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ASSURANCE DU SALUT – PEUT-ON PERDRE LE SALUT ?
ASSURANCE DU SALUT – PEUT-ON PERDRE LE SALUT ?
Comment peut-on comprendre Hébreux 6,4-6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté du don céleste et sont devenus participants de l’Esprit Saint, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, puis sont tombés, soient encore renouvelés à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu… !
Un croyant qui s’est converti dans sa jeunesse, qui a confessé appartenir au Seigneur et l’aimer, mais qui a quitté plus tard ce chemin peut-il perdre son salut ? Est-ce que le salut dépend de notre marche ou est-ce assuré par l’œuvre du Seigneur à la croix ?
Réponse :
La lettre aux Hébreux est adressée aux chrétiens qui étaient autrefois juifs. Dans les versets 4 à 6, l’auteur de la lettre parle de personnes qui s’étaient « converties » de manière extérieure du judaïsme au christianisme, mais qui n’avaient pas connu une véritable nouvelle naissance. Par leur contact avec des chrétiens, ils avaient fait l’expérience de nombreuses bénédictions des premiers jours du christianisme. L’auteur de la lettre dit les choses suivantes à leur sujet :
- a) Ils avaient été éclairés,
- b) ils avaient goûté au don céleste,
- c) ils sont devenus participants du Saint Esprit,
- d) ils avaient goûté la bonne Parole de Dieu,
- e) ils avaient gouté les miracles du siècle à venir.
Ces personnes avaient été éclairées, c’est-à-dire qu’elles avaient entendu le message chrétien et étaient ainsi entrées dans la lumière de Dieu. Elles avaient fait l’expérience de grandes bénédictions et de la belle atmosphère au sein de la famille de Dieu, qui était un avant-goût du ciel. Elles avaient participé à l’œuvre du Saint-Esprit parmi le peuple céleste de Dieu (cela ne signifie pas que le Saint-Esprit ait habité en elles) ; elles avaient fait l’expérience de la puissante proclamation de la Parole de Dieu et avaient été témoins des miracles par lesquels Dieu avait agi au commencement (cf. Hébreux 2,4). Lorsque ces personnes ont tourné le dos au christianisme et se sont éloignées de la foi chrétienne qu’elles n’avaient acceptée qu’en apparence, il n’était plus possible qu’elles soient renouvelées pour la repentance.
Il n’y avait pas non plus de salut pour elles dans le judaïsme. Car après que Dieu se soit révélé dans son Fils, le seul chemin du salut qui reste est par la foi en Jésus Christ, c’est-à-dire par la foi chrétienne. Si quelqu’un abandonnait cette foi, par quel chemin pouvait-il alors être sauvé ? Après la croix, la repentance et la foi sont inséparablement liées à la personne de Jésus Christ. Lorsque les personnes s’éloignent de la foi, un endurcissement du cœur se produit. Dans 2 Pierre 2,21,22, il est dit à propos de ce peuple apostat : « Il aurait mieux valu pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé ce que dit le proverbe véridique : « Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, la truie lavée va se vautrer au bourbier ».
Nous pouvons tirer deux conclusions de cette déclaration :
- Une personne qui a connu la « voie de la justice » et l’a abandonnée est beaucoup plus coupable devant Dieu qu’une personne qui ne l’a pas connue.
- Pour une personne qui n’a pas connu la « voie de la justice », il est encore possible qu’elle apprenne à la connaître.
De plus, il est dit des apostats d’Hébreux 6 qu’ils ont crucifié le Fils de Dieu pour eux-mêmes. Ils l’ont crucifié une seconde fois, en quelque sorte, lorsqu’ils sont revenus à une « religion » qui avait rejeté et crucifié le Fils de Dieu. Celui qui a de nouveau approuvé cette religion a en quelque sorte effectué cette crucifixion pour lui-même « une seconde fois ».
Cela signifie-t-il que les êtres humains qui, de manière individuelle, se tournent vers Dieu dans leur détresse ne sont pas entendus ? La grâce de Dieu est très grande. Nous ne savons pas ce que Dieu fait dans chaque cas particulier. Mais l’apôtre ne traite pas de cette question ici. Il parle de ceux qui ont connu le judaïsme et le christianisme avec toutes leurs bénédictions et tous leurs avantages, puis se sont décidés volontairement en faveur du judaïsme.
Retournons à la question ci-dessus. Il s’agit d’une personne qui a confessé le Seigneur dans sa jeunesse. Ainsi, le fait que quelqu’un soit passé d’une religion à une autre n’est pas présent. C’est donc fondamentalement différent. D’autre part, confesser Christ ne suffit pas. La question décisive est de savoir si quelqu’un a véritablement reconnu son état de pécheur et s’il est passé par une confession sincère de ses péchés. Si c’est le cas, alors il a reçu une nouvelle vie de Dieu au moment de sa conversion (Jean 3,5). Selon Jean 10,27-30, cette nouvelle vie ne peut pas se perdre :
« Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent, moi, je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais ; et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père ».
