUNES RESPONSABLES SE PROTÈGENT CONTRE
LA FIÈVRE TYPHOIDE EN RESPECTANT CERTAINES MESURES D’HYGIÈNE (SE LAVER LES MAINS, BOIRE SEULEMENT DE L’EAU POTABLE).
EN CAS DE MALADIE, ILS PARTENT DANS UN CENTRE DE SANTÉ
DE CONFIANCE ET NE PRENNENT PAS D’ANTIBIOTIQUES
EN AUTOMEDICATION ET SANS PRESCRIPTION MÉDICALE.
Le paludisme
LE PALUDISME – toujours un grand tueur en Afrique
Le paludisme est transmis par la piqure d’un moustique. En 2016, il a tué près d’un demi-million de personnes à travers le monde, la plupart en Afrique, où l’on estime qu’un enfant en meurt chaque deux minutes. Cette maladie est pourtant évitable et des traitements efficaces existent.
Les symptômes (= les signes que tu ressens) sont :
- Des symptômes grippaux (malaise, fatigue)
- Une fièvre (qui vient et part)
- Des maux de tête
- Des douleurs musculaires (« tout le corps fait mal »)
Le paludisme est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Mais sans traitement rapide, l’affection peut être fatale chez toute personne et l’amener à la mort.
Quand tu ressens les symptômes d’un paludisme, fais un test de palu : Un test rapide (TDR) ou une goutte épaisse (GE) dans un Centre de Santé ou un hôpital.
Si le test est positif, un traitement contre le paludisme s’impose. On peut traiter le premier stade du paludisme (= paludisme simple) avec des comprimés. Respecte la dose (le nombre de comprimés) et la durée (le nombre des jours) qu’on t’indique. Achète les médicaments dans une pharmacie et jamais chez les vendeurs de la rue !
Mais si ce premier stade de paludisme est négligé, tu cours le risque de développer un paludisme grave, qu’on doit traiter avec des injections ou des perfusions. Normalement, cela n’est pas nécessaire si tu es vigilant.
UNE PROTECTION DU PALUDISME EST POSSIBLE !
Se protéger du paludisme, c’est se protéger des moustiques !
DES JEUNES RESPONSABLES SE PROTÈGENT CONTRE LE PALUDISME
ET DORMENT SOUS UNE MOUSTIQUAIRE IMPRÉGNÉE
POUR ÉVITER LES PIQURES DE MOUSTIQUES.
Le VIH SIDA
LE VIH/SIDA – la maladie redoutée, mais évitable
Tu penses peut-être que tu connais déjà tout sur le VIH/SIDA et qu’on en parle trop ! Répétons juste les grandes lignes d’information à ce sujet :
- Le VIRUS d’IMMUNODÉFICIENCE HUMAINE (VIH) cause la maladie appelée SYNDROME D’IMMUNODÉFICIENCE AQUISE (SIDA).
- Le virus diminue les capacités naturelles de l’organisme à se défendre contre les maladies infectieuses.
- La maladie est sexuellement transmissible (tu attrapes le virus lors d’un contact sexuel), mais il y a aussi d’autres voies de contamination.
- Il est impossible de voir avec tes yeux si quelqu’un est porteur du virus ou non, s’il peut te donner le virus ou non.
- Il est important que tu connaisses ton statut VIH. Fais le test du SIDA ! Si tu es porteur du virus, tu dois alors de faire traiter.
- Une fièvre prolongée, une perte de poids et une diarrhée fréquente ou prolongée peuvent être des signes de la maladie du SIDA.
- Le SIDA est une maladie grave, mais elle se traite aujourd’hui. Les médicaments sont très efficaces si tu les prends régulièrement et sans oublier, mais ils ne guérissent pas la maladie.
MAIS : LE SIDA EST UNE MALADIE QUI PEUT ÊTRE ÉVITÉE ! COMMENT ?
PAR L’ABSTINENCE SEXUELLE AVANT LE MARIAGE
Dieu a prévu la sexualité pour le mariage.
PAR LA FIDÉLITÉ DANS LE MARIAGE
Le mariage selon Dieu signifie : Un homme est fidèle à une femme.
C’est Dieu qui peut te donner la force de vivre ces comportements qui sont totalement contraires à ce que la société pratique aujourd’hui. Si tu as déjà donné ta vie à Dieu, demande-Lui la force de vivre à contre-courant – Si tu vis encore ta propre vie, confesse tes péchés à Dieu et crois au Seigneur Jésus. Lui seul peut te donner la force de changer !
UN JEUNE RESPONSABLE NAGE À CONTRE-COURANT
ET SE PROTÈGE CONTRE LE VIH/SIDA PAR UNE VIE D’ABSTINENCE
AVANT LE MARIAGE ET DE FIDÉLITÉ DANS LE MARIAGE.
Les dents et la foi
ement de racine compliqué afin de pouvoir être conservée. |
La Parole de Dieu interpelle ces derniers : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi » (Éph 5, 14). |
Si le traitement réussit, la dent doit être ensuite protégée par un amalgame ou une couronne. |
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1, 9). |
Donc, cher(e) ami(e), si tu respectes ces conseils, tes dents resterons en bonne santé et toi-même tu auras une bonne santé spirituelle !
L‘HÉPATITE B – la tueuse silencieuse
L‘HÉPATITE B – la tueuse silencieuse
L’hépatite B est une maladie infectieuse du foie, très répandue au Cameroun. Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang (rapports sexuels non protégés, utilisation d’aiguilles contaminées, de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement).
La plupart des adultes infectés sont capables d’éliminer le virus de l’hépatite B sans problème. Cependant, certains adultes, ainsi que la plupart des enfants infectés développent une infection chronique, qui peut aboutir à une cirrhose ou même à un cancer du foie.
Un malade atteint d’une hépatite B aiguë peut présenter les signes suivants :
- Une fièvre avec une grande fatigue
- Un ictère (jaunissement des yeux) et des urines foncées
Par contre, les personnes ayant une infection chronique n’ont souvent pas de signes de maladie. Elles sont toutefois porteuses du virus et peuvent contaminer d’autres personnes.
Chacun doit se faire tester, car il existe un vaccin contre l’hépatite B et des médicaments pour soigner les personnes infectées.
La vaccination pour les bébés et les enfants jusqu’à 5 ans est gratuite et se fait dans le programme élargi de vaccination. Le jeune et l’adulte dont le test se révèle négatif fait bien de se vacciner (3 vaccins aux mois 0,1 et 6). Si le test est positif, d’autres examens chez un médecin spécialiste vont montrer si un traitement est nécessaire.
ATTENTION DANGER : Les remèdes indigènes endommagent souvent encore plus le foie et aggravent la situation. À EVITER !
DES JEUNES RESPONSABLES SE PROTÈGENT CONTRE L’HÉPATITE B PAR UN COMPORTEMENT RESPONSABLE (VOIR VIH/SIDA).
ILS CONNAISSENT LEUR STATUT D’HÉPATITE B
ET SE FONT VACCINER SI LE TEST SE RÉVÈLE NÉGATIF.
Un créateur merveilleux
Coin médical :
Devinette : Il n’est pas très volumineux – il est légèrement plus grand que
votre poing fermé, mais sa petite taille abrite le rôle unique et vital qu’il joue
dans votre vie. Sans lui, vous seriez mort ! Chaque heure, chaque minute et
chaque seconde, votre vie dépend totalement de lui, mais tant qu’il ne lui
arrive rien de grave, nous ne pensons pas à nous y attarder.
De quoi s’agit-il ?
Du cœur humain – une merveille
biologique de la création divine qui
ferait la fierté de n’importe quel ingénieur sur cette planète. Voyons
quelques raisons pour lesquelles
nous devrions apprécier ce chefd’œuvre de notre Créateur, ce miracle qui bat constamment et silencieusement dans notre thorax.
Un des buts du cœur est de maintenir la circulation sanguine dans notre
corps, en collectant l’oxygène nécessaire dans les poumons pour le distribuer au reste du corps.
« Tap-poum… tap-poum… » Ce bruit
émanant de notre thorax représente
la danse finement conçue des muscles, des nerfs et des valves qui vous
maintiennent en vie, seconde après
seconde !
Quand cette danse commence-t-elle ?
Votre cœur a commencé à battre
trois semaines seulement après
votre conception, lorsque vous aviez
la taille encore plus petite qu’une
graine de sésame !
Le cœur d’une personne de 75 ans
aura battu en moyenne plus de 2,7
milliards de fois ! En une seule journée, un cœur bat en général autour
de 100.000 fois. En 75 ans de fonctionnement, un cœur aura pompé
environ 200 millions de litres de
sang !
Lorsque vous avez besoin de vous
souvenir de la grandeur de Dieu et
combien son amour pour nous se
manifeste à travers la façon dont Il
nous a conçus, placez vos doigts sur
votre poignet ou votre cou afin de
ressentir ces pulsations – écoutez le
rythme cardiaque de votre cœur qui
chante constamment les louanges
de son ingénieur remarquable. Laissez chaque battement vous rappeler
que vous êtes vraiment « fait d’une
étrange et merveilleuse manière ».
