Le Christ, notre souverain sacrificateur et avocat

Pendant sa vie sur terre, le Seigneur avait pris soin de ses disciples à tous égards. Même durant les dernières heures avant sa mort sur la croix, il n’a pas cessé de s’occuper d’eux. À sa question : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac et sans sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? », les disciples ont pu répondre : « De rien » (Luc 22,35), et lorsqu’il a été fait prisonnier, il a dit : « Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci, -afin que s’accomplisse la parole qu’il avait dite : De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun » (Jean 18,8,9).

Cependant, le bien-être spirituel de ses disciples l’intéressait davantage que leur bien-être physique. Tant qu’il était avec eux, il les avait gardés (Jean 17,12). Lors de la dernière rencontre dans la chambre haute, Il avait même dit à Pierre, en anticipation du reniement de ce dernier : « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Luc 22,32).

Mais maintenant qu’il allait retourner auprès du Père, il les recommande à Lui pour le temps de son absence. Sa pensée se dirigeait déjà vers l’éternité : « Père, je veux quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » (Jean 17,24).

Cependant, après son œuvre sur la croix et son ascension au ciel, ses efforts en faveur des siens n’ont pas cessé. La Parole de Dieu nous dit qu’il est maintenant à la droite de Dieu et qu’il intercède pour nous (Rom. 8,34). D’autres passages nous montrent qu’il est le grand sacrificateur et l’avocat des siens (Héb. 7,26 ; 1 Jean 2,1). Combien peu sommes-nous conscients que notre Sauveur est en constante activité pour nous auprès de Dieu ‑ à chaque instant de notre vie sur terre !

Son service en tant que souverain sacrificateur auprès de Dieu

Dans sa vie comme homme, il a beaucoup prié son Dieu et Père. Même sur la croix, il a prié pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23,34).

Mais maintenant retourné au ciel comme miséricordieux et fidèle Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus intercède pour nous auprès de Dieu pour nous aider et nous garder lorsque nous sommes tentés et en danger de faiblir (Héb. 2,17 ; 7,25-27). Il prie pour nous, pour nous amener en toute sécurité jusqu’au bout de notre chemin de foi.

Tant que nous sommes sur terre, nous pouvons faiblir dans les épreuves. Satan s’en sert comme d’une occasion pour nous accuser devant Dieu (cf. Job 1,11 ; 2,5).

  • Mais Christ est là pour intercéder pour nous dans la gloire de Dieu (Hébr. 7,25).
  • Et il nous aide dans notre marche de la foi dans le monde qui lui est hostile (Hébr. 2,18 ; 4,16).

Lorsque nous marchons selon la volonté de Dieu, il se peut que nous soyons persécutés. Mais le Seigneur sympathise avec nous dans ces souffrances et nous vient en aide. Lui, qui a lui-même souffert en tant qu’homme sur la terre, comprend toutes nos peines et il compatit à nos faiblesses. Mais il ne peut pas sympathiser avec nos péchés.

À cause du travail du Seigneur Jésus comme « Souverain Sacrificateur » nous pouvons nous approcher en toute liberté du grand Dieu, Le prier et Lui exposer tout ce qu’il y a dans notre cœur.

Christ, notre avocat auprès du Père

Le Seigneur Jésus s’engage aussi en notre faveur comme avocat auprès de Dieu le Père. Dans la Parole de Dieu, un avocat est quelqu’un qui prend parfaitement soin des croyants et intercède en leur faveur. C’est pourquoi le Saint                 Esprit est appelé en Jean 14,16 « l’autre consolateur » (mot traduit comme avocat en 1 Jean 2,1). Le Seigneur Jésus est notre avocat, le Saint Esprit est « l’autre avocat », et ils travaillent les deux ensembles.

Le Seigneur sait que nous avons encore la chair en nous, la vieille nature mauvaise que lui ne possédait pas. Il ne ferme pas les yeux sur le mal qui est en nous, mais lorsque nous avons péché, il intercède pour nous en tant qu’avocat auprès du Père.

En même temps, il convainc nos consciences par sa Parole et son Esprit pour nous ramener à la pleine jouissance de la communion avec lui. Il n’agit pas seulement lorsque nous avons confessé nos péchés, mais il amène nos consciences à la repentance et à la confession par le Saint-Esprit, tandis qu’en même temps il intercède auprès du Père en tant qu’Avocat pour nous.

 

Résumé :

Le Seigneur Jésus intercède maintenant au ciel pour ses rachetés de deux manières :

  • comme Souverain Sacrificateur auprès de Dieu
  • comme Avocat auprès du Père.

Le lien étroit entre ces activités peut être illustré par l’exemple du reniement de Pierre, même si le Seigneur était alors encore sur la terre : Avant même que Pierre ne le renie, le Seigneur avait déjà prié pour lui afin que sa foi ne cesse pas. Il s’agit du travail de Christ comme Souverain Sacrificateur.

Mais lorsque Pierre l’a renié, parce qu’il n’était pas vigilant, le Seigneur l’a regardé pour l’amener à la repentance. Après sa résurrection, il s’adresse de nouveau à Pierre pour l’amener à juger le péché en profondeur. Nous y voyons le travail de Christ comme Avocat, qui œuvre pour le rétablissement de la communion.