Orgueil : Définition selon Wikipédia : L’orgueil est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle mais aux dépens de la considération due à autrui. C’est une absence d’humilité, le sentiment d’être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne. C’est l’attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu (intelligence, vertus, etc.).

 

Modèle : Être humble comme Jésus 

« Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave… il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort. » Phil. 2,5-8

 

Où trouver la vraie humilité pleinement manifestée, sinon dans la glorieuse personne du Seigneur Jésus ? Quel tableau Philippiens 2 nous donne de ce parfait modèle ! Cette épître nous parle de l’expérience chrétienne dans la puissance de l’Esprit : le moi complètement mis de côté, en étant non seulement persuadé que notre vieille nature est incapable de produire des fruits pour Dieu, mais en le réalisant pratiquement. Il faut souvent toute une vie pour l’apprendre. La vraie humilité ne consiste pas à penser du mal de soi-même, mais plutôt à ne pas penser du tout à soi.

 

Qu’avons-nous à faire ? À considérer Christ, descendu de la gloire même de Dieu jusqu’à la croix. Le Fils de Dieu, Dieu lui-même, le Créateur du monde, a pris une forme humaine pour venir ici-bas souffrir et mourir. Et c’est sous la forme d’un faible enfant couché dans une crèche que le Seigneur de gloire a fait son apparition dans ce monde. Tout au long de sa vie consacrée à Dieu, nous voyons dans chacun de ses pas l’humilité de Celui qui était le « fils du charpentier » (Matthieu 13,55), qui n’avait pas de lieu où reposer sa tête (8,20), qui fréquentait les publicains et les pécheurs (9,10-11), qui a lavé les pieds de ses disciples (Jean 13,1-11). Dans cette dernière occasion, il a manifesté tout spécialement l’attitude de Serviteur qui était la sienne (Luc 12,37). Devant ses juges et encore devant ses bourreaux, humble et soumis à la volonté de son Père, « il n’a pas ouvert sa bouche », il a été « amené comme un agneau à la boucherie » (Ésaïe 53,7).

 

 

« Tous, les uns à l’égard des autres, soyez revêtus d’humilité. » 1 Pierre 5,5

 

De nombreux caractères de la vie chrétienne découlent de l’humilité. Si notre amour pour nos frères n’est pas empreint d’humilité, il ne saurait être le véritable amour chrétien. Si l’amour de Christ est réellement dans mon cœur, je n’aurai pas de peine à estimer les autres supérieurs à moi-même : Voyant Christ en eux, je relèverai ce qu’il y a de bon et je serai gardé de les juger.

 

Pour réaliser le commandement du Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15,12), il n’y a pas d’autre chemin que celui de l’humilité. Et nous saurons pardonner ! Demeurant dans l’humilité, non seulement nous pardonnerons plus facilement, mais nous aurons beaucoup moins à pardonner, car trop de griefs, hélas ! viennent de notre amour-propre et de notre susceptibilité.

 

« Soyons revêtus d’humilité. » Que nous soyons jeunes ou âgés, la récompense est grande, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles » (1 Pierre 5,5). Rappelons-nous toujours que tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons, toute qualité, toute capacité est un don de Dieu, un libre don de sa grâce que Dieu nous a donné pour le servir.

 

Combien il est important que nos pensées, nos paroles et notre activité découlent toujours de notre communion personnelle avec le Seigneur, lui qui était humble de cœur.