Adapté selon « L’infatigable cœur humain »
30 3
Les 5 effets néfastes du smartphone sur la santé
Les 5 effets néfastes du smartphone sur la santé
Alors que leur utilisation ne cesse d’augmenter, les smartphones restent des appareils potentiellement dangereux.
Vous souvenez-vous du temps où les téléphones portables n’étaient pas encore scotchés à nos mains ? Cette époque semble très lointaine, tellement ces petits appareils nous sont devenus indispensables. Et la tendance ne va pas faiblir dans les années à venir. Mais passer chaque jour des heures rivées sur un petit écran, les doigts collés au clavier, a forcément des conséquences sur notre santé.
Les yeux : Un usage excessif des téléphones portables et des écrans en général a des répercussions sur le cristallin de l’œil et favorise la myopie.
Le sommeil : Un des effets qui a été démontré à plusieurs reprises est la conséquence néfaste de la lumière bleue sur le sommeil. Notre horloge biologique étant basée sur la lumière, l’exposition aux écrans le soir peut provoquer des insomnies ou des difficultés d’endormissement. Pour vous assurer de bien dormir, éteignez les appareils électroniques environ une heure et demi avant d’aller vous coucher.
Le cerveau : C’est un débat qui secoue la communauté scientifique depuis des années. La nocivité des ondes électromagnétiques et plus particulièrement leur lien éventuel avec les cancers du cerveau a été analysé par plusieurs équipes de chercheurs. Des scientifiques expliquent avoir observé une augmentation importante des cancers du cerveau et du cœur chez des rats ayant été exposés de façon intense à des ondes.
La nuque : Ce problème concerne en particulier les adolescents. Rester courbé vers l’avant est très mauvais en période de pleine croissance et peut provoquer des douleurs cervicales associées à des tensions ou des contractures au niveau de la nuque. Les médecins qui ont remarqué une augmentation de ce problème lié à une mauvaise posture l’ont baptisé « text-neck ».
Les doigts : Le mouvement des doigts sur le clavier du téléphone peut provoquer des tendinites, notamment au pouce. Répéter toujours le même geste pendant des heures n’est pas bon pour nos doigts.
www.santemagazine.fr
Seuls ensemble !
Tourne-toi vers moi et use de grâce envers moi, car je suis seul et affligé. Psaume 25,16
Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls. Psaume 68,6
Seuls ensemble !
« Seuls ensemble. De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines. » C’est le titre d’un ouvrage de Sherry Turkle, spécialiste de l’impact du numérique sur les relations humaines.
Étonnant, ce titre de livre. À première vue, les ordinateurs, les tablettes, les smartphones facilitent les contacts et les rencontres. Ils favorisent bien des relations, mais souvent sans réelle implication – il suffit de zapper – au détriment de dialogues plus profonds, d’échanges authentiques et chaleureux. La technologie numérique, si performante soit-elle, ne peut pas nous rendre durablement proches les uns des autres.
La solitude, ce n’est pas une question de technique, c’est d’abord une question de cœur. Depuis que nos premiers parents ont désobéi à Dieu dans le jardin d’Éden, nos cœurs se sont endurcis. Cette dureté nous rend insensibles à la bonté de notre Dieu créateur, et souvent égoïstes, indifférents aux peines et aux joies des autres. Elle nous éloigne les uns des autres.
La bonne nouvelle, l’évangile, c’est que Jésus Christ est venu du ciel pour faire tomber ces murs de séparation, murs entre l’homme et Dieu, murs entre les hommes, entre les peuples. Si nous croyons en lui, Jésus donne à chacun de nous une nouvelle vie. Nous pouvons alors reconnaître à quel point nous étions loin de Dieu et de nos semblables, pour entrer dans une vraie relation avec Dieu, celle d’un enfant avec son Père.
Et “ensemble”, avec nos frères et sœurs dans la foi, nous expérimentons la paix et les joies de la famille de Dieu.
NTIC: Es-tu utilisateur ou exclave
Deux prières – deux sorts
Deux prières – deux sorts
Cher(e) ami(e), il y a bien des choses sur lesquelles on peut se tromper durant toute sa vie sans que cela ait des conséquences graves. Mais il y a un sujet qu’il est fatal d’ignorer. Le patriarche Job se posait déjà la question : « Comment l’homme sera-t-il juste devant Dieu ? »1.. Il est impératif d’être au clair à cet égard, car ton sort présent et éternel en dépend : Être avec Dieu ou être sans Dieu.
Le Seigneur Jésus nous présente comment deux hommes abordent cette question par une parabole :
« Et il dit aussi cette parabole à quelques-uns qui se confiaient en eux-mêmes comme s’ils étaient justes, et qui tenaient le reste des hommes pour rien :
Deux hommes montèrent au temple pour prier, l’un pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont rapaces, injustes, adultères ; ou même comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tout mon revenu.
Le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !
Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifiée plutôt que l’autre ; car quiconque s’élève sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé »2.
Pour les Juifs, à qui Jésus adresse cette parabole, un pharisien était un religieux. Aujourd’hui on parlerait d’un représentant de l’église, d’un « Man of God » ou « Homme de Dieu ». Les pharisiens avaient une liste de choses à faire ou à ne pas faire pour parvenir à la justice de Dieu, comme se tenir à l’écart des publicains, ne pas commettre certains péchés, donner la dîme, jeûner, etc. Et en essayant de respecter cette liste, les pharisiens pensaient être des personnes bien meilleures que les autres.
Peut-être que toi, tu te dis chrétien(ne) et tu penses être juste devant Dieu comme ce pharisien, parce que tu n’es pas aussi mauvais(e) que les autres, tu vas régulièrement à l’église, tu es impliqué(e) dans beaucoup d’activités chrétiennes, sans parler de tous les « sacrements » (comme p.ex. le baptême) que tu as déjà reçus.
Écoute alors ce que Dieu dit : « Tu es inexcusable, qui que tu sois, toi qui juges ; car en jugeant autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses. »3. et « Vous êtes séparés de tout le bénéfice qu’il y a dans le Christ, vous tous qui vous justifiez par la loi ; vous êtes déchus de la grâce »4.
Mais comment peut-on parvenir à la justice de Dieu si on est « inexcusable » et « déchus de la grâce » ?
Dieu nous dit que « le jugement, à partir d’un seul (c’est-à-dire d’Adam), aboutit à la condamnation, ‑ mais le don de grâce à la suite de nombreuses fautes, aboutit à la justification »5.
Voilà le secret : La justification n’est pas quelque chose que tu mérites ou que tu peux acquérir par tes propres œuvres mais un don de grâce de Dieu. « Là où le péché abondait, la grâce a surabondé »6. On a besoin de la grâce pour parvenir à la justice de Dieu. C’est certainement ce qu’avait compris ce publicain, qui s’est abaissé et a pris sa véritable place devant Dieu, celle de pécheur. C’est pour cette raison que Dieu lui fait grâce, et qu’il est justifié.
Ne veux-tu pas, comme ce publicain que tout le peuple considérait comme un pécheur notoire t’abaisser en te dépouillant de toutes tes prétentions religieuses pour prendre devant Dieu ta véritable place de pécheur ? Ainsi Dieu t’élèvera en te déclarant juste dès aujourd’hui et pour toute l’éternité, et les portes du paradis s’ouvriront alors pour toi.
Références :
1 : Job 9,2
2 : Luc 18,9-14
3 : Romains 2,1
4 : Galates 5 ,4
5 : Romains 5,16
6 : Romain 5,20
Enseigne-nous à prier
ENSEIGNE-NOUS À PRIER
Tirons des instructions de Luc 11,1-8 !
Comment prier ?
La prière est, avec la méditation de la Parole de Dieu, un élément fondamental de la croissance et de la marche d’un enfant de Dieu. Prier c’est parler à Dieu dans une attitude de soumission. Nous avons besoin de savoir comment prier, comme les disciples qui ont demandé au Seigneur : « Enseigne-nous à prier » (v. 1).
Le Seigneur leur a répondu en leur donnant une prière (v. 2-4) qui est plus qu’une simple formule à réciter. Nous voulons en tirer des enseignements d’ordre général.
1) « Père » : Quand je prie, je m’adresse à Dieu comme Père, car je suis devenu enfant de Dieu par la foi en Jésus.
2) « Que ton nom soit sanctifié » : Je dois garder à l’esprit que Dieu est saint. Par conséquent je veux mener une vie de sainteté et confesser chaque péché qui est sur ma conscience.
3) « Que ton règne vienne » : Pour nous aujourd’hui dans la période de la grâce, la question se pose plutôt : Ai-je à cœur la venue du Seigneur ?
4) « Que ta volonté soit faite » (Matth.6,10) : Est-ce que je prie dans une attitude de cœur qui n’est pas caractérisée par ma volonté propre, mais par le désir que Sa volonté soit faite – aussi dans ma vie ?
5) « Donne-nous le pain » : Je peux exposer librement mes besoins – naturels et spirituels.
En 1 Jean 5,14-15 la Bible nous dit que si nous demandons quelque chose selon sa volonté nous pouvons le considérer comme si nous l’avons déjà reçu. De là vient l’importance de lire la Parole pour connaitre la volonté de Dieu et faire des demandes conformes à celle-ci.