Si la personne en question est vraiment née de nouveau, elle peut s’écarter du chemin et se perdre dans le monde, mais elle ne sera jamais perdue pour toujours.
Comment se comporter envers une personne qui s’égare ? Nous ne pouvons pas regarder dans son cœur et nous ne savons donc pas si elle est née de nouveau. Nous devons l’avertir sincèrement qu’elle est sur un chemin qui l’éloigne de Dieu et qui finit par la condamnation. Mais lui dire qu’elle ne sera pas perdue, puisqu’elle est née de nouveau, serait complètement déplacé. Il y a deux choses que nous pouvons faire, dans tous les cas : Être un exemple et ne pas cesser de prier pour elle.
Donc en résumé :
- Une personne qui est passée par la nouvelle naissance ne peut pas perdre le salut. Le Seigneur lui-même dit qu’elle ne périra jamais et que personne ne peut la ravir de sa main.
- Mais la question qui se pose pour une personne qui vit dans le monde est si elle est véritablement née de nouveau ? Car la Parole de Dieu dit aussi qu’on reconnait un enfant de Dieu par ses fruits.
FOLGE MIR NACH
Le tribunal du Christ
« Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal. » 2 Corinthiens 5,10
Le tribunal de Christ est un lieu de rétrospection et de récompense, où certains seront plus récompensés que d’autres. Il y aura également des différences de capacité à jouir des gloires célestes. Chacun sera parfaitement heureux, mais certains auront une plus grande capacité de bonheur que d’autres. La coupe de chacun sera pleine, mais certains auront des coupes plus grandes que d’autres.
Prenons deux jeunes hommes, du même âge et convertis en même temps. L’un commence et vit les quarante prochaines années en donnant la priorité absolue au royaume de Dieu et à Sa justice. L’autre utilise les meilleures forces de sa vie pour gagner de l’argent. Le premier parle avec enthousiasme des choses du Seigneur, l’autre des possibilités du marché. Le premier a déjà une plus grande capacité à se réjouir dans le Seigneur, et il emportera cette capacité avec lui au ciel. Le second, bien qu’il soit tout aussi apte à aller au ciel grâce à la personne et à l’œuvre de Christ, reste spirituellement un nain et emporte cette petite capacité avec lui au ciel.
Jour après jour, nous décidons de la récompense que nous recevrons et de la mesure dans laquelle nous jouirons de notre patrie éternelle. Nous en décidons par notre connaissance de la Bible et par notre obéissance à celle-ci, par notre vie de prière, par notre communion avec le peuple de Dieu, par notre service pour le Seigneur et par notre gestion fidèle de tout ce que Dieu nous a confié. Une fois que nous avons pris conscience que chaque jour, nous décidons un peu de l’éternité, cela devrait avoir un impact profond sur nos choix et nos priorités.
Prier avec foi et attente
Prier avec foi et attente
Pourquoi pries-tu ? Qu’est-ce qui te motive à prier ? Y as-tu déjà réfléchi ?
En priant, nous montrons que nous faisons confiance à Dieu. La Bible dit : « Car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il récompense ceux qui le recherchent » (Héb 11,6). Nous ne prions donc pas dans le vide, mais en nous attendant à ce que Dieu nous entende et à ce que, dans sa sagesse, il réponde à la prière.
Au Psaume 5,3, David dit : « Éternel ! le matin, tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai ma prière devant toi et j’attendrai ». C’est un très bel exemple de ce qui caractérise une vie de prière vivante. David priait tôt le matin et ensuite, tout au long de la journée, il attendait l’exaucement de sa prière.
Est-ce que nous faisons de même ? Prenons-nous encore Dieu au sérieux ? Quand on prend quelqu’un au sérieux, on compte sur lui et on se remet à lui. Te souviens-tu encore à midi de ce que tu as prié le matin ? Si nous prenons vraiment Dieu au sérieux et lui demandons concrètement des choses, alors nous devrions savoir de quoi nous avons parlé avec lui et ce que nous lui avons demandé quelques heures auparavant. Il serait alors tout à fait normal d’avancer dans la journée avec confiance et d’attendre avec curiosité les réponses aux prières.
Si tu as tendance à oublier, commence donc à noter les sujets de prières que tu présentes à Dieu le matin et jettes-y un coup d’œil de temps à autre dans la journée ‑ pour prier à nouveau ou pour voir si Dieu a déjà répondu. Si Dieu répond à une prière, tu peux cocher la case correspondante et le remercier de l’avoir exaucée. De cette manière, ta vie de prière peut devenir plus vivante et intense, car tu comptes plus consciemment sur Dieu.
