JAHBETS – UNE PRIÈRE EXAUCÉE
Au milieu d’une longue liste de noms au début du premier livre des Chroniques on trouve le nom de Jahbets. Dans son cas, l’Esprit ne mentionne pas seulement son nom, mais nous apprenons également quelque chose sur ses frères, sa mère, sa naissance et surtout sur sa courte prière que Dieu a exaucée. Ces quelques lignes au sujet de Jahbets dans le premier livre des Chroniques nous donnent bien des sujets de réflexion !
« Et Jahbets fut plus honoré que ses frères ; et sa mère l’avait appelé du nom de Jahbets, disant : Je l’ai enfanté avec douleur. Et Jahbets invoqua le
Dieu d’Israël, disant : Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé » (1 Chr. 4, 9-10).
Jahbets était plus honoré que ses frères. Mais lors de sa naissance, les choses ne se présentaient pas encore ainsi. Sa mère a connu des douleurs particulièrement fortes, à tel point qu’elle a appelé son fils du nom de
Jahbets (douleur). La douleur – devait-elle devenir le fil conducteur de sa vie ? Non, pas la douleur, mais la bénédiction !
C’est par la prière qu’est venue la bénédiction. Jahbets invoqua le Dieu qui s’était montré puissant pour son peuple Israël et qui allait avoir aussi une oreille attentive pour lui. Sa demande contient quatre éléments :
- une bénédiction abondante
- un élargissement de ses limites
- le soutien par la main de Dieu
- la protection du mal et de la douleur.
Jahbets prie pour une bénédiction abondante. En tant qu’Israélite il pensait, ce faisant, à des récoltes abondantes et à un agrandissement de sa possession de terres. Actuellement les chrétiens sont bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes (Eph. 1, 3). Nous devrions prier pour mieux comprendre ces bénédictions célestes et pour qu’elles remplissent nos cœurs. Jahbets a demandé que la main de Dieu soit avec lui.
C’est une bonne demande aussi pour les chrétiens aujourd’hui, car en tant que faibles créatures nous avons bien besoin du secours de cette forte main. Si nous n’expérimentons pas son aide, comment pouvons-nous jouir de nos bénédictions ? Sans cette aide, pouvons-nous faire quoi que ce soit à la gloire de Dieu ? Jahbets n’a pas attendu d’être en difficulté pour commencer à prier. Il voulait plutôt être gardé du mal ainsi que de la douleur. Nous aussi, nous prions pour être gardés ; en particulier de tout ce qui pourrait nous nuire spirituellement, par exemple les dards enflammés du méchant ou les mauvaises œuvres des incrédules (Eph. 6, 16 ; 2 Tim. 4, 18).
Jahbets a commencé sa prière avec un « si », mais il ne l’a pas fait suivre d’un « alors » comme Jacob l’avait fait : « Si Dieu est avec moi … l’Éternel sera mon Dieu … et de tout ce que tu me donneras, je t’en donnerai la dîme » (Gén. 28, 20-22). De telles paroles ne venaient pas aux lèvres de Jahbets. Celui qui reconnaît Dieu comme celui qui donne richement dans sa grâce et dans sa bonté doit rejeter tout ce qui pourrait ressembler à une « négociation ».
Finalement, Jahbets a fait l’expérience de la réponse de Dieu à sa prière. Dieu l’a béni et Jahbets a obtenu l’honneur qu’il n’avait certainement pas même recherché (comparer 1 Rois 3 : 13).
Demandons en toute confiance une riche bénédiction de Dieu, ainsi que son aide et sa protection, nous appuyant sur sa grâce illimitée. Ouvrons notre bouche toute grande pour que Dieu puisse la remplir (Ps. 81, 10) ! Nos regards ne devraient pas être tournés vers la douleur du passé, mais vers celui « qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » (Eph. 3, 20).
GS – FMN 11/2016
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