Dans les versets 5 à 8 de Luc 11, le Seigneur continue à instruire les disciples par la parabole d’un homme qui va à minuit demander du pain à un ami pour donner à manger à un autre ami qui s’est arrêté chez lui au retour d’un voyage. Nous pouvons remarquer trois choses.
- Le Seigneur nous donne l‘exemple de quelqu’un qui ne fait pas une demande pour ses propres besoins, mais pour le bien de son ami. Il fait une demande pour manifester l’hospitalité. Nous pouvons passer beaucoup de temps à prier pour nos besoins matériels légitimes, mais nous devons encore plus prier pour nos besoins spirituels et ceux des autres (hospitalité, salut des âmes, sagesse, connaissance de la volonté de Dieu, humilité…).
- L’homme est allé chez son ami à minuit. Nous pouvons prier à toute heure, Dieu nous écoute (1 Pierre 3,12). Devant une difficulté, tournons-nous immédiatement vers Dieu, ne cherchons pas d’abord une solution par nous-mêmes.
- Cet homme a obtenu le pain parce qu’il a importuné son ami. Le fait qu’une prière soit selon la volonté de Dieu ne suffit pas pour qu’on obtienne la chose demandée ; pour être exaucé, il faut parfois insister avec foi (Jacques 1,6) persévérance (Luc 18,1-8), et sans se lasser. Que le Seigneur nous aide à prier sans nous lasser pour certains sujets, jour après jour pendant des mois et même des années, jusqu’à ce que nous soyons exaucés.
Quand prier ?
- Le Seigneur Jésus avait pour habitude de prier le matin longtemps avant le jour, dans un lieu désert (Marc 1,35). Le matin avant que nous soyons pris dans les diverses activités de la vie règne un calme propice à la prière, et le lieu désert c’est comme entrer dans sa chambre et fermer la porte pour ne pas être dérangé.
- Pendant la journée, le Seigneur se mettait à l’écart des bruits et de la foule pour prier (Luc 9,18 ; Matthieu 14,23).
- Nous devons prier sans cesse (1 Thess. 5,17), où que nous soyons, comme l’a fait Néhémie devant le roi (Néhémie 2,4).
Les armes de notre guerre ne sont pas charnelles. Appliquons-nous à combattre par des prières ; c’est le service le plus important, mais le moins visible et malheureusement le plus négligé. Aucune victoire sur le péché, le monde et l’ennemi de nos âmes ne peut être remportée sans la prière.
Pourquoi Dieu ne répond-Il pas à ma prière ?
Pourquoi Dieu ne répond-Il pas à ma prière ?
Beaucoup d’entre nous connaissent ce scénario : Nous prions, mais Dieu ne répond pas. Peut-être que nous supplions le Seigneur depuis des semaines, des mois ou des années pour quelque chose, mais nous ne le recevons pas. Et pendant ce temps, d’autres reçoivent avant même d’avoir demandé ! Voici quelques versets pour nous aider à comprendre les raisons qui peuvent se cacher là derrière.
Jérémie 5,24 : Et ils n’ont pas dit dans leurs cœurs : Craignons pourtant l’Éternel, notre Dieu, qui donne les pluies en leur temps, la pluie de la première saison et la pluie de la dernière saison, et qui nous garde les semaines ordonnées de la moisson.
Dans un temps où tout doit aller vite, nous avons oublié d’apprendre la patience. Nous voulons tout obtenir tout de suite. Cependant, nous devons nous rappeler que pour le Seigneur, chaque chose a son temps et qu’Il sait ce qui est le meilleur.
Nous prenons parfois bien vite des décisions, et après quelque temps, nous nous rendons compte que ce n’était pas la bonne chose à faire, ou que cela ne nous a servi à rien.
Le Seigneur désire souvent éveiller notre persévérance et notre dépendance. Il veut que nous grandissions. Et même si c’est une leçon que nous apprenons difficilement, rappelons-nous que s’Il ne répond pas tout de suite, c’est pour notre bien.
Jérémie 33,2-3 : Ainsi dit l’Éternel qui fait cela, l’Éternel qui se le propose pour l’effectuer, l’Éternel est son nom : Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées que tu ne sais pas.
Notre Dieu veut se manifester à nous comme le Dieu grand et tout-puissant. C’est pourquoi Il veut aussi faire de grandes choses pour nous. Pour accomplir ces choses, il est indispensable que nous le priions. Bien sûr, nous pouvons demander à des frères et sœurs dans la foi de prier avec nous, mais d’abord il est nécessaire que nous priions nous-mêmes et que nous présentions clairement notre demande à Dieu.
Esaïe 59, 1-2 : Voici, la main de l’Éternel n’est pas devenue trop courte pour délivrer, ni son oreille trop appesantie pour entendre ; mais vos iniquités ont fait séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés ont fait qu’il a caché de vous sa face, pour ne pas écouter.
Notre Dieu est puissant qui peut tout et entend tout. Mais lorsque nous vivons dans le péché et que nous ne sommes pas prêts à confesser et à abandonner nos mauvaises voies, Dieu ne nous écoute pas. Nous devons mettre notre vie en ordre avant que notre vie de prière gagne en force.
Psaume 66,18 : Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté.
Penser à des choses impures et jouer avec le feu (en cultivant des pensées mauvaises) sont des raisons pour lesquelles Dieu ne peut pas nous écouter. Nous savons que nous ne devons pas commettre de péchés ni faire du mal aux autres. Mais est-ce que nous sommes également conscients que, dès que nous entretenons le péché dans nos pensées et dans notre cœur, le Seigneur, à cause de notre état, n’écoute pas quand nous nous adressons à lui ?
Notre cœur doit être pur. Nous devons apprendre à contrôler nos pensées, et à purifier consciemment et totalement notre être intérieur lorsque des pensées impures et mauvaises montent dans notre cœur. Nous devons le faire dès que nous les remarquons pour que ces pensées de péché ne se traduisent pas en actes de péché. Si nous gardons nos pensées sous contrôle et recherchons la force du Seigneur, Dieu peut entendre avant même que nous priions.
Jacques 4,3 : Vous demandez, et ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de dépenser pour vos voluptés.
Parfois, Dieu ne nous donne pas ce que nous désirons parce que nous demandons des choses pour nous-mêmes. Pourquoi devrait-Il nous donner beaucoup d’argent quand Il sait que nous ne le dépenserions pas pour lui ? Mais si nous commençons à investir dans son œuvre lorsque nous ne possédons pas grand-chose, Il nous donnera peut-être davantage plus tard.
1 Thessaloniciens 5, 17-18 : Priez sans cesse ; en toutes choses, rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard.
Il nous arrive de prier deux ou trois fois pour une chose, et de considérer ensuite l’affaire classée. Combien de fois suffisent-elles et combien de temps devons-nous prier ? La Bible nous dit « sans cesse », c’est-à-dire sans nous arrêter. Cela ne veut pas dire que nous devons négliger les devoirs de notre vie quotidienne. Il s’agit plutôt d’une attitude de cœur dans laquelle nous sommes prêts à présenter toujours à nouveau la demande, sans abandonner parce que le Seigneur ne répond pas aussi vite que nous le souhaiterions.
N’oublions pas non plus de toujours remercier le Seigneur, parce que nous sommes reconnaissants pour ce qu’Il nous a donné.
1 Pierre 3,7 : De même, vous, maris, vivez avec elles avec sagesse, ayant égard à la nature féminine, plus délicate, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues.
Les hommes mariés ont la grande responsabilité de protéger leurs femmes, de leur être agréables et de leur porter honneur. « Honorer » signifie les traiter avec respect aussi bien à la maison qu’en public. Si le mari n’honore pas sa femme, leurs prières seront entravées.
Matthieu 17,19-20 : Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en privé : Pourquoi n’avons-nous pas pu le chasser ? Jésus leur dit : À cause de votre incrédulité. Car, en vérité, je vous le dis : si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : Transporte-toi d’ici là-bas, et elle se transportera ; et rien ne vous sera impossible.
Notre Seigneur est éternel et tout-puissant. Si nous lui faisons confiance, il n’y aura aucun obstacle insurmontable. Si nous avons une confiance illimitée en lui, et si nous sommes dans un état qui lui plaît, alors nous pouvons tout accomplir par notre foi en lui.
Proverbe 28,9 : Qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.
Pour Dieu, notre obéissance est de toute importance. Dieu ne nous bénira pas si nous ignorons sa Parole. Il n’écoutera pas la prière d’une personne qui refuse de faire la volonté de Dieu, mais qui sert la chair et cherche ainsi à utiliser Dieu pour accomplir ses désirs.
Psaume 37,4 : Fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur.
Ce verset sert de conclusion au sujet que nous avons traité. Lorsque Dieu est notre raison de vivre et que le motif de nos actions est de l’honorer, nous sommes dans un état qui permet à Dieu de nous écouter et de nous exaucer. Et c’est ce qu’Il désire faire. Que nous puissions toujours plus nous réjouir en lui et chercher sa volonté !
