Pourquoi je suis heureux 

Le jour où j’ai reçu, par grâce et par la foi, le Seigneur Jésus comme mon Sauveur, j’étais tout joyeux, tout heureux. Ce fut en fait le début d’un bonheur sans pareil que je n’avais jamais goûté avant ! Et malgré les épreuves, les tentations, les difficultés de la vie, le Seigneur m’accorde par sa grâce de continuer à jouir de ce bonheur jour après jour. Toutefois, pour pouvoir jouir de ce bonheur, j’ai aussi des responsabilités à assumer. Et c’est alors que je réalise combien je suis heureux.

Je pense à mon Sauveur chaque jour. Je désire marcher comme lui-même a marché, en suivant ses traces (1 Pierre 2 v. 21 ; 1 Jean 2 v. 6). Quel bonheur de refléter quelque chose de cette sainte Personne dans la vie quotidienne ! Je le contemple, lui qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (2 Corinthiens 3 v. 18 ; Galates 2 v. 20). Quand les yeux du cœur regardent à ce merveilleux Sauveur qui a glorifié Dieu sur la croix et a payé l’immense prix de notre salut éternel, l’âme est remplie de bonheur.

Je m’exerce à avoir une bonne santé spirituelle. En effet, l’apôtre Paul écrit à Timothée : « Exerce-toi toi-même à la piété : car l’exercice physique est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie à venir » (1 Timothée 4 v. 7-8). L’exercice spirituel est la source de la joie et du bonheur. De même que la bonne forme physique, la bonne forme spirituelle nécessite une certaine discipline et des efforts. Dans ce monde ennemi, cette bonne forme spirituelle produit le bonheur chez le croyant.

Je m’exerce à étudier la Bible en cherchant à mettre en pratique ce que j’ai compris (lire Josué 1 v. 8 ; Psaume 119 v. 9 ; Jacques 1 v. 22). L’étude de la Parole de Dieu me permet de voir les choses telles que Dieu les voit, de les estimer comme lui les estime. C’est le moyen d’acquérir la vraie sagesse dans ce monde (Proverbes 4, 5), de jouir véritablement de la vie. Oui, avoir la pensée de Christ rend très heureux.

Je m’applique à la prière pour exprimer mes sentiments au Seigneur (Philippiens 4 v. 6-7 ; Colossiens 4 v. 2) ; je lui dis ma gratitude, je lui parle de mes problèmes, de mes soucis… de ceux des autres croyants et d’autres personnes, dans la confiance qu’il m’écoute, et j’attends avec patience ses réponses. Et dans sa fidélité et sa sagesse, il me donne tout ce dont j’ai besoin. Cela me rend heureux d’avoir comme ami Celui qui me comprend, qui m’aime, qui prend soin de moi : « Combien grande est sa bonté ! et combien grande est sa beauté ! » (Zacharie 9 v. 17).

Je suis heureux quand je suis en compagnie d’autres croyants. Quand je visite un citoyen du ciel comme moi, nous pouvons nous occuper des choses célestes, des choses de notre foi commune. Nous nous encourageons alors mutuellement. Combien cela me réchauffe, et me rend heureux !

En plus, quel bonheur de participer aux réunions chrétiennes (voir Actes 2 v.  42 ; Hébreux 10 v. 25). Ensemble, autour du Seigneur Jésus, comme rachetés, nous pouvons parler à Dieu, l’écouter, le louer, l’adorer. « Ce jour-là, le premier de la semaine… Jésus vint et se tint au milieu d’eux… Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur » (Jean 20 v. 19-20). C’est véritablement un avant-goût de l’éternité et je suis toujours heureux de jouir de tels moments.

Je suis heureux depuis que j’ai appris à connaître Jésus Christ comme mon Seigneur, le Maître de ma vie, celui qui mène toutes choses à bonne fin pour sa gloire et pour ma bénédiction. Je peux ainsi voir toutes les circonstances de ma vie comme permises par sa grâce et son amour. Cela me satisfait pleinement même s’il y a aussi bien des événements qui m’attristent, qui m’affligent, qui me font souffrir, qui même parfois me font couler des larmes ! Paul et Silas, quand ils étaient dans une prison à Philippes pour le nom du Seigneur, chantaient des louanges à Dieu ! Ils étaient heureux ! J’aime penser à des tels exemples qui nous sont présentés par les Ecritures pour être encouragé dans des moments difficiles. Quel bonheur de savoir qu’un tendre Père veille sur moi, dans chaque circonstance de ma vie.

Surtout, dans de tels moments, je vois le Seigneur Jésus qui a volontairement souffert ici-bas pour entrer dans la gloire : « Il fallait que le Christ endure ces souffrances, et … entre dans sa gloire » (selon Luc 24, 26). Quel bonheur de savoir que bientôt, oui bientôt, je serai pour toujours avec le Seigneur Jésus dans gloire et la félicité, loin de tous les maux d’ici-bas : Quelle bienheureuse espérance ! (Tite 2, 13). Véritablement, je jouis déjà maintenant du vrai bonheur !

Et toi ? En jouis-tu aussi ?