• …tu n’es pas assez joli(e)
  • …tu n’es pas assez intelligent(e)
  • …tu n’es pas assez spirituel(le)
  • …tu es trop spirituel(le) (!) (Les « non spirituels » ont tous un conjoint)
  • …tu es trop introverti(e) / extraverti(e)
  • …et tu peux allonger la liste à l’infini.

Non ! Le fait de ne pas être marié n’est lié à la personnalité que dans de très rares cas. Cela donnerait l’illusion : « Si je change, demain, je serai marié ». Non, ce n’est pas cela. Le fait que quelqu’un soit marié, célibataire ou veuf dépend de Dieu qui est souverain dans ses voies. « Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, ni comment se forment les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout » (Eccl. 11, 5). Mensonge 2 : Si tu es (encore) célibataire, c’est parce que Dieu ne t’aime pas. Bien sûr, tu sais que ce n’est pas vrai. Dieu est amour. Il a donné son Fils sur la croix pour toi. Oui, tu sais que Dieu t’aime. Mais crois-tu vraiment cela au plus profond de ton être intérieur ? Ce monde est marqué par les conséquences du péché. La maladie, les tragédies, la misère, la mort ‑ il y a de nombreuses raisons de douter de l’amour de Dieu, si on considère seulement les circonstances. L’amour de Dieu est devenu visible à Golgotha. Là, Il a donné son propre Fils dans des souffrances et une mort terrible pour te sauver et entretenir avec toi une relation de Père avec son enfant. Il n’y a pas de plus grande preuve de l’amour de Dieu que la croix de Golgotha. Même un conjoint ne serait pas une plus grande preuve d’amour. L’ennemi veut utiliser ton chagrin pour semer des doutes sur l’amour de Dieu dans ton cœur (« les flèches enflammées du méchant »). Regarde à Golgotha et prends « le bouclier de la foi » (Éph. 6, 16), c’est à dire crois que Dieu a de bons plans pour ta vie. Mensonge 3 : Puisque tu n’es pas (encore) marié, tu n’as pas de valeur. L’ennemi pourrait te souffler : « Personne ne s’intéresse à toi en tant que conjoint parce que tu n’as pas de valeur. Tu n’as rien à offrir. ». Peut-être que d’autres croyants te suggèrent directement ou indirectement que seuls les personnes mariées « comptent » dans la communauté. Ce mensonge est basé sur l’idée que la valeur d’une personne dépend de son statut matrimonial. Cette pensée est fausse ! Il y a de nombreux frères et sœurs non mariés dont la foi et le service sont inestimables. Tu ne dois pas devenir précieux par quelque chose que tu fais (ou par le fait de te marier), non, tu es déjà précieux aux yeux de Dieu parce qu’Il t’a créé (Ps. 139, 12-16). Mensonge 4 : Mieux vaut épouser un incrédule que de rester célibataire toute sa vie. Le fait de ne pas avoir de conjoint peut être douloureux et la solitude accablante. Le mariage avec un incrédule peut sembler une issue. Mais il ne l’est pas ! Selon les Écriture, le « joug mal assorti » (le mariage d’une personne croyante avec une personne incrédule) est un péché. Penses-tu vraiment qu’une telle liaison pourrait satisfaire ton désir le plus profond ? Même si le conjoint est humainement parlant exemplaire et qu’il accepte ta foi, tu risques d’aller seul aux réunions et de lire la Bible seul. Tu ne pourras pas parler des choses les plus importantes de ta vie avec ton conjoint. Et à la venue du Seigneur, tu partiras seul. Le chemin sur lequel ton conjoint se trouve a une autre destination. Quelle pensée insupportable ! Dans sa grâce, Dieu peut aussi sauver ton conjoint mais il n’y a pas de promesse à ce sujet dans la Bible. LE CHRÉTIEN NON MARIÉ ET LA SEXUALITÉ C’est un problème que seuls les célibataires vivent sous cette forme ‑ une vie