Prier aide
PRIER AIDE
Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces. Philippiens 4,6
Jésus, les regardant, dit : Pour les hommes, cela est impossible, mais non pas pour Dieu ; car tout est possible pour Dieu. Marc 10,27
Un jour, alors qu’un évangéliste visitait une famille dans le besoin, il a vécu les faits suivants : Juste au moment où Martin, le fils de la famille, part à l’école, ses pantalons se déchirent. C’est la seule paire de pantalons qu’il possède. Impossible de se rendre à l’école comme ça !
Il attend impatiemment jusqu’à ce que sa maman ait réparé ses pantalons. Comme il a peur d’arriver en retard à l’école, il demande au visiteur : « Ne pouvez-vous pas prier que je n’arrive pas en retard à l’école ? ».
Les cours commencent à huit heures. Et il est presque huit heures ! Martin devrait déjà être à l’école. Prier maintenant pour cela – n’est-ce pas demander l’impossible ? Pourtant l’évangéliste présente à Dieu la demande de Martin par des paroles simples. Quand Martin est finalement prêt à partir, il est huit heures quinze. L’école est proche, il s’y rend en quelques minutes…
L’après-midi, Martin rentre rayonnant à la maison. Il raconte : « Ce matin, la maîtresse avait oublié ses clés. Je n’étais pas en retard, car les cours n’ont commencé qu’à huit heures trente. »
Quelle réponse encourageante de Dieu à une situation qui semblait sans issue ! Aurions-nous osé demander cela si simplement ?
Il va sans dire qu’on doit prier avec un cœur sincère et une conscience pure. Mais Dieu a toutes les possibilités à disposition pour nous aider. Et Il aime le faire.
Que signifie demander en son nom ?
ue signifie « demander en son nom » ? (Jean 14,13-14 et 15,16)
Quand le Seigneur est monté au ciel auprès de son père, il a laissé ses disciples comme ses représentants sur la terre. Désormais, ils ne pouvaient plus aller directement à lui avec leurs demandes et leurs questions, mais le Seigneur leur dit en Jean 14 et 15 qu’ils peuvent demander des choses en Son nom et leur donne la promesse que lui-même ainsi que le Père, exauceraient leurs demandes. C’était une position très privilégiée, mais aussi une grande responsabilité. Bien qu’ils soient adressés à ses douze disciples, ces versets sont aussi pour nous.
Prenons un exemple pour bien comprendre : Le chef d’une grande entreprise veut voyager. Il appelle ses responsables et leur donne des procurations pour agir en son nom. En son absence, ils peuvent signer des documents, ou écrire des chèques pour retirer de l’argent à la banque. Il est vrai que des hommes peuvent abuser de ce droit, sans que la banque le sache. Cependant, s’ils remplissent correctement les chèques, la banque doit leur verser l’argent.
Mais Dieu, « le chef de la banque du ciel », sait tout, car « tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébr. 4,13). Il sait si nos demandes sont réellement en accord avec sa cause et ses intérêts ou si nous exprimons nos propres désirs. Seules les demandes qui représentent ses intérêts sont des demandes qui peuvent être faites « en son nom » et ont la promesse d’être exaucées. Il ne s’agit donc pas d’ajouter à nos prières la formule « nous te prions au nom de Jésus », mais d’examiner nos cœurs pour discerner si nos demandes sont en accord avec la volonté de notre Seigneur.
Il est bien vrai que nous avons la liberté d’exposer toutes nos requêtes à Dieu, comme dit Philippiens 4,6, mais c’est un autre sujet. Dans ce passage nous n’avons pas la promesse que tout ce que nous demandons sera fait, mais que la paix de Dieu remplira nos cœurs.
Une prière exaucée
JAHBETS – UNE PRIÈRE EXAUCÉE
Au milieu d’une longue liste de noms au début du premier livre des Chroniques on trouve le nom de Jahbets. Dans son cas, l’Esprit ne mentionne pas seulement son nom, mais nous apprenons également quelque chose sur ses frères, sa mère, sa naissance et surtout sur sa courte prière que Dieu a exaucée. Ces quelques lignes au sujet de Jahbets dans le premier livre des Chroniques nous donnent bien des sujets de réflexion !
« Et Jahbets fut plus honoré que ses frères ; et sa mère l’avait appelé du nom de Jahbets, disant : Je l’ai enfanté avec douleur. Et Jahbets invoqua le
Dieu d’Israël, disant : Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé » (1 Chr. 4, 9-10).
Jahbets était plus honoré que ses frères. Mais lors de sa naissance, les choses ne se présentaient pas encore ainsi. Sa mère a connu des douleurs particulièrement fortes, à tel point qu’elle a appelé son fils du nom de
Jahbets (douleur). La douleur – devait-elle devenir le fil conducteur de sa vie ? Non, pas la douleur, mais la bénédiction !
C’est par la prière qu’est venue la bénédiction. Jahbets invoqua le Dieu qui s’était montré puissant pour son peuple Israël et qui allait avoir aussi une oreille attentive pour lui. Sa demande contient quatre éléments :
- une bénédiction abondante
- un élargissement de ses limites
- le soutien par la main de Dieu
- la protection du mal et de la douleur.
Jahbets prie pour une bénédiction abondante. En tant qu’Israélite il pensait, ce faisant, à des récoltes abondantes et à un agrandissement de sa possession de terres. Actuellement les chrétiens sont bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes (Eph. 1, 3). Nous devrions prier pour mieux comprendre ces bénédictions célestes et pour qu’elles remplissent nos cœurs. Jahbets a demandé que la main de Dieu soit avec lui.
C’est une bonne demande aussi pour les chrétiens aujourd’hui, car en tant que faibles créatures nous avons bien besoin du secours de cette forte main. Si nous n’expérimentons pas son aide, comment pouvons-nous jouir de nos bénédictions ? Sans cette aide, pouvons-nous faire quoi que ce soit à la gloire de Dieu ? Jahbets n’a pas attendu d’être en difficulté pour commencer à prier. Il voulait plutôt être gardé du mal ainsi que de la douleur. Nous aussi, nous prions pour être gardés ; en particulier de tout ce qui pourrait nous nuire spirituellement, par exemple les dards enflammés du méchant ou les mauvaises œuvres des incrédules (Eph. 6, 16 ; 2 Tim. 4, 18).
Jahbets a commencé sa prière avec un « si », mais il ne l’a pas fait suivre d’un « alors » comme Jacob l’avait fait : « Si Dieu est avec moi … l’Éternel sera mon Dieu … et de tout ce que tu me donneras, je t’en donnerai la dîme » (Gén. 28, 20-22). De telles paroles ne venaient pas aux lèvres de Jahbets. Celui qui reconnaît Dieu comme celui qui donne richement dans sa grâce et dans sa bonté doit rejeter tout ce qui pourrait ressembler à une « négociation ».
Finalement, Jahbets a fait l’expérience de la réponse de Dieu à sa prière. Dieu l’a béni et Jahbets a obtenu l’honneur qu’il n’avait certainement pas même recherché (comparer 1 Rois 3 : 13).
Demandons en toute confiance une riche bénédiction de Dieu, ainsi que son aide et sa protection, nous appuyant sur sa grâce illimitée. Ouvrons notre bouche toute grande pour que Dieu puisse la remplir (Ps. 81, 10) ! Nos regards ne devraient pas être tournés vers la douleur du passé, mais vers celui « qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » (Eph. 3, 20).
GS – FMN 11/2016
Prières interrompues
Vos questions :
En 1 Pierre 3 verset 7, l’apôtre parle de prières interrompues :
« De même, vous, maris, vivez avec elles avec sagesse, ayant égard à la nature féminine, plus délicate, leur portant honneur, comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues. »
Comment peut-on comprendre cette expression ? Est-ce que ce sont des prières que Dieu n’entend pas ou des prières qu’Il n’exauce pas, ou encore autre chose ?
Réponse :
Dieu entend chaque prière, c’est certain, parce qu’il est écrit : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il point ? » (Ps. 94,9). Vu sous cet angle, il n’y a aucune prière qui n’entre pas dans cette catégorie. Dieu entend, ce qui signifie qu’il est au courant de tout. Autrement Il ne serait pas Dieu.
Mais il est aussi possible qu’Il ferme son oreille parce que nous sommes dans un mauvais état. Dans 1 Pierre 3,7 ce n’est pas clair s’il s’agit uniquement des prières des hommes qui sont interrompues. « Vos » prières pourraient aussi signifier les prières communes du couple.
Cependant, il y a ici un principe que nous pouvons appliquer à d’autres situations : Nous pouvons être dans un état qui fait que Dieu ne veut pas nous entendre. Il est même possible que nous priions pour une chose bonne mais que notre vie pratique empêche Dieu d’écouter et de répondre.
On peut bien l’expliquer par l’exemple d’une mère et son enfant. Lorsqu’un enfant est désobéissant et demande quelque chose à sa maman, elle entend bien évidemment ce que l’enfant dit, mais elle peut faire la sourde oreille. Du point de vue de l’enfant, sa maman n’entend pas et la demande de l’enfant désobéissant ne reçoit pas de réponse. C’est seulement une fois que l’enfant aura changé d’attitude que sa maman ouvrira son oreille à sa demande.
Veillons donc à être dans un état qui permette à Dieu d’écouter nos prières et de les exaucer en son temps.
Quelle église correspond à la pensée de Dieu ?
Quelle église correspond à la pensée de Dieu ?
