ES-TU EN BONNE SANTÉ ?

Le sujet de la nutrition est très en vogue maintenant. En effet la nature nous enseigne que nous devons manger pour être en bonne santé, et nous laver pour rester propres. Chacun s’informe pour savoir quel type d’aliments consommer pour être en bonne santé, et les chrétiens ne sont pas en reste. Nous partons de ce constat pour nous demander si les chrétiens se soucient autant de leur santé spirituelle que de leur santé physique ?

Mentionnons pour commencer qu’on ne peut pas s’occuper de la santé d’un cadavre (un être mort physiquement) et que de même, il n’est point besoin de s’inquiéter de la santé spirituelle de quelqu’un qui est encore dans ses péchés (spirituellement mort). Cher lecteur/lectrice si tu n’es pas encore réconcilié avec Dieu, je t’invite à le faire avant de continuer la lecture, car « celui qui entend ma Parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5, 24).

ALIMENTATION

La nourriture pour l’âme du chrétien c’est la Parole de Dieu : « Que tes paroles ont été douces à mon palais plus que le miel à ma bouche ! » (Psaume 119, 103). Lire aussi Jérémie15, 16. On peut rencontrer quatre maladies concernant la nutrition spirituelle.

  • La sous-alimentation

Notre Père veut voir tous ses enfants bien nourris : « Que la Parole du Christ habite en vos richement » (Colossiens 3, 16), cependant beaucoup de chrétiens sont sous-alimentés. L’ennemi de nos âmes ne veut pas que nous soyons nourris spirituellement et développe des stratégies pour empêcher cela.

  1. Il nous coupe l’appétit avec de la mauvaise nourriture ou nous fait prendre un repas sans valeur. On le fait en se nourrissant par exemple du bavardage, du commérage, en regardant des émissions à la télé, ou en ayant des lectures supposées « neutres », mais qui n’édifient pas l’âme.
  2. Le diable nous fait remettre à plus tard le moment de notre repas spirituel, on se rappelle des tâches importantes à faire au moment de lire, et l’on finit par se coucher affamé.

Le traitement consiste à développer de l’appétit pour la Parole de Dieu (1 Pierre 2, 2 ; Ps. 119, 97), et à rechercher la communion avec Dieu afin de ne pas désirer la mauvaise nourriture.

  • L’obésité (suralimentation)

Quelqu’un pourrait se demander si un excès de nourriture spirituelle peut réellement exister. La Parole nous en parle : « La connaissance enfle, mais l’amour édifie » (1 Cor. 8, 1). Lorsque notre lecture conduit à une grande connaissance intellectuelle sans mise en pratique, nous devenons orgueilleux. Le problème ne réside pas dans la quantité de nourriture absorbée, mais dans le fait de ne pas la mettre en pratique. La même quantité de nourriture qui conduit un homme paresseux à l’obésité contribue à muscler celui qui travaille dur.

  • La malnutrition

La malnutrition est causée par une ration alimentaire déséquilibrée. Un croyant souffre de malnutrition quand il néglige entièrement certaines portions de la Parole de Dieu. Par exemple un croyant qui ne sait rien des choses qui vont arriver (prophétie) est mal nourri. Que certaines choses soient difficiles à comprendre n’est pas une raison pour négliger ces passages de la Bible. Le légalisme est un exemple de maladie liée à la malnutrition. Pour être équilibré, il faut prendre en compte toute la Parole de Dieu (2 Tim. 3, 16-17).

  • L’intoxication alimentaire

On est intoxiqué lorsqu’on se nourrit de ce qui n’est pas selon le sain enseignement : « Mais évite les discours vains et profanes, car ceux qui s’y livrent iront plus loin dans l’impiété… » (2 Tim. 2, 16-18) La Parole nous avertit contre les faux docteurs qui introduisent des enseignements pour égarer et détruire (2 Pierre 2, 1-3). Le meilleur moyen de se protéger de l’intoxication alimentaire spirituelle, c’est d’éviter le contact avec les faux docteurs, car on guérit rarement de cela sans séquelles graves. Et pour identifier à distance les doctrines pernicieuses, il faut s’attacher au sain enseignement : « Attache-toi à la lecture, … à l’enseignement » (1 Tim. 4, 13).

