Qui a besoin de médecin ?
Le Seigneur Jésus a manifesté sa grâce dans sa marche ici-bas, comme l’Évangile selon Luc en particulier nous la présente. Il a délivré les hommes du pouvoir des ténèbres, il a pardonné leurs péchés, les a purifiés, fortifiés. Lévi, aussi appelé Matthieu, et également objet de cette grâce, organise un festin pour le Seigneur. Y prennent part ses disciples et plusieurs autres personnes de mauvaise vie qui l’ont suivi. Voyant cela, les scribes et les pharisiens sont indignés, et alors, le Seigneur leur répond. Chers lecteurs, c’est une réponse solennelle, d’actualité et digne d’intérêt. Il dit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin de médecin,
mais ceux qui se portent mal.
Je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs à la repentance. » (Luc 5, 31-32)
Déjà, remarquons que la maladie dont il est question est celle de l’âme ; il s’agit du péché. Elle atteint tous les hommes (Rom. 3, 23). Malheureusement, il existe des gens comme ces scribes et ces pharisiens qui se croient en bonne santé, alors qu’ils sont en réalité malades. Ils se voient eux-mêmes comme justes, bons à leurs propres yeux. Ils estiment qu’ils n’ont pas besoin du médecin qui est Dieu, donc de l’évangile qui est « la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit » (Rom. 1, 16).
Ces personnes se confient dans l’éducation chrétienne qu’elles ont reçue, les pratiques religieuses qu’elles observent. Il y en a qui peuvent réciter beaucoup de versets bibliques, qui connaissent beaucoup d’enseignements bibliques appris dans les maisons, à l’école du dimanche, aux camps de jeunes… Mais, elles n’ont pas réalisé leur propre état de péché.
Elles ne se voient pas autant coupables que les autres. Elles sont comme le pharisien de Luc 18 qui priait ainsi : « Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont rapaces, injustes, adultères ; ou même comme ce publicain… » (v. 11-12).
Ce sont des associés du fils aîné de la parabole de Luc 15 qui s’appuyait sur sa conduite extérieure honorable, au point de refuser d’entrer (v. 25-32) ! Il ne comprenait rien du cœur plein d’amour et de grâce de son père.
Il est évident que c’est très dangereux d’être malade et de l’ignorer. Si c’est ton cas, tu es en danger de voir ta maladie s’aggraver et te conduire à la mort.
Les malades qui se reconnaissent comme tels sont ceux qui, en face de la Parole de Dieu, ont réalisé leur propre misère, leur état de péché, leur culpabilité aux yeux de Dieu. Ils se rendent compte qu’ils sont mauvais, même s’ils ne font pas des actes très horribles. Ils se reconnaissent pécheurs comme le publicain mentionné plus haut (v. 13). Ils réalisent qu’ils ont besoin du médicament que Dieu propose pour la guérison : la repentance et la foi en Jésus-Christ (Actes 20, 21).
La repentance est le fait de changer ses pensées, d’accepter tout ce que Dieu dit de moi : Que je suis malade, mauvais, misérable, que j’ai marché loin de Lui. Je juge devant Dieu l’état de mon cœur et je reconnais que mon cœur est mauvais (Marc 7, 21-23), ainsi que mes voies. Cela se passe dans la tristesse (2 Cor. 7, 10), le regret profond.
T’es-tu déjà repenti ? « Il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15, 7+10). C’est la bonté de Dieu qui pousse à la repentance (Rom. 2, 4). La repentance conduit à la conversion.
La conversion est le fait de se tourner vers Dieu comme il est dit des Thessaloniciens (1 Thess. 1, 9). C’est un changement de direction radical et visible. Celui qui s’est converti a des centres d’intérêts, des ambitions, une conduite qui sont tout nouveaux. Il est une nouvelle création (2 Cor. 5, 17) ; il est passé de la mort à la vie (Jean 5, 24). Il se tourne des ténèbres à la lumière (Actes 26, 18). Est-ce le cas pour toi ?
Dieu dans son amour et sa grâce, appelle encore des hommes à se repentir et à se tourner vers Lui, par la foi en Jésus-Christ. Il a souffert sur la croix jusqu’à la mort pour le salut des pécheurs (Actes 26, 20). Il n’y a que Lui pour te soigner convenablement et te donner la guérison. Cher(e) ami(e), as-tu un jour répondu véritablement à cet appel du Sauveur pour être sauvé ? Si non, ne veux-tu pas quitter ta fausse sécurité et être guéri ? Reconnais sincèrement que tu es malade, coupable aux yeux de Dieu ; confesse-lui tes péchés avec tristesse en réalisant qu’ils ont coûté la mort au Seigneur Jésus, le saint Fils de Dieu, le seul juste. Il est aussi ressuscité pour la justification de ceux qui croient (Rom. 4. 25).
Hé ! Si tu es déjà sauvé, tu as aussi besoin de la repentance et de la confession toutes les fois que tu as failli ! S’il t’arrive de pécher encore, confesse ton péché avec tristesse au Seigneur Jésus qui te pardonnera !