Pour répondre à cette question, nous devons étudier ce que Dieu dit dans sa Parole, dans la Bible. Car c’est là que les pensées de Dieu se trouvent.
Si on regarde les réalités actuelles, on constate qu’il y a beaucoup de confusion et qu’il semble très difficile de trouver une réponse à la question : « Avec qui se rassembler ? »
Pour trouver une réponse à cette question : « Avec qui se rassembler » une autre question est indispensable :
QUE DIT LA PAROLE DE DIEU ?
Qu’est-ce que l’Église ?
Le mot « Église » est dérivé du mot grec « ekklesia » qui se traduit littéralement par « appelé au-dehors ». Il est utilisé pour désigner une « assemblée ». L’Église ou l’Assemblée chrétienne est composée de tous ceux qui sont sauvés par le Seigneur Jésus.
La Parole de Dieu dit :
« Il (le souverain sacrificateur) prophétisa que Jésus allait mourir… pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11, 51-52) et elle parle de « l’assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre fils. » (Actes 20, 28).
DIEU ENVISAGE UNE SEULE ÉGLISE
Qui dirige l’Église ?
La Parole de Dieu dit : « Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18, 20)
Au début, l’Église est appelée la « Maison de Dieu »
La Parole de Dieu dit :
« Il est le chef du corps, de l’Assemblée, … afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place. (Col. 1, 18)
LE SEIGNEUR JÉSUS SAUVE, RASSEMBLE ET CONDUIT SON ASSEMBLÉE !
Quel est le développement historique ?
- Au cours des temps, des choses qui ne sont pas selon la doctrine de la Bible se sont introduites et ont alors causé des divisions.
- En même temps, d’autres formes de mal se sont introduites (mal = iniquité, injustice, péché).
La Parole de Dieu explique :
Dans la grande maison, il y a tous ceux qui « prononcent le nom du Seigneur » (2 Timothée 2, 19), tous ceux qui se disent chrétiens. Ils sont composés de croyants qui sont nés de nouveau mais aussi d’incrédules, qui ne sont des chrétiens que de nom.
Que faire face à une telle confusion et un tel mal dans l’Église ? Comment vivre l’unité autour du Seigneur Jésus ?
La Parole de Dieu dit :
- « Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi des vases de bois et de terre ; et certains à honneur, d’autres à déshonneur.
- Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifiée, utile au maitre, préparé pour toute bonne œuvre. » (2 Timothée 2, 20-21)
On ne peut vivre l’unité qu’en « se retirant du mal » !
« QU’IL SE RETIRE DE L‘INIQUITÉ, QUELCONQUE PRONONCE LE NOM DU SEIGNEUR. » (2 Tim. 2, 19)
« POURSUIS LA JUSTICE, LA FOI, L’AMOUR, LA PAIX, AVEC CEUX QUI INVOQUENT LE SEIGNEUR D’UN CŒUR PUR. » (2 TIM. 2, 22)
ET MAINTENANT : OÙ SUIS-JE ? |
Il est encore possible aujourd’hui de vivre l’unité autour du Seigneur Jésus !
« LÀ OÙ DEUX OU TROIS SONT ASSEMBLÉS À MON NOM, JE SUIS LÀ AU MILIEU D’EUX. » (Matth. 18, 20)
« POURSUIS LA JUSTICE, LA FOI, L’AMOUR, LA PAIX, AVEC CEUX QUI INVOQUENT LE SEIGNEUR D’UN CŒUR PUR. » (2 Tim. 2, 22)
Le service dans les assemblées
Le service dans les assemblées
Le thème « Service dans l’assemblée » est un vaste sujet qui englobe de nombreux points, tels les services auprès des croyants qui forment l’assemblée de Dieu, ou ceux qui ont lieu pendant les réunions d’assemblées. Il existe de nombreux services, accomplis en privé ou en public, à la maison, à l’école ou au local de réunion…, le dimanche ou n’importe quel jour de la semaine. Cet article ne traite que quelques-uns des aspects les plus importants.
Tout d’abord, il est clair que tout service est fait pour le Seigneur Jésus, le Chef de l’Assemblée ; en même temps, il est souvent accompli à l’égard des Siens, les « membres » du Corps du Christ.
Certains services sont plus cachés ou peu remarqués, comme divers services de charité fraternelle pratique (Jaques 1, 27), les prières pour les autres (Col. 4, 12, 13 ; Jaques 5, 16) ou pour l’avancement de l’Évangile (2 Thess. 3, 1 ; Col. 4, 2-4). On peut aussi citer les services des mères et des pères dans les familles. D’autres sont exercés d’une manière publique, comme l’annonce de l’Évangile ou les services dans les réunions d’assemblée.
Motifs et conditions préalables
L’amour pour le Seigneur Jésus et pour les siens est la base pour tous les services. Il en résulte une obéissance volontaire au « Maître de service ». L’amour doit toujours être le motif premier (1 Cor. 13). L’amour-propre et le besoin de se faire remarquer n’ont aucune place ici. La volonté de servir, la diligence et la persévérance dans la tâche découlent de notre amour pour le Seigneur.
Il existe également d’autres critères importants pour un service authentique et sincère pour le Seigneur. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : « L’esclave ne sait pas ce que fait son Maitre, mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » et « Vous êtes mes amis si vous faites tout ce que moi je vous commande. » (Jean 15, 15,14). Ce sont des mots émouvants. D’une part, nous sommes ses « esclaves » (Luc 17, 10 ; 1 Pierre 2, 16), qui ont « l’honneur » de travailler pour Lui et de Le servir. Mais nous sommes aussi appelés « amis » par ce grand Seigneur, ses « amis » qui ont le droit de Le connaître et de connaître les pensées de Dieu. Pratiquement, cela signifie que nous recherchons sa proximité, que nous avons communion avec Lui par la lecture de sa Parole et par la prière. Il va sans dire qu’une vie indifférente ou une vie ou l’on recherche ce qui plaît à soi-même, entrave et rend même impossible le service pour le Seigneur.
Pour les services d’aide d’ordre plus pratique (1 Cor. 12, 28), les compétences « professionnelles » que le Seigneur donne aux frères et sœurs sont souvent d’une grande utilité pour le bien-être de l’assemblée, ainsi que pour l’édification personnelle des frères et sœurs.
En dehors de cela, Dieu a donné divers « dons de grâce » et donc différents types de services (1 Cor. 12. 4-11). Dans certains cas, des personnes sont appelées elles-mêmes des « dons » ou des personnes « données » à l’assemblée (Éph. 4. 8-11). Il s’agit de dons spéciaux parce d’un côté leur service n’est pas limité à un seul endroit, mais il est donné « pour le corps » tout entier et de l’autre côté parce qu’elles ont des responsabilités fondamentales pour « l’édification du corps de Christ » (Eph. 4, 12-16).
C’est le Seigneur lui-même qui donne ces dons (voir les « listes » en 1 Cor. 12, 28 et en Romains 12, 6-8). De Lui viennent aussi toutes les « capacités » ; et c’est Lui qui appelle au service (Actes 13, 2 ; Gal. 1, 15-16 ; 1 Cor. 12, 4). À tous égards, les serviteurs dépendent de sa grâce et ont besoin de la direction du Saint Esprit.
Services dans les réunions d’assemblée
Tournons maintenant notre attention vers les services exercés par les frères dans les réunions d’assemblées locales. On dit « frères », car l’Esprit de Dieu précise que les femmes, c’est-à-dire les sœurs, doivent se taire dans les réunions (1 Cor. 14, 34). Lorsqu’on se réunit en assemblée selon les enseignements de la Parole de Dieu, le Seigneur Jésus est au milieu, Il dirige tout par l’Esprit Saint. C’est pourquoi la liberté de l’Esprit, qui a la noble tâche et le but de glorifier le Seigneur Jésus (Jean 16, 14), ne doit pas être entravée par l’activité humaine ou « charnelle ». (Remarque : C’est pour cela qu’il n’y a pas de pasteur ou d’anciens choisis par des hommes qui préparent les réunions). Toutes les personnes présentes doivent suivre la direction du Saint Esprit, soit qu’elles parlent soit qu’elles se taisent. Un frère proposera un chant, un autre offrira une action de grâces ou une requête par la prière, un autre encore lira un passage et l’expliquera, selon le caractère et la direction de la réunion (Actes 2, 42). Il faut une attitude spirituelle pour reconnaitre ce que l’Esprit veut faire, une attitude de cœur qui attend dans la prière et qui n’est pas dominée par des impulsions émotionnelles.
Dans les réunions d’adoration, tous sont impliqués intérieurement et rendent culte. Ils louent et remercient, ils expriment l’adoration en contemplant les souffrances et la mort du Seigneur Jésus, l’amour de Dieu et sa sainteté. Ils désirent « glorifier le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ d’un commun accord, d’une même bouche » (Rom. 15, 6). Les différents frères y contribuent en exprimant les pensées et les sentiments spirituels de ceux qui sont réunis (donc des frères et des sœurs) par des chants et des actions de grâces sous la direction du Saint Esprit. Il n’y a pas de dons de grâce particuliers ici, mais simplement des pensées profondes. C’est le service à Dieu et devant Dieu.