d’abstinence sexuelle absolue. Si tous les chrétiens sont appelés à une vie de pureté (sexuelle), pour la personne mariée, cela signifie rester fidèle à son conjoint et n’avoir des rapports sexuels qu’avec son conjoint. Mais pour les célibataires, cela signifie une vie d’abstinence sexuelle constante. Cela peut être difficile dans un environnement aussi sexualisé que notre société actuelle. Dans cette société, renoncer à quelque chose est considéré comme négatif. On dit qu’on doit satisfaire ses désirs. Mais le célibat permet d’apprendre à maîtriser ses désirs. Cet apprentissage sera très utile plus tard si on se marie, car dans le mariage on doit aussi savoir renoncer à ses propres désirs pour le bien de son conjoint. Pourtant, si le célibat dure, le désir sexuel peut devenir assez fort et rendre ta vie difficile. Dans ce cas, il est bon que tu te confies à un chrétien plus âgé du même sexe que toi, ou à un couple, pour y trouver de l’aide et un soutien par la prière. Dans tous les cas, évite les « solutions de substitution » (masturbation, pornographie, films, etc.) qui ne vont que te rendre malheureux, alourdir ton fardeau et te tirer spirituellement dans « une spirale descendante ». « SI DIEU VEUT QUE JE RESTE CÉLIBATAIRE, POURQUOI NE M’ENLÈVE-T-IL PAS LE DÉSIR DE ME MARIER ? » Normalement, comme créatures, nous n’avons pas le droit de poser une telle question, de demander pourquoi Dieu fait ou ne fait pas quelque chose. Souvent nous ne recevons même pas de réponse. Derrière cette question, il y a l’idée que je devrais me marier pour avoir une vie épanouie, sinon le Seigneur devrait m’enlever le désir de me marier. Mais on peut apprendre à avoir une vie épanouie avec le Seigneur sans l’accomplissement de tous nos désirs. Le désir de se marier est normal et bon ‑ même si Dieu n’y répond pas toujours ‑ ou pas encore. Paul écrit : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve… Je peux tout en celui qui me fortifie. » (Phil. 4, 11,13). L’apôtre aussi a dû apprendre certaines choses qui sont difficiles pour nous par nature. Une grande partie de la vie de foi est un processus d’apprentissage. Peut-être as-tu du mal à être satisfait dans l’état de célibataire. Pourtant, le Seigneur veut te donner une vie épanouie et heureuse dans les circonstances qu’il t’offre. CHAGRIN OU AMERTUME ‑ COMMENT LES GÉRER ? Le fait de rester célibataire peut être une forme de souffrance, de perte ou de renonciation. C’est pourquoi il est naturel ‑ et non un signe de mauvais état spirituel ‑ de le ressentir et de le pleurer. Mais chaque chose à son temps ‑ le deuil aussi. Le moment doit venir où tu acceptes la situation de la part du Seigneur, sinon tu cours le risque « que quelque racine d’amertume ne te trouble et que par elle un grand nombre ne soient souillés » (Hébr. 12, 15). Si tu n’arrives pas à accepter ta situation de la main de Dieu, tu risques de faire des reproches à Dieu, ce qui le déshonore et qui nuit à ta vie de foi. « MES TEMPS SONT ENTRE TES MAINS » Une phrase qui peut encourager tout chrétien, qu’il soit célibataire ou non : JE NE SAIS PAS CE QUE MON AVENIR ME RÉSERVE, MAIS JE SAIS QUI LE TIENT ENTRE SES MAINS. Et Dieu tient aussi ton présent dans ses mains. De même que tes années de célibataire. Tu n’es pas assis dans une salle d’attente, tu n’attends pas que la vie commence. La vie pour Christ se passe maintenant. Prends le temps et les occasions pour vivre à sa gloire. En fin de compte, seul Christ peut donner un sens et un accomplissement à ta vie – que ce soit une vie de marié ou une vie de célibataire. FOLGE MIR NACH 8.2016