Michée a dit : « Je regarderai vers l’Éternel, je m’attendrai au Dieu de mon salut, mon Dieu m’écoutera » (Michée 7,7). C’est une foi vivante, qui fait confiance à Dieu et attend quelque chose de Lui. Habakuk a dit : « Je me placerai en observation et je me tiendrai sur la tour et je veillerai pour voir ce qu’il me dira et ce que je répliquerai quand il contestera avec moi » (Hab. 2,1). Il avait ouvert son cœur à Dieu et attendait maintenant avec impatience de voir comment et ce que Dieu allait répondre. Est-ce que ta vie de prière ressemble à cela ?
Quelqu’un dira peut-être : « Je me souviens très bien de ce que j’ai prié ce matin, parce que je prie exactement la même chose chaque matin ». Cela montre que la vie de prière est devenue un rituel d’habitude. Bien sûr, nous pouvons prier quotidiennement pour certaines choses. Mais le Seigneur nous encourage à être concrets dans nos demandes (cf. Luc 11,5-9). Nous devons, en plus des choses pour lesquelles nous prions régulièrement, présenter à Dieu des demandes concrètes pour la journée, où nous pouvons vérifier le soir si Dieu a répondu ou non, et comment il a répondu.
Si notre vie de chrétien est tellement rodée ou ennuyeuse, c’est parce que nous ne comptons plus vraiment sur Dieu et n’avons plus d’attentes à son égard. Mais Il se réjouit lorsque nous Le prenons à nouveau au sérieux et que nous le Lui montrons par notre vie de prière.
Moïse a prié : « Fais-moi donc voir ta gloire ». Que cette prière soit plus souvent la nôtre. Ouvrons ensuite nos yeux pour voir si Dieu nous montre un peu de sa gloire par sa Parole ou comment il nous fait vivre son action glorieuse pendant la journée. Si nous prions avec foi et attente, nous ferons à nouveau davantage l’expérience de la réalité de Dieu !
La Parole efficace
La Parole efficace
« Car la Parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants. » (Hébreux 4,12)
Un étudiant chrétien a un jour rendu témoignage à un étudiant en théologie libéral. Lorsque le chrétien a cité un verset biblique, le théologien a répondu : « Je ne crois pas à la Bible ». Le croyant a cité un autre verset, pour s’entendre répondre : « Je t’ai déjà dit que je ne crois pas à la Bible ». Lorsque le chrétien a cité le troisième verset biblique, l’étudiant en théologie a explosé en disant : « Je ne veux pas t’entendre citer la Bible. Je t’ai déjà dit que je n’y croyais pas ». Frustré et découragé, l’étudiant chrétien s’est senti en position d’échec total dans son service d’évangéliste.
Or, justement ce soir-là, le Dr. H. A. Ironside était invité dans sa famille. Pendant le dîner, l’étudiant lui a raconté son expérience décevante avec l’étudiant en théologie. Il a ensuite demandé au Dr. Ironside : « Si vous témoignez à quelqu’un et qu’il vous répond : Je ne crois pas à la Bible, que faites-vous ? ». Le Dr. Ironside a répondu avec un sourire : « Je cite encore plus la Bible ».
C’est un excellent conseil pour tous ceux qui désirent amener des âmes à Christ. Si les gens te disent qu’ils ne croient pas à la Bible, continue simplement à la citer. La Parole de Dieu est vivante et opérante. Elle ne manque jamais d’avoir un impact sur les hommes, même s’ils ne la croient pas.
Imaginons que deux hommes se battent en duel et que l’un dise à l’autre : « Je ne crois pas que ton épée soit vraiment en acier ». Que va-t-il se passer ? L’autre va-t-il jeter son épée et partir ? Ou faire un exposé scientifique sur la teneur en carbone et la forgeabilité du métal ? Ce serait plus que ridicule ! Non, il va donner un bon coup rapide à son adversaire et lui fait sentir à quel point l’épée est authentique. Il en va de même avec la Bible. La Parole de Dieu est l’épée de l’Esprit. Elle doit surtout être utilisée, il n’est pas nécessaire de la défendre. Elle peut très bien le faire elle-même.
Je ne veux pas nier ici l’utilité de prouver l’inspiration des Saintes Écritures. Ces preuves ont d’abord pour but important de consolider la foi de ceux qui sont déjà sauvés. Ces preuves sont parfois aussi le moyen d’amener une âme à la foi qui sauve. Mais en général, ce ne sont pas les arguments et les conclusions humaines qui convainquent, mais la puissante Parole de Dieu. Un seul verset biblique a souvent plus de valeur que mille arguments. « Celui qu’on cherche à convaincre contre son gré reste le plus souvent attaché à sa première opinion. »
Cela met également en évidence l’importance de la mémorisation des versets bibliques. Si je n’ai pas confié des versets à ma mémoire, l’Esprit ne pourra pas non plus les faire ressortir au moment décisif. Mais le point le plus important est que Dieu n’a pas promis d’honorer mes paroles, mais les siennes. Ainsi, lorsque je suis en contact avec des inconvertis, je dois utiliser franchement l’épée de l’Esprit et la laisser produire la persuasion et la conviction par un miracle de la grâce.