Le service de l’édification a lieu dans des réunions d’assemblée où l’Esprit de Dieu donne ce qui est nécessaire pour édifier l’homme intérieur et le fortifier dans la foi. Cela peut être un encouragement, une exhortation, une instruction pour reconnaitre la volonté de Dieu. Le Seigneur Jésus connaît les besoins de tous les cœurs et la condition spirituelle de l’assemblée locale, et Il sait comment y répondre. Il sait aussi quel frère utiliser et lui donne la liberté de lire un passage de l’Écriture pour exprimer certaines pensées. Un frère a peut-être étudié certains passages de la Bible qui sont devenus précieux pour lui. Le Saint Esprit peut alors l’utiliser dans des occasions appropriées, qu’Il est le seul à connaître. Un serviteur fidèle du Seigneur et de l’assemblée est disposé à accomplir un service, mais il n’est pas préparé comme un professeur se prépare pour donner une leçon particulière ; mais il connaît et maîtrise la matière, et l’enseigne au moment où l’Esprit le pousse.
Dans la dépendance du Saint Esprit un frère dit ce qu’il faut pour atteindre et interpeller les cœurs et les consciences, sans hâte et dans le respect de la Parole de Dieu. Un autre frère peut approfondir une pensée ou apporter une application ou une interprétation pratique à ce sujet. La limitation est : « Que les prophètes parlent, deux ou trois » et « Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Cor. 14, 29,40).
Ce service prophétique est une grande responsabilité : « Si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme oracle de Dieu ; si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ. » (1 Pierre 4, 11). Pour y parvenir, nous tous, frères et sœurs, nous devons avoir une humble attitude de prière et de confiance au Seigneur, pour lui demander sa grâce, ainsi que la force et la disponibilité pour le service et son acceptation par les auditeurs.
Le service des femmes
N’y en a-t-il vraiment pas ? Bien sûr que le service des femmes existe, et il est même très important, quoique moins visible, car il ne doit pas être accompli en public (1 Cor 14, 35).
Leur service est de gagner les gens « par leur conduite … sans paroles » et « se parer de bonnes œuvres » (1 Pierre 3, 1 ; 1 Tim. 2, 10) telles qu’élever des enfants, héberger des étrangers, aider les affligés… (1 Tim 5, 10). Les femmes âgées sont encouragées à être des « enseignantes de ce qui est bon » afin qu’elles « instruisent les jeunes femmes… » (Tite 2, 4). Certes, cela semble très démodé, mais c’est toujours valable – et immensément important ! Ces services des sœurs peuvent être très marquants pour une assemblée locale et dans leur manière silencieuse, assurer une influence très bénéfique.
« Mais puisque nous avons des dons de grâce différents… est-ce le service… soyons occupés du service. » (Rom. 12, 6,7).
FOLGE MIR NACH 2.2018
Les tâches des jeunes dans les réunions
Les tâches des jeunes dans les réunions
Si tu es une jeune sœur, poursuis ta lecture, car cet article s’adresse en grande partie aussi à toi !
Si tu es un jeune frère, lis attentivement ces réflexions quant à la responsabilité des frères dans les réunions, puis, avec l’aide du Seigneur, assume un jour cette responsabilité.
Mais si tu n’as pas encore accepté le Seigneur Jésus comme ton Sauveur personnel, cet enseignement, comme presque tout le journal, ne s’adresse pas à toi. Étudie l’article de la page 32 pour comprendre ce que tu dois faire pour être sauvé !
Introduction
Le titre de cet article indique déjà son objectif : Pour chacun d’entre nous, assister aux réunions d’assemblée est une responsabilité. En tant que membre du Corps du Christ qui fait partie de son Église, en tant que pierre vivante dans la maison de Dieu, tu n’es pas un simple « spectateur » qui peut simplement s’asseoir et tout laisser se dérouler. Non ! Nous nous réunissons au nom du Seigneur Jésus ; nous sommes là parce qu’Il est là – comment pourrions-nous juste « nous asseoir » et attendre que le temps passe sans nous impliquer et nous responsabiliser ? Néanmoins, une simple habitude et même l’indifférence peuvent s’installer très vite (dans ma vie aussi) et nous faire perdre conscience de notre responsabilité.
Être présent
« Je me suis réjoui quand ils m’ont dit : Allons à la maison de l’Éternel. » (Psaume 122, 1)
Dans un pays où la liberté religieuse et de réunion existe, il est facile pour nous d’assister régulièrement aux réunions d’assemblées – à moins que des problèmes de santé ou des obligations professionnelles ou familiales ne nous en empêchent. Si nous réalisons que nous n’allons pas à n’importe quel rendez-vous ou rencontre, mais que nous sommes dans la présence de notre Seigneur et Sauveur, ces « rendez-vous » vont être prioritaires chaque semaine. En fin de compte, c’est une question de cœur : Mes engagements personnels ou familiaux sont-ils plus importants pour moi, ou est-ce la rencontre avec mon Seigneur qui prime ? Mes loisirs privés sont-ils plus importants pour moi ou est-ce le Seigneur Jésus ? Mon « bien-être » (quelle que soit ma définition) est-il important pour moi ou est-ce le Seigneur Jésus ?
Être attentif
Lorsque nous nous rendons aux réunions, une autre question se pose : Quelle attitude de cœur nous caractérise-t-elle, toi et moi ? Une partie des facteurs qui tentent de nous distraire ne sont pas si faciles à éliminer, mais d’autres influences perturbatrices sont faciles à éviter, comme les vibrations du smartphone dans le sac ou la fatigue après une nuit qui était beaucoup trop courte. Mais il se peut que tu sois préoccupé par des soucis et des problèmes qui ne peuvent pas être « réglés » facilement – alors essaie de réaliser dans la prière que tu entres maintenant dans la présence du Seigneur Jésus et que tu es réellement avec Lui. Il te donnera la concentration et sa bénédiction.
Encore une pensée : C’est lorsque nous sommes dans la présence du Seigneur Jésus que nous recevons la plus grande bénédiction – que ce soit lorsque nous sommes réunis pour la fraction du pain, lors de l’édification, ou à l’heure de la prière. C’est donc très bénéfique et précieux de participer aux réunions de tout notre cœur et en étant pleinement concentrés.
Être préparé
Se préparer à la maison par la lecture de la Parole et la prière est la condition indispensable pour l’exercice des différents services spirituels pendant les réunions. On peut dire que la préparation à la maison et la participation active aux réunions dépendent l’une de l’autre. Plus je m’occupe personnellement de l’œuvre du Seigneur Jésus, de la Parole de Dieu, et des sujets de prière pour des autres, plus je vivrai les heures de réunion comme étant vivantes et bénies.
Pour toi, jeune sœur, cela signifie : Lis ta Bible, occupe-toi de la personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus et prie pour tous les sujets que Dieu te montre. Tu découvriras comment les frères, en tant que « bouche de l’assemblée », expriment également tes pensées, tes sentiments et tes intentions, que ce soit par leurs prières, ou en indiquant un cantique. Et si tu es consciente de certaines faiblesses parmi les frères, prie pour eux. Tu auras peut-être la joie de voir le Seigneur exaucer de telles prières.
Pour nous, en tant que frères, cela signifie que nous devons nous occuper de la personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus, de la Parole de Dieu elle-même et du bien des frères et sœurs. À partir de là, des requêtes se « développeront » qui pourront avoir une place dans les réunions. Cela commence à petite échelle : Peut-être que tu as remarqué un matin, en lisant ta Bible, que le Seigneur Jésus a acheté pour Dieu, par son sang, des personnes de toutes les tribus, de toutes les langues, de tous les peuples et de toutes les nations (Apoc. 5. 9) – et que tu auras l’occasion de le remercier pour cela dans une réunion. Ou tu as entendu parler d’une campagne d’évangélisation, tu as prié pour cela à la maison – alors, pourquoi ne pas présenter cette demande devant « le trône de la grâce » à l’heure de la prière ?
Être dépendant
C’est un défi constant pour nous tous, frères et sœurs, de mener notre vie dans la dépendance du Seigneur Jésus. En ce qui concerne les réunions en tant qu’assemblée, nous parlons volontiers de la direction du Saint Esprit qui doit avoir lieu. En fait, partout où le Seigneur Jésus est reconnu comme une autorité (malgré tous nos manquements humains), l’Esprit Saint guide le déroulement des réunions. Mais pour que cette direction de l’Esprit Saint puisse être une réalité dans les réunions, il faut d’abord qu’elle soit une réalité dans la vie personnelle de chacun de nous. En effet, la Parole de Dieu parle de la direction de l’Esprit avant tout en relation avec la vie personnelle des saints (Rom. 8, 14 ; Gal. 5, 18).
Lorsque nous regardons les hommes de la Bible qui se sont laissés conduire par l’Esprit de Dieu, nous remarquons qu’ils attendaient la direction de Dieu. Dans les réunions, c’est donc un bon principe pour nous frères, de nous attendre les uns les autres et surtout d’attendre la direction du Saint Esprit. Il ne s’agit pas de proposer un cantique parce qu’il « me plait bien » ou parce qu’il « convient bien ». Peut-être qu’il convient bien, mais ce n’est pas le bon moment – certains frères ont fait l’expérience que le cantique qu’ils avaient à cœur « convenait encore mieux » après qu’un passage de la Bible a été lu ou après une prière.
