Que signifie « demander en son nom » ? (Jean 14,13-14 et 15,16)

Quand le Seigneur est monté au ciel auprès de son père, il a laissé ses disciples comme ses représentants sur la terre. Désormais, ils ne pouvaient plus aller directement à lui avec leurs demandes et leurs questions, mais le Seigneur leur dit en Jean 14 et 15 qu’ils peuvent demander des choses en Son nom et leur donne la promesse que lui-même ainsi que le Père, exauceraient leurs demandes. C’était une position très privilégiée, mais aussi une grande responsabilité. Bien qu’ils soient adressés à ses douze disciples, ces versets sont aussi pour nous.

Prenons un exemple pour bien comprendre : Le chef d’une grande entreprise veut voyager. Il appelle ses responsables et leur donne des procurations pour agir en son nom. En son absence, ils peuvent signer des documents, ou écrire des chèques pour retirer de l’argent à la banque. Il est vrai que des hommes peuvent abuser de ce droit, sans que la banque le sache. Cependant, s’ils remplissent correctement les chèques, la banque doit leur verser l’argent.

Mais Dieu, « le chef de la banque du ciel », sait tout, car « tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébr. 4,13). Il sait si nos demandes sont réellement en accord avec sa cause et ses intérêts ou si nous exprimons nos propres désirs. Seules les demandes qui représentent ses intérêts sont des demandes qui peuvent être faites « en son nom » et ont la promesse d’être exaucées. Il ne s’agit donc pas d’ajouter à nos prières la formule « nous te prions au nom de Jésus », mais d’examiner nos cœurs pour discerner si nos demandes sont en accord avec la volonté de notre Seigneur.

Il est bien vrai que nous avons la liberté d’exposer toutes nos requêtes à Dieu, comme dit Philippiens 4,6, mais c’est un autre sujet. Dans ce passage nous n’avons pas la promesse que tout ce que nous demandons sera fait, mais que la paix de Dieu remplira nos cœurs.