L’HYGIÈNE

La mauvaise hygiène est aussi une grande cause de maladies physiques, telles que le choléra, et la fièvre typhoïde. Il en est de même sur le plan spirituel. « Bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit » (2 Cor. 7, 1). Le péché rend impur devant Dieu. En tant que croyant, comment puis-je rester pur afin de jouir de la communion avec le Seigneur ? La réponse a deux aspects : La prévention (éviter la souillure) et le traitement (nettoyer la souillure dès que nous la constatons). Ces deux actions se font par l’étude et la méditation de la Parole de Dieu (Ps. 119, 101 ; Jean 15, 3). Lorsque nos pieds sont souvent lavés, nous les maintenons facilement propres, mais quand nous prenons l’habitude de les garder sales, nous devenons insensibles à la souillure. La bonne hygiène exige aussi d’éviter de se faire contaminer par une maladie, or le péché est une maladie contagieuse. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit : « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15, 33).

ATTITUDE INTÉRIEURE

Il existe des maladies qui ne sont causées ni par l’alimentation ni par les microbes : ce sont les maladies psychiques. Notre état intérieur influence autant notre santé physique que la santé de notre âme. Le découragement, l’anxiété, la dépression sont des maladies qui nuisent à notre âme. Le découragement et l’inquiétude viennent souvent parce qu’on regarde aux circonstances et non à Dieu. Le remède c’est de regarder à Dieu en trouvant de l’assurance dans sa Parole. « Dans la tranquillité et la confiance sera votre force » (Esaïe 30, 15). « Car la joie de l’Éternel est votre force » (Néh. 8, 10). Lire aussi Philippiens 4, 4-7.

LA PRÉVENTION

On peut prendre toutes les précautions possibles pour rester en bonne santé et pourtant être victime d’un accident. Par exemple se faire renverser par une voiture en traversant la route ou glisser, tomber et se casser le bras. Il est nécessaire de prévenir les accidents en nous informant sur les risques, en étant vigilants et en évitant les risques.

  • Informer

La Bible nous informe de trois dangers majeurs : Satan, le monde et la chair. « …votre adversaire le Diable, comme un lion rugissant rôde… » (1 Pierre 5, 8). « N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde… » (1 Jean 2, 15). Galates 5, 16-22 nous enseigne clairement sur ce que sont les œuvres de la chair.

  • Être vigilant

« Soyez sobres, veillez » (1 Pierre 5, 8). « Réveille-toi, toi qui dors » (Éph. 5, 14).

  • Éviter les risques

Nous devons éviter de nous retrouver dans des situations où il nous est difficile de ne pas nous souiller. En plus, nous devons identifier nos faiblesses et les domaines à risque pour faire plus particulièrement attention. Par exemple, un jeune doit mettre une énergie particulière à fuir la fornication (1 Cor. 6, 18).

DISCERNER LES SIGNAUX D’ALARME

Une maladie physique s’annonce par des signaux. Le déclin spirituel a aussi des signes annonciateurs tels que le manque d’appétit pour la Parole de Dieu, le manque de prière, la négligence des réunions, ou même un excès d’activités pour le Seigneur. Il faut être attentif à ces signaux, sachant que comme dans le cas du cancer, plus le diagnostic est établi tôt, plus les chances de guérison sont bonnes.

BILAN DE SANTÉ

On ne doit pas consulter le médecin uniquement quand on est malade, mais il faut régulièrement faire des bilans de santé. Ces contrôles révèlent parfois des maladies graves, qu’on ne soupçonnait pas. Chaque croyant doit régulièrement demander à Dieu de le sonder à fond, comme le faisait David : « Sonde-moi, ô Dieu ! Et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139, 23-24). « Mais que chacun s’éprouve soi-même » (1 Cor. 11, 28). Demandons à Dieu de nous sonder et de nous montrer nos faiblesses et nos fautes cachées avant que nous en arrivions à des situations catastrophiques.

Tiré et adapté du livre Es-tu en bonne santé de Anise M. BEHNAM

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