Nous devons être conscients qu’il n’y a pas de « recette miracle » pour le déroulement des réunions. Tout doit se passer sous la direction du Seigneur Jésus, pour sa gloire et pour l’édification des frères et sœurs. Néanmoins, en tant que jeunes frères, ne restons pas silencieux, mais soyons conscients de nos responsabilités : « Je veux que les hommes prient maintenant en tout lieu » (1 Tim 2, 8). La participation active commence généralement par la prière lors des réunions. Mais indiquer un verset de cantique, un cantique ou même avec le temps faire une (courte) lecture sont dans notre domaine de responsabilité, à nous les (jeunes) frères. Il peut arriver que nous soyons « à côté de la plaque » et que nos frères aînés nous corrigent (et espérons qu’ils le fassent !). Acceptons volontiers cela. De telles expériences nous rapprochent du Seigneur.
Souvenez-vous (jeunes) sœurs : Sans vos prières et votre communion personnelle avec le Seigneur Jésus, le service public des frères dans les réunions n’est possible qu’avec de grandes restrictions. Si nous voulons nous réunir « en assemblée » autour Seigneur Jésus et nous laisser guider par Lui seul, vous les sœurs, vous êtes indiscutablement inclues.
Conclusion
Comme cet article n’a pu donner que quelques brèves réflexions, reprenons la pensée centrale en conclusion : Tout dépend de l’attitude du cœur ! En tant que jeunes frères et sœurs, nous voulons être de tout cœur là où le Seigneur Jésus a promis sa présence ; en ce lieu, tout doit être soumis à son autorité. C’est dans cette attitude de dépendance et d’humilité, qu’il peut alors utiliser les frères pour sa gloire, comme étant « la bouche de l’assemblée ».
FOLGE MIR NACH 2.2018
Le travail – une assurance pour l’avenir !?
Le travail – une assurance pour l’avenir ! ?
Le sujet du travail est un véritable casse-tête, spécialement pour les jeunes, mais pas seulement pour eux, car on peut perdre son travail même en étant plus âgé. Lorsque nous abordons ce sujet, il est indispensable de nous rappeler ce verset : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâce par lui à Dieu le Père » Col. 3,17.
Le travail n’est pas un compartiment de notre vie que l’on peut détacher du service pour le Seigneur ; il est donc nécessaire de chercher à marcher dans la volonté de Dieu à ce sujet. Nous allons voir comment il faut se préparer et faire sa part pour permettre à Dieu de nous ouvrir les portes du travail.
Pourquoi travailler ?
Dans la pensée générale, on travaille pour gagner sa vie, pour avoir un revenu qui permet de subvenir à ses besoins. Mais quelle est la pensée de Dieu à ce sujet ?
Au commencement, Dieu a créé la terre. Il a fait pousser des herbes et des arbres fruitiers, qu’il a donnés comme nourriture à l’homme (Gen. 1,29). Quand Dieu a placé l’homme dans le jardin pour le cultiver et le garder, il y avait déjà de quoi manger (Gen. 2,15). Ce n’est qu’après le péché d’Adam que le travail est devenu pénible (Gen. 3,17,19). À l’origine, le travail était donc une activité d’épanouissement qu’Adam et Eve ont accompli par obéissance, en servant Dieu.
Le Seigneur Jésus nous dit de ne pas chercher à gagner notre vie pour amasser des trésors, mais plutôt de chercher son royaume et sa justice. C’est Lui qui s’occupe de nos besoins, comme dans le jardin d’Eden avant le péché. Il prend pour exemple les oiseaux qu’il nourrit et pourtant ceux-ci ne travaillent pas (lire Matth. 6,25-34). Est-ce que cela signifie que Dieu est d’accord avec l’oisiveté et la paresse ?
Nous devons travailler comme Dieu lui-même travaille : « Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant et moi aussi je travaille » (Jean 5,17). Dieu se sert de notre travail pour pourvoir à nos besoins, qu’il s’agisse d’un travail conventionnel ou non. Celui qui prêche l’Évangile travaille et Dieu est fidèle pour s’occuper de ses besoins de la même manière qu’il le fait pour un agriculteur ou un infirmier.
Si je comprends que travailler c’est obéir à Dieu en le servant là où il me place pour briller pour lui, les données changent ; je ne vais pas chercher le travail le mieux payé, le plus prestigieux, ou celui qui plaît à mes parents, mais celui que Dieu veut que je fasse. Pour trouver ce travail par lequel je vais accomplir la volonté de Dieu, je dois commencer par faire tout ce que ma main trouve à faire.
Préparation lointaine
Pour que Dieu puisse nous ouvrir les portes du travail au moment voulu, une préparation dans le temps doit avoir lieu. Ce n’est pas au moment où l’on veut du travail que l’on se prépare. Une erreur que nous commettons souvent est de croire que cette préparation se limite à la formation scolaire et aux études. L’école n’est qu’un aspect de la question.
« Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir… Le matin, sème ta semence, et le soir, ne laisse pas reposer ta main. Car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons » Eccl. 9,10 et 11,6.
Mis à part aller à l’école pour suivre des cours, nous devons multiplier les activités. Nous avons tous des aptitudes dans plusieurs domaines ; développons-les donc ! Profitons des congés et des vacances pour cela. Nous pouvons par exemple : Apprendre la coiffure, apprendre la couture, faire plus souvent la cuisine avec maman, apprendre la décoration, proposer notre aide dans la préparation d’évènements comme des réceptions, apprendre une langue, cultiver un champ, apprendre à jouer d’un instrument de musique, faire du petit commerce, faire des stages dans des petites entreprises (même si ce n’est pas payé), apprendre la mécanique dans un garage, apprendre la menuiserie ou l’électricité dans un atelier, faire quelques mois dans un atelier de dépannage de téléphone, d’ordinateurs, d’appareils électroniques, de réfrigérateurs et climatiseurs… Chacun peut compléter la liste en fonction de son environnement et de ses possibilités, mais aucune activité n’est réservée à un sexe en particulier.
Multiplier les activités et développer ses aptitudes n’est pas seulement utile pour le travail, mais pour la vie en général. Imaginez un homme qui est incapable de préparer une omelette, de fixer le bouton de sa chemise, de remplacer une ampoule grillée ou de désherber devant sa maison. Il appellera un technicien chaque fois qu’il a une petite difficulté. Cela constitue des dépenses supplémentaires et inutiles !
Semence – récolte
« Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » Gal. 6,7. « Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours » Eccl. 11,1.
Ces deux versets montrent que la manière dont je me comporte actuellement influence grandement mon avenir. On ne sème pas des mangues pour récolter des papayes. Si tu as trois mois de vacances chaque année et que pendant cinq ans tu passes toutes ces vacances pour les loisirs (repos, jeux vidéo, chats, ballades, films, séries, causeries interminables…), sois assuré que tu retrouveras ces activités après bien des jours. Et comme on récolte toujours plus que la semence, voici un exemple que je ne te souhaite bien sûr pas d’expérimenter :
Semence : 3 mois x 5 = 15 mois
Récolte : 3 fois la semence = 45 mois
Tu pourrais dans quelques années récolter quelque chose comme 45 mois de chômage, avec beaucoup de temps pour tes ballades, tes chats et autres.
Heureusement, Dieu dans sa grâce ne nous traite pas selon ce que nous méritons et adoucit souvent les conséquences de nos folies. Mais c’est un sérieux avertissement pour nous tous : Ne soyons pas oisifs, ne courrons pas après les fainéants.
Discerner sa vocation
Pendant que tu accomplis toutes ces activités que ta main trouve à faire, essaie de discerner devant le Seigneur celle qu’il veut que tu exerces. Cela peut correspondre à ce que tu aimes faire, mais pas nécessairement, car nous ne savons pas toujours ce qui est bien pour nous. Il se peut que Dieu te dirige vers une activité que tu n’aimes pas, mais qui te convient réellement et dans laquelle il aimerait t’utiliser.
Pour tes études, prie et concerte tes parents pour discerner l’orientation que le Seigneur veut te montrer, avant de choisir une série ou une option ; fais-le dès le lycée.
Demande également au Seigneur de te diriger vers une place de travail qui te permet de témoigner de Lui. Et n’oublie pas de demander au Seigneur de pousser des ouvriers dans sa moisson. Si tu pries fidèlement pour cela, ne sois pas étonné s’il t’y pousse, toi, un jour.
Ne sois pas borné, mais sois humble
Un proverbe portugais dit : « Dieu écrit droit avec des lignes courbes ». Ce qui n’est pas logique pour nous, a un sens pour Lui. En Ésaïe 55,8-9 nous lisons : « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies – dit l’Éternel. Car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi, mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées ».
Reste attentif à la direction que Dieu veut te montrer ; il peut te donner du travail dans un domaine que tu n’as pas étudié. Peut-être que ta formation avait simplement pour but de travailler certains traits de caractères en toi, et que tu dois maintenant faire une autre formation, ou peut-être accomplir une activité commerciale ou quelque chose de rabaissant à tes yeux, qui ne correspond pas aux grandes études que tu as faites. Reste ouvert à toutes les possibilités qui s’offrent à toi.