Toute la nuit
Toute la nuit
« Et Moïse étendit sa main sur la mer : et l’Éternel fit aller la mer toute la nuit par un fort vent d’orient. » (Exode 14,21)
Ce verset contient une grande consolation. Il nous montre comment Dieu agit sans que nous le sachions. La véritable œuvre de Dieu pour les fils d’Israël n’a pas eu lieu le matin lorsqu’ils ont découvert qu’ils pouvaient traverser la Mer Rouge, mais elle s’est produite pendant « toute la nuit ».
Ainsi, Dieu peut aussi faire de grandes choses dans notre vie, lorsque tout semble noir et que nous ne voyons rien. Dieu agit malgré tout. L’œuvre qu’Il avait accompli « toute la nuit », a continué le jour suivant. C’est avec la lumière du jour que ce qu’Il avait fait pendant la nuit est devenu visible.
Te trouves-tu à un moment de ta vie où la nuit prédomine ? Tu crois voir, mais tu ne vois rien. Tu n’as pas la victoire dans ta vie. La communion quotidienne avec le Seigneur semble interrompue. Tout est sombre.
« … l’Éternel fit aller la mer toute la nuit … ». N’oublie pas que cela s’est passé « toute la nuit ». Dieu agit pendant toute la nuit, jusqu’à ce que la lumière vienne. Tu ne le vois peut-être pas, mais pendant cette « nuit entière » de ta vie, Dieu agit : Fais-lui confiance !
Le timing de Dieu pour ta vie
Le parfait timing de Dieu pour ta vie
« Voici, une caravane d’Ismaélites venait de Galaad ; et leurs chameaux portaient des épices, du baume et de la myrrhe qu’ils allaient porter en Égypte. » Genèse 37,25
Ce n’est pas toujours facile de croire que le timing de Dieu pour notre vie est parfait. Nous avons parfois l’impression de passer des heures, des jours voire des années interminables dans la « salle d’attente de Dieu » sans que les choses avancent d’un pouce. C’est du moins ce que nous ressentons parfois dans les domaines de la vie où nous aimerions voir du changement.
J’aimerais t’emmener brièvement chez Joseph et ses frères (cf. Genèse 37) : Les frères de Joseph le détestaient parce qu’il avait prédit dans ses rêves qu’il régnerait un jour sur sa famille. De plus, il était le fils préféré de son père Jacob ‑ ce qui les rendait jaloux. À cause de cela, les frères décident de tuer leur frère ! S’il n’y avait pas eu Ruben et Juda, (deux des frères de Joseph), ils auraient probablement mis leur plan à exécution. Au lieu de cela, ils le jettent dans une fosse vide. Ensuite, lorsqu’une caravane de marchands d’épices et de toutes sortes d’objets orientaux en provenance de Galaad passe près d’eux, ils vendent Joseph comme esclave à ces Ismaélites qui l’emmènent en Égypte.
Te souviens-tu de ce qu’est devenu Joseph par la suite ? C’est en Égypte que Dieu voulait l’utiliser. Il a été élevé jusqu’à devenir le second après le Pharaon (Genèse 41,40) et même plus tard, le sauveur du monde. À cause de la famine, ses frères ont dû aller vers lui pour pouvoir survivre avec leurs familles. Dieu a amené à bonne fin ce qui avait commencé de manière misérable, et a ainsi démontré Sa grâce et Sa puissance (Genèse 50,20).
Dieu a envoyé une caravane de marchands d’épices exactement au bon moment et au bon endroit, pour amener Joseph en Égypte. Le timing de Dieu est parfait ‑ dans ta vie et dans la mienne aussi.
Demande au Seigneur d’être patient, d’attendre son heure et de voir sa direction. Pendant que tu es assis dans la « fosse vide » et que tu ne sais pas comment continuer, Dieu a peut-être déjà envoyé sa « caravane de sauvetage » pour te délivrer au bon moment.
Un billet de 10 000 FCFA
Ainsi dit l’Éternel : Je t’ai aimée d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté. Jérémie 31,2,3
Un billet de 10 000 FCFA
Devant son auditoire, un chrétien brandit un billet de 10 000 FCFA, en demandant : « Qui veut ce billet ? ». Plusieurs mains se lèvent. On entend des « Moi ! » de toutes parts. Le conférencier chiffonne le billet, puis pose la même question. Même réponse. Alors il le jette sur le sol, le piétine et le salit avant de le ramasser, et de demander pour la troisième fois : « Qui veut ce billet de 10 000 FCFA ? ». Même réaction.
« Je constate, dit-il, que l’état de ce billet vous importe peu ; froissé, sali, piétiné, vous le voulez toujours. Vous avez raison ; sa valeur n’a pas changé. »
Au cours de notre existence, dans des situations où nous n’avons pas fait les bons choix, nous avons peut-être été salis, froissés, écrasés, rendus amers… Pourtant Dieu, notre Créateur, nous aime tels que nous sommes. Chacun de nous a de la valeur pour lui. Non pas la valeur d’un billet de 10 000 FCFA, mais une valeur telle que pour chacun de nous Dieu a donné Jésus, son Fils unique, pour nous sauver. Dieu ne l’a pas épargné : Il lui a fait porter le jugement que méritaient nos fautes.
