Un courriel de vous :

J’ai compris qu’il faut aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain. Moi, je n’aime pas trop mon prochain, surtout les gens qui m’ont fait du tort. Mais hier, j’ai encore compris que ce n’est pas bien et que si je n’aime pas mon prochain, cela veut dire que je n’aime pas Dieu. Mon désir est d’aimer les gens que je n’aime pas. C’est vrai que je m’efforce de sourire, mais dans mon cœur je leur garde rancune. Il y a même d’autres frères ou sœurs que je n’aime pas et je n’arrive pas à les saluer. Que faire ?

Chers amis, peut-être que le problème de L. est aussi le vôtre. Voici, quelques versets et pensées à méditer à ce sujet :

 

Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons ce commandement de sa part : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. 1 Jean 4. 20, 21

L’amour chrétien

Quelle est la perfection de l’amour ? C’est d’aimer même nos ennemis et de les aimer dans le but qu’ils deviennent nos frères. L’amour aime servir ; l’orgueil et l’égoïsme aiment être servis. Chrétiens, nous ne pouvons pas vraiment aimer Dieu sans nous aimer les uns les autres. Je ne nie pas la difficulté, mais ne pas le faire, c’est comme si nous disions à Dieu :
« Je ne t’aime pas assez pour aimer mon frère ». L’amour prouve son authenticité dans la fidélité, mais il atteint sa plénitude dans le pardon. C’est en vivant cet amour qui pardonne que nous convaincrons ceux qui nous entourent de l’amour de Dieu. Plus les rayons d’une roue se rapprochent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres. Amis chrétiens, plus nous nous approchons de Dieu, plus nous serons proches les uns des autres. À l’inverse, si je n’ai pas de communion réelle et vivante avec mes frères, n’est-ce pas la preuve que je n’en ai pas non plus avec Dieu ? Tout ce qui, par ma faute, constitue une barrière entre moi et l’un de mes frères en élève du même coup une entre Dieu et moi.                     Source : La bonne semence 17.08.2006

 

 

 

Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort. Matthieu 5. 44

Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Luc 23. 34

Aimer ses ennemis ?

Extraordinaire déclaration de Jésus ! Qui est capable d’aimer ses ennemis ? Qui peut aimer celui qui lui fait volontairement du tort ? Avec ses propres forces, avec ses bonnes résolutions : personne ! car c’est contraire à notre nature. Pour le faire, il faut l’amour qui vient de Dieu. En Christ qui nous a pardonnés, nous trouvons la force d’aimer au lieu de haïr.

Comment aimer quelqu’un qui me déteste ? En pensant à Jésus. Si je suis chrétien, ma manière d’agir ne doit pas être déterminée par les autres, mais par la volonté et l’exemple de Jésus. Il est allé à la croix pour ceux qui le haïssaient, et sur la croix, il a prié pour eux.

Les ennemis de Jésus n’étaient pas seulement les chefs religieux ni les Romains… C’était l’homme en général, c’était donc chacun de nous. Il y a en nous des sentiments de méfiance et d’inimitié contre Dieu (Romains 8. 7). Mais l’amour de Jésus a triomphé de notre hostilité, de notre indifférence il nous a gagnés. Maintenant, il nous invite à vivre de son amour et à aimer ceux qui nous haïssent.                                         Source : La bonne semence, 17.11.2002

 

Le seul remède pour un cœur froid, c’est d’être en contact avec le cœur de Jésus. Le Seigneur est proche 28.11.2017