Saisis les opportunités
« Que chacun demeure dans la condition où il se trouvait quand il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t’en mets pas en peine ; toutefois, si tu peux devenir libre, profites-en plutôt » 1 Cor. 7,20-21.
Sois content de la situation dans laquelle tu te trouves. Sois content du poste de travail que tu as, des études que tu as pu faire, du salaire que tu perçois, de l’environnement dans lequel tu travailles… Toutefois, si la possibilité se présente d’être promu ou de faire une nouvelle formation, de gagner plus sans que cela affecte négativement ta foi, profites-en.
Dépends de Dieu et persévère
Pendant que tu cherches du travail, tu dois absolument garder les yeux fixés sur le Seigneur. Si l’attente dure, c’est certainement l’école de Dieu, alors dépend de lui, soit patient et évite de lui faire passer un interrogatoire. Persévère en cherchant à apprendre de cette circonstance particulière ; surtout ne reste pas oisif, fais ce que ta main trouve à faire.
Et si tu te retrouves au chômage après des années de travail, fortifie-toi et demande la force à Dieu pour être prêt à recommencer autre chose, s’il arrive que tu ne trouves pas de travail dans le même secteur d’activité. Sois disposé à te recycler, à refaire une formation, même si tu es âgé, car une reconversion est toujours possible en se laissant conduire par le Seigneur.
Sage ou Insensé
Se disant sages, ils sont devenus fous.
Romains 1,22
Nous prêchons Christ crucifié, aux Juifs occasion de chute, aux nations folie, mais à ceux qui sont appelés, … Christ, la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu.
1 Corinthiens 1,23,24
Fou (ou : Insensé)
Le mot est sévère, surtout lorsqu’il sort de la bouche de Dieu.
Il importe donc de savoir qui, d’après la Bible, est un fou (un insensé).
« L’insensé a dit dans son cœur : Il n’y a point de Dieu » (Psaume 53,1). À cet insensé, Dieu a pourtant parlé par toutes les merveilles de sa création et l’agencement prodigieux de l’univers. Les hommes, en reculant toujours davantage les bornes du savoir, n’ont fait que se rendre encore plus inexcusables devant Dieu, dont ils s’obstinent à nier la puissance éternelle et la divinité (Romains 1,20). Ils nient aujourd’hui son existence, mais ils connaîtront demain son jugement.
Insensé aussi, celui qui met toute sa confiance dans ses biens matériels et ne recherche que les plaisirs (Luc 12,20). Il oublie que ces biens terrestres ne le suivront pas dans le monde invisible et ne rachèteront pas son âme.
Insensé enfin, celui qui nie la résurrection des corps alors que la nature même nous l’enseigne (1 Corinthiens 15,36).
Parmi nos lecteurs, y aurait-il quelqu’un qui soit athée ou qui nie la résurrection des corps ? Ou simplement qui se repose sur ses moyens et ses efforts pour assurer son avenir éternel ?
Dieu l’appelle un insensé, mais il s’adresse à lui pour l’inviter à avoir du bon sens (Proverbes 8,4,5). Et encore : « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1,18).
Paradise en feu
PARADISE EN FEU
Chers amis, nous allons nous entretenir d’un sujet auquel chacun de nous s’intéresse. Du petit écolier qui fait ses premiers pas à l’école maternelle au vieillard qui pense anxieusement à demain, en passant par les jeunes gens scolarisés ou non, chacun est intéressé par le lendemain, chacun est intéressé par son avenir et travaille aujourd’hui pour pouvoir faire face à demain. Chacun de nous peut se demander : Que me réserve l’avenir ? Et que puis-je faire aujourd’hui pour le préparer ?
Nous allons voir quel avenir certains habitants d’une ville des États Unis d’Amérique ont espéré, comment ils ont travaillé dur pour cela, et ce qui est advenu de leurs espérances. Cette ville s’appelle Paradise. Elle avait environ vingt-six mille habitants et s’étalait sur près de 47 km2. Mais le 08 novembre 2018, un incendie a ravagé cette ville, laissant derrière lui des cendres, des pertes en vies humaines et des pertes matérielles estimées à près de neuf milliards de dollars.
Le nom donné à cette ville révèle déjà l’espérance que ses habitants avaient placée en elle. En effet, Paradise signifie Paradis. Ils avaient donc fait de cette ville leur paradis. Ils se sont donnés à fond, ont travaillé très dur pour bâtir ce qu’ils estimaient être un lieu de félicité. Mais nous voyons bien quelle a été la fin de tous ces efforts. Nous pouvons imaginer les chaudes larmes et la détresse qui ont été la part des habitants de cette ville en voyant partir en fumée le fruit de leur labeur infatigable. Nous pouvons même penser que certains ont été victimes d’arrêts cardiaques ou encore d’AVC en considérant une telle perte. En quelques instants, tout ce que ces personnes avaient passé leur vie à construire a été réduit en cendre !
Nous pensons peut-être que ceux-ci n’étaient que des « malchanceux » à qui cela est arrivé pour la première et la dernière fois dans l’histoire de l’humanité.
L’histoire des villes de Sodome et Gomorrhe, que nous lisons dans la Bible (Genèse 19), nous montre que ces villes également, contre toute attente de leurs habitants, ont été réduites en cendre. Et Dieu n’a sauvé qu’une seule famille de ces villes avant de les détruire par le feu. Lot, sa femme et leurs deux filles ont été sauvés, mais sans rien emporter de tous les biens qu’ils possédaient, sauf ce qu’ils pouvaient tenir dans leurs mains. L’œuvre de leur vie entière est partie en fumée.
Que dire de l’avenir du monde dans lequel nous vivons ?
Par la Bible, comme nous le lisons en 2 Pierre 3, 7, nous savons que le monde dans lequel nous vivons et les choses qui sont dans ce monde sont réservés pour le feu.
Et si c’était toi, la prochaine victime de telles pertes ?
L’histoire de Job nous montre bien que de telles pertes peuvent arriver à n’importe qui et n’importe quand, et que ce n’est pas du pessimisme de se poser une pareille question. Nous lisons à son sujet : « Il lui naquit sept fils et trois filles, il possédait sept mille brebis et trois mille chameaux, et cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses, et il avait un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était plus grand que tous les fils d’Orient ». Mais en un jour, en quelques instants, il a perdu tous ses biens, y compris ses enfants (Job 1, 1-21).
En ce qui me concerne chers amis, je veux vous dire que j’ai part à un héritage incorruptible, qui est conservé dans les cieux ; c’est ma véritable patrie, et le pays pour lequel je suis en route. Je suis citoyen des cieux, et c’est là que se trouvent mes véritables biens. Si mes biens venaient à être brûlés ou perdus, comme ceux des personnes qui vivaient à Paradise, à Sodome et Gomorrhe, ou même comme ceux de Job, j’en ai d’autres qui sont de beaucoup meilleurs, et qui sont hors d’atteinte du feu, du voleur, ou de toute forme de catastrophe. Car j’ai part à ce que la Parole dit en 1 Pierre 1, 3-4, et en Matthieu 6, 20. Ma bourgeoisie est dans les cieux, comme nous lisons aussi en Philippiens 3, 20. Je suis citoyen des cieux, et c’est là que se trouvent mes véritables biens.
Cela veut-il donc dire que les biens terrestres ne sont d’aucune utilité ?
En Matthieu 6, 32-33, nous lisons au sujet des biens terrestres : « Votre Père Céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus ». Il s’agit donc d’une question de priorité et non d’utilité.
Et si tu te demandes comment avoir part à de tels biens ?
Comme nous venons de le lire, c’est en cherchant premièrement le royaume de Dieu et sa justice que tu peux toi aussi avoir part à de tels biens. Et nous lisons en Jean 3, 3 et 5 que « si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir, ni entrer dans le royaume de Dieu ». Pour avoir part à ces biens, il te faut donc naître de nouveau. Tu me demanderas peut-être : Comment naître de nouveau ? C’est en reconnaissant que tu es pécheur et en plaçant ta confiance d’une façon absolue en Jésus Christ et dans l’œuvre qu’il a accomplie à la croix pour t’emmener à Dieu que tu nais de nouveau.
Le Seigneur Jésus Christ, après avoir accompli tout ce qui était nécessaire pour que toi et moi ayons un avenir éternel dans les cieux, auprès de Dieu, est allé préparer une place à tous ceux qui croient en lui. Il revient bientôt pour les prendre auprès de lui, pour être avec lui pour toujours. (Jean 14,2-3).
Veux-tu continuer à être si occupé à préparer ton avenir terrestre au point de ne pas avoir une seule minute pour penser à ton avenir éternel ? As-tu oublié que ton avenir terrestre est incertain ? Et que le Seigneur Jésus a préparé pour toi un avenir éternel dans le vrai Paradis ? Et que pour avoir part à cela, tout ce que tu as à faire est de mettre ta confiance en Jésus Christ ?
L’avenir que Jésus Christ te donne est un avenir où il n’y a pas d’incendie, pas de vols, de pertes, de pleurs, etc. C’est un avenir dans la maison du Père, et c’est maintenant que tu dois choisir de l’accepter ou de le refuser.