Jésus a accepté cette souffrance et la mort sur la croix, pour les effacer. Il « s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2,5). Pour tous… pour vous qui peut-être n’osez pas lever les regards vers lui, tant vous vous sentez coupable, ou dans une situation que la Bible condamne.
Reprenez à votre compte cette parole d’un homme de l’évangile : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! » et aussi l’appréciation de Jésus, qui dit alors : « Celui-ci descendit dans sa maison justifié » (Luc 18,13,14).
Les gladiateurs de l’empereur
sommes les trente-neuf guerriers du Christ. Nous nous battons pour Toi, ô Roi. Que nous vivions ou que nous mourions, c’est pour ta gloire. »
Entre-temps, Vespasien était retourné au lac. Il a vu l’unique déserteur et entendu chanter les trente-neuf vainqueurs. Sa décision était prise. Il a déposé ses armes et est allé mourir avec les trente-neuf hommes qui préféraient donner leur vie plutôt que de renier leur Seigneur.
(Selon une tradition du livre : « Life Above Average » par William MacDonald)
Haïr sa propre vie
EXPLIQUÉ – APPLIQUÉ
« Haïr sa propre vie, porter sa croix, renoncer à tout ce que l’on a » (Luc 14, 25-27 et 33)
De grandes foules faisaient route avec le Seigneur Jésus. Il se tourne vers elles pour leur parler. Parmi ces gens plusieurs n’allaient pas s’engager de tout cœur à la suite du Seigneur à cause des liens familiaux très forts (père, mère, femme, enfants, frères et sœurs).
Leur sort éternel était donc compromis à cause de la mauvaise interférence des liens précieux, mais terrestres.
Plus haut dans ce chapitre, les excuses avancées pour rejeter l’invitation exceptionnelle de Dieu sont toutes valables, vues sous l’angle terrestre.
- Aller voir un champ (Luc 14, 18) !
- Essayer ses bœufs (Luc 14, 19) !
- Le mariage tout récent (Luc 14, 20) !
Ces excuses montrent l’aveuglement de ces personnes ; car comment expliquer autrement que, face à une offre si exceptionnelle en relation avec l’éternité, ces invités préfèrent s’occuper de choses passagères, éphémères et terrestres !
Aller voir un champ ! Essayer ses bœufs ! Rester auprès de son épouse ! Quoi de plus normal ! Mais lorsque des choses normales entrent en conflit avec le plan de Dieu elles deviennent nocives et dangereuses.
De même lorsqu’une relation affective de quelque nature qu’elle soit entre en conflit avec le plan de Dieu, elle devient dangereuse. Ici, haïr signifie ne pas laisser quelque chose nous barrer le chemin du paradis. Nous sommes appelés à tout bousculer spirituellement pour ne suivre que Jésus seul, nous engager de tout cœur à sa suite.
Notre propre vie, nos désirs, nos aspirations, nos projets et notre carrière terrestre doivent aussi être bousculés spirituellement s’ils entrent en conflit avec le plan de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité. C’est ce que signifie haïr sa propre vie, renoncer à soi-même.
Tout cela a été absolument nécessaire pour s’engager de tout cœur à la suite du Seigneur. Ces caractères n’étaient-ils valables que pour accepter la grâce offerte ? Une fois devenu enfant de Dieu, cela n’aurait-il plus de valeur ?
Les liens de famille qui entrent en conflit avec la volonté du Seigneur ne troublent-ils pas notre marche heureuse derrière notre Seigneur ?
Nos projets les plus chers, nos désirs, nos rêves, ne sont-ils pas comme des poids lourds accrochés à nos pieds, qui nous empêchent de goûter la saveur d’une vie heureuse au service du Seigneur ?
Pourquoi sommes-nous devenus si importants à nos propres yeux au point que cela devienne impossible de mener une vie paisible avec les croyants qui nous entourent ?
Qu’est-ce qui m’empêche de me réconcilier avec mes frères et sœurs si ce n’est l’insistance maladive sur mes droits ! Mes droits ! Quels droits ai-je encore ?
Nous sommes devenus si importants à nos propres yeux que cela se voit aisément dans tous nos choix : école, formations, travail, mariage, etc.
Le type de choix que nous faisons aujourd’hui ne provient-il pas du fait que le renoncement à nous-mêmes qui nous avait caractérisés au début de notre course chrétienne n’est plus qu’une vague théorie aujourd’hui ?
Ce renoncement à nous-mêmes, qui était si nécessaire pour suivre le Seigneur de tout notre cœur au début de notre course chrétienne ne doit pas changer pendant notre carrière avec LUI : Demandons le secours du Seigneur pour briser définitivement les influences de tous les liens affectifs qui sont en opposition avec Sa volonté.
