Fragments à réfléchir

  1. Ce n’est pas celui qui a le plus qui est le plus heureux, mais celui qui remercie le plus.

  2. Dans la « course au bébé » avec sa sœur Rachel, Léa a pris les choses en main d’une manière énergique : Elle a donné sa servante Zilpa pour femme à Jacob. Les enfants de cette servante devaient compter comme les enfants de Léa elle-même. Deux fils sont nés, qu’elle a nommé fortune et bonheur (Gen. 30, 9-13). Ces circonstances nous enseignent que : Nous sentir heureux sur un chemin n’est en aucun cas la preuve que nous sommes sur le bon chemin. Ce que Léa a fait semble être couronné de succès et de joie. Cependant, ce n’était pas le chemin de Dieu, mais celui de la propre volonté.

  3. Le « fils prodigue » venait d’une famille privilégiée. Mais il a fait naufrage parce qu’il a vécu dans la débauche. Et pourtant, c’est cela qui l’a sauvé. C’est ce que montre Luc 15. En contraste, Luc 16 nous parle d’un homme qui mène une vie riche et joyeuse, et qui ne connait aucune crise. Il ne se remet pas en question et s’en va dans l’éternité sans s’être réconcilié avec Dieu. Que celui qui passe par des difficultés se remette en question et saisisse l’opportunité qui lui est donné de s’emparer du salut que Christ offre !

  4. Nous sommes souvent très vite émus lorsqu’une personne qui a fait quelque chose de faux pleure. Les larmes ne sont pas toujours un signe de repentance. Esaü a pleuré. Pourtant il n’a pas pleuré sur son péché, mais parce qu’il a vu les conséquences de ce péché. Il n’a pas pleuré sur sa méchanceté, mais sur ce qu’il a perdu. On trouve aussi ce genre de larmes en enfer. Elles n’ont pas de valeur aux yeux de Dieu.

  5. Goethe aurait dit que s’il avait voulu rassembler tous les heureux moments de sa vie, il ne serait pas même arrivé à une journée. Nous, chrétiens, nous pouvons nous réjouir toujours dans le Seigneur.

  6. « Chercher à noyer ses soucis dans l’alcool n’a aucun sens, parce que les soucis sont de bons nageurs », estimait l’écrivain autrichien Robert Musil. Il avait sûrement raison sur ce point. L’alcool et les drogues ne résolvent aucun problème, ils ne font qu’en créer. Celui qui connait Dieu comme Père sait où et comment il peut se débarrasser de ses soucis. Les enfants de Dieu peuvent en tout temps décharger leurs soucis sur leur Père céleste et reçoivent en retour Sa paix. C’est un échange magnifique !