Demandons-Lui aussi la grâce que nos propres désirs et nos ambitions ne nous poussent pas en dehors de la piste, de la voie tracée par le Seigneur, c’est-à-dire le chemin du renoncement à soi et du service fidèle de celui qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même pour nous.
QUE T’AI-JE FAIT ?
Expliqué – appliqué
QUE T’AI-JE FAIT ?
Et Jésus leur dit : Venez après moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes (Marc 1,17). Que t’ai-je fait ? (1 Rois 19,19-21)
L’Éternel avait dit à Élie : « Tu oindras Élisée… pour qu’il soit prophète à ta place » 1 Rois 19,16. Élie allait terminer sa course ici-bas ; l’œuvre n’était pourtant pas encore terminée. Moïse autrefois allait vers la fin de sa course ; l’œuvre devait continuer par Josué. L’apôtre Paul de même terminait sa course en ayant combattu le bon combat, et gardé la foi. L’œuvre n’était pourtant pas terminée. En quittant cette terre pour s’en aller au Père, le Seigneur Jésus confie à ceux qui avaient marché avec lui la mission d’être ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.
En ce qui regarde l’apôtre Paul, en inversant les versets 5 et 7 de 2 Timothée 4, nous avons ceci : « Pour moi, j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Mais toi, sois sobre en tout, endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton service. »
L’un s’en va, l’autre continue, le relais est transmis.
Une interrogation s’adresse à ceux qui lisent ces lignes : Y a-t-il quelqu’un de prêt pour la relève ? Y a-t-il quelqu’un de prêt à prendre le relais ? Y a-t-il quelqu’un qui se sente interpellé dans son cœur par les besoins variés de l’œuvre du Seigneur ? Surtout lorsqu’une génération s’en va, lorsque l’âge ne permet plus à plusieurs ouvriers zélés de continuer avec la même force qu’autrefois ?
Quant à Élisée, il était bien occupé, un travailleur déterminé et acharné. Il labourait avec douze paires de bœufs. Lorsqu’Élie vient à sa rencontre, il était avec la douzième. Alors Élie jette son manteau sur Élisée. C’est comme si le relais était symboliquement transmis à Élisée. C’est un peu comme s’il était dit à Élisée : « Tu dois continuer ». Comment Élisée va-t-il se comporter ?
Ce qui va se passer maintenant dans la vie d’Élisée est le cœur même de notre sujet. Élisée abandonne les bœufs et adresse une demande à Élie : « Que je baise, je te prie, mon père et ma mère, et je m’en irai après toi ». La réponse d’Élie est très importante : « Va, retourne ; car que t’ai-je fait ? » (v. 20).
Le désir de Dieu est que son œuvre continue, que la relève se mette en place, que le relais soit pris. Quelquefois Dieu se sert d’un frère à l’œuvre pour attiser l’intérêt d’un plus jeune aux besoins en ouvriers : Est-ce alors à ce frère que l’on obéit ? Que t’a-t-il fait ? Souvent, par un sage conseil, mes yeux s’ouvrent sur un nouvel angle du champ de travail pour le Seigneur : Qu’est-ce que ceux qui m’ont conseillé m’ont fait ?
J’ai ma propre responsabilité devant Dieu, et c’est à Lui que je dois obéir. Si un frère a été utilisé par Dieu pour que mes yeux s’ouvrent sur un besoin, pour m’apporter de précieux conseils, ma responsabilité personnelle demeure entière devant Dieu.
Pour terminer, soulignons un trait de caractère commun à quelques-uns qui ont été appelés à un service particulier :
Moïse était berger, exerçant son dur labeur. David étant berger a travaillé assidûment. Élisée était un laboureur acharné, dévoué. Pierre, Jean, Jacques et André étaient de braves pêcheurs, capables de travailler toute la nuit. Ces quelques exemples ne nous parlent-ils pas ?
Le Seigneur appelle à son service particulier des croyants qui ont déjà appris de sa part par les expériences de leur vie quotidienne une certaine rigueur, l’endurance, l’obéissance, la souffrance… etc., et qui ont acquis par ce moyen une formation sociale initiale.
Élisée aura plus tard une très grande et lourde tâche. Savons-nous comment il a commencé son service ? En servant Élie et en versant de l’eau sur ses mains (1 Rois 19,21 et 2 Rois 3,11).
Dans la vie de service, Dieu commence parfois avec nous dans un endroit insoupçonnable, ou avec des tâches que la chair méprise. Il commence avec de petites choses dans lesquelles il veut nous voir fidèles.
Une vie de piété
EXPLIQUÉ – APPLIQUÉ : Une vie de piété
Cher jeune,
Si on te demandait : Quelle est la volonté de Dieu à ton égard ? Que dirais-tu ?
Oh ! Comme j’aimerais t’entendre t’exprimer à ce sujet ! La qualité de ta vie de foi dépend de ta réponse à cette question ! Mais Dieu n’a-t-il pas parlé à ce sujet ? Si oui, qu’a-t-il dit ?
Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » 1 et : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées » 2. Et il nous a adressé l’exhortation : « Soyez saints, car moi je suis saint » 3.
Peut-être que là tu te dis : « Mince ! Comment Dieu peut-il me demander, à moi, une telle chose ?! Cela fait bien longtemps que je fais tout mon possible juste pour être un bon chrétien, mais je n’y parviens pas ! A plus forte raison devenir saint, c’est impossible. » Alors tu commences à voir Dieu comme quelqu’un de dur, qui demande aux hommes des choses impossibles…
Mais que dit la Bible à propos de Dieu ? Elle dit : « Dieu est amour » 4 et « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu » 5. Oui, Dieu dans son amour veut te faire parvenir aux choses impossibles. Sais-tu ce que Dieu a fait pour que tu deviennes saint ?
« Vous êtes de Lui (de Dieu) dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu … et sainteté » 6. Oui, ceux qui sont dans le Christ Jésus sont de Dieu ; c’est-à-dire qu’ils sont nés de Dieu.
Et puisque Dieu est saint, celui qui est né de Dieu est saint aussi ! Le Christ Jésus nous a été fait sainteté de la part de Dieu. En d’autres mots, la sainteté de Jésus Christ est attribuée à tous ceux qui sont de Christ ! Oui, tous ceux qui sont de Jésus Christ peuvent affirmer : Nous avons été lavés, nous avons été sanctifiés au nom du Seigneur Jésus. 7. Oui, tous ceux qui ont ouvert la porte de leur cœur au Seigneur Jésus sont devenus des saints. 8 Et si tu ne l’as pas encore fait, ne veux-tu pas Lui ouvrir ton cœur pour qu’Il entre dans ta vie ?
Et si maintenant Dieu t’a ainsi mis à part pour Lui en faisant de toi un saint, ne te reste-t-il plus rien à faire ?
Si ! La Bible t’exhorte : « Que chacun de vous sache posséder son propre corps en sainteté et en honneur » 9, et « Je vous exhorte donc, frères…, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu » 10.
Tu as donc une responsabilité devant Dieu : Celle de marcher dans la sainteté, c’est-à-dire de te retirer de tout ce qui ne peut pas avoir l’approbation de ton Dieu. Peut-être te demandes-tu alors quelles sont les ressources dont tu disposes pour marcher dans la sainteté ?
D’emblée, il est bon que tu saches que le Seigneur Jésus, avant de quitter ce monde, t’a confié à Dieu en ces termes : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné … Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde… mais que tu les gardes du mal… Sanctifie-les par la vérité ; ta Parole est la vérité » 11. Celui à qui tu as confié ta vie est plus fort que tous, et nul ne peut te ravir de sa main ! 12
Aussi Dieu veut te sanctifier par sa Parole. Lis-tu cette Parole ?
En lisant ta Bible, Dieu t’éclairera et ton intelligence se renouvellera. Tu pourras discerner progressivement le chemin de la sainteté que Dieu a tracé pour toi. Tu pourras lui demander de l’aide par la prière pour marcher dans ce chemin, en étant assuré que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, Il nous écoute. 13
Tu prendras également conscience qu’il y a des choses et des habitudes dans ta vie qui ne vont pas avec la vie de sainteté. Ne sois pas découragé. Dieu nous assure : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 14.
Et quel sera le résultat d’une vie de sainteté ?
Comme tu peux l’imaginer, Dieu ne pourra que t’approuver si tu cherches sans cesse à Lui plaire par une vie de sainteté. Tu deviendras un vase utile entre ses mains 15 et par toi Il fera des merveilles ! Ton épanouissement sera semblable à celui d’un arbre planté près des ruisseaux d’eau qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne flétrit point. 16
C’est ici la volonté de Dieu pour ta vie : La sainteté.17
Références bibliques :
1 : Genèse 1, 26 ; 2 : Ésaïe 6, 3 ; 3 : 1 Pierre 1, 16 ; 4 : 1 Jean 4, 8 ; 5 : Luc 18, 27 ; 6 : 1 Corinthiens 1, 30 ; 7 : 1 Corinthiens 6, 9-11 ; 8 : Romains 1, 7, 1 Cor. 1, 2, 2 Cor. 1, 1 : 9 : 1 Thessaloniciens 4, 4-5 ; 10 : Romains 12, 1 ; 11 : Jean 17, 11-17 ; 12 : Jean 10, 29 ; 13 : 1 Jean 5, 14-15 ; 14 : 1 Jean 1, 9 ; 15 : 2 Timothée 2, 20-21 ; 3, 16-17 ; 16 : Psaume 1, 3 ; 17 : 1 Thessaloniciens 4, 3
Une vie de piété
EXPLIQUÉ – APPLIQUÉ : Une vie de piété
Cher jeune,
Si on te demandait : Quelle est la volonté de Dieu à ton égard ? Que dirais-tu ?
Oh ! Comme j’aimerais t’entendre t’exprimer à ce sujet ! La qualité de ta vie de foi dépend de ta réponse à cette question ! Mais Dieu n’a-t-il pas parlé à ce sujet ? Si oui, qu’a-t-il dit ?
Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » 1 et : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées » 2. Et il nous a adressé l’exhortation : « Soyez saints, car moi je suis saint » 3.
Peut-être que là tu te dis : « Mince ! Comment Dieu peut-il me demander, à moi, une telle chose ?! Cela fait bien longtemps que je fais tout mon possible juste pour être un bon chrétien, mais je n’y parviens pas ! A plus forte raison devenir saint, c’est impossible. » Alors tu commences à voir Dieu comme quelqu’un de dur, qui demande aux hommes des choses impossibles…
Mais que dit la Bible à propos de Dieu ? Elle dit : « Dieu est amour » 4 et « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu » 5. Oui, Dieu dans son amour veut te faire parvenir aux choses impossibles. Sais-tu ce que Dieu a fait pour que tu deviennes saint ?
« Vous êtes de Lui (de Dieu) dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu … et sainteté » 6. Oui, ceux qui sont dans le Christ Jésus sont de Dieu ; c’est-à-dire qu’ils sont nés de Dieu.
Et puisque Dieu est saint, celui qui est né de Dieu est saint aussi ! Le Christ Jésus nous a été fait sainteté de la part de Dieu. En d’autres mots, la sainteté de Jésus Christ est attribuée à tous ceux qui sont de Christ ! Oui, tous ceux qui sont de Jésus Christ peuvent affirmer : Nous avons été lavés, nous avons été sanctifiés au nom du Seigneur Jésus. 7. Oui, tous ceux qui ont ouvert la porte de leur cœur au Seigneur Jésus sont devenus des saints. 8 Et si tu ne l’as pas encore fait, ne veux-tu pas Lui ouvrir ton cœur pour qu’Il entre dans ta vie ?
Et si maintenant Dieu t’a ainsi mis à part pour Lui en faisant de toi un saint, ne te reste-t-il plus rien à faire ?
Si ! La Bible t’exhorte : « Que chacun de vous sache posséder son propre corps en sainteté et en honneur » 9, et « Je vous exhorte donc, frères…, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu » 10.
Tu as donc une responsabilité devant Dieu : Celle de marcher dans la sainteté, c’est-à-dire de te retirer de tout ce qui ne peut pas avoir l’approbation de ton Dieu. Peut-être te demandes-tu alors quelles sont les ressources dont tu disposes pour marcher dans la sainteté ?
D’emblée, il est bon que tu saches que le Seigneur Jésus, avant de quitter ce monde, t’a confié à Dieu en ces termes : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné … Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde… mais que tu les gardes du mal… Sanctifie-les par la vérité ; ta Parole est la vérité » 11. Celui à qui tu as confié ta vie est plus fort que tous, et nul ne peut te ravir de sa main ! 12
Aussi Dieu veut te sanctifier par sa Parole. Lis-tu cette Parole ?
En lisant ta Bible, Dieu t’éclairera et ton intelligence se renouvellera. Tu pourras discerner progressivement le chemin de la sainteté que Dieu a tracé pour toi. Tu pourras lui demander de l’aide par la prière pour marcher dans ce chemin, en étant assuré que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, Il nous écoute. 13
Tu prendras également conscience qu’il y a des choses et des habitudes dans ta vie qui ne vont pas avec la vie de sainteté. Ne sois pas découragé. Dieu nous assure : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 14.
Et quel sera le résultat d’une vie de sainteté ?
Comme tu peux l’imaginer, Dieu ne pourra que t’approuver si tu cherches sans cesse à Lui plaire par une vie de sainteté. Tu deviendras un vase utile entre ses mains 15 et par toi Il fera des merveilles ! Ton épanouissement sera semblable à celui d’un arbre planté près des ruisseaux d’eau qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne flétrit point. 16
C’est ici la volonté de Dieu pour ta vie : La sainteté.17
Références bibliques :
1 : Genèse 1, 26 ; 2 : Ésaïe 6, 3 ; 3 : 1 Pierre 1, 16 ; 4 : 1 Jean 4, 8 ; 5 : Luc 18, 27 ; 6 : 1 Corinthiens 1, 30 ; 7 : 1 Corinthiens 6, 9-11 ; 8 : Romains 1, 7, 1 Cor. 1, 2, 2 Cor. 1, 1 : 9 : 1 Thessaloniciens 4, 4-5 ; 10 : Romains 12, 1 ; 11 : Jean 17, 11-17 ; 12 : Jean 10, 29 ; 13 : 1 Jean 5, 14-15 ; 14 : 1 Jean 1, 9 ; 15 : 2 Timothée 2, 20-21 ; 3, 16-17 ; 16 : Psaume 1, 3 ; 17 : 1 Thessaloniciens 4, 3